08/12/2025
Quelques déclarations du Président de la Fecafoot, Samuel Eto'o, sur le plateau d'Info TV.
« Ils ont tout fait pour m'éliminer à la Fédération. Geremi Njitap en tête. Geremi Njitap a voulu qu'on soit éliminé, il a souhaité se retrouver à ce poste sans travailler. Le Président de ce syndicat me présentait comme quelqu’un qui avait un problème particulier avec le Président de Bamboutos. »
“Qui est le Gouvernement ? C’est le peuple. Nous avons fait le choix d’élire le Président, qui a donné mandat aux Ministres pour mener ses missions. Le Président n’a j∆mais donné pour mission aux Ministres de v! 0 l£r la loi.”
“Dans ma vie d'avant je pense que je vous ai apporté des émotions. Je n'ai pas besoin de dire que Samuel Eto'o est. Mais dans tout ce que j'ai eu à faire dans ma vie, j'ai toujours eu le résultat que je voulais.”
“Quand nous allions à l'élection en 2021, nous avions c0nt£sté devant la FIFA les statuts de 2021. On estimait qu'ils avantageaient le candidat sortant. Mais nous sommes allés aux Élections et nous les avons gagnés. Nous sommes 30 millions de Camerounais ou un peu plus. Vous voulez me convaincre que dans ces 30 millions de Camerounais on n'a pas pu trouver un candidat pour me challenger ? Non. C'est parce que nous avons mis la barre très haute.”
“Je n’aurai jamais de problème avec le Ministre des Sports, mon aîné. C’est même un privilège de l’avoir comme patron direct, je dirais. Je ne vois pas quel problème personnel pourrait exister entre mon aîné et moi. Et tous ceux qui me connaissent savent que je suis très respectueux des aînés. Mais nous avons une divergence d’opinion, de droit et c’est la seule chose qui peut nous opposer. Vous avez constaté, comme d’autres Camerounais, que toutes nos décisions ont toujours été att∆quées. Mais sur les 18 ou 19 décisions prises par notre comité exécutif, ainsi que d’autres décisions rendues par les organes indépendants, nous avons toujours eu gain de cause. Ce qui veut dire que, quelque part, nous sommes en conformité avec le droit”
“À une époque de ma vie en tant que footballeur, nous avions d'autres préoccupations que nos aînés avaient, Roger Milla, Thomas Nkono, Joseph Antoine Bell... C'était constamment ce problème de primes et ce problème logistique. Nous avons hérité de ces problèmes. Nous sommes arrivés à la tête de la Fédération Camerounaise de football et vous conviendrez avec moi que pendant notre période de gestion on n'entendait plus parler de ces problèmes logistiques et encore moins ces problèmes de primes. Vous serez aussi d'accord avec moi que nous avons revu ça pendant quelques mois, il n'y a pas très longtemps. Mais nous travaillons pour que ça n'existe plus.”
“Et Si je vous disais que je suis allé au bout du slogan [redonner au football camerounais toute sa grandeur], vous n'allez pas me prendre au sérieux. Mais je suis satisfait de ce que nous avons fait jusqu'ici. Très satisfait.”
“À un moment donné, nous avons fait face à un groupe de retraités, anciens arbitres, talentueux à leur époque, mais qui pensaient courir encore les mêmes r!sques que ceux qui, chaque week-end, quittent leur famille pour permettre aux équipes de nous servir et de nous offrir le spectacle que nous voyons dans les stades. Et, pour nous, ceux qui méritent ce salaire, ce sont ceux qui travaillent. Je ne vois pas pourquoi je devrais verser de l’argent ou payer une association de retraités : ils ne travaillent pas pour la Fédération camerounaise de football. Nous avons payé les arbitres. Ils n’étaient même pas au courant que nous les avions payés.”»