23/01/2023
➡️ SÉRIE 💡🔥🇨🇲⬅️
- Où suis je ? Que fais je là ?
Rassurez vous ou alors ayez plutôt peur ! La traversée, l’instant entre la vie et la mort ne dure pas plus d’une seconde. C’est le temps d’un clin d’œil et vous vous retrouvez de l’autre côté comme on appelle.
Sauf que ce côté là est un côté qui est comme le nôtre , à la différence qu’on ne saurait appartenir aux deux en même temps. A l’exception de certains que vous allez peut-être reconnaître ou rencontrer dans mon histoire.
Moi c’est Bikoï Théodore. A l’époque je venais d’avoir mes 30 ans et j’avais décroché mon tout premier boulot. Boulot bien payé , boulot bien situé , j’avais profité d’une fête pour fêter mon premier travail avec mes amis.
Issu d’une famille modeste, j’avais usé des relations de papa pour me retrouver où j’étais, ça je l’avoue et je pense que c’est la classe sociale de ma famille qui avait rendu des gens jaloux autour de moi.
Incapables d’atteindre mes parents, ils s’étaient rabattus sur ma pauvre petite personne qui ne leur avait pourtant fait aucun mal.
Écoutez mon histoire…
Après mon anniversaire organisée par ma copine et des amis, il était question que je rejoigne la ville de Limbé pour le boulot et que dare-dare je commence à travailler.
C’était un peu difficile pour moi d’abandonner mes proches mais je pense que j’en avais besoin car étant ici avec eux, je ne sais si je me serai concentré dans mon avenir comme il le fallait.
C’est ainsi que deux jours après tout cela, je partais à Limbé avec ma copine qui avait décidé de venir m’accompagner et m’aider dans l’aménagement.
C’était une super fille, elle se nommait Élodie. Moi je la voyais comme une colombe, tellement elle était belle.
J’avais une voiture donc ce ne fut difficile pour moi d’y arriver, sauf la longueur du voyage et aussi quelques tracasseries. Heureusement pour moi, Élodie aussi savait conduire donc, de temps en temps on se permutait le volant.
Les personnes qui occasionneront ma chute n’avaient pas tardé à se manifester… Très tôt, ils étaient déjà là pour m’avoir dans leurs filets.
C’était à l’entrée de la ville quand je somnole presque pendant que Élodie conduit que j’aperçois un oncle que je reconnais. La voiture était tellement vite passée que j’ai eu du mal à le reconnaître mais je l’avais vu
THÉO: Voilà Tonton Elvis !
Je me redresse sur le siège et je le vois de dos entrain de prendre une entrée… C’est vrai que je suis venu dans cette ville quelques fois mais je ne connais que les points stratégiques pour mes activités
- Tu es sur que c’était lui ?
THÉO: Je t’assure , j’ai vu quelqu’un là net comme lui.
- Tu as sommeil dors! On est presque arrivé! Je ne sais pas ce que ton oncle qui vit au village vient chercher ici à Limbé. Il a même déjà traversé Yaoundé ? Tes oncles villageois là
C’est ainsi que ce divers se transforma en rires et que je réussis à me faire croire que effectivement c’était une confusion, encore plus une ressemblance.
Élodie a roulé jusqu’à l’appartement que j’avais réservé à travers mon patron. C’était bien, c’était beau et pour quelqu’un qui allait vivre seul comme moi, c’était largement suffisant.
Avant cela j’avais déjà expédié certains de mes effets, et j’en avais acheté d’autres dans la ville que le gardien de mon boss s’était chargé de récupérer et de garder en lieu sûr.
J’ai monté le lit et avec Élodie nous avions dormi.
Le lendemain matin, on a commencé l’aménagement après que je sois allé récupérer tous mes effets.
Ce n’était pas facile mais pour quelqu’un qui était paresseux comme moi, j’avais eu la chance d’avoir Élodie près de moi.
Cela nous prit une journée entière et je devais commencer le boulot le lendemain, elle aussi devait rentrer pour recommencer les cours.
- Tu vas ranger petit à petit
THÉO: Oui c’est déjà quelque chose.
- Voila. Je serai là un week-end sur deux
THÉO: Merci chérie !
Élodie est partie le lendemain matin et moi le matin je suis allé au boulot et en roulant encore, j’ai aperçu cet homme qui ressemblait à mon oncle ou alors c’était lui.
Il avait la même chemise que la fois où je l’avais vu à l’entrée de la ville.
Je voulu bien voir son visage, mais il m’en empêchait. C’était du genre, j’avais l’impression qu’il tournait sur lui même pour que je ne le vois pas
- Di man ! Pouss your moto !!
C’est une moto qui me dit cela car je m’étais déjà laissé emporter par ma curiosité. J’ai démarré la voiture et par le rétroviseur lorsque j’ai regardé, l’homme n’était plus là.
➡️➡️➡️ À suivre ⬅️⬅️⬅️