18/04/2025
En 2000 ans, aucune marque n’a eu un marketing aussi puissant que celui de l’Église catholique.
Les marques devraient s’inspirer du storytelling puissant du Vendredi Saint. Depuis 2000 ans, l’Église a construit la force de son récit sur ce qu'on appelle l’arc du héros inversé. C’est un récit fort autour de la trahison, l’injustice, la chute, la mort… puis l’élévation (résurrection).
En marketing, ce schéma (émotion, identification et fidélisation) fournit l’ingrédient essentiel pour créer des marques intemporelles. Preuve qu’un symbole, même douloureux, s’il est chargé de sens, peut rassembler.
Mais aujourd’hui, aucune marque ni entreprise ne veut paraître vulnérable. Elles font tout pour cacher leurs failles, de peur d’être crucifiées sur les murs des lamentations digitales.
Or, les marques qui oseront montrer et accepter leurs manquements, qui sauront quand se taire et écouter leurs clients, celles qui donneront avant de recevoir, toucheront plus fort que celles qui crient. Parce qu’elles seront restées authentiques.
3 Take Away pour vous :
1) L’arc narratif du storytelling : le parcours du héros inversé
Une marque qui montre ses échecs, sa vulnérabilité ou ses débuts difficiles crée de l’identification et de l’émotion. (Bon pour les startups)
2) Donner avant de recevoir
Les marques qui s’engagent, se sacrifient à court terme (temps, marge, confort), pour défendre une vision ou une communauté, marquent durablement les esprits. (PME et grandes entreprises)
3) Savoir créer du mystère
Ne pas trop communiquer, laisser vos publics s’exprimer et réfléchir, est un outil stratégique qui favorise la tension narrative et renforce l’attente. (Apple, les grands orateurs l’utilisent)
Bon vendredi saint à toute la communauté catholique.