08/07/2025
Dans le monde du football, chaque match peut être une célébration… ou un drame. Sur la pelouse, derrière les cris des supporters et les flashs des caméras, se joue une réalité bien plus crue : celle des blessures. Invisibles au premier regard, elles peuvent briser des rêves, renverser des carrières, ou dans de rares cas, coûter la vie.
L’histoire de Marco van Basten en est un triste symbole. L’un des attaquants les plus élégants de son époque, triple Ballon d’Or, buteur mythique du Milan AC et de l’équipe des Pays-Bas, il était promis à une carrière légendaire. Mais son corps en a décidé autrement. À seulement 28 ans, après des années de douleurs à la cheville, il raccroche les crampons. Une retraite prématurée, marquée par l’amertume d’un talent inachevé. Il dira plus t**d : « Je n’ai pas perdu ma carrière, j’ai perdu une partie de ma vie. »
Plus récemment, le nom de Jack Wilshere résonne comme celui d’un autre prodige freiné en plein vol. Milieu de terrain anglais au toucher de b***e exceptionnel, il avait séduit tout le monde à seulement 19 ans en dominant le Barça de Xavi et Iniesta. Mais son corps, lui aussi, s’est montré fragile. Chevilles, genoux, mollets… À force de rechutes, Wilshere a quitté les terrains professionnels à 30 ans, usé bien plus par l’infirmerie que par l’adversaire.
Mais les blessures ne brisent pas seulement des carrières. Elles bouleversent des saisons entières. En 2018, le Paris Saint-Germain rêve de conquérir l’Europe avec Neymar en chef d’orchestre. Mais à quelques semaines d’un choc contre le Real Madrid, l’attaquant brésilien se tord la cheville. Résultat : élimination sans lui. L’année suivante, même scénario, blessure au même moment, et le PSG chute face à Manchester United. Deux saisons, deux désillusions, deux blessures.
Et que dire de Liverpool en 2020 ? Fraîchement champion d’Angleterre, le club perd son pilier défensif, Virgil van Dijk, victime d'une rupture des ligaments croisés.