29/10/2025
🟡🇨🇲 : UNE VIE EXTRATERRESTRE, EST-CE POSSIBLE?
POUR LA PREMIÈRE FOIS, JAMES WEBB DÉTECTE LES BRIQUES DE LA VIE DANS UNE GALAXIE VOISINE.
Pour la première fois, des molécules organiques complexes ont été détectées sous forme de glace autour d'une étoile en formation située en dehors de la Voie lactée. Cette découverte, rendue possible grâce au télescope spatial James Webb, éclaire d’un jour nouveau la chimie prébiotique dans l’univers primitif.
Depuis plusieurs décennies, la recherche en astrochimie s’attache à identifier les molécules organiques complexes dans le milieu interstellaire, considérées comme les précurseurs des briques élémentaires de la vie. Jusqu’ici, ces composés n’avaient été observés qu’à l’intérieur de la Voie lactée, principalement sous forme gazeuse ou dans des environnements favorables. Une équipe internationale, dirigée par Marta Sewiło (NASA Goddard Space Flight Center et Université du Maryland), a franchi un seuil inédit : détecter cinq de ces molécules, gelées sur des grains de poussière autour d'une étoile en formation située dans le Grand Nuage de Magellan.
Cette galaxie voisine, pauvre en éléments lourds, offre des conditions extrêmes proches de celles de l’univers jeune. L’étude, publiée le 20 octobre 2025 dans The Astrophysical Journal Letters, interroge les mécanismes chimiques capables de produire ces composés dans des contextes bien plus contraints qu’on ne le supposait
Une détection de briques de vie inédite dans un environnement extragalactique
Le télescope spatial James Webb (JWST), via son instrument MIRI (Mid-Infrared Instrument), a permis la première détection de molécules organiques complexes sous forme solide en dehors de la Voie lactée. Ces molécules, appelées COMs (Complex Organic Molecules), ont été identifiées autour d’un jeune objet stellaire en formation, désigné ST6, situé dans le Grand Nuage de Magellan (LMC). Il s’agit d’une galaxie naine satellite de la nôtre, à environ 160 000 années-lumière de la Terre.
L’équipe a analysé les signatures infrarouges émises par la glace entourant ST6. Ces spectres lumineux ont révélé la présence de cinq molécules riches en carbone : le méthanol (CH₃OH), l’éthanol (CH₃CH₂OH), l’acétaldéhyde (CH₃CHO), le formiate de méthyle (HCOOCH₃) et l’acide acétique (CH₃COOH). Ces composés sont tous bien connus sur Terre, certains étant utilisés comme solvants ou dans l’industrie alimentaire.
Depuis plusieurs décennies, la recherche en astrochimie s’attache à identifier les molécules organiques complexes dans le milieu interstellaire, considérées comme les précurseurs des briques élémentaires de la vie. Jusqu’ici, ces composés n’avaient été observés qu’à l’intérieur de la Voie lactée, principalement sous forme gazeuse ou dans des environnements favorables. Une équipe internationale, dirigée par Marta Sewiło (NASA Goddard Space Flight Center et Université du Maryland), a franchi un seuil inédit : détecter cinq de ces molécules, gelées sur des grains de poussière autour d'une étoile en formation située dans le Grand Nuage de Magellan.
Cette galaxie voisine, pauvre en éléments lourds, offre des conditions extrêmes proches de celles de l’univers jeune. L’étude, publiée le 20 octobre 2025 dans The Astrophysical Journal Letters, interroge les mécanismes chimiques capables de produire ces composés dans des contextes bien plus contraints qu’on ne le supposait.
Une détection de briques de vie inédite dans un environnement extragalactique
Le télescope spatial James Webb (JWST), via son instrument MIRI (Mid-Infrared Instrument), a permis la première détection de molécules organiques complexes sous forme solide en dehors de la Voie lactée. Ces molécules, appelées COMs (Complex Organic Molecules), ont été identifiées autour d’un jeune objet stellaire en formation, désigné ST6, situé dans le Grand Nuage de Magellan (LMC). Il s’agit d’une galaxie naine satellite de la nôtre, à environ 160 000 années-lumière de la Terre.
L’équipe a analysé les signatures infrarouges émises par la glace entourant ST6. Ces spectres lumineux ont révélé la présence de cinq molécules riches en carbone : le méthanol (CH₃OH), l’éthanol (CH₃CH₂OH), l’acétaldéhyde (CH₃CHO), le formiate de méthyle (HCOOCH₃) et l’acide acétique (CH₃COOH). Ces composés sont tous bien connus sur Terre, certains étant utilisés comme solvants ou dans l’industrie alimentaire
La détection de ces molécules dans une phase glacée — et non gazeuse — se montre essentielle. Effectivement, elle atteste de leur formation sur les grains de poussière interstellaires, dans des conditions de température très basse, proche de -250 °C. C’est aussi la première fois que l’acide acétique est détecté sous forme solide dans l’espace, tous environnements confondus.
Selon Marta Sewiło, auteur principal, c’est la qualité spectrale inédite de JWST qui a rendu possible cette avancée. Elle détaille dans un communiqué : « Nous avons obtenu plus d’informations dans un seul spectre que lors de toutes les campagnes précédentes ». Cette précision permet non seulement d’identifier les molécules, mais aussi de quantifier leur abondance relative....
Source: Sciences et vie.[extrait]
Finfotv