22/10/2025
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*Le syndrome abandonnique : une blessure née de l’absence du père*
L’absence du père qu’elle soit physique, émotionnelle ou symbolique laisse souvent une trace profonde dans le cœur de l’enfant : la peur d’être abandonné.
Ce vide affectif, vécu très tôt, devient un mode de survie qui façonne la personnalité, les émotions et les relations futures.
1. Une peur constante de perdre l’amour
L’enfant qui a grandi sans la présence rassurante d’un père développe une insécurité affective chronique.
Il redoute le rejet, le départ, ou le désintérêt des autres.
Dans chaque relation, même quand tout va bien, une voix intérieure murmure : Et s’il/elle me quitte ?
Cette peur pousse à s’accrocher, à tout donner pour ne pas revivre la douleur du manque initial.
2. Le besoin excessif d’être aimé
Le syndrome abandonnique se manifeste par une quête d’amour insatiable.
La personne cherche dans les autres ce qu’elle n’a pas reçu de son père : la valorisation, la sécurité, la reconnaissance.
Elle devient parfois dépendante affective, se perdant dans les relations pour combler le vide intérieur.
3. L’hypersensibilité au rejet
Une remarque, un silence, une absence de réponse peut être vécue comme une trahison ou un abandon.
L’âme blessée interprète tout à travers la peur de ne pas compter, de ne pas être assez.
C’est une douleur sourde, ancienne, qui se réveille à la moindre distance émotionnelle.
4. Le contrôle comme mécanisme de défense
Pour ne plus être blessé, la personne atteinte de ce syndrome peut chercher à tout contrôler : les émotions, les relations, les situations mais ce besoin de maîtrise cache une immense fragilité : celle de l’enfant qui n’a pas été protégé et qui a appris qu’on ne pouvait pas toujours compter sur quelqu’un.
5. L’attachement insécurisant
Le manque du père empêche parfois de construire un attachement sain.
Soit la personne s’attache trop vite et trop fort, soit elle fuit les liens profonds par peur d’être de nouveau blessée.
Le cœur hésite entre fusion et fuite, entre besoin d’amour et peur d’aimer.
6. La guérison : retrouver la sécurité dans le Père céleste
Aucune présence humaine ne peut combler le vide laissé par un père absent mais Dieu, dans Son amour, se révèle comme le Père des orphelins, celui qui ne part jamais.
Lorsque l’âme découvre cette vérité, elle commence à guérir.
Petit à petit, la peur d’être abandonné cède la place à la confiance, la paix et la stabilité intérieure.
Tu n’es pas condamné à revivre l’abandon.
Dieu peut restaurer ton cœur, t’apprendre à aimer sans peur, et t’ancrer dans une sécurité que rien ni personne ne peut t’enlever.
Ce n’est pas un manque d’amour qu’il faut combler, mais une identité d’enfant aimé à redécouvrir.