30/03/2025
Alliance des Etats du sahel
Les États de l’AES quittent la Francophonie
Le Mali, le Burkina-Faso et le Niger ont quitté l’organisation. Même si les raisons sont multiples, Pour de nombreux observateurs avertis, ce n’est qu’une suite logique des choses, pensent-ils.
Pour tous ceux qui scrutent depuis fort longtemps l’actualité des pays africains avec leur ancien tuteur, ces derniers sont arrivés à la conclusion que pour vivre, il leur faut rompre avec cette ancienne puissance qui, à bien des égards, est la seule puissance colonisatrice qui a conservé au dépend de ces pays d’Afrique, des gestes de colonisateur et une politique prévaricatrice de leurs richesses matérielles et financières. Donc pour eux, non seulement c’est une suite logique des choses, mais également un début pour l’affranchissement réel de tous les États Africains de la zone franc, qui pour le moment n’osent guère se démarquer.
Si pour ces spécialistes, ce n’est qu’un début, c’est parce le bilan des relations entre la France et ces pays d’une part, et l’organisation internationale de la Francophonie et ces pays africains d’autre part, est ruineuse, dévastatrice, uniquement au bénéfice de la France. Il n’est un secret pour personne que cette organisation n’a presque jamais en aide à aucun de pays africain du cercle en proie à des difficultés.
C’est donc désormais acté que l’Alliance des États du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger, a annoncé son retrait officiel de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Une décision historique qui ne restera pas sans conséquences pour les deux parties.
Les raisons d’un départ de l’OIF ?
Les gouvernements des trois pays ont envoyé des notes diplomatiques officielles pour notifier leur retrait, conformément à l’article 10 de la Charte de l’OIF. Le délai de retrait est de six mois avant que la décision ne devienne effective, période durant laquelle la transition est gérée. Pour justifier leur départ, ces États ont été susp