Pensées Libres

Pensées Libres Une page dédiée à l'exploration de la culture sous toutes ses formes : philosophie, politique, science, géopolitique, et même science-fiction.

Ici, on réfléchit, on rêve, et on avance ensemble. Un espace pour grandir, se cultiver, et voir plus loin.

L'IAChapitre 1.1 La médailleRéflexion à haute voix sur l’IA, l’écriture, et le monde qui vientIl y a quelques jours, j’a...
23/04/2025

L'IA
Chapitre 1.1 La médaille

Réflexion à haute voix sur l’IA, l’écriture, et le monde qui vient

Il y a quelques jours, j’ai écouté un podcast de Pascal Boniface. Je ne me souviens plus exactement du sujet — sûrement géopolitique, forcément, c’est Boniface — mais une phrase m’a marqué : il a dit qu’il écrivait ses livres en huit semaines. Huit semaines. Et quand on lui a demandé comment, il a simplement répondu : « Je les dicte. Je dicte mes livres sur un dictaphone, et une assistante les remet au propre. »

Et là, je me suis dit… chouette. Et m***e. Les deux à la fois.

Parce que ce mec, il n’a aucun complexe de l’auteur. Il ne cherche pas à faire œuvre de style, à jouer les romanciers. Ce qu’il veut, c’est transmettre sa pensée, brute, directe. Et ça, c’est admirable. Il pourrait le faire autrement, certainement, mais il choisit la simplicité. Il assume. Et moi, pendant ce temps, je suis là, parfois prisonnier de cette idée que si je n’écris pas moi-même, si je ne tiens pas moi-même la plume ou le clavier, alors ce que je fais n’est pas vraiment de moi.

Mais au fond, ce que je fais depuis longtemps, c’est déjà une forme d’oralité : je pense à voix haute. J’utilise un dictaphone, je parle, je réfléchis en marchant, en conduisant, en vivant — et je retranscris après. J’écris lentement. Trop lentement parfois. Parce que j’aime le mot, le verbe, la formule. Mais l’orthographe, elle, me fatigue. Et le temps me manque. Alors j’empile des brouillons, des pensées griffonnées dans des carnets, des idées suspendues.

Et voilà que l’intelligence artificielle entre en scène. Elle me tend la main. Elle me propose d’accélérer. Mais j’ai honte, parfois, de m’en servir. Comme si l’écrit devait être souffrance, lenteur, artisanat. Pourtant, c’est une honte absurde. Parce que l’IA, comme Google à son époque, comme l’imprimerie autrefois, n’est qu’un outil de plus. Un miroir de notre temps. Nos grands-parents n’avaient pas cette vitesse d’accès à la connaissance. Nous, on a Google. Et maintenant, on a ça. L’IA. Et c’est une révolution plus grande encore que marcher sur la Lune.

Alors je l’utilise. Je parle avec elle. Elle m’aide à penser, à formuler. Parfois elle me pousse, parfois je la contredis. Mais au fond, elle est un reflet de moi-même. Elle s’adapte à ce que je veux en faire. Elle n’est ni bonne ni mauvaise. Elle est un prolongement.

Mais voilà ce que je vois venir aussi. Et c’est le deuxième point du premier point.

L’IA va nous faire accélérer de plus en plus vite. Et dans cette course, que ce soit en tant qu’individu, entreprise, ou nation, ne pas prendre la vague de l’intelligence artificielle, ce serait une erreur terrible. L’assurance d’un échec. Un échec profond pour ceux qui n’auront pas compris l’ampleur du virage. Et oui, c’est idéologique. Parce que certains veulent sortir de cette compétition. Mais le monde entier est dans cette course. Que vous soyez croyant ou athée, capitaliste ou décroissant, vous êtes dedans. Parce qu’aujourd’hui, tout le monde cherche à imposer ses idées, son mode de vie, sa pensée.

Et l’IA, ce n’est que le début. Viendront la biotechnologie, le transhumanisme, la réalité augmentée. J’ai lu Le Temps des Chimères de Bernard Werber récemment. Il imagine trois nouvelles espèces hybrides — humaines et animales : dauphin, chauve-souris, taupe — chacune dotée de capacités issues du vivant et de l’intelligence. Ce n’est pas si loin. On greffe déjà des cœurs de porc sur des hommes. On explore déjà l’interface cerveau-machine. Et l’IA va accélérer tout ça.

On a quitté l’ère industrielle, on est déjà dans l’ère numérique, dont la fin sera celle de la robotique. Et sans même s’en rendre compte, viendra très bientôt une nouvelle ère que l’Histoire nommera un jour. L’ère du vivant modifié, de l’homme augmenté, de la machine intime. Et a tout cela, c'est l’IA qui ouvrira la porte. C’est elle qui nous portera jusque là.

PSP

Alain Juillet : comprendre la guerre économique qui redessine le mondeJe suis tombé sur cette conférence d’Alain Juillet...
20/04/2025

Alain Juillet : comprendre la guerre économique qui redessine le monde

Je suis tombé sur cette conférence d’Alain Juillet un peu par hasard, et depuis, elle ne me quitte plus. Ancien directeur du renseignement à la DGSE, enseignant à HEC, fin stratège en géopolitique économique, ce monsieur a une clarté et une précision qui marquent. J’ai écouté sa conférence donnée au RISK Summit au moins six fois. Voici ce que j’en retiens, et pourquoi je pense que son propos mérite d’être entendu largement.

1. Une guerre économique à l’échelle planétaire

Chine, États-Unis, Europe : les blocs s’affrontent désormais sur le terrain de l’économie et de la technologie.
Le FMI annonce : d’ici 2050, la Chine deviendra la première puissance mondiale, suivie des États-Unis puis de l’Inde. En 2070, les États-Unis passeront au troisième rang. Pour les Américains, cette perspective est inacceptable.
Le diagnostic est clair : ils ont dilapidé leurs ressources en guerres extérieures et en aides internationales, freiné leur propre élan avec une bureaucratie asphyxiante.
La réponse ? Trump et son entourage veulent relancer l’Amérique depuis l’intérieur, selon une logique inspirée de la doctrine de Monroe : moins d’interventionnisme mondial, plus d’industrie nationale, et un recentrage sur les intérêts stratégiques internes.

2. Trump, l’industrie, et la force

L’objectif est simple : tout miser sur l’industrie américaine, sur le sol américain.
Les grandes entreprises européennes comme Volkswagen ou CMA CGM investissent massivement aux États-Unis. Le mouvement est lancé.
Trump, lui, veut aller encore plus loin : il va passer en force. Finies les conventions, finis les freins administratifs. Il veut contourner les résistances internes et remettre l’Amérique sur ses rails – par tous les moyens.
Ceux qui ont déjà travaillé avec les Américains le savent : ils sont souvent brutaux dans les coulisses, mais désormais, cette brutalité s’affiche aussi en public.

3. Trois visions du monde

Pour bien comprendre cette guerre économique, il faut comprendre comment chaque grande puissance pense le développement :

> Les États-Unis privilégient les moyens.
L’Europe croit encore au pouvoir de l’homme.
La Chine mise sur le collectif… et surtout, elle comprend le temps.

Pendant que l’Occident court après l’innovation immédiate, la Chine avance lentement, patiemment, en maîtrisant les cycles longs. Et c’est cette maîtrise du temps qui pourrait faire toute la différence.

4. Les 7 domaines clés de la bataille mondiale

Selon Alain Juillet, la guerre économique de demain se gagnera dans ces 7 secteurs :

Le numérique

Les énergies

Les matériaux

La détection et surveillance

Le spatial

L’aéronautique/aérospatial

Le militaire

C’est là que se joue l’avenir des nations. Et derrière ces 7 secteurs se trouvent 47 technologies stratégiques : IA, cybersécurité, robotique, Big Data, blockchain, quantique, microprocesseurs, etc.
Aujourd’hui, la Chine est en tête sur 37 de ces 47 technologies, dont 8 en quasi-monopole (ex : les terres rares indispensables aux puces). L’Europe ? Seulement 3.

5. L’Europe doit choisir son destin

La question posée par Juillet est brûlante :
Pourquoi la France (et l’Europe) n’arrive-t-elle pas à garder ses startups, ses talents, ses brevets ? Pourquoi sommes-nous si faibles dans le financement de notre innovation ?
Si nous ne changeons pas de logique, si nous ne nous dotons pas d’une vraie vision politique et industrielle, nous serons les vassaux technologiques des autres.

Conclusion :

Cette conférence est bien plus qu’un diagnostic : c’est un électrochoc intellectuel.
Dans un monde où l’économie est devenue l’arène principale du pouvoir, celui qui maîtrise la technologie et le temps, maîtrise le monde.
Alain Juillet nous tend un miroir. Et ce qu’on y voit, c’est que nous avons du re**rd à rattraper — mais aussi une chance à saisir. À condition de s’en donner les moyens.

Ce texte est le résultat d’une synthèse réalisée par une IA à partir de mes notes prises sur ce podcast.

PSP

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Smartphones, IA et contrôle mondial : une guerre invisible mais bien réelleDans un épisode du podcast Le Dessous des Car...
31/03/2025

Smartphones, IA et contrôle mondial : une guerre invisible mais bien réelle

Dans un épisode du podcast Le Dessous des Cartes (Arte), on revient sur la guerre industrielle autour des smartphones. Dans les années 90, Nokia (Finlande) et Ericsson (Suède) dominaient le marché, mais l’arrivée de la 3G+ marque leur déclin. Apple (États-Unis) et Samsung (Corée du Sud) prennent le relais. La Chine entre ensuite dans la danse avec Huawei, qui grimpe au sommet… avant d’être sévèrement sanctionnée par les États-Unis à partir de 2019 : embargo sur les puces, exclusion d’Android, pression sur les alliés. Résultat : Huawei s’effondre.

Mais cette guerre va bien au-delà du smartphone. Elle concerne la souveraineté technologique, la data et, de plus en plus, l’intelligence artificielle.

Aujourd’hui, celui qui contrôle le hardware (puces, smartphones), les systèmes (Android, iOS) et les données détient un pouvoir immense. Et cette guerre ne fait que commencer. Elle s’intensifie autour des semi-conducteurs, avec Taïwan (où est implanté le géant TSMC) comme épicentre stratégique, la Chine en course pour rattraper son re**rd, et les États-Unis qui déplacent progressivement la production vers l’Inde pour échapper à Pékin.

Demain, les smartphones embarqueront des IA locales, capables d’assister, de prédire, de guider… et potentiellement, de surveiller.

Derrière cette évolution, une autre fracture se dessine : celle entre les IA pour le grand public, bridées, limitées, orientées… et les IA d’élite, puissantes, prédictives, réservées aux États, aux grandes entreprises, aux armées. Et comme pour les IA, la data est au cœur de tout : sans données massives, pas d’intelligence. Nos smartphones sont devenus des capteurs de nous-mêmes.

Cette guerre pour le smartphone, ce n’est pas juste une guerre commerciale. C’est une guerre pour le contrôle de l’information, des esprits et du futur. Et elle ne fait que commencer.

PSP

Le smartphone est un enjeu de souveraineté, de sécurité et de contrôle technologique entre les géants américains et chinois. Au centre de cette bataille : le...

Un petit mot de mes pensées libresEn ce moment, j’ai un peu moins le temps, et parfois même un peu moins l’envie d’écrir...
27/03/2025

Un petit mot de mes pensées libres

En ce moment, j’ai un peu moins le temps, et parfois même un peu moins l’envie d’écrire. L’esprit occupé ailleurs, sur d’autres projets. Pourtant, je continue toujours à lire un peu… et surtout à écouter beaucoup de podcasts.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous partager celui de Pascal Boniface, dont la grandeur intellectuelle et la pertinence m’impressionnent à chaque écoute.

Même si je suis moins régulier dans l’écriture, je vais essayer de partager plus ponctuellement des podcasts qui me semblent essentiels. Toujours dans la même ligne éditoriale : des sujets variés, riches, souvent intemporels — géopolitique, sociologie, économie, philosophie, psychologie, anthropologie, politique… et tous ceux qui se finissent en gique.

N’oubliez jamais de continuer à apprendre,
et ne vous laissez pas voler votre temps
par ceux qui voudraient vous le prendre pour le vendre.

Ça fait un moment que je veux vous proposer un épisode de qualité sur la Géopolitique. Face à la complexité croissante des relations internationales, l’essor...

J'ai bien conscience que parler de Dieu est parler d'un monument. C'est parler de quelque chose qui, par essence même, e...
23/12/2024

J'ai bien conscience que parler de Dieu est parler d'un monument. C'est parler de quelque chose qui, par essence même, est censé nous dépasser. Il faudrait un essai philosophique entier pour pouvoir décrire une pensée complète, donc celle-ci sera forcément inachevée. Mais une pensée complète ne sera pas pour autant une pensée terminée. Étant donné que tout est en perpétuelle évolution, en perpétuelle expansion, nous, homo sapiens, nous sommes finalement loin d'avoir résolu les mystères de l'univers. Et chaque nouvelle découverte scientifique nous amène à devoir réaiguiller, réaffiner, réorganiser notre manière de penser. Je crois en un Dieu, au sens de la définition que pourra nous faire Spinoza. Dieu réside dans tout ce qui est sur cette Terre, dans cet univers. La matière est Dieu, un caillou, un arbre, un atome, est Dieu. L'immatériel est Dieu, un son, une vibration, un sentiment. De la joie jusque la colère, de l'excitation à la tristesse et même jusqu'au désir, Dieu n'a pas d'émotion, il est l'émotion, il est cette force que chacun d'entre nous peut ressentir. L'émotion, c'est de l'ordre du vivant, de l'humain à l'animal. Mais Dieu n'est pas vivant, il est créateur. Une force, un courant électrique qui porte le nom de Dieu et qui régit les lois terrestres et de l'univers. Une chose qui est mal nommée, mal nommée parce qu'aujourd'hui dans l'inconscient collectif, Dieu ne représente que cet être anthropomorphique, un Dieu sage et colérique, un Dieu qui ressemble à un homme, créé par l'homme, créé pour l'homme, à une époque où l'homme se croyait être supérieur à en avoir oublié son animalité. Puis l'humanité, dans sa quête de sens, a donné naissance aux religions. Anthropologiquement, nous étions des groupes composés d'une vingtaine d'individus, et cela bien avant la révolution agricole. Il nous a fallu créer des fictions communes pour coopérer, pour faire peuple, pour faire nation, la monnaie, par exemple, est une fiction commune. Dans la nature, l'argent n'existe pas. Au même titre que les frontières, dans la nature, les seules frontières qui peuvent exister seraient une montagne, la mer ou l'océan, et non pas une ligne dessinée sur une carte. Tout ça est un imaginaire collectif sur lequel nous sommes d'accord. Certaines nations peuvent être impérialistes, expansionnistes, et se disputer ces lignes imaginaires dans le but de posséder plus de territoires. Il en va de même pour la création des religions et leur fonctionnement. À l'image des romans nationaux, il y a des romans religieux qui possèdent même des spin-offs, des hadiths de l'islam aux évangiles chrétiennes. Ces religions ont aussi des buts impérialistes : propager la parole dite de Dieu, construire toujours plus d'églises et toujours plus de mosquées, faire sonner les cloches ou appeler à la prière, nous rappeler à nos devoirs de fidèles. Notre morale culpabilisatrice, la morale des faibles, comme disait Nietzsche. Cette même morale qui nous fait croire que cette vie doit être souffrance pour accéder à une jouissance et à un bonheur infini dans un hypothétique au-delà. Ceci est de la domination pour les plus faibles d'entre nous, pour que les plus fragiles d'entre nous puissent accepter leur sort. Ces mêmes religions qui nous obligent à choisir un camp, qui nous dictent une manière de penser, une morale, un bien et un mal, qui est une vision et une construction de l'esprit. Une chose dite mauvaise ici peut être valorisée là-bas, et une chose dite là-bas peut être incomprise ici, et vice-versa. Sortir de nos camps, de nos étiquettes religieuses est douloureux, cela demande hauteur d'esprit, effort et engagement, car ce sont des constructions identitaires, sociales et culturelles, de la transmission transgénérationnelle, d'un pendentif qui aurait appartenu à une grand-mère, et d'un amour sincère d'une foi considérée comme absolue par plusieurs générations.
Comme je le disais plus haut, ces religions nous ont donné des valeurs, une morale, des croyances et des dogmes, la plupart du temps à des fins de domination des foules. Mais tout cela est le fait des religions, et non pas de Dieu. Aujourd'hui, il est de notre responsabilité de prendre conscience de soi, le fameux « je pense, donc je suis » de Descartes. Prendre conscience de son corps, ses pensées et ses émotions. La peur que nous avons réprimée pendant des millénaires nous a poussé, par manque de savoir et d'éducation, à rechercher la foi ailleurs qu'en nous-mêmes. Rudyard Kipling nous disait « Si tu peux rencontrer triomphe après défaite et recevoir ces deux menteurs d'un même front, repensons à toutes ces erreurs que nous avons commises par excès de joie et de colère. » Dieu est la vie. Dieu est universel. Dieu ne nous parle pas, ne nous écoute pas, tant que vous le verrez comme une entité extérieure à la vôtre. Vous êtes Dieu, et Dieu est en vous. Nous devons nous libérer de nos chaînes, faire volonté de puissance, comme disait Nietzsche. Nous devons nous apprivoiser, nous maîtriser. Alors oui, nous ne savons pas tout. De la physique quantique à la théorie des cordes et à ce qui viendra par la suite, les avancées technologiques nous feront peut-être un jour toucher du doigt la vérité, si vérité il y a. Notre âme est liée à notre corps, et peut-être se déliera-t-elle de celui-ci, nous emmenant dans une autre dimension, dans un autre univers, dans une autre enveloppe charnelle. Nous avons peut-être déjà tous eu plusieurs vies, et tout cela est peut-être une grande matrice. Est-ce que nous sommes un disque dur qui viendrait se greffer à une dimension plus fractale de la vie, où nous serons tous interconnectés ? On pourrait émettre des milliers de scénarios, des milliards même. Tout cela pourrait même être un éternel recommencement, une infinitude. Nous pourrions faire beaucoup de simulations. Nos œuvres de science-fiction, comme Matrix ou Westworld, pourraient s’avérer prophétiques et créatrices. Avec ou sans notre mémoire. Nos questionnements ne cesseront peut-être jamais. En tout cas, une chose est sûre, c'est que Dieu est la vie, et la vie c'est maintenant. Dieu est mort. Vive les nouveaux dieux, ceux qui naîtront de notre quête de vérité et de la maîtrise de soi, les surhumains.

PSP

Ce texte est une réflexion fictive autour de l’ADN. Il ne s’agit pas d’un article scientifique, mais bien d’une explorat...
28/11/2024

Ce texte est une réflexion fictive autour de l’ADN. Il ne s’agit pas d’un article scientifique, mais bien d’une exploration relevant de la science-fiction. Mon intention n’est pas de prouver ou d'expliquer quoi que ce soit, mais de proposer une vision imaginative et libre, détachée des contraintes de la vérifiabilité scientifique.

Il y a quelque temps, une réflexion m’est venue après qu’une amie m’a partagé son profil génétique. Jusqu’à récemment, il était possible en France de faire des tests génétiques pour connaître notre provenance ethnique. J’ai trouvé cela fascinant et j’en ai parlé à mon entourage. Plusieurs personnes m’ont d’ailleurs conseillé de faire ce test moi-même, pour mieux comprendre mes origines.

Je suis méditerranéen. Je me situe entre deux rives de cette mer qui a façonné tant de cultures et d’histoires. Mon profil génétique doit donc refléter une grande pluralité.

Il est important de préciser qu’un profil génétique n’est pas un véritable profilage génétique basé précisément sur l’ADN. Ces tests reposent davantage sur des recoupements. Les entreprises qui les réalisent comparent des échantillons ADN collectés à travers le monde pour établir des correspondances avec différentes ethnies. C’est donc une estimation, et non une lecture directe de nos gènes.

Ces tests génétiques, comme je l’ai mentionné, ne fournissent pas une lecture directe de nos gènes, mais plutôt une stimulation, un recoupement basé sur des échantillons collectés à travers le monde. Si ces tests ont été interdits en France, c’est parce que nos gènes contiennent bien plus que des données ethniques ou géographiques. Aujourd’hui, grâce aux avancées scientifiques, il est possible de déterminer si une personne est susceptible de développer certaines maladies, comme un cancer ou une cécité. Ces informations, si elles venaient à être utilisées de manière inappropriée, pourraient avoir des conséquences graves. Par exemple, des compagnies d’assurance pourraient refuser de couvrir des individus jugés à risque, sapant ainsi toute notion d’équité.

Pourtant, malgré ces avancées, notre compréhension de l’ADN reste incomplète. Nous en percevons seulement un spectre limité, basé sur les outils et les connaissances actuels. Cela m’amène à une réflexion plus large : l’ADN est-il bien plus complexe qu’on ne l’imagine ? Si nos gènes transmettent les traits physiques de nos parents, qu’en est-il des traumatismes, du stress ou des expériences vécues par nos ancêtres ? Ces éléments pourraient-ils, d’une manière ou d’une autre, être inscrits dans notre patrimoine génétique ?

Imaginons alors que l’ADN soit une sorte de disque dur biologique, une mémoire universelle contenant non seulement notre histoire personnelle, mais aussi celle de notre lignée, remontant jusqu’à nos ancêtres les plus lointains. Et si, dans cet ADN, se trouvait une trace de l’histoire de l’humanité entière ? Cette idée peut sembler farfelue, mais elle repose sur un fait indéniable : nous partageons une grande partie de notre génome avec le reste du règne animal. Cela soulève une multitude de questions sur ce que l’ADN pourrait encore révéler à mesure que la science progresse.

Allons encore plus loin. Et si notre ADN ne se contentait pas de transmettre des traits ou des prédispositions biologiques, mais enregistrait aussi des mémoires visuelles et sensorielles ? Imaginons que dans les années à venir, nous découvrions comment relire ces informations comme on visionne un film sur une vieille cassette VHS. On pourrait alors remonter le cours de l’histoire humaine : guerre après guerre, famine après famine, événement après événement, dans un ordre chronologique presque parfait. Et cela ne s’arrêterait pas à l’humanité. Si nous partageons une grande partie de notre ADN avec d’autres espèces, qu’en est-il des premiers organismes vivants, des dinosaures, ou même des premières cellules apparues sur Terre ?

Nous savons aujourd’hui que notre ADN porte des traces des premières cellules, mais sous une forme profondément modifiée et enrichie par des millions d’années d’évolution. Peut-être que l’ADN contient, cachée en lui, l’histoire de la vie sur Terre, voire de l’univers tout entier.

Bien sûr, ce n’est qu’une spéculation, une extrapolation fictive. Mais l’idée que l’ADN puisse être une sorte d’enregistreur universel, un témoin silencieux de l’histoire, ouvre des perspectives fascinantes, qui nous dépassent largement.

Psp

Mondialiste, humaniste et progressiste équilibré : une vision pour un monde plus justeDans un monde en pleine mutation, ...
23/11/2024

Mondialiste, humaniste et progressiste équilibré : une vision pour un monde plus juste

Dans un monde en pleine mutation, les tensions ne cessent de croître entre les nations, les cultures, et les générations. Pourtant, je vise un équilibre. Un équilibre où la solidarité prime sur la domination, où le progrès respecte notre humanité, et où les identités coexistent sans s’effacer. Je définis cette vision en trois mots : mondialiste, humaniste et progressiste équilibré.

Mondialiste : vers une solidarité sans domination

Être mondialiste, c’est croire en un monde interconnecté, où les frontières deviennent obsolètes. Pas pour les détruire, mais pour les transcender. Je propose une gouvernance mondiale équitable, où aucune civilisation ou nation ne cherche à imposer sa culture, sa foi ou sa religion. Un monde où les identités ne disparaissent pas, mais s’harmonisent.

"Le véritable défi du mondialisme, c’est de construire une solidarité globale sans effacer nos diversités."

Cependant, soyons réalistes. Le mondialisme actuel, dominé par le capitalisme, le progrès économique et technologique, est loin de cette vision. Aujourd’hui, la progression est mesurée en chiffres : PIB, croissance, bénéfices. Pourtant, une progression purement économique n’a jamais résolu les vrais défis de l’humanité. La faim, l’analphabétisme, les crises écologiques — toutes ces réalités s’aggravent et accentuent le fossé entre les peuples. Elles alimentent même des phénomènes comme le terrorisme.

Mais si nous changeons de priorité, la solidarité mondiale pourrait résoudre bien plus que nous l’imaginons. Nous pourrions soigner de nombreuses maladies et réduire les inégalités. Et je crois même que les phénomènes écologiques se résoudraient en partie d’eux-mêmes grâce à une organisation humaine plus juste et cohérente.

Humaniste : accepter nos paradoxes

L’humanisme, pour moi, repose sur un principe simple : croire en la valeur intrinsèque de chaque individu tout en reconnaissant que nous portons en nous des instincts de domination et de compétition. Ces instincts, hérités de notre évolution, façonnent nos sociétés et nos rapports de pouvoir. Mais sont-ils une fatalité ? Je n’ai pas de réponse définitive.

"Être humaniste, c’est reconnaître nos paradoxes : nous sommes des prédateurs dotés de conscience, capables de transcender notre nature."

Aujourd’hui, nous sommes souvent pris dans des jugements moraux, des questions de bien et de mal. Pourtant, il est possible que certains biais ou dysfonctionnements, comme la folie ou les troubles cognitifs, soient inscrits dans notre génétique. Peut-être qu’un jour, l’évolution ou la science arrivera à façonner notre génétique pour transcender ces limites, mais cela relève d’un progressisme qui dépasse peut-être nos capacités intellectuelles actuelles.

L’humanisme équilibré que je défends ne nie pas nos instincts. Il propose de les canaliser, de bâtir des systèmes où la coopération l’emporte sur la domination. Cela demande des efforts constants : éducation, dialogue, mais aussi une remise en question des structures qui perpétuent les inégalités.

Dans un monde fracturé et polarisé, nous avons plus que jamais besoin d’humanisme. Mais un autre mot me semble essentiel : l’amour. Nous avons besoin d’amour, de conscience, de cohérence. Chacun de nous doit apprendre à se connaître, à comprendre ses émotions, ses envies, et à lutter contre ses propres excès. Nous devons mieux savoir qui nous sommes et comment nous interagissons les uns avec les autres. Car c’est là que réside la clé d’un humanisme véritable.

Progressiste équilibré : avancer sans extrêmes

Être progressiste, ce n’est pas adhérer à tous les changements sous prétexte qu’ils sont nouveaux. C’est trouver un équilibre entre innovation et respect de notre besoin d’équilibre. Je crois fermement en l’égalité homme-femme. Je refuse la domination de l’homme sur la femme, tout comme je refuse le féminisme extrême qui bascule parfois dans une haine de l’homme.

"Le progressisme équilibré, c’est refuser les extrêmes pour avancer dans la nuance."

Je suis convaincu que les hommes et les femmes doivent marcher main dans la main, en symbiose. Cela s’applique aussi à la technologie. Elle doit améliorer nos vies sans altérer ce qui nous rend humains. Nous sommes aujourd’hui à l’aube de révolutions scientifiques comme la bio-ingénierie et la manipulation génétique. Ce sont des progrès qui, bien qu’excitants, nécessitent une réflexion profonde. Comme je l’ai dit plus tôt, peut-être ne sommes-nous pas prêts mentalement ou émotionnellement à affronter de telles transformations.

"Le progrès n’a de valeur que s’il respecte notre besoin d’équilibre."

Le progressisme équilibré, c’est refuser de faire du mal consciemment à autrui. C’est avancer dans la nuance, en respectant le passé tout en construisant un avenir meilleur. C’est faire preuve d’humanité dans toutes nos décisions, qu’elles soient sociales, politiques ou technologiques.

Identité et mondialisme : un équilibre délicat

En tant que Corse et Arabe, je porte une pluralité identitaire qui enrichit ma vision du monde. Cette diversité m’a appris que l’identité peut évoluer sans se perdre. Être mondialiste, ce n’est pas devenir uniforme. C’est intégrer les diversités pour construire une pluralité harmonieuse.

Nous vivons dans un monde où la mondialisation tend à lisser les cultures. Mais je crois que nous manquons d’imagination. Nous devons concevoir un futur où les identités locales et globales coexistent sans opposition. Ce n’est pas un défi impossible, mais il nécessite un effort collectif pour résister aux impérialismes culturels.

Conclusion : une vision à exprimer

Mondialiste, humaniste et progressiste équilibré : ces piliers ne sont pas contradictoires, mais complémentaires. Ils dessinent un monde où les frontières s’effacent sans écraser les identités. Ce n’est pas un rêve naïf, mais une boussole pour guider nos choix.

> "Peut-être que ce n’est pas la direction que prend notre monde. Mais les grandes transformations commencent toujours par une idée, même si elle semble utopique. Et cette vision doit être exprimée, car c’est en elle que réside l’espoir.

PSP

L'Épopée de Gilgamesh : La plus vieille histoire écrite de l'humanitéInscrite sur des tablettes d'argile il y a près de ...
23/11/2024

L'Épopée de Gilgamesh : La plus vieille histoire écrite de l'humanité
Inscrite sur des tablettes d'argile il y a près de 4000 ans, l'Épopée de Gilgamesh est le premier récit littéraire connu de notre histoire. Pourtant, elle n'a pas pris une ride. Ce chef-d'œuvre antique nous parle d'amitié, d'amour, de la quête d'immortalité, et de la peur universelle de la mort. Une histoire profondément humaine, qui résonne encore aujourd'hui, nous rappelant que, malgré les siècles, nos grandes questions existentielles restent les mêmes.

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Dans ce podcast, Jean-Marc Jancovici et Philippe Bihouix explorent les défis de l'actualité énergétique, les perspective...
19/11/2024

Dans ce podcast, Jean-Marc Jancovici et Philippe Bihouix explorent les défis de l'actualité énergétique, les perspectives pour un futur soutenable, et les ambitions parfois démesurées de certaines figures comme 'Elon musk' et d'autres milliardaires visionnaires. Un échange riche en réflexions sur l'urgence climatique et les choix technologiques qui façonneront notre avenir.

Jean-Marc Jancovici : Ingénieur - Président du Shift ProjectPhilippe Bihouix : Ingénieur Centralien - spécialiste des ressources non renouvelables et promot...

J'ai longtemps eu un biais, que je qualifierais non pas de cognitif, mais de médiatique, à l'égard de ce personnage, M. ...
13/11/2024

J'ai longtemps eu un biais, que je qualifierais non pas de cognitif, mais de médiatique, à l'égard de ce personnage, M. Pascal Boniface. Pourtant, il s'avère qu'il nous en apprend bien davantage sur la géopolitique que ce que le monde médiatique voudrait nous faire croire ou entendre. Voici le fruit de ma réflexion du jour. Je vous invite à visionner cette vidéo YouTube. Ce que j'aimerais ajouter, c'est que, bien souvent, lorsque plusieurs médias s'acharnent à discréditer une personne en même temps, cela peut indiquer qu'elle dérange des intérêts établis ou remet en question un certain ordre des choses.

PSP

Pascal Boniface : Auteur, Géopolitologue, Directeur de l'IRISSOUTENEZ-NOUS : ▶️ https://tipeee.com/thinkerviewPOSEZ VOS QUESTIONS EN DIRECT : ▶️ https://disc...

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