15/10/2025
Communiqué Association FIBD – 15 octobre 2025-
L’Association maintient le cap dans l’intérêt supérieur de l’événement
Différents articles parus très récemment dans la presse et sur les réseaux sociaux évoquent avec de nombreuses contrevérités la mise en concurrence lancée par l’Association FIBD relative à la désignation d’un organisateur du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême à compter de l’édition 2028. Ils reprennent une fois de plus des situations non prouvées, et avec des erreurs grossières. Ils mentionnent également des prises de position émanant d’un communiqué de certains groupements d’auteurs menaçant de nouveau l’édition à venir d’un boycott potentiel. Ils visent directement, pour certains, à dénigrer l’organisateur actuel. On y retrouve également l’idée insultante selon laquelle le résultat de cet appel à projet serait déjà acquis.
Ces démarches répétées depuis des mois portent atteinte à un festival que le public a pour sa part encore et toujours plébiscité, comme en atteste sa dernière édition.
Face à cette situation et ces allégations infondées, l’Association FIBD tient à préciser :
Qu’elle constate que ce nouveau flux de communication intervient au plus près du dépôt des candidatures. Elles n’ont d’autre but que de mettre la pression directement sur l’Association et les membres du jury dans les choix qu’ils seront amenés à réaliser.
Bien évidemment, l’Association ne saurait être contrainte par de telles pressions ou d’autres. De la même façon, qu’elle est restée (et reste) imperméable aux différentes interventions et menaces qu’elle a reçues depuis des mois pour lui faire infléchir le projet dans un sens ou dans un autre.
Sa réaffirmation, avec la plus grande fermeté, de l’égalité de traitement et des chances qui sont et seront données à l’ensemble des candidats. Dans cette optique, depuis des mois, elle a échangé avec les représentants des financeurs publics, les syndicats d’éditeurs et le SNAC BD. Ils sont intervenus à de nombreuses reprises, y compris sur le contenu du cahier des charges. L’Association a accédé à la quasi-totalité des demandes qui lui ont été formulées avec pour seul objectif de préserver l’événement, tout en restant fidèle à ses valeurs, dans le respect de son indépendance et des prérogatives de chacun.
Sa volonté réaffirmée de mener à son terme, aux côtés de ses Conseils, en toute régularité, et dans le calme, le processus qu’elle a engagé. Elle maintient par conséquent le calendrier de celui-ci :
- 17 octobre : clôture des candidatures.
- 31 octobre : soutenance des 3 candidats au maximum, sélectionnés pour être entendus.
- 8 novembre : annonce du lauréat.
Sa décision, de ne pas répondre sur le fond aux interpellations diverses, justement afin que des polémiques ne perturbent pas le déroulement serein du processus. Elle le fera cependant dans un temps plus propice. Toutefois, elle se doit malheureusement de réagir face aux fakes news les plus déplacées et approximations préjudiciables :
o Le fait qu’elle n’aurait pas donné suite à la présence d’une personnalité qualifiée aux côtés du jury appelé à décider du candidat lauréat est infondé. Après diverses sollicitations, chacun a pu proposer des noms comme il était convenu avec les financeurs publics et les professionnels. Les personnalités consultées ont toutes finalement décliné, certaines mêmes après avoir accepté dans un premier temps. À la suite d’une dernière réunion avec les financeurs, il a été acté qu’il n’y aurait pas de personnalité qualifiée. La critique personnelle adressée à la Présidente de l’Association est donc particulièrement malvenue.
o A l’affirmation que l’appel à projet serait « biaisé depuis le départ », elle tient à souligner que cette assertion comme bien d’autres, ne sauraient être valablement énoncées sans être étayées concrètement. A partir du moment où ce n’est pas le cas, elles ne demeurent qu’une opinion qui peut évidemment s’exprimer.
Enfin, l’Association FIBD tient à rappeler que le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême a été, depuis son origine, tournée prioritairement vers les auteurices. Cette vocation demeure et demeurera une constante et une priorité.
Au cours de ces dernières années l’événement l’a démontré à maintes reprises.
Pour mémoire, il a primé en toute indépendance, des œuvres exigeantes, peu commerciales, leur apportant ainsi une reconnaissance et un rayonnement conséquents. Il a ouvert la désignation du Grand Prix au vote de tous les auteurices. Il a permis une diversité de désignation des lauréat(e)s et l’accroissement de leur légitimité, ce dont Anouk Ricard déclare elle-même être fière aujourd’hui.
Parallèlement, il a consacré depuis une dizaine d’années des lieux dédiés aux auteurices (Magic Mirror, CCI de la Charente…) afin qu’ils puissent échanger, s’informer, se former, obtenir des conseils juridiques et se détendre entre eux. Il leur a donné la parole publiquement en de nombreuses occasions. Par exemple en accueillant la tenue de la première assemblée des États Généraux de la Bande Dessinée, les auteurices sur scène lors de la cérémonie de remise des Prix 2020, ou encore en participant en 2022 de la rémunération des dédicaces en expérimentation.
Malgré les invectives dont elle a fait l’objet, l’Association forme des vœux pour qu’aux termes de la mise en concurrence, la structure organisatrice retenue puisse dialoguer sereinement avec tous les intervenants contribuant à la réussite du Festival car, nécessairement, la réussite et l’avenir de l’événement ne sauraient résulter d’autre chose que d’une démarche collective.
Pour les raisons évoquées, l’Association FIBD ne s’exprimera pas publiquement au-delà de ce communiqué.
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