12/12/2025
Tu es une femme forte. Je ne sais pas comment tu fais !
Cette phrase, on l’entend souvent.
Surtout quand la vie devient lourde, quand les épreuves s’accumulent, quand on se retrouve à porter bien plus que ce que n’importe quel cœur devrait supporter.
De l’extérieur, on voit quelqu’un qui tient bon.
Quelqu’un qui gère, qui avance, qui encaisse, qui reste debout coûte que coûte.
Une force tranquille, presque évidente.
Mais à l’intérieur :
À l’intérieur, c’est une autre histoire.
À l’intérieur, on garde tout. On ravale tout. On encaisse tout. On porte en silence ce qui fait trop de bruit dans la tête.
Et ça ronge.
Ça grignote le cœur, ça épuise l’esprit, ça s’infiltre dans le corps.
Parce que ce que l’on garde trop longtemps en soi, finit par nous rendre malade.
Le stress, la pression, la charge émotionnelle. Tout cela use de l’intérieur, lentement, mais sûrement.
On aide.
On soutient.
On rassure.
On devient le refuge des autres.
Mais une question reste là, suspendue :
« Et qui nous aide, nous ? »
Parce qu’être fort, ce n’est pas être invincible.
Ce n’est pas porter l’impossible sans jamais s’effondrer.
Ce n’est pas traverser l’orage sans jamais sentir le froid.
La vraie force, la plus belle, la plus humaine, c'est ce moment où l’on ose dire :
« Je ne vais pas y arriver toute seule. J’y arriverai, mais pas seule. »
C’est accepter que demander de l’aide n’est pas un aveu de faiblesse,
mais un acte de survie, un acte de courage, un acte d’amour envers soi-même.
C'est ça la véritable force ❤️