09/06/2025
Salut mes petites bouillettes !!!
Ce week-end, petite sortie sur mon spot privé (étang de 9 ha, faible pression de pêche, cheptel très léger et beaucoup de nuisibles). On part grosso modo pour un 24 h. Arrivée sur zone à 18h30, va pas falloir chômer pour monter le bivouac.
Le plan de pêche est clair dans ma tête : dépose en bateau amorceur, y’a des longueurs à plus de 100 m et je suis le pire des lanceurs (en témoigne ma canne à spod qui prend la poussière dans le garage). En ce moment, je voue un amour non dissimulé aux plombs inline et au slip D-rig, surmonté d’un petit morceau de fluoro type "boom".
Mon amorçage de base est toujours le même : mélange de chènevis, tiger, maïs cuit, complété par du maïs doux et quelques baby corn, le tout accompagné de l’appât qui sera esché. Pour la première dépose nocturne, je remplirai bien le godet du bateau pour bien charger le coup. Je vais pêcher trois spots différents :
1. Le premier, c’est mon spot de confiance, une bordure avec des arbres immergés sur un fond légèrement souple, mais il ne déçoit jamais niveau touches.
2. Le deuxième est un spot en pleine eau, identifié comme une zone de passage (je connais bien le découpage de l’étang).
3. Le troisième, une bordure lointaine, fond dur, où on voit souvent de l’activité (sauts de carpes, etc.).
Allez, c’est parti. Je prépare mes montages et je mets à l’eau le hors-bord pour la première fois de la session, tout en gardant un œil sur la finale de Roland, où Alcaraz et Sinner se livrent un combat de gladiateurs.
Première dépose effectuée, je procède à la seconde livraison, en pleine eau. Sur le trajet, une fausse touche sur la canne n°1 me fait bondir ! Faux espoir, donc je continue le plan de bataille.
Canne 1 : bouillette maison + pop-up blanche
Canne 2 : bouillette fraise + pop-up robin red
Canne 3 : chapelet de tiger + mousse flottante colorée
Les trois cannes en place, je termine de déplier le bivouac et je m’installe pour voir la fin de la finale. Surpris par la nuit tombante, j’ai fini par manger des nouilles chinoises à la lueur de ma frontale.
La nuit passe sans la moindre touche. À 6h, départ net sur la canne en pleine eau ! Les yeux à peine ouverts, j’ai l’impression de traîner un sac de ciment avec un balai (non, j’ai jamais essayé, mais c’est la seule image qui me vient).
Combat bien géré, je respecte les fulgurances du poisson, et hop, voilà une petite miroir dans l’épuisette. Décrochage et mise en sac — j’ai besoin d’un café et d’installer la station pour pesée/photo.
Le temps que le café chauffe, je repose le montage (qui ne donnera plus rien de la journée, si ce n’est quelques touches timides dues aux nuisibles). Caféiné et restauré, il est temps de faire la séance photo.
Je replace les deux autres montages. La matinée est calme, j’en profite pour faire deux-trois lancers au leurre à côté, sans grande conviction ni succès. Quelques bips mais pas de départ.
Je prépare mon festin de roi : une boîte de cassoulet réchauffée. Une fois la dernière bouchée ingérée, je pensais digérer tranquillement au soleil, mais c’était sans compter sur un départ canon de la canne bordure lointaine.
Combat plus intense que le premier, il va falloir mériter chaque mètre : le spot est à 140 m. La commune décide de tenir le fond, avec des rushs courts mais fréquents. J’ajuste mon frein, je laisse travailler la canne. À 10 m, j’ai le bras en feu, le soleil me chauffe les mollets, mais je ne suis pas le seul à souffrir !
La guerrière en armure d’écailles se rend, et en guise de drapeau blanc me montre son flanc à la surface. Je la décroche rapidement, un petit repos dans le sac et place à la séance photo. Bien m’en a pris : elle s’est débattue comme une furie.
Dernière repose des cannes, petite sieste dans la chaise, GameBoy dans les mains, zéro activité sur les cannes. Je termine l’amorçage final et commence à ranger le bivouac.
J’étais en train de pester contre le sac du biwi, trop petit comme toujours, quand un départ timide se fait entendre sur la troisième canne : le spot de confiance, je vous l’avais dit !
Prise de contact avec le poisson… qui n’a plus rien de timide ! Herbier, nénuphars, branches immergées — un vrai feu d’artifice ! C’est une course d’obstacles que je ne mènerai pas jusqu’au bout. Décroché net, sûrement mal piqué.
La partie de pêche est terminée, tout est chargé. Il est temps de rentrer.
Merci de m’avoir lu, et à bientôt pour une nouvelle aventure.
Bye bye mes petites bouillettes.