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7/10En voilà un très joli film qui fait du bien à regarder et qui est essentiel. Enfin un film sur deux femmes qui fonde...
04/12/2025

7/10

En voilà un très joli film qui fait du bien à regarder et qui est essentiel. Enfin un film sur deux femmes qui fondent une famille. Qui plus est, deux femmes qui s'aiment et qui ont un entourage très aimant et soutenant. Franchement, de l'amour, de la tolérance et de la bienveillance c'est pas du luxe par les temps qui courent.

Surtout lorsque le scénario ne tombe pas dans le drame, mais qu'il révèle quand même les difficultés que rencontrent les couples homosexuels pour fonder une famille. Les idées reçus aussi de la part d'un grand nombre de personne, pensant que la loi Taubira avait immédiatement aboli toutes les problématiques légales pour adopter un enfant lorsque les parents sont du même sexe. C'est vraiment un bel éclairage.

Ne parlons pas de la tendresse qui se dégage du film. Du rythme aussi grâce à une bande son très bien choisie. Et des deux actrices merveilleuses que ce sont Ella Rumpf et Monia Chokri. Leur couple fonctionne à merveille. Elles sont complices, à l'écoute de l'autre et modernes dans leur vision de la vie. Tout en étant dans un désir de fonder une famille plutôt "traditionnelle".

J'ai adoré Ella Rumpf dans le "Théorème de Marguerite". Sa prestation dans "Des preuves d'amour" ne fait que confirmer mon attachement à cette comédienne. En ce qui concerne Monia Chokri, je l'ai découverte dans Laurence Anyways. Puis, elle m'a conquise avec son film "La femme de mon frère" et ensuite, le fameux "Simple comme Sylvain". Que des films réalisés avec beaucoup d'intelligence et de sensibilité où tout le monde trouve une place et un écho.

Dans "Des preuves d'amour", la relation entre Ella Rumpf et Monia Chokri peut, sous certains aspects, rappeler les couples hétérosexuels. Notamment, autour de la place du père qui ne porte pas l'enfant et qui peut éprouver des difficultés à trouver une place dans cette nouvelle composition relationnelle.

Devenir parent c'est un tsunami, mais devenir parent lorsque l'on aime une personne du même sexe, c'est encore plus un challenge. Pour ne pas dire, un combat.

5/10Je n'ai pas vraiment accroché à ce film, bien que je lui reconnaisse certaines qualités intéressantes. Il faut dire ...
04/12/2025

5/10

Je n'ai pas vraiment accroché à ce film, bien que je lui reconnaisse certaines qualités intéressantes. Il faut dire que je n'ai peut-être pas choisi le meilleur contexte (maladie et fatigue) pour le regarder. Aussi, je ne suis peut-être pas suffisamment sensible ni connaisseuse de l'univers Kafkaïen pour me laisser embarquer. Pour tout vous dire, je me suis assoupie durant la projection. L'une des scènes de torture dans les premiers instants m'a perdue. Je n'ai plus forcément envie de voir des choses un peu gores au cinéma. Même si j'ai trouvé qu'il y avait une forme de surréalisme intéressant dans l'approche de la réalisatrice. Comme une sorte d'écho à des œuvres telles que "Le chien Andalou" de Buñuel et Dalí.

Après, il est vrai que le travail d'Agnieszka Holland est souvent un peu sombre et les sujets ne sont pas toujours très joyeux. Bien que révélant des parties de l'histoire très importantes. Je pense notamment au film "Le procès de l'herboriste" ou "L'ombre de Staline". Il y a toujours de la profondeur dans les sujets qu'elle aborde et dans son approche scénaristique. Pourtant, ici, j'ai trouvé que le sujet était survolé.

L'ensemble est un peu convenu et ennuyeux. Je n'ai pas été emmenée par une ferveur créative à laquelle je m'attendais en allant voir le biopic d'un écrivain intemporel. Et ce, même si le comédien Idan Weiss est quasiment le sosie de Kafka et qu'il incarne parfaitement le rôle. Le film m'a laissé assez de marbre.

Pourtant, le choix de raconter l'histoire par différents narrateurs est plutôt judicieux. Cela offre la possibilité d'avoir une vision de ses multiples facettes. Aussi, le fait de montrer l'aspect commercial et touristique que ses productions ont pris de nos jours. Lui qui voulait que personne ne lise ces textes après sa mort. C'est loupé. Il est devenu le symbole d'un pays, d'un genre littéraire et, malheureusement, l'incarnation d'une attraction culturelle.

C'est l'atout de ce film, il questionne ce paradoxe. Quid de garder et de promouvoir un héritage de productions artistiques sans pour autant en faire des marchandises capitalistes.

7/10Je n'ai pas lu le livre en entier et je me suis surtout focalisée sur la partie qui m'intéressait. Etant donné que j...
10/11/2025

7/10

Je n'ai pas lu le livre en entier et je me suis surtout focalisée sur la partie qui m'intéressait. Etant donné que je l'ai emprunté .lemans j'ai dû le rendre avant de le finir. Peu importe, je pourrais toujours retourner le feuilleter à l'envie.

Ce que je peux vous dire, c'est que je suis toujours aussi conquise par le travail d'Albert Moukheiber et surtout sa capacité à vulgariser ses recherches et analyses pour qu'elles soient recevables par le plus grand nombre. Sans prétention, simplement par souci de transmission et partage.

Donc je me suis penchée sur le chapitre autour du développement personnel. Un business à 45 milliards, qui selon l'auteur, "se transforme en un concept instagrammable sous le soleil du néolibéralisme : exit le changement climatique, bienvenue la retraite silencieuse revigorante dans un temple typique au Népal, billets d'avion inclus."

Avec ses mots et son expérience, il rapporte donc une parole scientifique à ces tendances qui se répandent comme un virus sur les réseaux sociaux et dans les librairies. Je trouve qu'il montre bien comment la spiritualité et le développement personnel - surtout leurs déviances - sont pensés à des fins capitalistes et individualistes.

Je vous publie des extraits que j'ai relevé :

"Et bien sûr ces "experts" vendent des formations pour vous aider à vous libérer des champs néfastes et attirer des ondes bénéfiques. Vous pourrez ainsi réaliser des performances dignes des plus grands champions."

"Une fois de plus, des processus complexes se voient réduits à un concept simplificateur recouvert d'un vernis scientifique, mais sans réel fondement."

"Il est probable que vous vous épuisiez sur cette route sans fin vers une meilleure version de vous-même. Les burn-out sont d'ailleurs à un niveau des plus élevés depuis le printemps 2021 et suivent une tendance exponentielle bien documentée depuis au moins une décennie."

"Mais croire que mes pensées positives ont le pouvoir d'agir de manière active et effective sur ma vie est tout autre chose. Dans ce cas, si le malheur survient, je suis à blâmer, ou du moins, mes pensées le sont".

7/10Hafsia Herzi réalise une très belle adaptation de l’autofiction de Fatima Daas. Avec beaucoup d’élégance, de sensibi...
09/11/2025

7/10

Hafsia Herzi réalise une très belle adaptation de l’autofiction de Fatima Daas. Avec beaucoup d’élégance, de sensibilité et de douceur.

Ce film est l'un des premiers a aborder le sujet de l'homosexualité d'une jeune femme maghrébine, musulmane, croyante pratiquante et qui vit en banlieue. Le rôle est très bien interprété par Nadia Melliti, qui a d'ailleurs reçu le prix d'interprétation à Cannes. La musique aussi participe beaucoup au rythme du film et à l'énergie qu'il véhicule. C'est Amine Bouhafa qui signe cette bande son et ce, avec brio.

Focalisées sur la personnage principale et son cadre de vie, les scènes sont souvent des gros plans de son visage pour laisser transparaître ses ressentis sans créer un côté mélodramatique à l'ensemble. Le regard se veut plutôt observateur du quotidien et des étapes de vie qu'elle traverse. "La mise en scène accompagne la libération progressive du corps et de l’esprit, avant de rappeler, d’un plan fixe ou d’un regard réprobateur, le poids du dogme, de la famille et de la communauté. Cette alternance, jamais appuyée, donne au récit une tension sourde : la liberté existe, mais se paie." (Sens critique - Docteur_Jivago)

Ici, la détermination de Fatima se confronte au déterminisme social et aux injonctions culturelles, familiales et religieuses.

J'ai aussi beaucoup apprécié l'énergie des différents clans comme celui des femmes de la famille ou des relations amicales. Chacun étant porteur d'un soutien à sa façon. Sans jugement sur les limites qu'ils peuvent induire, mais plutôt comme la possibilité pour Fatima de composer elle-même son existence grâce à divers ingrédients.

C'est un film sincère et saisissant qui rappelle l'esprit de Kechiche ("La vie d'Adèle" en l'occurrence), mais sans être dans la copie. Hafsia Herzi réussit à donner sa propre tonalité et nous promet de futurs films riches de sa vision.

7/10Arco, un joli film d’animation qui raconte l’histoire de Iris, « une petite fille de 10 ans qui voit un mystérieux g...
24/10/2025

7/10

Arco, un joli film d’animation qui raconte l’histoire de Iris, « une petite fille de 10 ans qui voit un mystérieux garçon vêtu d'une combinaison arc-en-ciel tomber du ciel. C'est Arco. Il vient d'un futur lointain et idyllique où voyager dans le temps est possible. Iris le recueille et va l'aider par tous les moyens à rentrer chez lui. »

L’histoire se passe en 2075 et montre un futur pas si lointain. Avec des évolutions technologiques et des problématiques écologiques, pas si détonantes pour nous. Bien que cela soit un récit de science-fiction, il n’en reste pas moins mêlé à de l’anticipation. Mais, ce que j’ai trouvé très agréable c’est que l’histoire n’est pas sombre. Au contraire, elle est très lumineuse. L’astuce de l’arc-en-ciel est très bien trouvée puisqu’il s’agit de mêler les moments inquiétants et catastrophiques avec des instants plus joyeux et attendrissants. Comme pour un arc-en-ciel, il faut autant de pluie que de soleil pour le faire exister. Ça semble un peu mielleux dit comme ça, mais ce n’est pas du tout le cas. L’histoire est très bien amenée et plaira autant aux adultes qu’aux enfants. Surtout que j’ai trouvé pleins de clin d’œil plutôt cools pour ma génération. Effectivement les personnages m’ont fait penser à des films de mon enfance, aussi le graphisme qui rappelle l’esprit de Miyazaki. Ugo Bienvenu réussi un bel exploit, créer une madeleine de Proust scénique tout en étant moderne dans son approche. C’est vraiment un petit bonbon arlequin plaisant à déguster.

J’ai beaucoup apprécié le lien entre Miki et les enfants. Mais surtout, les trois personnages qui poursuivent les enfants. Ils m’ont fait penser à un genre de Beatles (en moins nombreux). Ils sont pop et fun. Et alors, reconnaître la voix de Vincent Macaigne durant la projection c’était vraiment cool.

Ceci est un exemple, mais je trouve que les éléments sont bien maîtrisés. Le graphisme également. Et mention spéciale à la bande son qui est juste magnifique.

Je lui mets la note de 7 car j'ai trouvé qu'il y avait un manque d'émotions. C'est comme ça que je l'ai ressenti. Ce qui n'enlève rien à la qualité du projet.

6/10Après le très réussi « Petit Paysan », Hubert Charuel revient avec un nouveau film qu’il cosigne avec sa compagne Cl...
23/10/2025

6/10

Après le très réussi « Petit Paysan », Hubert Charuel revient avec un nouveau film qu’il cosigne avec sa compagne Claude Le Pape. Météors c’est l’histoire "de trois amis de longue date qui cherchent un sens à leur vie. Tony est devenu le roi du BTP, Mika et Dan les rois de rien du tout. Ils ont beaucoup de rêves et peu de chance. Après un nouveau plan raté, ils doivent bo**er pour Tony dans une poubelle nucléaire."

Météors, c’est aussi et surtout une histoire sur l’amitié et l’addiction. Sur la toxicité de certains liens. Qu’ils soient liés à une substance ou à une relation. C’est apprendre à couper les ponts avec ce qui nous malmène et nous tire vers le bas. Et savoir, jusqu’où nous pouvons être présent pour les gens que l’on aime.

C’est un film qui commence sous l’angle de l’humour avec un esprit un peu comédie. La blague sera de courte durée et la tonalité va s’assombrir au fil des minutes. Sans jamais tomber dans le côté trop sombre non plus. Ce film manque peut-être un peu de « rythme » pour qu’il nous embarque plus. Même si les prestations sont qualitatives et que l’approche des réalisateur-es est intéressante.

Je suis toutefois un peu mitigée par rapport à la prestation de Paul Kricher. Il réussit son rôle dans ce cadre, mais je le trouve assez répétitif dans sa façon d’aborder les rôles. Ce que je pensais être une performance sur l’un de ses premiers films, me semble finalement être plutôt un trait naturel chez lui. Je ne sais pas s’il pourra tenir la longueur en restant dans ce registre.

Ensuite, la particularité de Météors, c’est l’absence totale de femmes (mis à part les soignantes, les avocates ou une grand-mère, mais ce ne sont que des rôles subsidiaires). Absence aussi de famille autour des trois protagonistes. On se focalise exclusivement sur la relation fusionnelle et presque fraternelle des deux personnages. Et ce n'est pas toujours facile de garder sa patience face au personnage que joue Idir Azougli... Il semble vraiment inconséquent. Pourtant, le film finit par mettre en évidence la problématique maladive dans laquelle il baigne.

7/10Ce film est une adaptation du livre de Nicolas Mathieu réalisée par Alex Lutz. Je n'ai pas encore lu le roman donc j...
28/09/2025

7/10

Ce film est une adaptation du livre de Nicolas Mathieu réalisée par Alex Lutz. Je n'ai pas encore lu le roman donc je ne peux pas faire de lien entre le livre et le film. Ce sera donc une critique exclusive du film.

Dès les premiers instants, j'ai apprécié la poésie qui se dégageait des images. Je trouve qu'Alex Lutz apporte une tonalité dans le cadrage et dans le traitement des visuels qui est assez douce et subtile. Cela génère une forme de mélancolie et de tendresse à l'ensemble.

Toutefois, petit bémol pour ce film, il rappelle fortement le film "Partir un jour". D'autant que le comédien principal est le même dans les deux films et qu'il y est question de patins à glace. Aussi de retour aux racines. Et de retrouvailles avec un amour de jeunesse. Forcément, ça n'aide en rien le film à se sortir d'un parallèle immédiat. Qui plus est, un parallèle moins musical et joyeux (quoique je trouve qu'ici la tendresse des prises de vue provoque une certaine musicalité qui me semble moins grossière que dans la comédie d'Amélie Bonnin).

J'ai aussi trouvé qu'il y avait comme un goût de redite avec d'autres films récents. Ceux dont l'histoire se passe dans les montagnes et où l'on aborde la question du terroir et des rapports sociaux ("Vingt Dieux", "La Pampa" ou encore "Leurs enfants après eux" - mais ce dernier est une adaptation d'un roman de Nicolas Mathieu donc l'existence d'un lien ne semble pas absurde).

Pourtant, je trouve que le film réussit à se sortir de certaines comparaisons. Et ce, grâce au couple Bouillon/Thierry qui fonctionne très bien. Le réalisateur se focalise beaucoup sur la romance des deux personnages. Laissant parfois un peu trop les seconds rôles au second plan (ah ah). Mais cela ne m'a pas trop gêné. D'ailleurs, le casting réuni dans ce film est très plaisant. Chacun jouant son rôle à sa juste mesure.

Et puis, PARDON, mais s'il vous plaît : plus d'homme comme le personnage de Bastien Bouillon à l'écran. (Ou tout simplement, aucune lassitude me concernant à voir ce comédien). Oui j'avoue, je suis sortie de la séance totalement charmée - encore une fois - par Bastien Bouillon.

6/10Une note pas très élevée pour un film qui est très sympa. Ne vous méprenez pas. (Au moins, ça va permettre de démont...
27/09/2025

6/10

Une note pas très élevée pour un film qui est très sympa. Ne vous méprenez pas. (Au moins, ça va permettre de démontrer qu'il faut lire ce que j'écris et ne pas simplement juger hâtivement en fonction d'une note). C'est juste qu'au regard d'autres films que j'ai pu voir, il me semble qu'un 6/10 ça convient très bien. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir envie de voir les autres films du réalisateur Antony Cordier. Notamment "Gaspard va au mariage" que je pensais avoir vu, mais que j'ai dû louper.

Classe moyenne est une satire sociale très joyeuse et facétieuse. Elle est servie par un casting ingénieux. Parfait pour l'histoire. Chaque comédien a été habilement choisi pour incarner les différents personnages. Notamment, Laurent Lafitte qui excelle dans son rôle d'avocat mondain et hautain. Avec ses expressions en latin et son arrogance patriarcale habilement (sur)jouée.

Laure Calamy réussit aussi très bien son rôle de gardienne d'une magnifique demeure secondaire. Secondaire, mais néanmoins somptueuse. La colère qu'elle exprime avec finesse et caractère est à la hauteur des comportements qu'il faut savoir tenir dans ce cas de figure. Faire justement "bonne figure" alors que l'on aurait envie de dire tout haut, ce que l'on pense tout bas.

D'ailleurs, en réalité, chaque couple est bien pensé. Elodie Bouchez et Ramzy Bedia ne démérite pas à côté de leurs compères. Les plus jeunes aussi sont intéressants dans leur rôle. De façon générale, je porte un amour particulier à Noée Abita donc j'aurais envie de la mettre sur le devant de la critique. Toutefois, on retrouve aussi Sami Outalbali que je trouve très à propos.

J'ai un léger bémol à apporter sur la "consistance" du film. De sa finesse aussi. C'est en ce sens que je mets la note de 6/10. Il est cool, mais ce n'est pas le film du siècle. Avec un scénario plus travaillé et du burlesque plus raffiné, on aurait pu avoir un meilleur résultat. A la fois, c’est sympa d'aller au cinéma pour voir des choses plus légères. Sans trop de prise de tête. On va dire que le film ressemble à l'affiche, fun mais un peu exagéré.

4/10Je me doutais en allant voir ce film que ce ne serait peut-être pas un "chef d'œuvre" de cinéma d'auteur. J'y suis a...
22/09/2025

4/10

Je me doutais en allant voir ce film que ce ne serait peut-être pas un "chef d'œuvre" de cinéma d'auteur. J'y suis allée en voulant voir un film léger et drôle. Histoire de nourrir mon dimanche avec une comédie. Je pensais quand même trouver ça plutôt sympa, mais le constat final n'est pas celui-ci.

Il faut le dire, je me suis ennuyée. Surtout que je me suis rajoutée la version française au programme donc, ça n'aide en rien à se laisser charmer par le film. Peut-être qu'avec les vraies voix, j'aurais trouver ça un peu plus digeste. Enfin, dans tous les cas, j'ai trouvé cette comédie creuse et sans grand intérêt. Mis à part celui d'admirer la beauté de Dakota Johnson.

Qui, soit dit en passant, me déçoit de plus en plus dans ses choix de films. Certes, un physique c'est un atout lorsque l'on évolue dans le monde de l'image, mais c'est bien aussi lorsque ce physique est au service d'un scénario avec du relief. Voir que la personnalité se fasse ressentir sur le physique pour devenir un.e comédien.ne remarquable. Et j'aimerais bien découvrir cette facette avec Dakota Johnson…

Le reste du casting est pas mal. J'aime bien le rôle de Kyle Marvin. Je trouve qu'il joue bien et qu'il est attendrissant. Il apporte une tonalité plus artistique à l'ensemble. Pour ne pas dire "prolétaire" face à l'étalage de richesse qui figure dans le film. Alors, c'est sûr que c'est plaisant de voir une super belle maison, du beau mobilier, des belles tenues… Visuellement on se fait plaisir à admirer un catalogue lifestyle. Mais ça a ses limites.

Il y a bien des scènes qui amusent par le comique de situation et l'amplification humoristique des réactions. Pourtant, ça manque de finesse. Même le sujet principal de l'histoire fini par se perdre dans un enchaînement de situations sans grands intérêts. Dommage, l'idée n'était pas mauvaise et les ingrédients auraient pu permettre un résultat intéressant. Selon moi, on passe à côté.

6/10C'est un livre dans lequel j'ai eu des difficultés à entrer. Pas parce qu'il n'est pas intéressant, mais parce qu'ad...
22/09/2025

6/10

C'est un livre dans lequel j'ai eu des difficultés à entrer. Pas parce qu'il n'est pas intéressant, mais parce qu'adolescente j'ai lu "Diego & Frida" de Le Clézio et que cette lecture m'a marqué pour toujours. C'est l'époque où j'ai découvert la vie de Frida Kahlo et de son compagnon Diego Riviera. Et quelle chance de le faire en me plongeant dans ce texte. A mes yeux, ce livre est indétrônable puisque fondateur d'une découverte. Comme un enseignement révélateur. Très bien écrit et documenté.

Dans le livre "Rien n'est noir" de Claire Berest, le récit se focalise exclusivement sur la vie de Frida Kahlo. Bien qu'il soit difficile de séparer la vie des deux artistes en raison de leur fusion qui était intense. Ici, c'est Frida Kahlo qui est sur le devant de la scène. D'ailleurs, en lisant ces pages, je me suis remémorer les images du film de Julie Taymor avec Salma Hayek. Rôle qu'elle avait admirablement bien investi.

Il est donc difficile pour une autrice de proposer un nouveau regard sur la vie de Frida Kahlo tant les retranscriptions de son existence sont fournies. Toutefois, Claire Berest use d'une palette colorimétrique intéressante pour nous apporter son regard. Elle découpe son récit de façon chromatique et nous redonne à voir les nuances qui ont dessinés la vie de l'artiste mexicaine.

Pour ma part, c'est surtout à la fin du livre que j'ai fini par me laisser emporter. Peut-être qu'il m'a fallu toutes ces pages pour me détacher de mes autres références. Sans nul doute, aussi, parce que j'aime la partie où l'on parle de l'ascension de Frida Kahlo sans son époux. Cette phase de vie où elle se libère un peu de sa passion dévorante pour exister pour elle-même. Où les rôles s'inversent un peu et où Diego Riviera prends le temps de se soucier de sa femme et plus seulement de lui-même. Et très certainement, du fait que cette période de vie corrobore avec la fin de son existence. Elle aura tout donné en quelques années seulement. Tel un feu ardent. Brûlant et dévorant. Capable d'éclairer le monde, mais aussi de se consumer trop rapidement.

6/10Tout d'abord, une info pour vous poser le cadre : je n'ai jamais vu la version d'origine réalisée en 1989 par Danny ...
08/09/2025

6/10

Tout d'abord, une info pour vous poser le cadre : je n'ai jamais vu la version d'origine réalisée en 1989 par Danny DeVito. Forcément je ne pouvais pas être déçue sur cet aspect. Je n'ai pas eu la possibilité de comparer ce remake avec la première version. Ni avec le roman de Warren Adler. Par contre, aujourd'hui, j'ai envie de découvrir les autres supports pour faire une comparaison inversée. Oui, parce qu'au vu des critiques que j'ai pu lire, le remake est décevant. (Rien de très étonnant, on est souvent déçue par des remakes).

Sommes toute, j'ai plutôt bien apprécié ce film. En grande partie grâce à la présence d'Olivia Colman et aussi de Benedict Cumberbatch. D'ailleurs, on parle de Pedro Pascal...de Timothée Chalamet...mais euh est-ce que l'on peut parler de Benedict Cumberbatch 5 min ? 😅 C'est vraiment un très bon acteur et en plus de ça, il a un petit côté sexy british pas du tout désagréable à contempler. (Oui je sais, ce n'est pas une critique ciné très constructive, mais je trouve qu'il a une aura cinématographique assez convaincante). Surtout lorsqu'il est en couple avec la fabuleuse Olivia Colman. Le couple fonctionne très bien. A la fois, dans leur complicité, mais aussi dans leur différence. Comme par exemple, l'excentricité face à la sobriété.

Enfin, ce que j'ai trouvé intéressant aussi dans ce film, c'est l'actualisation du scénario à l'ère 2025. J'entends par là, la question de la répartition des tâches au sein du foyer, la prise en compte des ambitions de carrière ou encore la transmission des valeurs dans l'éducation. Tout tourne autour du genre et de la place dans un couple. Surtout que le trait est travaillé sous l'angle de la caricature. Presque dans un esprit burlesque.

Enfin, la dynamique du film dans son ensemble est bien rythmée. Les autres comédien.nes, pour la plupart déluré.es également, sont un bon relais. Le jeu amour/haine qui sous tend l'intégralité du film est inscrit dans un ping-pong d'émotions et de joutes verbales qui répond bien aux caractéristiques de la comédie noire.

7/10J'ai découvert Aki Shimazaki par pur hasard. Flânant dans une librairie pendant les vacances, je cherchais des livre...
03/09/2025

7/10

J'ai découvert Aki Shimazaki par pur hasard. Flânant dans une librairie pendant les vacances, je cherchais des livres pour me détendre. Je lis assez souvent des ouvrages où les sujets sont "politiques" et j'apprécie aussi me laisser porter par une histoire sans que ça "me prenne la tête". Ces derniers temps, je redécouvre vraiment le plaisir des romans et de l'évasion littéraire. Histoire de ne pas toujours tout intellectualiser (dit la m**f qui vous écrit une critique sur son bouquin ah ah).

Azami, que je vous présente ici, fait parti d'une pentalogie. C'est un peu la marque de fabrique de l'autrice. Elle publie de nombreuses pentalogies. Et une chose est sûre, j'ai hâte de me procurer la suite de celle-ci.

Azami est un livre très facile à lire.

Déjà, parce que j'apprécie le chapitrage sur quelques pages - tu avances rapidement de chapitre en chapitre. En lisant, tu te dis "allez encore un, c'est court"...et sans t'en rendre compte tu as fini le bouquin. Oui pour les puristes intellectuels, c'est peut-être un peu naze de dire ça, mais perso pour dévorer de la littérature, ça le fait ! Une sorte de bingage littéraire.

Ensuite, parce que c'est écrit tout en finesse, pudeur et subtilité. Avec, parfois, un lexique japonais qui permet de se mettre dans l'ambiance de l'histoire. Shimazaki parvient à donner une consistance à son histoire sur un livre très court. Il y a de la légèreté et à la fois de la densité.

C'est un peu comme un carré de chocolat noir. Ce livre s'évapore en quelques instants et pourtant il a un caractère qui nous donne envie de croquer à nouveau dans d'autres pages.

Je vais donc me procurer les autres exemplaires de la pentalogie et si mon regard changerait au sujet de cette série, je reviendrai vers vous pour vous faire part de mon avis.

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