La Jeunesse Djiboutienne

La Jeunesse Djiboutienne DJ Home of peaceđŸ‡©đŸ‡ŻđŸ‡©đŸ‡Ż

⛔Ils dirigent depuis presque trois dĂ©cennies
 et rĂȘvent encore d’un 6ᔉ mandat❗Depuis prĂšs de trente ans, ces dirigeants ...
16/09/2025

⛔Ils dirigent depuis presque trois dĂ©cennies
 et rĂȘvent encore d’un 6ᔉ mandat❗

Depuis prĂšs de trente ans, ces dirigeants s’accrochent au pouvoir Ă  Djibouti comme si leurs fauteuils Ă©taient vissĂ©s Ă  jamais au sol. Ils ont vu des gĂ©nĂ©rations entiĂšres grandir, vieillir, parfois partir Ă  l’étranger, mais eux restent. Le temps passe, les promesses s’évaporent, et pourtant, leur obsession demeure : briguer un nouveau mandat, un sixiĂšme cette fois-ci.

Trente ans, c’est une vie entiĂšre. C’est assez pour transformer un pays, le moderniser, renforcer ses institutions et offrir un avenir meilleur Ă  sa jeunesse. Mais dans beaucoup de cas, c’est aussi devenu un temps perdu, marquĂ© par la stagnation politique, le nĂ©potisme et la confiscation de la dĂ©mocratie.

Le problĂšme n’est pas seulement qu’ils restent trop longtemps. Le problĂšme, c’est qu’ils veulent nous faire croire que sans eux, rien ne peut fonctionner. Comme si le pays leur appartenait. Comme si 1 millions, 2 millions, ou mĂȘme plus d’habitants n’étaient pas capables d’imaginer une alternative.

Mais derriĂšre cette volontĂ© d’un sixiĂšme mandat, il y a une peur : celle de quitter le pouvoir et de redevenir « des hommes ordinaires ». Le fauteuil prĂ©sidentiel est devenu un bouclier contre la justice, contre l’oubli, et surtout contre le changement.

Aujourd’hui, la jeunesse – qui n’a connu qu’eux au pouvoir – regarde cette rĂ©pĂ©tition avec lassitude. Elle demande des perspectives, pas des slogans recyclĂ©s. Elle veut des leaders, pas des monarques Ă©lus.

⛔NON AU 6ùme MANDAT⛔

Ismail Omar Guelleh
Abdoulkader Kamil Mohamed
Alexis Mohamed
Djib-Live

DJIBOUTI: LES PROMESSES FIGÉES DE GUELLEH AU CONSEIL DES MINISTRES Au premier Conseil des ministres de la rentrĂ©e politi...
03/09/2025

DJIBOUTI: LES PROMESSES FIGÉES DE GUELLEH AU CONSEIL DES MINISTRES

Au premier Conseil des ministres de la rentrĂ©e politique 2025, IsmaĂŻl Omar Guelleh a une nouvelle fois fixĂ© les grandes prioritĂ©s de son gouvernement. DerriĂšre l’apparat protocolaire et les formules solennelles, son discours rĂ©vĂšle surtout une continuitĂ© figĂ©e, faite de slogans rĂ©pĂ©tĂ©s depuis des dĂ©cennies et rarement traduits en rĂ©formes concrĂštes.

L’Agenda 2035, une boussole illusoire

DĂšs l’entame, le chef de l’État a rappelĂ© que la mise en Ɠuvre de l’Agenda Djibouti 2035 devait rester « la principale prioritĂ© » de son gouvernement. PrĂ©sentĂ© comme un projet fĂ©dĂ©rateur, ce plan se veut l’horizon commun de toute la sociĂ©tĂ©. Mais prĂšs de dix ans aprĂšs son lancement, il peine Ă  dĂ©passer le stade d’un cadre thĂ©orique. DerriĂšre la rhĂ©torique, les rĂ©sultats restent maigres : chĂŽmage massif, pauvretĂ© endĂ©mique et dĂ©pendance croissante Ă  l’endettement extĂ©rieur. Le slogan de « rythme effrĂ©nĂ© » ne correspond pas Ă  la rĂ©alitĂ© d’un pays oĂč l’inertie administrative et la mauvaise gouvernance bloquent toute dynamique.

Réformes financiÚres : un refrain sans effet

Autre prioritĂ© affichĂ©e : « l’accĂ©lĂ©ration des rĂ©formes des finances publiques » et la mobilisation de ressources intĂ©rieures. LĂ  encore, le discours recycle des promesses entendues Ă  chaque rentrĂ©e depuis quinze ans. Ni l’élargissement de la base fiscale ni la transparence budgĂ©taire n’ont vĂ©ritablement progressĂ©. Le systĂšme demeure marquĂ© par le clientĂ©lisme, la corruption et l’opacitĂ©. L’ajustement structurel, imposĂ© en façade pour satisfaire les bailleurs, ne s’accompagne pas d’une redistribution sociale ou d’une rationalisation rĂ©elle des dĂ©penses.

Des infrastructures tournĂ©es vers l’extĂ©rieur

Le prĂ©sident a Ă©galement mis en avant la modernisation des infrastructures portuaires et routiĂšres, censĂ©es renforcer l’attractivitĂ© de Djibouti comme hub rĂ©gional. Mais ces projets, souvent financĂ©s par la Chine ou les pays du Golfe, rĂ©pondent davantage aux logiques gĂ©ostratĂ©giques des partenaires Ă©trangers qu’aux besoins essentiels de la population. Les ports ultramodernes contrastent avec les quartiers de la capitale privĂ©s d’eau potable, d’électricitĂ© abordable et d’emplois dĂ©cents. L’économie nationale reste sous perfusion d’investissements extĂ©rieurs qui profitent Ă  une minoritĂ©, tandis que la dette publique s’alourdit inexorablement.

Le numérique : vitrine moderniste, fracture persistante

L’adoption du Code numĂ©rique est prĂ©sentĂ©e comme un tournant vers une gouvernance moderne et inclusive. En rĂ©alitĂ©, la fracture numĂ©rique persiste : internet demeure l’un des plus chers et des plus lents du continent, contrĂŽlĂ© par un opĂ©rateur d’État verrouillĂ©. L’entrepreneuriat digital, brandi comme levier d’avenir, reste embryonnaire dans un pays oĂč l’électricitĂ© coĂ»te plus cher que dans la plupart des pays voisins et oĂč l’accĂšs au financement reste rĂ©servĂ© Ă  quelques proches du rĂ©gime.

Une jeunesse sacrifiée malgré les discours

« La jeunesse au centre des politiques » : le leitmotiv prĂ©sidentiel revient Ă  chaque discours, mais il sonne de plus en plus creux. Le chĂŽmage des jeunes atteint des niveaux alarmants, frĂŽlant les 70 %. L’éducation, sous-financĂ©e, ne prĂ©pare ni Ă  l’emploi ni Ă  l’innovation. La fuite des talents se poursuit, consĂ©quence d’un systĂšme bloquĂ© oĂč la mobilitĂ© sociale est quasi inexistante. Les programmes de formation professionnelle et d’appui Ă  l’entrepreneuriat se rĂ©duisent Ă  des annonces, sans impact durable sur le quotidien de cette gĂ©nĂ©ration sacrifiĂ©e.

Climat et sécheresse : un échec maquillé en succÚs

Guelleh s’est fĂ©licitĂ© de la « riposte couronnĂ©e de succĂšs » face Ă  la sĂ©cheresse qui a touchĂ© la rĂ©gion. Or, Djibouti figure parmi les pays les plus vulnĂ©rables face aux alĂ©as climatiques et peine Ă  assurer un accĂšs rĂ©gulier Ă  l’eau potable. Chaque crise rĂ©vĂšle l’improvisation, la dĂ©pendance Ă  l’aide humanitaire et l’absence de stratĂ©gie durable. PrĂ©senter la gestion de la sĂ©cheresse comme un succĂšs relĂšve davantage de la communication que de la rĂ©alitĂ© vĂ©cue par les populations rurales, parmi les plus marginalisĂ©es du pays.

Diplomatie africaine : prestige sans retombées

Autre motif de satisfaction affichĂ©e : l’élection de Djibouti Ă  la prĂ©sidence de la Commission de l’Union africaine. Un succĂšs diplomatique indĂ©niable, mais sans retombĂ©es tangibles pour les citoyens. La contradiction saute aux yeux : Ă  l’extĂ©rieur, Djibouti se pose en dĂ©fenseur de l’unitĂ© africaine et des peuples opprimĂ©s, notamment les Palestiniens. À l’intĂ©rieur, le pouvoir muselle l’opposition, restreint les libertĂ©s et verrouille la vie politique. Le contraste entre le discours international et la rĂ©alitĂ© nationale illustre un exercice d’équilibrisme destinĂ© avant tout Ă  renforcer la lĂ©gitimitĂ© d’un rĂ©gime vieillissant.

Un pouvoir Ă  bout de souffle

Au fond, ce Conseil des ministres n’apporte rien de nouveau. Les mĂȘmes prioritĂ©s sont rĂ©pĂ©tĂ©es depuis vingt-cinq ans : modernisation, jeunesse, rĂ©formes, prospĂ©ritĂ© partagĂ©e. Mais les rĂ©alitĂ©s sont implacables : chĂŽmage endĂ©mique, services publics dĂ©faillants, corruption persistante et dĂ©pendance croissante aux bailleurs. L’écart entre les promesses et la vie quotidienne s’élargit inexorablement.

En multipliant les slogans grandiloquents, le prĂ©sident cherche Ă  masquer une vĂ©ritĂ© dĂ©rangeante : aprĂšs un quart de siĂšcle au pouvoir, son rĂ©gime peine Ă  proposer autre chose que des illusions recyclĂ©es. Djibouti reste prisonnier d’un modĂšle d’endettement et de dĂ©pendance, incapable de transformer ses ambitions en progrĂšs rĂ©el.

Conclusion
Le discours de rentrĂ©e d’IsmaĂŻl Omar Guelleh illustre davantage l’usure d’un pouvoir que la vision d’un avenir crĂ©dible. DerriĂšre les rĂ©fĂ©rences Ă  l’Agenda 2035 et aux ambitions rĂ©gionales, c’est une stratĂ©gie de diversion qui se dessine : repousser toujours plus loin l’échĂ©ance d’un dĂ©veloppement qui n’arrive pas. Dans un pays oĂč la pauvretĂ© et le chĂŽmage continuent d’étrangler la majoritĂ©, la promesse d’un avenir radieux relĂšve dĂ©sormais moins d’un projet politique que d’un mirage entretenu pour gagner du temps.

Ismail Omar Guelleh
Quittez le pouvoir - On a marre
Abdoulkader Kamil Mohamed


24/08/2025

⛔Djibouti sans Ă©gouts depuis 60.
Et 49 ans d'indĂ©pendanceđŸ‡©đŸ‡Ż.❗

Les dirigeants de ce beau pays ont totalement pillé les ressources de ce pays.
Ils pensent qu'Ă  leurs poches et proches.
Alors aujourd'hui le peuple est condamné, et souffre plus que jamais et La Jeunesse Djiboutienne n'a aucune perspectives d'avenir, c'est un prison à ciel ouvert.

❗Ici c'est au centre ville de Djibouti ❗

Ismail Omar Guelleh
Abdoulkader Kamil Mohamed
Alexis Mohamed
Quittez le pouvoir - On a marre

21/08/2025

⛔Djibouti manque de canalisation ❗❗
Ici c'est le centre commercial du pays, le lieu le plus fréquenté. Pourtant la
pluie n'a duré que moins d'une heure.
Et voilĂ  les consĂ©quences, la noyade pour tous. ArrĂȘt totale de toute circulation humaine et auto.
Et IOG compte revenir pour un 6e mandat.
Alexis Mohamed
Abdoulkader Kamil Mohamed
Ismail Omar Guelleh
Quittez le pouvoir - On a marre

⛔⛔Djibouti manque de lait❗❗Depuis quelques semaines, une denrĂ©e essentielle manque cruellement dans les rayons de Djibou...
20/08/2025

⛔⛔Djibouti manque de lait❗❗

Depuis quelques semaines, une denrĂ©e essentielle manque cruellement dans les rayons de Djibouti : le lait. Une absence qui ne passe pas inaperçue dans les foyers, oĂč ce produit est consommĂ© quotidiennement, que ce soit pour les enfants, les familles ou simplement pour accompagner le thĂ© du matin.

Le problÚme ? La quasi-totalité du marché laitier est contrÎlée par une seule entreprise, appartenant au fils du président. Or, depuis quelque temps, cette entreprise a cessé de produire du lait. Silence radio du cÎté de la direction : aucune explication, aucun communiqué. Le peuple djiboutien reste dans le flou, et les rumeurs vont bon train.

La situation est d’autant plus tendue que les commerçants locaux, eux, ne peuvent pas importer du lait par leurs propres moyens. Le marchĂ© est verrouillĂ©, et la dĂ©pendance totale Ă  un seul fournisseur rĂ©vĂšle aujourd’hui ses limites.

Résultat : le prix du peu de lait encore disponible flambe, et les consommateurs se retrouvent piégés.

Au-delĂ  du simple manque de lait, cette crise soulĂšve une question de fond : peut-on confier une denrĂ©e de base, indispensable Ă  la population, Ă  une seule entreprise ? Le lait n’est pas un luxe. C’est une nĂ©cessitĂ©.

À l’heure oĂč Djibouti aspire au dĂ©veloppement, il serait peut-ĂȘtre temps de repenser la gestion des produits essentiels, d’ouvrir le marchĂ© Ă  plusieurs acteurs, et de garantir une vraie sĂ©curitĂ© alimentaire. Car un pays qui manque de lait, c’est un pays oĂč la confiance du peuple s’érode.

Ismail Omar Guelleh
Quittez le pouvoir - On a marre

Les djiboutiens ne parlent pas
 beaucoup des djiboutiens ont dĂ©couvert ce pont dĂ©labrĂ© rĂ©cemment alors qu’il est comme c...
17/08/2025

Les djiboutiens ne parlent pas
 beaucoup des djiboutiens ont dĂ©couvert ce pont dĂ©labrĂ© rĂ©cemment alors qu’il est comme ca depuis presque 2 ans. Sans sĂ©curitĂ© avec une Ă©cole primaire juste Ă  cĂŽtĂ©.
Il faut libéré la parole et dire ce qui ne vous plait pas
Ismail Omar Guelleh
Quittez le pouvoir - On a marre

17/08/2025

🛑🔮RAPPORT SUR LE DÉTOURNEMENT SYSTÉMATIQUE DU FONDS SOUVERAIN DE DIIBOUTI VIA LES OFFSHORES ET UNE DISSOLUTION ILLÉGALE.

INTRODUCTION.
I. OBJET DU RAPPORT.
Ce rapport documente les irrégularités présumées entourant la liquidation du Fonds ouverain de D)jibouti (FSD). 1 vise à:
‣ Établir si les contextes de crĂ©ation d'un Fonds Souverain Ă©taient pertinents et si les investissements avaient respectĂ© les rĂšgles et des lois
A
Établir les violations procĂ©durales des lois commises lors de la dissolution du FSD;
‣ ÂŁvaluer les risques de dĂ©tournement d'actifs publics
> xaminer la conformité aux cadres nationaux et internationaux de gouvernance.
I. ONTEXTE.
1. Cadre institutionnel :
Créé par la Loi n"075/AN/20/8Úme L (29 mars 2020) dans le cadre de la # Vision Djibouti 2035 , le FSD avait pour mission de transformer Péconomie nationale en hub régional logistique, numérique et financier.
Dissous unilatéralement par le Décret présidentiel n`2025-098/PRE le 27 avril 2025, sans consultation des organes de gouvernance ou de l'Assemblée nationale.
2. Structure et fonctionnement :
Forme juridique : SociĂ©tĂ© anonyme de droit privĂ©, État djiboutien comme unique actionnaire.
Missions (Art. 4 de la loi fondatrice):
Investir dans des projets créateurs d'emplols;
○ Co-investir avec des partenaires nationaux/internationaux;
○ Constituer un portefeuille d'actifs pour les gĂ©nĂ©rations futures;
Gérer les ressources via des mandats.
Objectifs:
○ DĂ©veloppement Ă©conomique durable; ◩ Diversification de l'Ă©conomie ; ○ Transition Ă©cologique et Ă©nergĂ©tique; ◩ Attraction d'investissements.
Gouvernance:
◩ Conseil d'administration (8 membres: gouvernement, Banque centrale, Great Horn Investment Holdings, administrateursindĂ©pendants);et les critĂšres de nomination des membres
○ Direction gĂ©nĂ©rale;
○ ComitĂ© d'investissement et les modalitĂ©s d'approbation des investissements
◩ ComitĂ© d'audit (interne + externe supervisĂ© par l'Inspecteur gĂ©nĂ©ral de rÉtat). Combien d'audits ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s depuis la crĂ©ation du FSD ?
Financement et controles:
○ Capital gĂ©rĂ© : 1,5 millard USD (dotation initiale + flux rĂ©currents). Cadre lĂ©gal :
◩ Principes de Santiago (transparence, gestion des conflits d'intĂ©rĂ©ts, reporting);
◩ Droit national: Constitution (Art. 66), Lois financiùres (n"107/00, n"087/AN/18/6ùme L), Code de gouvernance des entreprises publiques (n'143/AN/16/7ùme y.
Procédures de contrÎle non respectées:
○ Aucun rapport d'audit (interne ou externe) publiĂ© depuis fin 2021, malgrĂ© l'obligation lĂ©gale.
DÉFINITION DE LA CORRUPTION
Dans le présent rapport, la corruption est définie comme:
L'abus de fonctions publiques à des fins de contournement iéigal des procédures établiles, caractérisé par:
A Des investissements opaques et cans respects des lois et principes;
proches.
> Investissements dans des offshores appartenant à la famille nucléaire et des
> La violation délibérée des lois nationales (ex: dissolution du FSD sans consultation de r'Assemblée, en mépris des Art. L_301-28 et L301-29 du Code de commerce 2012)
> 'opacité systémique (absence de rapports d'audit, nomination discrétionnaire du Iiquidateur):
‣ Le risque de dĂ©tournement d'actifs publics (via une liquidation accĂ©lĂ©rĂ©e sans garanties pour les crĂ©anciers).
Cette définition s'appuie sur:
publics);
La Convention des Nations nies contre la corruption (Art. 17-19 : détournement de biens
Les Principes de Santiago (transparence et responsabilté)
DESCRIPTION DES FAITS.
Il1. ONTEXTE ET CRÉATION DU FONDS SOUVERAIN DE DIIBOUTI
le fonds Souverain de ibroutr s aété crt par r 75/AN/0/8tme promuleute le 29 mars 2020, dans le cadre de la # Vision Djibouti 2035 . Cette initiative s inscrivait dans une stratégie nationale visant à transformer économie djiboutienne en un hub régional logistique, numérique et financier.
Conformément à 'Article 4 de sa loi fondatrice, Ie FSD avait pour missions principales:
~Iinvestir dans des projets créateurs d'emplois
Co-investir avec des partenaires nationaux et internationaux
- Constituer un portefeuille d'actifs pour les générations futures
- Gérer les ressources via des mandats spécifiques
Le FSD a Ă©tĂ© constituĂ© sous forme de sociĂ©tĂ© anonyme de droit privĂ©, avec rÉtast djiboutien comme unique actionnaire, et placĂ© sous la tutelle directe de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique. Cette structure juridique est soumise aux dispositions du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, comme stipule dans les documents officiels du ministĂšre du Budget.
Le capital initial du FSD s'élevait à 30 milliards de francs Djbouti (équivalent à 169 millions de dollars US), avec une projection d'atteindre 1,5 milliard de dollars US sur une courte période.
IV. VERNANCE ET CADRE LÉGAL THÉORIQUE
3. tructure de gouvernance
Le FSD était théoriquement doté d'une structure de gouvernance comprenant:
- Un Conseil d'administration de 8 membres (représentants du gouvernement, de la Banque centrale, de Great Horn Investment Holdings, et administrateurs indépendants)
- Une Direction générale
~Un Comité d'investissement
- Un ComitĂ© d'audit (interne et externe, supervisĂ© par Inspecteur gĂ©nĂ©ral de (État)
4. Cadre légal applicable
Le FSD était soumis à un cadre légal national et international comprenant :
a)Cadre national:
⁃ Constitution de Djibouti (Article 66)
- Lois financiĂšres (n'107/00, n"087/AN/18/6Ăšme L)
-Code de gouvernance des entreprises publiques (n"143/AN/16/7Ăšme L)
-Code de commerce (Articles L.301-28 et L.301-29)
b) Cadre international:
~Principes de Santiago(PPGA- Principes et pratiques généralement acceptés)
- Convention des Nations Unies contre la corruption (UNCAC)
-Instruments uridiques de 'OCDE, notamment la Convention sur la lutte contre la corruption d'agents publics étrangers
- Recommandations du Groupe d'action financiĂšre (GAFI)
5.Iinvestissements et accords réalisés par le fSD
Entre sa création en 2020 et sa dissolution en 2025, le FSD a conclu plusieurs accords d'investissement et partenariats stratégiques qui sont des leurres et dont les suivants ont été rendus publics:
Investissements dans le secteur énergétique
a) Accord avec DjibEnergy Services (13 février 2023)
-Le FSD est devenu actionnaire minoritaire de cette startup locale
- Montant de l'investissement non précisé publiquement
b) Projet énergétique avec Great Horn Investment Holding (GHIH) et NEO THEMIS (15 Juin 2023)
-Projet comprenant deux centrales solaires, une usine de dessalement et une unité de stockage de gaz naturel iquéfié
~ Engagement financier global non divulgué
c) Partenariat avec AMEA Power (présenté lors du Forum de Djibouti 2025, janvier 2025)
- Collaboration dans les projets d'énergies renouvelables
~Détails financiers non communiqués
d) Partenariat avec Denham Capital via NEO THEMIS (novembre 2022)
Collaboration sur le développement d'infrastructures énergétiques en Afrique
Montant de l'investissement non précisé.
6. Investissements dans les infrastructures numériques et logistiques
e) Coentreprise avec PAIX Data Centres (14 mai 2024)
- Construction d'un centre de données neutre en matiÚre de cloud et de transporteurs a Djibouti
- Présenté comme un pilier stratégique du développement numérique africain
- Montant de l'investissement non divulgué
f) Protocole d'accord avec Sea-Invest (date non précisée)
-Co-investissement dans le terminal de stockage de liquides en vrac Ă  Damerjog Industrial Park
- Détails financiers non communiqués
g) Collaboration ave Meridiam (mentionnée dans le contexte du Forum de Djibouti 2024/2025)
- Partenariat dans le domaine de l'infrastructure internationale
Montant et conditions non précisés
7. Iinvestissements dans le tourisme et autres secteurs
h) Partenariat avec Kasada Capital Management (2 mars 2023)
~ Protocole d'accord pour investir dans le secteur du tourisme Ă  Djibouti
- Montant de Pinvestissement non précisé
ij Programme d'investissement de 100 millions USD (premier trimestre 2022)
Participation minoritaire du FSD (25%)
-Potentiel additionnel de 700 milions USD via equity (300M) et dette privée (400M)
- Soutien à plusieurs projets liés au Plan National de Développement Djibouti ICI (Iinclusion, Connectivité, Institutions)
- Partenaires multiples, locaux et internationaux
8. Partenariats financiers et institutionnels.
I)Protocole d'accord avec la Banque de Commerce et de Développement de 'Afrique de 'Est et Australe (TDB) (17 juin 2021)
- Cadre de coopĂ©ration pour financer des projets dans les États membres de la TDB
- Secteurs ciblés : énergie, infrastructures, agroalimentaire
M ontant de l'engagement non précisé
k) Partenariat avec la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) (début 2023)
D iversification des actifs de la CNSS dans différentes classes d"actifs (immobilier, marché obligataire international)
- Montant et conditions non divulgués
V. IRRÉGULARITÉS ET VIOLATIONS CONSTATÉES DANS LA GESTION DU FSD
A_ Opacité systémigue et absence de transparence
9. on-respect des Principes de Santiago
Contrairement aux engagements pris, le FSD n'a pas respecté les critÚres fondamentaux de transparence exigés par les Principes de Santiago, notamment :
-Absence de publication de son historique détaillé, incluant l'origine précise de ses fonds
- Non-communication des stratégies et objectifs précis
- Opacité sur les pourcentages d'acquisitions dans les compagnies et leur localisation
-Absence de publication de la valeur totale de son portefeuille, du rendement et de la rémunération de ses dirigeants
- Non-divulgation des filiales et des gestionnaires externes
-Absence de rapports annuels d'audit indépendant
~ Absence d'informations accessibles au public
Ces manquements violent directement les Principes de Santiago ( Generally accepted Principles and Practices- GAPP) et les normes du Fonds Monétaire International (FM):
> - GAPP 1 : Absence de cadre juridique solide pour garantir I'opacité systémique.
>-GApP 11 & 12 : Non-publication des rapports financiers et d"audit, pourtant exigés annuellement (IMF Working Paper 13/231, page. 29).
> - GAPP 16 & 17 : Défaut de divulgation publique de la gouvernance et des informations financiÚres, essentielle pour la stabilité des marchés 1ALHaccan et al. IMF, 2013, page. 26).
>- GAPP 18 : Politique d'investissement non aligenée sur les objectifs déclarés, sans cadre de gestion des risques conforme (IMF, Appendix I).
10. Absence de rapports d' audit
Aucun rapportd'audit, qu'il soit interne ou externe, n'a été publié depuis fin 2021, en violation flagrante de:
~L'Article 9 de la Convention des Nations Unies contre la corruption (UNCAC) relatif Ă a la gestion des finances publiques
-L'Article 10 de UNCAC concernant linformation du public
-Les lois financiĂšres nationales n'107/00 et n"087/AN/18/6Ăšme L
-Le Code de gouvernance des entreprises publiques (n"143/AN/16/7eme L)
Cette carence contredit les standards du FMI qui soulignent que "ls audits annuels sont indispensables pour prévenir les détournements et assurer la légitimité des fonds souverains" (IMF Working Paper 13/231, page. 12).
11. Utiisation contestable des fonds de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale
Le rapport sur la gestion opaque du FSD révÚle que les fonds de réserve de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ont été injectés dans le FSD, (Sur quelle base juridique et quelles modalités de décaissement ? Comment le Conseil d'Administration de la CNSS a-t-l approuvé utililsation de ces fonds de réserve ?), ce qui constitue une pratique irréguliÚre, car:
~Ces fonds proviennent des cotisations des travailleurs et non d'une activité économique
- Is sont destinés à garantirles prestations sociales et non à servir d'investissement à risque
- Cette utilisation n'a pas fait lobjet d'une communication transparente aux cotisants et au Conseil d'Administration ?
Le FMI précise que "'"utilisation de fonds sociaux à des fins d'investissement spéculatif viole le Principe de Santiago 4 (rÚgles de retrait/dépÎt transparentes) et expose les travaleurs un risque inacceptable" (Das et al., IMF, 2009, page. 8).
Cette pratique contrevient aux principes de bonne gestion des fonds sociaux et pourrait constituer un détournement de leur finalité premiÚre, en violation des Articles 17-19 de PUNCAC relatifs au détournement de biens publics.
B.Deficits budgétaires et endettement préocupants
12. Contexte financier national alarmant
Le FSD a été créé et a opéré dans un contexte financier national caractérisé par:
-Des déficits budgétaires récurrents depuis plus de 10 ans
- Une aggravation de la situation avec une hausse du déficit budgétaire à 2,3%6 du PiB en 2020 contre 0,5% en 2019
- Une balance commerciale structurellement négative
- Une dette publique estimée à 104% du P1B fin 2018, considérée comme non soutenable par le FMl
- Une dette publique passée de 57,1% en 2014 à 89,7% du P1B en 2017
Dans ce contexte, la création d'un fonds souverain doté de ressources importantes et géré de maniÚre opaque soulÚve des questions légitimes quant à la pertinence et à la légalité de cette initiative.
D'ailleurs ex-ministre du Budget, Abdoulkarim Aden Cher s'Ă©tait opposĂ© Ă  la crĂ©ation de ce Fonds Souverain de Djibouti ont ne voyait pas rintĂ©rĂȘt tune telle intitution dans la situation budgĂ©taire et financiĂšre de Djibouti et mettrait Ă  mal les trĂ©soreries de certaines entreprises publiques et d'autres institutions
Le rapport souligne que M. Aden Cher a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le 3 mars 2022, auelaues heures aprĂšs avoir publiĂ© un pamphlet dĂ©nonçant la # mauvaise gouvernance et le # cĂ©sarisme du rĂ©gime.
Le Groupe de travalil sur la détention arbitraire du Conseil des droits de homme de lONU a rendu un avis sans équivoque : la détention d'Abdoulkarim Aden Cher, ancien mninistre djiboutien du Budget et figure ritique du régime, est arbitraire au regard du droit international. Dans son Avis n' 67/2024 adopté le 14 novembre 2024, le Groupe de travalil conclut que cette privation de iberté viole quatre catégories définissant Farbitraire - Catégorie : Absence de base légal (arrestation sans mandat, détention provisoire prolongée sans justification). politique. - Catégorie I : Violation grave du droit à un procÚs équitable (accÚs limité à un avocat, présomption d'innocence bafoudel - Catégorie IV : Discrimination fondée sur les opinions politiques.
Malgré des accusations officielles de corruption, le Groupe de travail estime que les preuves sont prétextuelles s et liées à son opposition au président Ismall mar Guelleh, au pouvolir depuis 1999.
13. Non-respect des exigences minimales de transparence budgétaire
Selon le rapport du DĂ©parterment d'État amĂ©ricain de 2021 sur la transparence fiscale (conformĂ©ment Ă  l'article 7031(b) de la Loi de 2021 sur les crĂ©dits), Djibouti fait partie des 50 pays qui n'ont pas satisfait aux exigences minimales de transparence budgĂ©taire, ce qui constitue un environnement propice aux irrĂ©gularitĂ©s financiĂšres.
C.Dissolution. Iégale et prédpltée
14. Violation des procédures Iégales
Le FSD a été dissous unilatéralement par le Décret présidentiel n"2025-098/PRE le 27 avril 2025, sans:
-Consultation des organes de gouvernance du FSD
- Consultation de l'Assemblée nationale
~ Respect des procédures prévues par le Code de commerce
Cette dissolution constitue une violation flagrante:
Des Articles L301-28 et L301-29 du Code de commerce de 2012
-De l'Article 66 de la Constitution de Djibouti
- Du principe de séparation des pouvoirs
Cette démarche unilatérale viole le GAPP 6 (séparation claire des pouvoirs) et le GAPP 10 (cadre de responsabilité défi), qui exigent une consultation des organes de gouvernance (Santiago Principles, Art. 6).
15. Nomination discrétionnaire du Wiquidateur
La nomination du liquidateur s'est faite de maniÚre discrétionnaire, sans transparence ni garanties dindépendance, ce qui:
-Augmente les risques de détournement d'actifs publics
Contrevient aux principes de bonne gouvernance
- Viole les Articles 17-19 de P'UNCAC relatifs Ă  la protection des biens publics
16. Absence de garanties pour les créanciers
La liquidation accélérée du FD s'est effectuée sans mise en place de garanties adéquates pour les créanciers, en violation:
- Des principes fondamentaux du droit commercial
-Des obligations fiduciaires des administrateurs
~Des normes internationales de liquidation d'entités publiques
VI. CONSÉQUENCES ET RISQUES IDENTIFIÉS
17. Risques de détournement d'actifs publics
La dissolution précipitée et opaque du FSD, combinée à l'absence de contrÔles adéquats, crée un environnement propice au détournement d'actifs publics, en violation directe :
-Des Articles 17-19 de PUNCAC relatifs au détournement de biens publics
- Des principes de bonne gestion des finances publiques
-De PArtice 66 de la Constitution de Djbouti
18.Ilmpact sur la credibilité internationale
Ces irégularités portent gravement ateintes à crédibilité internationale de Djbouti, notamment vis-à-vis :
-Des investisseurs internationaux
-Des institutions financiĂšres internationales
- Des partenaires de développement
19. Préjudice pour les générations futures et travalilleurs actuels, les entreprises publiques et les établissements de cotisation (CNSS)
La dissolution du FSD, cráș»Ă© theoriquement pour constituer un portefeuille d'actifs Pour gĂ©nĂ©rations futures, reprĂ©sente un prĂ©judice significənis pour ces derniĂšres, en contradiction avec:
L'objectif initial du FSD tel que défini dans sa loi fondatrice.
-Lles principes de développement durable
~L'engagement de préserver les ressources nationales pour les générations futures
VIl. CONCLUSION FACTUELLE
L'analyse détaillée des fait entourant la création, lIa gestion et la dissolution du Fonds Souverain de Djibouti révÚle un ensemble d'irrégularités et de violations des lois et principes nationaux et internationaux. L'opacité systémique, l'absence de contrÔles adéquats, et la dissolution unilatérale et précipitée du fonds constituent des manquements graves aux obligations légales et aux engagements internationaux de Djibouti.
Ces irrégularités contreviennent frontalement aux recommandations du FMI :
> - Gouvernance :Absence de délégation opérationnelle indépendante (IMF Working Paper 13/231, page. 13).
>- Gestion des risques: Aucun cadre conforme au GAPp 22, pourtant crucial pour les fonds exposés à des actifs complexes (IMF, Appendix l).
> -Transparence : Violation systématique des GAPP 11-17, facilitant la dissimulation de détournements (Al-MHassan et al., IMF, 2013, page. 25).
> Le FSD ilustre ainsi un cas d'école de détournement par opacité institutionnelle, tel que décrit par le FMI dans son analyse des risques liés aux fonds souverains (Kunzel et al., IMF, 2011).
Ces faits, documentĂ©s t rĂ©fĂ©rencĂ©s, appelent ane ivestigation approfondi t indĂ©pendant e a mis en place des nquĂȘtes indĂ©pendantes internationales pour poursuivre les auteurs du dĂ©tournement.
LES IMPACTS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX DE L'UILISAION ET LA DISSOLUTION ILLÉGALES DU FONDS SOUVERAIN DE DIIBOUI
VIlI. ÉSUMÉ EXÉCUTIF
Cette partie du rapport analys les impact éeconomiques et sociaux dévastateurs de de 'utilisation et de la dissolution illégales du Fonds Souverain de Djibouti (FSD), estimd millard de dollars américains selon les documents officiels, soit r'équivalent de 37% du Pi8 national de Djibouti en 2023. Cette analyse s'appuie sur des documents officiels, des
évaluations internationales et des données économiques vérifiées pour démontrer "ampleur exceptionnelle de ce détournement et ses conséquences multidimensionnelles.
L'analyse rĂ©vtle que ce Cas constitue run des Cas les plus graves de malversation de fonds publics documentĂ©s dans la rĂ©gion, avec des impacts qui dĂ©passent largement le montant initial dđétournĂ©. Les effets multiplicateurs de cette corruption systĂ©mique se rĂ©percutent sur Fensemble de l'Ă©conomie djboutienne et compromettent gravement les perspectives de dĂ©veloppement du pays pour les dĂ©cennies Ă  venir.
Les impacts économiques identifiés incluent an aggravation significative é des déficits budgétaires, un endettement devenu insoutenable selon le Fonds Monétaire International, une réduction drastique

Adresse

Lille

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque La Jeunesse Djiboutienne publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Partager