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Wallay, le pays va très mal ! Elle est qui, elle, pour avoir un garde rapproché armé ? Ce n’est ni une dignitaire, ni l’...
18/07/2025

Wallay, le pays va très mal ! Elle est qui, elle, pour avoir un garde rapproché armé ? Ce n’est ni une dignitaire, ni l’épouse d’un dignitaire ! Et ce gars derrière elle, s’il est un militaire, qu’est-ce qu’il fait là ? Et s’il ne l’est pas, pourquoi l’autorise-t-il à porter une arme ?

Présidence de la République du Tchad Mahamat Idriss Deby Itno Ahmat haroun Larry Tchad One Tchad halou

05/07/2025

La princesse d’Amdjarass a parlé, brisant un silence feutré. Oui, nul n’ignore que vous partez guérir vos maux sous les cieux de Paris ou de New York. Mais pendant ce temps, le peuple, lui, mendie un simple morceau de pain pour apaiser sa faim. Car sa vraie blessure n’est pas celle du corps, mais celle du ventre vide.
Présidence de la République du Tchad Ahmat haroun Larry Ahmat Mahamat Zakaria

MAHAMAT MAHDI ALI, PRESIDENT DU FRONT POUR L’ALTERNANCE ET LA CONCORDE AU TCHAD (FACT) : «C’est l’avenir du Tchad qu’on ...
07/05/2025

MAHAMAT MAHDI ALI, PRESIDENT DU FRONT POUR L’ALTERNANCE ET LA CONCORDE AU TCHAD (FACT) : «C’est l’avenir du Tchad qu’on assassine »

Un grand intellectuel ! Panafricain pur-sang ! Homme engagé pour son pays et pour son Peuple ! Mahamad Mahdi Ali est un amoureux du Tchad. Il a fait don de sa vie, de sa liberté et de son temps pour sortir les Tchadiens de la souffrance, de la misère et de la pauvreté dans lesquelles, ils sont plongés depuis plus de 30 ans. Son engagement pour son pays est invariable. Mahamat Mahdi Ali est un leader armé d’une vision panafricaniste d’une rare pertinence. Dans cet entretien, le leader du FACT apporte des éclairages sur plusieurs questions et tend sa main aux acteurs politiques, à la jeunesse, aux femmes et la société civile pour sortir le Tchad en agonie entre les mains d’une milice au pouvoir sans aucune légitimité.

DAKARTIMES : Bonjour Monsieur le président du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT) Mahamat Mahdi ALI. Merci de nous accorder cet entretien. Cela fait plusieurs années qu’on ne vous entend plus. Qu’est ce qui explique ce silence ?

Mahamat Mahdi ALI : Merci de nous avoir offert cette seconde occasion pour non seulement adresser nos salutations fraternelles au Peuple tchadien mais au-delà, à tout le continent africain. Car la lutte que nous menons depuis bientôt dix ans s’inscrit dans la droite ligne des visions des illustres fils de ce continent tels Nelson Mandela, Kwame Nkrumah, Thomas Sankara etc… L’essence même de cette lutte étant de privilégier l’intérêt général aux considérations particulières, nous avons fait le choix de rester en retrait de toute action de communication pour permettre l’émergence d’une solution politique au problème tchadien. Le refus de communiquer n’était pas une hésitation mais une réponse en soi. Nous avions adopté une stratégie d’apaisement, c’était un silence d’espérance. Nous voudrions parler de paix, de réconciliation et de reconstruction de notre pays. Mais en face, la

06/04/2025

Abakar Choua Allahi Recrute des Mercenaires pour les Forces de Soutien Rapide (FSR) de Hemeti : Une Stratégie de Guerre Transfrontalièr

Le Général Abakar Choua Allahi, accusé de former des mercenaires tchadiens pour les FSR dans le conflit soudanais.

Le Général Abakar Choua Allahi, Commandant de la Garde Nomade et Nationale du Tchad, se retrouve au cœur d’une controverse géopolitique de taille : des informations récentes révèlent qu’il recrute et forme des mercenaires tchadiens pour les Forces de Soutien Rapide (FSR) de Hemeti, un groupe armé impliqué dans la guerre au Soudan. Cette alliance pourrait transformer le Tchad en un acteur clé du conflit soudanais, renforçant les implications militaires et politiques de la région.

Le Rôle d’Abakar Choua Allahi dans le Recrutement :

Selon plusieurs sources militaires, Abakar Choua Allahi aurait orchestré un programme de recrutement et de formation de mercenaires dans les régions tchadiennes, principalement dans les Djourab, avant de les envoyer au Soudan pour renforcer les FSR. Ces mercenaires, issus des communautés Gourane et Arabe, seraient formés pour soutenir les forces de Hemeti dans leurs combats au Soudan , mais aussi pour défendre les intérêts militaires du régime dans ce conflit transfrontalier.

Les FSR et Hemeti : Un Partenariat Militaire Stratégique :

Les Forces de Soutien Rapide (FSR), dirigées par Hemeti, sont un acteur militaire central dans le Soudan, notamment en raison de leur rôle dans la répression des révoltes et des conflits internes. L’implication du Tchad, via les mercenaires d’Abakar Choua Allahi, pourrait bien être un élément clé dans l’expansion de l’influence militaire de Hemeti au Soudan. Ces mercenaires tchadiens renforcent les capacités des FSR, et cette relation militaire pourrait avoir des répercussions majeures sur la stabilité régionale, en consolidant les liens entre le Tchad et les factions armées du Soudan.

Une Stratégie de Guerre Transfrontalière Risquée :

Le recrutement de mercenaires tchadiens pour les FSR soulève des inquiétudes quant à la militarisation croissante de la région du Sahel et du Soudan. L’implication du Tchad dans ce conflit risque d'exacerber les tensions ethniques et de renforcer des dynamiques de violence qui fragilisent déjà des pays voisins. L’envoi de ces mercenaires pourrait avoir pour effet de prolonger le conflit soudanais, tout en infligeant de lourdes pertes humaines et en exacerbant la crise humanitaire qui touche la région.

La Responsabilité de Abakar Choua Allahi :

Recruter et envoyer des mercenaires tchadiens pour soutenir les FSR renforce l’idée qu’il existe un agenda militaire derrière cette collaboration. En outre, ces mercenaires pourraient servir à protéger les intérêts de l’État tchadien, voire à éviter toute menace interne en déployant des forces loyales aux autorités. Cependant, cette opération pourrait également aggraver la perception du Tchad comme un acteur instable dans la région, disposé à soutenir des factions armées pour renforcer sa position géopolitique.

Le recrutement de mercenaires par Abakar Choua Allahi pour les Forces de Soutien Rapide (FSR) de Hemeti pourrait marquer une nouvelle étape dans l’escalade des tensions régionales. L’implication croissante du Tchad dans le conflit soudanais, à travers ses mercenaires et la coopération avec des groupes armés, risque d'aggraver la situation au Soudan et dans la région du Sahel. Cette alliance militaire entre le Tchad et les FSR soulève des questions sur l’avenir de la stabilité régionale, et le rôle que le Tchad pourrait jouer dans les années à venir.

Il est important de noté de personnalités telles que le Général Abdraman Djimi Harbo, le Commandant 1er adjoint, et le Colonel Abakar Mina Diar directeur de renseignements , qui ont refusé de soutenir ce projet, ce qui leur a coûté leurs postes. Cela pourrait refléter des divergences au sein de l'armée tchadienne et mettre en lumière les tensions internes liées à cette situation géopolitique.

Présidence de la République du Tchad Mahamat Idriss Deby Itno N’djamena Info focus

ONAPE : Institution publique ou propriété familiale ?À l’Office National pour la Promotion de l’Emploi (ONAPE), l’égalit...
06/04/2025

ONAPE : Institution publique ou propriété familiale ?

À l’Office National pour la Promotion de l’Emploi (ONAPE), l’égalité des chances semble aujourd’hui reléguée au rang de vieux souvenir. Depuis la nomination de Nousradine Abakar Kessou à la direction générale, l’institution s’est métamorphosée en un bastion de népotisme, de régionalisme et de communautarisme décomplexé.

Ce haut responsable public, censé promouvoir l’inclusion et l’emploi équitable, gère plutôt l’ONAPE comme une entreprise familiale. Les affectations, nominations et promotions se font désormais au prisme de la parenté, de l’ethnie et de l’appartenance géographique – principalement l’ENEDI Est – reléguant des dizaines de jeunes compétents, notamment originaires du Koubé, dans l’ombre.

Plongée dans l’institution du favoritisme systémique :

A. Agents affectés à l’Aéroport

Sur 4 agents contrôleurs :

Mht Tebir Abakar

Brahim Hamid Cherif

Souleyman Adam Hassan
Chef d’équipe :

Hassan Adam Dicko

B. Services techniques

Division Matériel : Mht Hussein Diar

Division Audit : Zonouba Mht Saleh Kaya

Service Caisse : Mariam Hassan Aguid

C. Programmes Spéciaux

3 responsables dont 2 cousins directs :

Moubarak Koty Ory

Abdraman Oumar Haroun
Chef comptable : Youssouf Borgou Dillo
Chef service comptable programme : Minni Sebey
Autres agents du même cercle :

Mht Seby Aguid

Mht Abakar Dicko

Oumar Tom

D. Division Volontariat

Hamid Abdelkader Diar

E. Directions Régionales & Chefs d’agences

Sur 26 chefs d’agences, 12 sont des parents ou cousins :

1. Habena – Teguene Tagabo Dabou

2. Sarh – Bichara Abdraman

3. Amdjarass – Mht Abakar Koyo

4. Goz Beida – Brahim Arim Djorbo

5. Biltine – Mht Youssouf Hassan Djougourou

6. Abéché – Hamid Hussein Kadou

7. Mongo – Adam Ali Dicko

8. Bol – Moussa

9. Massakory – Ali Toubai Hassan

10. Laï – Ousman Ite

11. Bardaï – Hamid

12. Diguel – Brahim Nassour Ouigué

F. Autres postes stratégiques

Chef division orientation : Souleyman Moussa Tera

Chef bureau Moundou : Moubarak Amir

Constat amer : Zéro représentant du Koubé.
Aucun chef de service, aucun chef d’agence, aucune reconnaissance pour les jeunes du Koubé.
Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas “les leurs”.

Des stagiaires compétents, présents depuis des années, issus de cette région et d’autres parties du Tchad, attendent toujours un poste, une chance, un simple signe de reconnaissance. Ils n’en reçoivent aucun.
Et ceux qui lèvent la voix ? Ils sont écartés, étouffés, oubliés.

L’ONAPE, censée être au service de tous les Tchadiens, est devenue une forteresse d’exclusion, une vitrine de la “koubephobie” rampante qui gangrène certaines sphères administratives.

Mais les choses doivent changer.
Ce n’est pas une propriété privée. C’est une institution publique, financée par l’argent de tous les contribuables tchadiens. L’ONAPE n’appartient ni à une famille, ni à une région, ni à une ethnie.

Le peuple mérite vérité, justice et transparence.

Nous reviendrons avec des noms, des visages, des témoignages.
Parce que le silence est terminé.

Tchad : Quand le détournement des moyens met en péril la vie des soldats de la GNNTN’Djaména, 19 mars 2025 – Un nouvel a...
19/03/2025

Tchad : Quand le détournement des moyens met en péril la vie des soldats de la GNNT

N’Djaména, 19 mars 2025 – Un nouvel acte de violence a encore endeuillé les rangs de la Garde Nationale et Nomade du Tchad (GNNT). Lors d’une patrouille entre Saraf-Bourgou et Mochiborgou, dans la province du Sila, une unité de la GNNT a été prise en embuscade par des coupeurs de route. Bilan tragique : un soldat tué et un autre grièvement blessé. Une attaque qui aurait pu être évitée si les moyens alloués à la GNNT n’étaient pas détournés par ceux censés les gérer.

Une Garde laissée sans moyens face au danger

Ce drame pose une fois de plus la question cruciale du détournement des ressources militaires. Alors que les éléments de la GNNT sont censés être équipés et appuyés pour assurer la sécurité des populations dans les zones sensibles, la réalité sur le terrain est tout autre. Des témoignages recueillis auprès de plusieurs sources indiquent que le commandement de la GNNT est gangrené par des pratiques mafieuses, où les équipements, carburants et primes destinés aux soldats disparaissent au profit de quelques officiers corrompus.

"Nous sommes envoyés en mission sans moyens adéquats, avec des véhicules en panne et des armes usées. Pendant ce temps, nos chefs détournent nos dotations pour s’enrichir," dénonce sous anonymat un membre de la GNNT.

Le commandement de la GNNT pointé du doigt

Depuis plusieurs années, la gestion de la GNNT est marquée par des scandales à répétition, sans qu’aucune mesure sérieuse ne soit prise pour y remédier. Le Commandant en chef de la GNNT, dont la gestion opaque et la défiance envers ses propres hommes sont de plus en plus dénoncées, semble plus préoccupé par ses intérêts personnels que par la sécurité de ses troupes.

Comment expliquer que les véhicules destinés aux patrouilles se retrouvent utilisés à des fins privées ? Pourquoi des armes modernes disparaissent mystérieusement des stocks ? Comment se fait-il que les primes des soldats en mission soient détournées sans que personne ne rende de comptes ? Autant de questions qui restent sans réponse, alors que des hommes meurent sur le terrain.

Un mépris total des vies humaines

La tragédie de ce 19 mars 2025 illustre une vérité amère : les soldats tchadiens sont sacrifiés sur l’autel de la corruption et du népotisme. Pendant que les coupeurs de route se renforcent, la GNNT, censée être un rempart contre ces menaces, est affaiblie de l’intérieur. Le silence des autorités face à cette situation est une trahison inacceptable envers ceux qui risquent leur vie pour protéger le pays.

Les familles des victimes pleurent leurs proches, pendant que certains hauts gradés continuent de s’enrichir impunément. Jusqu’à quand cette injustice va-t-elle durer ? Qui aura le courage de mettre fin à ce pillage organisé au sommet de la GNNT ?

Le peuple tchadien ne peut plus se contenter de discours creux et de promesses non tenues. Il est temps que les responsables rendent des comptes et que des mesures fermes soient prises pour redonner à la GNNT les moyens de sa mission. À défaut, les drames continueront et la défiance grandira, non seulement au sein des forces de sécurité, mais aussi dans toute la nation. Mahamat Idriss Deby Itno Présidence de la République du Tchad

■ Un centre d'instruction sous emprise : conflits d’intérêts et détournements présumésÀ 110 kilomètres de la tristement ...
02/03/2025

■ Un centre d'instruction sous emprise : conflits d’intérêts et détournements présumés

À 110 kilomètres de la tristement célèbre prison de Korotoro, un centre d'instruction destiné aux unités d’élite de la Garde Nomade et Nationale du Tchad (GNNT) est en proie à une gestion opaque, marquée par des conflits d’intérêts, du favoritisme et des pratiques douteuses.

Selon plusieurs sources, le principal responsable de la GNNT cumule les fonctions de dirigeant et de fournisseur exclusif du centre, sans aucun mécanisme de contrôle indépendant. Cette situation soulève des préoccupations majeures quant à l’éthique et la transparence de la gestion des ressources publiques.

L’un des exemples les plus révélateurs concerne l’achat de bétail pour nourrir les stagiaires et formateurs. Plutôt que de s’approvisionner localement, le centre est contraint d’acheter le bétail du commandant de la GNNT à Matarik, une localité située à 250 kilomètres. Cette décision paraît motivée par des intérêts personnels, le commandant de la GNNT y possédant un puits électrique financé en 2022 par des fonds publics destinés à la GNNT pour le ravitaillement en eau de son bétail.

Par ailleurs, le centre, au lieu de bénéficier des équipements alloués par l’État, est obligé de les acquérir auprès du commandant, compromettant ainsi l’efficacité de l’entraînement et la crédibilité même de la GNNT. Ce détournement présumé de ressources publiques met en lumière une gestion qui privilégie les intérêts privés au détriment du service public.

Pire encore, cette gestion clanique et intéressée ne s’arrête pas aux détournements de ressources. Dès son arrivée à la tête de la GNNT en 2021, le commandant a usé de son pouvoir pour propulser son propre frère, Abdallah, d’un simple statut de soldat au grade de colonel, le nommant commandant du centre d’instruction. Une ascension fulgurante qui ne repose sur aucun mérite avéré, mais uniquement sur la volonté du dirigeant d’installer son cercle familial aux postes stratégiques.

Ces pratiques témoignent d’un népotisme flagrant, d’un mépris total pour la justice et la rigueur militaire, et d’un détournement manifeste des fonds et des institutions publiques à des fins personnelles. En continuant sur cette voie, le commandant de la GNNT affaiblit la crédibilité de l’institution et compromet la sécurité nationale du Tchad.

Il est urgent que les autorités compétentes prennent des mesures fermes pour mettre fin à ces dérives et restaurer une gouvernance basée sur la compétence, l’intégrité et la transparence. Toute complaisance à l’égard de ces abus ne fera qu’accentuer l’impunité et fragiliser davantage les institutions républicaines.

Présidence de la République du Tchad Mahamat Idriss Deby Itno

28/02/2025

Hommage à Yaya Dillo

Yaya Dillo restera dans l’histoire du Tchad comme un homme de lutte et de conviction. Opposant déterminé, il a combattu pour ses idéaux avec courage, dénonçant l’injustice et défiant le pouvoir en place. Son engagement, marqué par des épreuves et des sacrifices, symbolise la résistance et la quête de justice. Son nom demeurera gravé dans la mémoire des Tchadiens comme celui d’un homme qui n’a jamais reculé face à l’adversité.

04/02/2025

Tchad : Pénurie de Carburant – L’ARSAT et le Gouvernement en Pleine Opacité

Silence Coupable et Désorganisation Totale

Hier Abéché, aujourd’hui N’Djamena. Le Tchad est en proie à une nouvelle pénurie de carburant, et comme toujours, c’est la population qui en paie le prix. Files d’attente interminables, spéculation galopante, transport paralysé… Pourtant, aucune alerte préalable, aucun communiqué clair de l’Autorité de Régulation du Secteur Aval du Pétrole (ARSAT) ni du gouvernement. Comme si la situation n’avait aucune importance pour ceux qui dirigent le pays.

Une Raffinerie en Panne ou une Gestion Catastrophique ?

La raffinerie de Djarmaya est censée assurer l’approvisionnement du pays. Mais à chaque crise, la même question revient : pourquoi une infrastructure censée garantir notre autonomie énergétique plonge-t-elle le pays dans la pénurie ? Maintenance non planifiée ? Dysfonctionnement technique ? Mauvaise gestion ? On ne le sait pas, et c’est bien là le problème. L’ARSAT, censée encadrer et réguler le secteur, se mure dans un silence scandaleux, laissant libre cours aux rumeurs et à la spéculation.

Une Politique Pétrolière Catastrophique

Le Tchad est un pays producteur de pétrole, mais ses citoyens vivent comme s’ils dépendaient des importations. La mauvaise gestion chronique du secteur pétrolier est un fléau. Les dérèglements récurrents dans la distribution de carburant révèlent une absence totale de stratégie et de vision à long terme. Que fait le gouvernement pour garantir un approvisionnement stable ? Où vont réellement les profits de notre pétrole ?

Qui Profite de la Crise ?

Pendant que les citoyens galèrent pour obtenir quelques litres d’essence, le marché noir explose. Comme à chaque pénurie, certains tirent profit du chaos. Des stations-service complices, des revendeurs clandestins, des réseaux occultes qui s’enrichissent sur le dos du peuple avec la bénédiction tacite des autorités. Car comment expliquer que le même scénario se répète sans que des mesures fermes ne soient prises ?

Un Appel Urgent à la Transparence et à l’Action

Le peuple tchadien a droit à la vérité. Il est inacceptable qu’en 2025, dans un pays producteur de pétrole, on en soit encore à subir des pénuries dignes d’une nation en guerre. L’ARSAT et le gouvernement doivent rendre des comptes immédiatement :

Pourquoi cette pénurie ?

Quelle est la situation réelle de la raffinerie ?

Quelles mesures concrètes pour éviter que cela ne se reproduise encore et encore ?

Le silence et l’inaction ne sont plus acceptables. Cette crise est une preuve supplémentaire de l’irresponsabilité des autorités face à des enjeux aussi cruciaux. Mais combien de temps encore les Tchadiens accepteront-ils d’être pris en otage par une gestion chaotique de leurs propres ressources ?

01/02/2025

Pénurie d’essence à Abéché : le litre atteint 1 500 FCFA

Abéché, 1er février 2025 – Depuis plusieurs jours, la ville d’Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaï, traverse une grave pénurie d’essence. Cette situation a entraîné une flambée des prix, rendant l’accès au carburant difficile pour de nombreux habitants.

Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, le litre d’essence se vend actuellement à 1 250 FCFA, et peut même atteindre 1 500 FCFA dans certains quartiers. Cette hausse exponentielle perturbe considérablement les activités économiques et la mobilité des habitants.

Une crise aux multiples conséquences

La rareté du carburant affecte directement plusieurs secteurs, notamment le transport. Les chauffeurs de taxi et les motocyclistes, principaux moyens de déplacement dans la ville, peinent à poursuivre leurs activités, obligeant certains à revoir leurs tarifs à la hausse.

« Nous passons des heures à chercher du carburant. Quand nous en trouvons, c’est à des prix exorbitants », confie Mahamat, un conducteur de mototaxi.

Les commerçants et les petits entrepreneurs sont également touchés, notamment ceux qui utilisent des groupes électrogènes pour alimenter leurs boutiques en électricité.

À l’origine de la pénurie

Les raisons précises de cette crise ne sont pas encore officiellement communiquées, mais plusieurs sources évoquent une rupture d’approvisionnement au niveau des stations-service. Certains soupçonnent également un phénomène de spéculation, où des vendeurs clandestins profiteraient de la situation pour gonfler les prix.

Des mesures attendues

Face à cette situation préoccupante, les habitants d’Abéché espèrent une réaction rapide des autorités pour rétablir un approvisionnement normal et mettre fin à cette flambée des prix.

Reste à voir si des mesures seront prises dans les prochains jours pour stabiliser le marché et éviter une aggravation de la crise.

N'Djaména Info Focus

    Une Gestion Déroutante Qui Met en Péril l’Avenir du TchadN'Djaména Info Focus - TchadLa Société des Hydrocarbures du...
28/01/2025

Une Gestion Déroutante Qui Met en Péril l’Avenir du Tchad

N'Djaména Info Focus - Tchad

La Société des Hydrocarbures du Tchad (S*T), autrefois un pilier essentiel de l’économie nationale, se trouve aujourd’hui dans une situation de crise profonde, conséquence directe d’une gestion chaotique. L’ascension de Mme Djalila Abderahim à la tête de la S*T a marqué un tournant dangereux pour cette entreprise d’État, autrefois garante de la souveraineté énergétique du pays. Sous sa direction, une série de décisions hasardeuses, de népotisme et de pratiques douteuses ont fragilisé un secteur déjà vulnérable, menaçant non seulement l’avenir du secteur pétrolier, mais aussi celui de l’économie du Tchad tout entier.

Un Leadership Douteux et Irrationnel

La nomination de Mme Djalila Abderahim à la tête de la S*T ne repose sur aucune logique professionnelle. La principale qualification de la dirigeante semble être son lien familial avec le président du Tchad, ce qui soulève des questions sur la compétence réelle de celle qui gère aujourd’hui l’une des plus grandes ressources économiques du pays. L’absence d’expérience dans le secteur pétrolier ne fait qu'aggraver une situation déjà précaire. Les décisions prises sous sa direction, marquées par l’absence de transparence et l’illégalité, ont exacerbé les problèmes au sein de l'entreprise.

L’une des plus graves erreurs a été la falsification des procès-verbaux du Conseil d’administration pour justifier des réorganisations internes qui n’ont servi que les intérêts personnels et familiaux. Des directions stratégiques ont été supprimées, compromettant l’efficacité de la S*T. C’est ainsi qu’une gestion purement politicienne et sans vision à long terme a conduit à la désintégration d’une institution vitale pour le pays.

Une Crise Qui Affecte l’Économie du Tchad

La dégradation de la S*T a des répercussions dramatiques non seulement sur le secteur pétrolier, mais aussi sur l’ensemble de l’économie tchadienne. La réduction de la capacité de production, causée par des décisions de gestion maladroites, a contraint le Tchad à importer du pétrole, notamment du Niger, pour couvrir ses besoins internes. Une situation d’une absurdité crasse, alors même que le pays possède d’importantes réserves pétrolières.

En plus de cela, les pénuries de produits pétroliers affectent la vie quotidienne de la population, provoquant des hausses des prix des carburants et une perturbation des activités économiques. Le Tchad, qui devrait être un acteur majeur dans le domaine énergétique, se retrouve aujourd’hui à importer ce qu’il produit, une situation humiliante pour un pays riche en ressources naturelles.

Le Clanisme et la Corruption : Un Fléau Systémique

Le plus grand mal du secteur pétrolier tchadien n’est pas tant la mauvaise gestion, mais le phénomène de clanisme et de corruption qui gangrène les institutions publiques. La S*T n’est pas un cas isolé : d’autres institutions, comme l’ARSAT (Autorité de Régulation du Secteur Pétrolier), sont tombées sous l'emprise des réseaux familiaux et claniques. Le colonel de salon à la tête de l'ARSAT, nommé sans compétence dans le secteur, est un exemple flagrant de la politique de favoritisme et de népotisme qui a mené à la détérioration des finances publiques. Cette situation a non seulement désorganisé le secteur, mais elle a aussi conduit à la paralysie des institutions publiques.

Une Gouvernance Qui Nuisible au Tchad

Le problème majeur du Tchad aujourd'hui n’est pas seulement la mauvaise gestion des ressources pétrolières, mais bien l'absence totale de gouvernance responsable. L’éradication des pratiques claniques et de corruption au sein de la S*T et d'autres institutions est désormais une nécessité. Tant que les réformes ne sont pas mises en place pour rendre ces institutions transparentes et responsables, le Tchad continuera de se diriger droit vers un effondrement économique.

La société tchadienne ne peut plus se permettre de fermer les yeux sur ces pratiques destructrices. Les conséquences sont bien réelles : un pays qui gaspille ses ressources naturelles, qui se livre à des pratiques de gouvernance douteuses et qui met en péril son avenir énergétique et économique. Une prise de conscience collective et des actions concrètes doivent être entreprises sans délai pour inverser cette tendance.

Une Urgence de Réformes

Il est impératif que des réformes radicales soient entreprises dans les plus brefs délais pour restaurer la stabilité du secteur pétrolier et, par extension, de l’économie tchadienne. Le Tchad ne peut plus se permettre de continuer sur cette voie où les intérêts personnels et familiaux priment sur les besoins du pays. Si cette situation perdure, le Tchad risque de voir son secteur pétrolier s’effondrer, son économie se fragiliser davantage et son peuple sombrer dans la pauvreté. Le temps est venu de redonner au Tchad sa souveraineté énergétique et de bâtir un avenir fondé sur une gouvernance saine et responsable.

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