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[Livres Jeunesse]Youpi, encore une semaine de vacances. Encore du temps pour se plonger dans une nouvelle histoire. Les ...
24/02/2025

[Livres Jeunesse]
Youpi, encore une semaine de vacances. Encore du temps pour se plonger dans une nouvelle histoire. Les libraires du 9e proposent leur sélection Jeunesse autour des thèmes de l’amour et de l’amitié.

Angélique, libraire "Les Arpenteurs"
« Un automne avec M. Henri » de F***y Ducassé qui a l’art des illustrations très fouillées avec des couleurs franches et de beaux paysages pleines pages. On suit les tribulations de Monsieur Henri, un blaireau qui reçoit une lettre d’amour non signée. Mais qui lui a écrit cette déclaration se demande-t-il tout en cuisinant six recettes automnales (à faire avec les enfants) en compagnie de sa meilleure amie Mouflette, pour la fête de la forêt .
Pour les 3/6 ans.
Prix : 17,50€. Ed. Seuil Jeunesse.

Sylvie, libraire "Libellule et Coccinelle"
« Paul et Antoinette », deux petits cochons partagent la même maison mais sont très différents, l’un est très ordonné, l’autre aime se vautrer dans la boue, et parfois se disputent. Malgré leurs différences, ils parviennent à être amis. Un univers graphique plein de peps, joyeux, coloré et étonnant signé Kerascoët.
À partir de 4/5 ans.
Tarif : 14 €. Ed. La Pastèque. Un éditeur Québécois.

Le Choix de Darienne, libraire L’Atelier 9

La Collection « Manu et Nono » de Catarina Valckx à glisser dans les mains des enfants qui font leur premier pas en lecture. On retrouve nos deux meilleurs amis qui vivent plein d’aventures célébrant les valeurs de l’amitié. L’autrice du célèbre Billy fonctionne avec le même humour mais les sujets sont abordés un peu plus en profondeur.
À partir de 5 ans.
Tarif : 6,50 €. Ed. Moucheron/École des Loisirs.

Le choix de Juliette, libraire Le Guillemet

Grand Ours, Canard et Lapin sont trois grands copains qui font tout ensemble, mais l’un deux disparaît de temps à autre. On a beau être très soudés, vivre une amitié forte, on a parfois besoin de se retrouver seul avec ses propres pensées. La fin est douce et positive. Les illustrations sont tendres, colorées et modernes.
Pour les 3/6 ans.
« Trois grand copains » de Nadine Brun-Cosme et Olivier Tallec, connu pour sa série drolatique sur l’écureuil.
Prix : 13,90€. Ed. Père Castor/Flammarion Jeunesse.

Le choix de Morgane, libraire chez Chœur Cœur (ex Le Bon Ton)

Roger l’escargot se met en quête de l’âme sœur et ce n’est pas de tout repos. Il va se prendre quelques vents avant de la trouver. Un ouvrage entre l’album et la BD, avec des bulles, ce qui donne un ensemble joyeux et dynamique, servi par les illustrations très colorées et détaillées de Charles Dutertre. Auteur : Chris Adam-Fazel.
À partir de 5 ans. Le + : une fabrication européenne.
« Roger cherche l’escarLove » Prix : 17,50€. Ed. Panthera.

Square La Bruyère, la découverte d’un appartement oublié, figé dans le temps pendant 70 ans.Ce jour de printemps 2010, l...
26/11/2024

Square La Bruyère, la découverte d’un appartement oublié, figé dans le temps pendant 70 ans.

Ce jour de printemps 2010, le commissaire-priseur Olivier Choppin de Janvry est chargé d’évaluer les biens d’une vieille dame qui vit en maison de retraite en Ardèche. Il est accompagné de Marc Ottavi, expert en tableaux, spécialiste des XIXe et XXe siècles.

Au 3e étage du 2 square La Bruyère, la porte s’ouvre en grinçant et la petite troupe, un photographe et une associée les accompagnent, est accueillie dès l’entrée par une autruche empaillée.
Dans la pénombre se dévoile un appartement richement décoré, un salon encombré de meubles et de bibelots, de tiroirs débordant de lettres et de journaux, de flacons de parfum à demi remplis, comme si l'occupante venait de claquer la porte le matin pour y revenir le soir-même.

Dans ce décor luxueux figé dans le temps et recouvert d’un épais manteau de poussière, tout est typique de la mode Belle Époque.
Reste le clou de la visite, un tableau représentant grandeur nature, une femme dans une robe de soierie rose, de profil, son décolleté habillé d'un collier de perles. Il est signé Giovanni Boldini, l’un des portraitistes les plus en vue du Tout-Paris de la fin du 19e siècle.
Grâce aux lettres conservées sur place, l’identité du modèle fut vite retrouvée : il s’agissait de Mathilde Beaujiron (1864-1939) femme de condition modeste et de grande beauté qui pris le pseudonyme de Marthe de Florian. Demi-mondaine, l’élégante mena grand train, recevait dans son salon, hommes d'affaires et politiques de la IIIe République. Aucun ne résistait à ses charmes, pas même Clemenceau, Deschanel ou Poincaré.

Sa petite-fille n’est autre que Solange Beaugiron, la vieille dame finissant sa vie dans le sud de la France et dernière occupante de l’appartement. Elle le quitta en 1940, sans jamais y revenir et sans avoir rien touché aux trésors de sa scandaleuse aïeule.

À son décès à l’âge de 90 ans, la famille décida de disperser les biens aux enchères. Le jour de la vente à Drouot, en septembre 2010, l’ambiance était électrique. Le Boldini fut adjugé 2,1 millions d’euros. C’est un collectionneur italien qui remporta la mise.

📖 Le roman « L’appartement oublié », de Michelle Gable publié en 2014 (Éditions des Falaises) raconte l’histoire romancée de cette découverte.

Marc Ottavi décrit par le menu détail cette visite particulière sur son site www.expertise-ottavi.com, la plus belle découverte de sa carrière.

📷1.2.4.5 L'appartement de Marthe de Florian figé dans un état 1900 et redécouvert en 2010. Collection Particulière.

🎨 3. Huile sur toile, Portrait de Marthe de Florian, 147 x 114 cm, Giovanni Boldini (1842 – 1931),1903.

̀res

Où se faire une douzaine d’huîtres dans le 9 ?🦪 C’est la pleine saison. Sans attendre les fêtes, on se fait plaisir avec...
15/11/2024

Où se faire une douzaine d’huîtres dans le 9 ?🦪

C’est la pleine saison. Sans attendre les fêtes, on se fait plaisir avec de belles coquilles bien fraîches pour un bon shot d’air iodé.

Chaque vendredi jusqu’à Pâques, au marché d’Anvers (12 à 20h), la famille Lecardonnel vend sa production en direct. Des Fines de Clair (Gouville-sur-Mer), marquées de l’IGP « Huîtres de Normandie » nouvellement créé. On vous les ouvre ! Sur l’étal, les coquilles côtoient d’autres produits de la mer super frais.
Les 12 Fines n°3 : 10€, Spéciale : 22€

Mathieu installe son stand d’écailler tous les week-ends, du vendredi au dimanche midi, jusqu’à fin mars, devant l'épicerie Causses. Levé à 4h, il charge sa cargaison d’huîtres normandes élevés et mises en bourriche par Eludis coquillage. Sur Paris, il livre plusieurs points de vente et prend ses quartiers dans le 9e. En direct de Blainville-sur-Mer, des huîtres de pleine mer Fines de Clair et 2 spéciales affinées, plus charnues, en provenance d’Utah Beach et de Saint-Vaast. Vendues ouvertes ou fermées.
Les 12 Fines : de 10€ à 18€, suivant le calibre. Les 12 Utah Beach n°2 : 24€ , que j’ai eu le bonheur de déguster sur le pouce. À accompagner d’une poignée de bulots, crevettes, coques ou palourdes.

Chez Juste, rue Laffitte, direction la Bretagne. On est bien dans ce restau de copains. Avec ma partner in crime Amandine, bonne régalade avec quelques huîtres de Riec-sur-Belon au subtil goût iodé de la maison Thaëron, fournisseur et associé. On a vite fait son sort à l’assiette de couteaux arrosés d’un simple filet d’huile d’olive et de citron. Servi avec le sourire et à prix justes.
Les 12 Fines : 20€ , Spéciale : 35€, + 2€ le verre de vin.

Rien de mieux qu’un Happy Huîtres chez Perlouse, rue de Douai, pour décompresser après le boulot. De 18h à 20h, on sert 6 huîtres n°4 + 1 verre de vin ou cidre à 10€ ). Cet autre spot du 9e, emmené par Alexis au bonnet rouge, envoie de belles coquilles des rivages du Cotentin, de Pirou précisément où son associé David les élève. Ceux qui apprécient les gratinées, comme celles réalisées ici au vin blanc, beurre persillé et comté, seront comblés.
Les 12 Fines n°4 : 20€, Spéciale : 38€.

Autre adresse non testée un peu plus chère mais à mentionner car les retours sont bons : Citron et Huitres, le bar à vin iodé de l'hôtel Rochechouart, qui fête ses 2 ans ce samedi avec dégustation. À la carte, Fines de Claires n°3, Perles blanche n°3 et Gillardeau. À déguster au comptoir avant ou après le concert.
Les 12 fines d’Arcachon n°3 : 28€. La Spéciale normande ou bretonne : 40€. Sur place ou à emporter.
Enfin, parmi les poissonneries du 9e, un petit focus sur celle de la rue Cadet, Les Péchus, reprise il y a 4 ans par Nikson qui se démène tout seul afin de proposer de belles huîtres : Fines de Claire, Spéciale Utah Beach...

Exposition de peinture au bar . Dominique de Dieuleveult étale l’acrylique avec les doigts, penchée sur la toile. Elle l...
11/10/2024

Exposition de peinture au bar .
Dominique de Dieuleveult étale l’acrylique avec les doigts, penchée sur la toile. Elle la troue parfois. Plus souvent, elle la gratte, formant des petits cercles à l’infini « grouillant de vie » et finit par se bousiller les ongles. D’où l’utilisation de dés à coudre : « J’ai fait un essai avec un médiator de guitare, mais ça ne marchait pas. » Chaque année, elle en change, conserve les anciens, rangés par année.
Cette ancienne dessinatrice de mode débute à 18 ans chez Pierre Cardin, dans les années 90 : « J’y suis allée au culot en lui présentant mon book lors d’une soirée. » Embauchée, elle apprend la technique mais rapidement, les limites de l’exercice lui pèsent. Elle fiche le camp pour des horizons plus artistiques et affranchis de contraintes « sauf celles que je m’impose. »
Elle illustre des revues Jeunesse, affronte le chevalet, s’en débarrasse, et tend désormais la toile au sol.
Depuis une dizaine d’années, Dominique crée des œuvres abstraites puisées dans nos mémoires, « puits sans fond d’inspiration », dans lesquelles elle expérimente, se laisse porter par des réminiscences et sensations enfantines, telle la série intitulée « Mes coupiches ». Un mot inventé par son père moquant gentiment sa manie, petite, d’arracher les fils d’une couverture de laine, d’en former un amas à plaquer sous le nez, retenu par la lèvre supérieure, et dont elle s’efforçait d’en délier les nœuds, sans déloger la fausse moustache soyeuse.
Autre série présentée dans le cadre intimiste du bar à cocktails, « Transparences », moins appuyée, plus légère. La goutte de peinture diluée à l’eau est étirée jusqu’à la transparence, à la limite de sa résistance. On voyage à travers un monde de cellules flottantes, où chaque bulle d’énergie est connectée à une autre, évoquant « le lien invisible qui relie le corps à l’esprit. »
Dominique qui habite rue de Chabrol à la limite du 9e, sort régulièrement du côté de Pigalle. Elle se réjouit de cet accrochage aux Deux Singes : « J’étais attablée au restaurant La Petite Charlotte, et c’est Suna la patronne, qui a assuré la connexion avec le bar situé en face. »
📌 Deux Singes Pigalle, 62 rue Notre-Dame-de Lorette, Paris 9.
Ouverture de 18h à 2h.
Exposition visible jusqu’au dimanche 13 octobre.
Petits formats aquarelle accessibles à partir de 45€, acryliques sur toile à partir de 750€.

Le dessin de presse à l’honneur sur les murs de la galerie Art-ManiakEntre deux avions, le dessinateur de presse iranien...
27/09/2024

Le dessin de presse à l’honneur sur les murs de la galerie Art-Maniak

Entre deux avions, le dessinateur de presse iranien Kianoush Ramezani posait ses crayons dans le 9e à la galerie Art-Maniak à l’occasion du vernissage de l’exposition qui lui est consacrée. Touché de retrouver des visages qui depuis le début de son exil l’ont soutenu, l’artiste était heureux de présenter à Paris, la ville qui l’a accueilli, une sélection de ses dessins originaux tirés sur beau papier et parus dans la presse française et étrangère.

« Chacune de mes caricatures est un acte militant, une bataille livrée pour défendre la liberté d’expression et une critique de tous les obscurantismes et fanatismes » nous livre l’artiste.
Un combat qui commence très tôt lorsque son père, opposé au régime, meurt en prison. Pour le jeune homme de 16 ans en colère, le dessin de presse sera un exutoire. Jusqu’à cette nuit de 2009, où craignant pour sa vie, il quitte brutalement son pays, laissant tout derrière lui.

Depuis la Finlande où il réside désormais, le dessinateur de presse soutient et relaye les révoltes des femmes et de la jeunesse iranienne « Cette génération est plus courageuse que la nôtre, admet-il. Nous pensions que le régime pouvait changer de l’intérieur. »

Sans texte, à l’aide de textures hachurées, quelques touches de couleur (du rouge sur le nez des Mollahs en mauvaise posture…) et l’utilisation de symboles forts, « pour que chacun puisse comprendre », Kianoush cherche à faire surgir le questionnement. C’est parfois dur, mais ça tombe juste et c’est drôle. « J’aime provoquer mais l’objectif est que chacun se fasse son opinion. »

La figure du Petit Prince, écharpe au vent, tel un alter ego, apparaît dans une série de dessins, apportant un peu de douceur et d’espoir à un monde qui ne tourne pas rond.
Celui qui chaque lundi transmet sa chronique, coup de griffe sur l’actualité internationale, au journal La Croix, soutient une centaine de caricaturistes en exil à travers son association Means Togetherness dont le siège est à Caen.

Se présentant volontiers comme « une femme avec un barbe », ce féministe convaincu se bat pour que la part de ses consœurs, moins de 5%, augmente sérieusement.

Galerie Art-Maniak, 10, rue de la Grange-Batelière, Paris 9.
Exposition « Kianoush Ramezani : Du balai ! », à voir jusqu’au 26 octobre.
Horaires : du lundi au vendredi, de 10h à 19h, samedi de 13h à 18h.

[PORTRAIT D’ARTISAN] Dans son atelier de la rue de Vintimille, Fabien Barbazan confectionne des articles de petite maroq...
25/09/2024

[PORTRAIT D’ARTISAN] Dans son atelier de la rue de Vintimille, Fabien Barbazan confectionne des articles de petite maroquinerie selon la technique traditionnelle du point sellier. Une couture main pour des accessoires en cuir personnalisables, intemporels et qui se patinent avec le temps.
C’est parce qu’il ne trouvait pas de courroie en cuir à son goût pour son Leica, que cet ancien photographe de mode, habitant du 9e depuis plus de 20 ans, s’est lancé sans vraiment le vouloir dans une nouvelle activité.
« Je voulais un modèle avec un point sellier mais je n’étais pas satisfait de l’offre sur le marché » se rappelle Fabien. Déçu, il se met à fabriquer lui-même la courroie de ses rêves. Il en poste une sur un forum qui trouve vite acquéreur. Une première vente qui en appellera d’autres.
Patient, cet autodidacte apprend de ses erreurs, défait et refait. « Le plus dur, c’est de coudre droit sur l’arrière. Au début, ça part en zigzag. Il faut des années de pratique pour réaliser un envers impeccable. »
D’une commande à l’autre, Fabien s’équipe en outils, range ses appareils photo et découvre un milieu plutôt accueillant, « Des gens dont c’était le métier peu avares en conseil », laisse traîner ses oreilles chez son fournisseur , maison réputée pour ses cuirs de vache tannés au végétal.
Après avoir fabriqué dans son salon « sur un petit billot 60 sur 60 », puis partagé un atelier, il prend un pas-de-porte en 2019. C’est ici qu’il découpe ses peaux, réalise ses coutures, armé de patience, de 2 aiguilles, d’un fil de lin et d’une alène, qu’il travaille les tranches de cuir pour un rendu impeccable.
Ses portefeuilles, pochettes, ceintures ou étuis à lunettes, tous uniques, séduisent les amoureux du bel ouvrage.
Aux plus jeunes, il dit : « En réponse à un monde dans lequel certains se sentent perdus, en revenant à des gestes simples, on peut s’épanouir », tout en précisant qu’on ne fait pas ce métier pour s’enrichir.
Un travail manuel certes, mais qui nécessite de la curiosité intellectuelle : « Il faut nourrir l’esprit pour que la main bouge bien » conclut-il.
📌Barbazan Paris
17, rue de Vintimille, Paris 9.
Sur rendez-vous.
Article complet sur : https://lenouveauneuf.fr/.../fabien_barbazan.../2024/09/25/

Le 9e, berceau du surréalismeÀ l’occasion du centenaire du mouvement surréaliste, plongée au 42 rue Fontaine où André Br...
18/09/2024

Le 9e, berceau du surréalisme
À l’occasion du centenaire du mouvement surréaliste, plongée au 42 rue Fontaine où André Breton (1896 – 1966) vécut de 1922 jusqu’à son décès.
C’est sans doute à cette adresse qu’il rédige le Manifeste du Surréalisme en 1924. La grande verrière de son atelier surplombe les façades spectaculaires des cabarets du Ciel et de L’Enfer, au 53 boulevard de Clichy.
Chez le « pape du surréalisme », Marx Ernst réalisa plusieurs toiles dont « Au rendez-vous des amis », portrait de groupe représentant Éluard, Desnos, De Chirico, Aragon... On joue à écrire des poèmes avec des phrases découpées dans des journaux, on s’essaye aux séances de sommeils hypnotiques.
Prônant une nouvelle manière d’être au monde, un autre regard sur le réel, fouillant dans l’inconscient pour mieux créer, Breton et ses amis poètes, sculpteurs, peintres, photographes, fréquentent les cafés bordant la place Blanche.
Installés aux tables du Cyrano, jouxtant le Moulin Rouge, ils aiment inventer leurs questionnaires surréalistes, observer, faire des rencontres. Né au cœur du 9e, le mouvement d’avant-garde va infuser Paris, toutes les formes d’art et dépasser les frontières françaises.
Le groupe privilégie la Rive droite, ses boulevards populaires et animés. Ses membres arpentent les rues, se laissant dériver, fascinés par « le merveilleux du quotidien » selon le mot d’Aragon.
Paris tient une place unique dans l’œuvre de Breton, la ville se confondant avec ses amours tumultueuses.
En 1926, place Franz Liszt, Breton, marié à Simone Kahn, fait la connaissance d’une « âme errante », Léona Delcourt, qui lui inspire « Nadja ». Plus t**d, en 1934, c’est une peintre et décoratrice, Jacqueline Lamba, rencontrée au café Cyrano qui bouleverse sa vie. Il la trouve « scandaleusement belle ». Elle deviendra sa femme, ils auront une fille ensemble, et sera au cœur de « L’amour fou ».
Breton décède le 28 septembre 1966. Il est enterré au cimetière des Batignolles. Sur sa tombe, cette épitaphe : « Je cherche l’or du temps. »
Au 22 rue Fontaine, une plaque apposée par la Ville de Paris honore les lieux ; une place André-Breton, est inaugurée en 2009, à l’angle des rues de Douai et Fontaine.
📍 Expo-événement « Surréalisme » au Centre Pompidou jusqu’au 13 janvier 2025
Le portail du cabaret L’Enfer, recréé de toutes pièces, accueille le visiteur à l’entrée de l’exposition qui propose un parcours labyrinthique en 13 chapitres. Parmi les œuvres et objets présentés, le manuscrit original du Manifeste du Surréalisme, un prêt exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France, se découvre par une projection immersive, guidée par la voix de Breton, reconstituée par l’Ircam.
➡️ L'article complet : https://lenouveauneuf.fr/.../42_rue_fontaine.../2024/09/18/

[Atelier de lecture à voix haute pour adultes et adolescents]Émmanuel Houzé, acteur et metteur en scène de spectacles, p...
12/09/2024

[Atelier de lecture à voix haute pour adultes et adolescents]
Émmanuel Houzé, acteur et metteur en scène de spectacles, propose depuis 2021 des ateliers de lecture à voix haute, rue Fontaine.
Cette année, l’homme de scène souhaite développer son activité auprès d’un public adolescent (13 – 17 ans). « Les jeunes ont souvent un rapport très scolaire aux textes. Au sein de l’atelier, c’est l’occasion de les aborder d’une manière sensible et joueuse » explique-t-il.

Installé à Paris dans le 9ème depuis huit ans, Émmanuel, ouvre ses ateliers à tous. « Il n’y a aucun prérequis particulier, certains viennent du théâtre, d’autres n’en n’ont jamais fait » tient-il à dédramatiser.
En petits groupes, dans une ambiance bienveillante, chacun, avec un texte de son choix a tout le loisir de déployer sa sensibilité, son imaginaire, de glisser sa voix dans les mots d’un auteur, de les faire entendre grâce à des outils issus du théâtre.

Les lecteurs sont amenés à améliorer leur posture, l’intonation de la voix, la concentration, le champ émotionnel, de travailler le lien au spectateur. « Tout part de la sensation, sorte de cuisine intime qui naît d’une vraie réalité » souligne Émmanuel qui observe une demande actuelle pour travailler la langue, « s’ouvrir à un espace que l’on a peut-être oublié, trop collés à nos écrans. » Des écrans dont les jeunes ont du mal à se détacher.

Sa pratique s’éloigne des concours d’éloquence à la mode : « Nous ne sommes pas là pour déclamer des discours mais pour que la parole soit un peu plus vécue, ressentie, individualisée même si l’on dit les mots d’un autre ».
Une forme de théâtre réduite à l’essentiel, sans partenaire pour donner la réplique, où le texte lu, non joué, est le seul matériau pour transmettre une émotion, provoquer un questionnement, faire surgir un désir.

Ce qui a l’a décidé à se lancer ? l’amour des mots et de la scène, l’envie de diffuser ses connaissances auprès d’un large public et celle de provoquer des rencontres. La plupart des participants habitent à quelques rues et viennent à pied. « Ça plaît aussi car ce projet fait vivre le quartier » assure-t-il.

Retrouvez notre article complet : https://lenouveauneuf.fr/portraits/emmnanuel-houze-atelier-lectureavoixhaute-ruefontaine__trashed/2022/11/25/

Atelier de lecture à voix haute
Ceux pour adolescents ont lieu rue Ambroise-Thomas, à deux pas des Folies Bergère. Horaires en fonction des demandes : samedi ou mercredi après-midi.
Les ateliers pour adultes ont lieu le jeudi. D’autres créneaux peuvent être débloqués en fonction des demandes. Cette année, Émmanuel propose une nouveauté, une incursion dans l’écriture de textes.
Contact : Emmanuel Houzé/Compagnie L’Improvisoire
Inscription au 06 89 89 21 68 ou par mail [email protected]
📷 Emmanuel et , étudiant en 3ème année au cours Simon

[Expo « Bijoux de scène de la Comédie-Française]Talma, Mlle Rachel et Sarah Bernhardt, ces 3 comédien.n.e.s du Français,...
08/08/2024

[Expo « Bijoux de scène de la Comédie-Française]

Talma, Mlle Rachel et Sarah Bernhardt, ces 3 comédien.n.e.s du Français, superstars à leur époque, ont porté de magnifiques bijoux de scène. Pour son exposition inaugurale dans son nouveau site, l’hôtel particulier de Mercy-Argenteau sur les Grands Boulevards, l’école des arts de la Joaillerie les met en lumière.

Des parures qui doivent résister au jeu des acteurs qui s’empoignent et se battent, tombent à terre. Impossible alors de risquer de perdre pierres ou perles véritables, d’où l’utilisation de matériau factice. « On fait de l’effet avec du toc, souligne la commissaire de l’exposition Agathe Sanjuan, mais avec des techniques de montage digne de la joaillerie. »

Dans les salons aux boiseries dorées, on est ébloui devant ces diadèmes, couronnes, ceintures, colliers, scintillant de mille feux.
Fabriqués par des artisans, à base d’alliage cuivreux, de verre coloré ou de camée coquille, l’illusion est parfaite.

Quand ils assurent une fonction dramaturgique (une couronne symbole du pouvoir, une bague pour tenter de séduire…), les bijoux sont prêtés aux sociétaires. Ceux purement décoratifs sont fournis par les comédiens selon leur fortune personnelle. Ils accréditent alors le statut de vedette de l’artiste.
Au XIXe, le théâtre pourvoit désormais aux accessoires qui intègrent le fond de la Comédie-Française.

Parmi la centaine de pièces à découvrir :
La couronne de laurier du grand tragédien Talma. Un cadeau impérial offert par Napoléon, symbole des liens entre théâtre et politique. Ne pas louper la citation manuscrite à l’intérieur de l’écrin.
Les diadèmes de Rachel ornés de fausses perles, pierres et camées pour le rôle de Phèdre. La comédienne triompha dans les rôles classiques.

C’est à Sarah Bernhard que revient la palme du bijou sur scène. Dans le rôle de Théodora de Sardou, elle est recouverte, de la tête aux pieds, de broderies et de pierreries.
C’est la femme bijou !

Tableaux, photos, archives et costumes témoignent de la richesse du bijou de scène.

Article complet sur https://lenouveauneuf.fr/sortir/expo-bijoux-de-scene-comedie_francaise-hotel_mercy-argenteau/2024/08/08/

📌Hôtel de Mercy-Argenteau, 16 bis bd Montmartre, Paris 9.
Exposition « Bijoux de scène de la Comédie Française »
Jusqu’au 13 octobre 2024.
Du mardi au dimanche de 11h à 19h , nocturne le jeudi.
Entrée gratuite sur réservation.

Les bijoux de scène de la Comédie-Française s'exposent à l'hôtel de Mercy-Argenteau, nouvel écrin de L'École des Arts Joailliers dans le 9e.

02/08/2024

Belle ambiance ce dimanche à Mairie du 9e avec le spectacle participatif « Holimouv Soul Paint Jop » de Rebecca Rheny , . La danseuse et chorégraphe plasticienne a imaginé, en partenariat avec RStyle et Garde Robe, une création participative autour du Breaking, célébrant l’entrée de la discipline aux JO de Paris.
Un moment festif programmé par au sein des Olympiades culturelles et du festival « Neuvième en Scène ».

Dans la vaste cour carrée de la mairie avec en fond les bâtiments du 18e, l’ensemble avait de la gu**le.

Sur scène, un battle de breaking emmenée par la . Les 4 danseurs se sont affrontés, enchaînant les figures acrobatiques sous l’œil du jury composé des danseurs , et Break Ma Baraque, et de Saïd, choisi dans le public, le tout présenté par MC

Dans des chaises longues, les spectateurs, habitants du 9e et d’ailleurs, ont pu apprécier leur adresse. DJ WILMIG et au violon assuraient le beat.

Une démo de danse sur le groove de James Brown nous ramenait au funk, aux racines du mouvement. À l’époque, le popping et le locking émergeaient aussi à New York dans les années 70.

Tout ça en mode free style évidemment. De l’impro totale. La grande famille du hip hop réunie.
Rebecca en a profité pour rappeler la devise du dj américain Afrika Bambaataa, l’un des créateur du mouvement hip hop : « Peace, Unity, Love, having fun, knowledge », des mots qui résonnent fort au moment des Jeux.

Après avoir appris quelques mouvements et pas de danse, le public était invité à se lâcher sur scène.
À coup de jet de peinture à l’eau, petits et grands ont pu s’essayer au dripping sur la grande toile. Il a fallu mélanger les couleurs avec les pieds, faire des glissades et danser.
Prises au vol, les danseuses et

Une fois le voilage levé, les morceaux de scotch ont été, un à un, décollés. Et grâce à la technique du pochoir, les 5 anneaux olympiques furent dévoilés sur la toile.

Interrogée sur son dispositif, Rebecca insiste sur l’art comme vecteur de rencontre, celle avec soi et celle avec les autres.


Où voir la cérémonie d’ouverture des JO dans le 9e ?Ferez-vous partie du milliard de téléspectateurs attendus devant leu...
26/07/2024

Où voir la cérémonie d’ouverture des JO dans le 9e ?
Ferez-vous partie du milliard de téléspectateurs attendus devant leur poste pour suivre la cérémonie d’ouverture des JO ?

Pour regarder en direct et sur grand écran ce spectacle de plus de 3h30, mis en scène par Thomas Jolly en 12 tableaux, on peut heureusement compter sur plusieurs bars du 9e.


Le Subterfuge


Le Carrousel

Les Sardignac

À Mairie du 9e, on pourra également suivre la cérémonie sur écran géant avec une ouverture de la zone des festivités dès 12h. Sur place, un stand de restauration avec boissons et plats italiens.

Pour la première fois de l’histoire des Jeux, la cérémonie d’ouverture sort de l’enceinte du stade. Sur les 6 km de la Seine, du Pont d’Austerlitz au Pont d’Iéna, 3000 artistes vont investir, bateaux, toits et ponts de Paris tandis que près de 10 500 athlètes défileront sur 160 embarcations accueillant les 206 délégations participantes.
Une parade olympique joyeuse, façon grand show avec jeux de lumières et effets spéciaux.

Les moments à ne pas rater :
À 20h24 pétantes : le départ du défilé des athlètes sur l’eau au rythme des monuments emblématiques de la ville. La Grèce ouvrira traditionnellement le cortège, la France, pays hôte, le fermera.
À partir de 21h50 : les cérémonies protocolaires et le spectacle final sur la place du Trocadéro.
Entre 22h30 et 23h : l’allumage du chaudron par une personnalité mystère. On parie sur Marie-José Pérec, seule française triple championne olympique d’athlétisme. Le nom de Zinédine Zidane circule aussi en coulisse.

🎤Côté musique, on devrait compter sur Céline Dion reprenant en duo avec Lady Gaga « La vie en rose » de Piaf. Aya Nakamura, Juliette Armanet accompagnée du pianiste Sofiane Pamart, le rappeur français Rim’k et Philippe Katerine tout nu, sont également annoncés.

🍺Tous les bars du 9e sont accessibles sans QR Code. Ils ont l’autorisation exceptionnelle de rester ouverts toute la nuit comme tous les débits de boissons parisiens.
3 lignes de métro restent ouvertes toute la nuit : la 1, 4 et 14.

Visuels non contractuels - Paris2024 - Florian Hulleu.

14 juillet : où voir le passage de la flamme olympique dans le 9e ?Venez tôt pour vous placer le long des rues et voir p...
12/07/2024

14 juillet : où voir le passage de la flamme olympique dans le 9e ?

Venez tôt pour vous placer le long des rues et voir passer les relayeurs et relayeuses portant la flamme, symbole de paix et d’amitié entre les peuples.

Ce 14 juillet, la flamme traversera les arrondissements centraux de la capitale.

La flamme arrivera dans le 9e par le nord.

18h43 : Rue de Dunkerque
Avenue Trudaine
19h05 : Rue des Martyrs/Place Lino Ventura
Rue du Faubourg-Montmartre
Rue Le Peletier
Boulevard des Italiens
19h25 : Olympia/Boulevard des Capucines.

Parmi les relayeurs identifiés, le jeune Luca Platania, escrimeur handisport dont nous avons fait le portrait.

Des animations festives sont prévues rue des Martyrs.

🎨Dès 13h30, l’artiste urbain Lorem réalisera une grande fresque. L’œuvre d’art sera ensuite découpée et dispersée dans l’arrondissement et chacun pourra repartir avec un morceau sur le principe du premier arrivé, premier servi. Révélé sur les réseaux sociaux, Lorem donne vie aux encombrants, s’en empare, les transforme en œuvres d’art et les laisse à disposition de tous. Une nouvelle vie pour des objets mis au rebut.

🎷🕺 À partir de 17h, le saxophoniste Kazimirr, originaire de Nouvelle-Zélande et jouant dans les bars de Montmartre, mettra l’ambiance rue des Martyrs avec 3 sets de trente minutes chacun.
Interrogé, le musicien entend jouer quelques classiques : La vie en rose, Les Champs-Élysées, Le temps est bon ou encore Santiano. Si l’ambiance est au rendez-vous, les notes de Freed from Desire, Pump it, I will survive ou Je t’emmène au vent, résonneront avec force. Alors on vous attend pour mettre le feu ?

Après une halte nocturne à l’Hôtel de Ville, la flamme repartira pour une seconde journée à travers les arrondissements périphériques.
Elle est attendue Place Blanche à 9h20.
Tenez-vous prêts ! À 8h50, les artistes du Moulin-Rouge investiront la place pour un French cancan inédit.

⛔️ Info pratique : aucune circulation et stationnement de véhicules motorisés (voitures et 2 roues) ne seront autorisés. Fermeture 1 heure avant le passage de la flamme. Réouverture de 10 à 30 minutes après.



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Adresse

Paris
75009

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