08/09/2025
Je viens de finir de lire ce livre époustouflant Raising Cain: Protecting the Emotional Life of Boys.
J’ai eu la confirmation à la fin que la guerre faite à la masculinité en occident nous entraînera tous dans des moments difficiles.
Ce qu’on oublie c’est que les garçons qui ne parviennent pas à s’épanouir ne deviennent pas le genre d’hommes qui relèvent le défi de devenir des maris et des pères dignes de confiance. On oublie de reconnaître que la société est désormais hostile à la masculinité.
Lorsqu’une culture éduquée dénigre systématiquement la masculinité et la virilité, les femmes se retrouvent perpétuellement coincées
avec des garçons qui n’ont aucune motivation pour mûrir ou pour honorer leurs engagements. Et c’est logique parce qu’ils grandissent tous entourés d’accusations de masculinité toxique.
La rancœur maussade et le dénigrement envers les hommes ont été des caractéristiques les plus déplaisantes et injustes du féminisme de la 2eme et 3eme vagues. Les jeunes femmes commencent à voir le contre coup.
Mais ce qui est remarquable dans ce livre c’est le fait que nombreux garçons sont en échec scolaire. Ils ont des résultats inférieurs à ceux des filles à tous les niveaux d’enseignement.
En fait, dès la maternelle, la classe est organisée de manière à récompenser les filles, qui sont en moyenne plus douées pour les compétences verbales et la motricité fine, comme le dessin et l’utilisation des ciseaux.
Les auteurs écrivent à un passage: « Le comportement des filles devient la norme », désormais, « Les garçons sont traités comme des filles défectueuses. ».
En conséquence, ils sont beaucoup plus susceptibles d’avoir des problèmes à l’école et d’être suspendus ou expulsés (en particulier les garçons issus de minorités).
Dans le passé, lorsque les filles avaient de moins bons résultats scolaires que les garçons, on attribuait cela à la discrimination. Mais maintenant que les garçons ont de moins bons résultats, on dit que la cause est leur propre faute, parce qu’ils sont trop masculins.
L’empathie qu’on réclame aux hommes est au final ce qu’on arrive pas à leur montrer. À méditer pour les parents qui élèvent un garçon.