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ZH InfoMin, Paris (2025)

25/07/2025

Une étudiante en a vu sa demande de titre de séjour rejetée par la préfecture, mais elle a fini par avoir gain de cause.

25/07/2025

🗞️ Donald provoque :
« L’opinion de sur la ? Aucune importance. »
Une nouvelle sortie choc de l’ex-président américain qui minimise la position française sur un sujet aussi sensible. 🌍🇵🇸🇺🇸

25/07/2025

🎭 Qui est Athmane Ariouat ?

Athmane Ariouat est né le 24 septembre 1948 à Amdoukal, dans la wilaya de Batna, à l'est de l'Algérie. Il déménage avec sa famille à Alger à l'âge de 10 ans, mais garde son accent rural, ce qui deviendra une de ses marques de fabrique dans ses rôles.

Il commence sa carrière artistique dans les années 60, avec une première apparition dans le film El Natija en 1963. Il poursuit des études au Conservatoire d’Alger entre 1969 et 1972.

Ses débuts et sa notoriété

Il est considéré comme un pionnier du second souffle du cinéma algérien, reconnu pour sa capacité à incarner des personnages profonds et proches du peuple.

Il incarne le personnage historique Cheikh Bouamama en 1984, ce qui lui vaut une médaille d’or lors d’un événement culturel en URSS en 1985.

Voici quelques-uns de ses films les plus emblématiques :

🎬 Le Taxi clandestin (El Taxi El Makfi) – 1989

🎬 Carnaval fi dechra (Carnaval dans le village) – 1994 : un film culte en Algérie, satire politique et sociale d’une grande profondeur.

🎬 Une famille comme les autres (Aaïla Ki Ennas) – 1990

🎬 Deux femmes (Imraatan) – 1992

Il a également réalisé un film appelé « Les années de la publicité » qui a été censuré et jamais diffusé, ce qui l’a poussé à s’éloigner de la scène artistique.

Dès le milieu des années 90, Athmane Ariouat disparaît peu à peu des écrans. Malgré de nombreuses propositions, il refuse de revenir, fidèle à sa vision de l’art comme un message, et non une marchandise.

Il refuse également de participer à des interviews ou émissions télévisées, même contre d’importantes sommes d’argent.

Le 30 juin 2020, le président algérien Abdelmadjid Tebboune lui remet la médaille du Mérite national au grade de « Achir », la plus haute distinction honorifique du pays, pour l’ensemble de sa carrière artistique.

Athmane Ariouat est surnommé « le roi de la comédie » ou « l’empereur du cinéma algérien ». Son langage, ses expressions et ses personnages sont profondément ancrés dans la culture populaire.

Ses répliques et scènes sont encore utilisées par les Algériens pour exprimer leurs critiques sociales et politiques avec humour.

Athmane Ariouat n’est pas seulement un acteur, c’est une icône du cinéma algérien. Il a su marquer des générations par son talent, son authenticité et son engagement. Même après des années d'absence, ses œuvres restent vivantes dans la mémoire collective .