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Quand les médias entretiennent l'hystérie collective.On notera que la photo est sans rapport avec l'article : "Des activ...
28/09/2020

Quand les médias entretiennent l'hystérie collective.

On notera que la photo est sans rapport avec l'article : "Des activistes creusent des tombes symboliques sur une plage de Copacabana, au Brésil. Pilar Olivares / REUTERS"

Problème de relecture sur le site Gala pour l'annonce du décès de Johnny Hallyday. Les journalistes n'ont pas le temps d...
18/12/2017

Problème de relecture sur le site Gala pour l'annonce du décès de Johnny Hallyday. Les journalistes n'ont pas le temps de corriger et il n'y a plus de secrétaire de rédaction.

Manifestation Falung Gong à Hong Kong contre le pouvoir central chinois.Plusieurs centaines de personnes ont défilé dans...
11/12/2017

Manifestation Falung Gong à Hong Kong contre le pouvoir central chinois.

Plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues de Hong Kong le 7 décembre 2017. Ces activistes du Falun Gong protestaient contre la répression en Chine continentale et pour défendre leurs droits auprès de leurs homologues continentaux.

Le Falun Gong est une pratique spirituelle dont les pratiquants organisent régulièrement des sit-in, tiennent des séances publiques de méditation et fréquentent des sites touristiques populaires pour distribuer de la littérature détaillant les violations présumées des droits de l'homme par le gouvernement chinois.

Leurs manifestations publiques sont interdites en Chine continentale mais autorisée à Hong Kong (qui bénéficie d'un statut particulier pour les libertés civiques).

27/11/2017

La Chine est-elle encore compétitive ?

Où déguster le crabe chinois ?Le crabe chinois appelé aussi « crabe poilu de Shanghai » est consommé dans toutes les gra...
27/11/2017

Où déguster le crabe chinois ?

Le crabe chinois appelé aussi « crabe poilu de Shanghai » est consommé dans toutes les grandes villes de Chine jusqu’à Hong Kong où il est un plat fort apprécié. Ce crabe a son berceau à Kunshan, une ville de 1,5 millions d’habitants située à l’ouest de Shanghai dans la province du Jiangsu.

A l’origine, les crabes poilus se reproduisaient en mer et longeaient ensuite le fleuve Yangtze. Ils ont ensuite été élevés dans les lacs de Yang Cheng à 55 kms à l’ouest de Shanghai où vous pourrez déguster ce fameux crabe et même le pêcher. On les appelles « poilus » car leurs pinces sont souvent recouvertes de gros poils gris.

La saveur d’un crabe d’eau douce et celle de son confrère maritime sont réputées incomparables. Nous avons goûté le crabe poilu dans un petit restaurant situé sur une presqu’île du lac de Yang Cheng. Autant l’avouer, il n’est ni plus savoureux ni plus en chair que le crabe tourteau de nos plateaux de fruits de mer traditionnels. Son corps est au contraire plus petit et sa chair plus farineuse mais pas différente.

Les crabes chinois se reproduisent très vite et mangent tout ce qu’ils trouvent. Il y a 60 ans, ils se nourrissaient de cadavres de la guerre du Pacifique ce qui a provoqué un boom des naissances chez cette espèce qui se reproduit en mer. Bon appétit !

Jung So-min, l’héroïne des sitcoms coréensJung So-min (né Kim Yoon-ji) est née le 16 Mars 1989. Cette actrice sud-coréen...
27/11/2017

Jung So-min, l’héroïne des sitcoms coréens

Jung So-min (né Kim Yoon-ji) est née le 16 Mars 1989. Cette actrice sud-coréenne a débuté sa carrière en 2010 dans un rôle secondaire de la série télévisée Bad Guy. Ce rôle l’a conduit à un rôle de premier plan dans la série Playfull Kiss, l’adaptation coréenne du manga populaire Itazura na Kiss, diffusée la même année. Dans cette comédie de 16 épisodes, elle interprète le rôle de Oh Ha-ni, une lycéenne éperdument amoureuse de Baek Seung-jo (Kim Hyun-joong), jeune homme antipathique mais surdoué pour les études qui la snobe.

Bien qu’elle ait obtenue une audience moyenne en Corée, la renommée de la costar Kim Hyun-Joong dans cette comédie romantique s’est très bien exportée à l’étranger, augmentant encore le succès de Jung So-min. Elle a ensuite faite une courte pause en 2011 pour se concentrer sur ses études à l’Université nationale des Arts de Corée. En 2012, elle a repris sa carrière au petit écran dans le sitcom Standby. En 2013, elle a joué un rôle plus adulte face à Sung Joon dans la série Can We Get Married ?

Les Coréens sont-ils machos ?

A l’instar de la société japonaise, la société coréenne est emprunt d’un certain machisme qui transparaît dans ses sitcom. Dans 100 jours avec Mr arrogant, une jeune fille signe un contrat d’esclavage avec un homme riche pour rembourser les dégâts sur sa voiture. Dans Ma Boy, une lycéenne partage sa chambre avec une fille qui se révèle être un garçon qu’elle tentera de séduire par tous les moyens. Enfin, dans Playfull Kiss, la jeune Oh Ha-ni se fait régulièrement rabaissée et humiliée par Baek Seung-jo qui la traite de « fille imbécile, frivole et stupide ». Dans la plupart des cas, la femme cherche à séduire l’homme en s’offrant à lui et l’homme la rejette ou l’accepte selon son humeur. Un type de relation assez rare dans un scénario français.

Le musée du Manga de KyotoDepuis 2006, le musée du Manga de de Kyoto accueille des milliers de curieux venus lire et déc...
27/11/2017

Le musée du Manga de Kyoto

Depuis 2006, le musée du Manga de de Kyoto accueille des milliers de curieux venus lire et découvrir les 300 000 ouvrages conservés. Reléguée parfois au rang de « sous-culture », le manga tire son origine dans l’histoire du Japon et catalyse aujourd’hui plusieurs générations dans le monde entier.

C’est en avril 2003 que l’Université Kyoto Seika proposa à la ville de Kyoto la création d’un Musée International du Manga. Au fil de l’étude de réalisation menée conjointement par la Ville et l’Université, la grande compréhension et le soutien actif des habitants de la région ont abouti à la décision d’utiliser les bâtiments de l’ancienne école primaire de Tatsuike fondée en 1869 pour y aménager le musée. Trois ans plus t**d, le musée ouvrait ses portes.

L’entrée du musée s’effectue par une boutique qui vend des pinceaux, des crayons, des cartes postales et bien sûr des manga. Le musée comporte ensuite trois niveaux : au premier niveau se trouve le manga pour garçons, au second niveau le manga pour filles, et au troisième niveau le manga jeunesse. Une collection spéciale de grandes œuvres de 1945 à 2005 est présentée dans la galerie principale du deuxième niveau.

Les manga disposés à l’intérieur sur les étagères sont disponibles pour la lecture sur place ou dans la cour extérieure sur le gazon artificiel. Le musée est fréquenté aussi bien par des enfants que par des adultes, ainsi que de nombreux touristes.

En plus des expositions régulières ont lieu des expositions spéciales et des séminaires et forums accueillant des auteurs de manga célèbres ou encore des personnes connues du monde de la culture.

Le manga japonais est particulièrement apprécié à l’étranger et on en trouve de nombreux amateurs dans tous les pays. Le Musée International du Manga de Kyoto a ainsi pour but d’encourager cette nouvelle culture et de la transmettre aux générations suivantes. C’est la première fois qu’une institution culturelle consacrée au manga et intégrant musée et bibliothèque voit le jour au Japon.

Le musée possède aussi une vaste collection de quelque 300 000 articles, dont de précieux documents historiques, ainsi que des publications populaires contemporaines et des œuvres célèbres du monde entier. Cette collection continue de s’enrichir, et le musée de s’épanouir, pour assurer la transmission de la culture manga aux futures générations.

Informations pratiques
Adresse: Karasuma-Oike, Nakagyo-ku, Kyoto 604-0846, Japon – Heures d’ouverture : 10h – 18h (fermé le mercredi). Tel: 075-254-7414 – Fax: 075-254-7424 – Site web: http://www.kyotomm.jp – Metro: Nijojo-mae.

Les gravures rupestres de Hong KongSi Hong Kong est aujourd’hui réputé pour ses traders et son port d’import/export, la ...
24/11/2017

Les gravures rupestres de Hong Kong

Si Hong Kong est aujourd’hui réputé pour ses traders et son port d’import/export, la ville chinoise est aussi un site archéologique vieux de plusieurs milliers d’années avec des vestiges répartis sur une multitude d’îles. Parmi les récentes découvertes figurent de mystérieux pétroglyphes gravés sur des rochers en bord de mer.

Plusieurs gravures rupestres sont dispersés le long des côtes des îles de Hong Kong. La conception de ces gravures montrent des motifs géométriques, ressemblant à certains animaux stylisés ou des formes de monstres. Il n’a pas encore été possible d’établir quand ces gravures rupestres ont été réalisées. Cependant, la ressemblance des motifs avec ceux des vases en céramique et en bronze de l’âge du bronze laisse penser qu’elles pourraient avoir été sculptées par les premiers habitants de l’archipel il y a environ 3000 ans. Quant à la raison de leur conception, elle pourrait être divine. On sait que les premiers habitants de cette région dépendaient de la mer pour leur alimentation et leur commerce. Or, la plupart de ces anciennes gravures sont orientées vers la mer, elles pourraient donc avoir été destinée à apaiser la puissance de la mer.

Les premiers habitants de Hong Kong arrivèrent il y a plus de 6000 ans. Des instruments de pêche et des armes en bronze des peuples Yuet de l’âge du bronze ont en effet été retrouvés sur les îles de Lantau et Lamma. Mais ces sculptures en pierre de la période néolithique qui furent trouvées sur les îles sont plus énigmatiques. A l’époque, Hong Kong n’appartenait à aucun royaume ni empire. La ville ne fut annexée par la Chine que pendant la dynastie Qin, en 221 avant J.C.

24/11/2017

Avec 307 sociétés enregistrées en 2013 contre 182 en 2001, le nombre d’entreprises françaises a augmenté de 69% sur l’archipel hongkongais. La France occupe ainsi le 8e rang à Hong Kong derrière le Japon, les USA, la Chine, le Royaume-Uni, Taiwan, l’Allemagne et Singapour. (source: InvestHK)

Plusieurs entrepreneurs français de différents secteurs (services, vente de marchandises, import/export) témoignent dans ce reportage de leurs parcours à Hong Kong. Quels avantages offre Hong Kong ? La location de bureaux est-elle abordable ? Est-ce un paradis fiscal ?

24/11/2017

Comment sont manipulés les sondages ?

Le 3 novembre 2014, l’Institut d’études Odoxa publie pour RTL un sondage sur le bilan de François Hollande à mi-mandat. Le verdict est catégorique : 71% des Français souhaitent que les rênes du pays soient confiées à Manuel Valls plutôt qu’à François Hollande. Le même jour, Le Figaro publie sur son site un article intitulé: « 71% des Français souhaitent que Manuel Valls prenne les rênes du pays ».

L’article laisse alors penser que 7 Français sur 10 plébiscitent le premier ministre au poste de président de la République, ce qui est faux. Car la question initialement posée à un échantillon de 1006 personnes sur Internet était: « Pour cette deuxième partie du quinquennat, à qui de François Hollande ou de Manuel Valls, faites-vous le plus confiance pour décider des grandes orientations en matière économique et sociale ? »

Ce type de manipulation des sondages n’est pas rare. Il arrive même que les sondages soient présentés comme des résultats d’élections allant jusqu’à déformer le résultat.

Quelle sont les meilleures écoles de journalisme ?Aujourd’hui encore 80% des journalistes en France n’ont pas de formati...
24/11/2017

Quelle sont les meilleures écoles de journalisme ?

Aujourd’hui encore 80% des journalistes en France n’ont pas de formation. Un scandale ? Pas vraiment. Tout dépend du média où vous travaillez.

1. École ou pas école ?

La formation des journalistes est un concept récent qui s’est développé après 1945. Des écrivains comme Albert Londres, Gaston Leroux et Joseph Kessel n’ont jamais fréquenté une école de journalisme ce qui ne les a pas empêché de devenir d’illustres reporters. Et bien que le prix « Albert Londres » récompense chaque année depuis 1933 le meilleur « Grand Reporter de la presse écrite », Albert Londres n’a jamais eu de carte de presse. Ceci démontre que la formation n’est pas indispensable au métier. Elle vous permet toutefois de maîtriser les bases rédactionnelles, de connaître les règles du métier et de crédibiliser votre candidature auprès des employeurs. Mais au final, tout dépend du média. Un magazine comme Sciences et Vie est essentiellement rédigé par des scientifiques et des professeurs d’université, tout comme Tennis Magazine est écrit par des sportifs. La presse spécialisée s’adresse à des passionnés. Leur travail consiste davantage à creuser un sujet de niche qu’à commenter un événement. Il ne vous sera donc pas indispensable d’intégrer une école pour rejoindre la rédaction d’un magazine spécialisé. Votre passion et vos connaissances pointues du domaine feront mieux l’affaire.

La presse généraliste, elle, est plus regardante sur les diplômes. Des médias comme TF1, Radio France ou L’Express ont besoin de journalistes parfaitement opérationnels pour couvrir une actualité très vaste (politique, international, économie). Les candidats doivent donc posséder une excellente culture générale, un bon esprit d’analyse et une forte réactivité.

2. Les meilleures écoles

L’école supérieure de journalisme de Lille (ESJ) et le Centre de formation des journalistes (CFJ) sont de loin les plus reconnues et constituent une excellente carte de visite dans la profession. Les rédactions des télévisions, des radios et des grands journaux nationaux recrutent volontiers les élèves de l’ESJ Lille et du CFJ Paris car la plupart en sont eux-mêmes issus et connaissent parfaitement leur qualification. Pour y accéder, vous devez passer un concours de niveau Bac+2 minimum puis vous acquitter des frais de scolarité annuels qui s’élèvent à 3900 euros pour le CFJ Lille et 4960 euros pour le CFJ Paris. Au final : une soixantaine de places pour des centaines de candidats. Une fois admis, vous bénéficiez d’une solide formation théorique et pratique du journalisme sur un cursus de deux ans (audiovisuel, radio, presse écrite, web, multimédia). Vous pourrez aussi effectuer des stages dans certains médias et créer les bases de votre réseau (le meilleur atout du journaliste).

Voici la liste complète des 14 établissements reconnus qui répondent aux critères de la convention collective des journalistes en ce qui concerne les méthodes pédagogiques et l’association du corps enseignant à la profession :

École supérieure de journalisme de Lille (ESJ Lille)
Centre de formation des journalistes (CFJ Paris)
École de journalisme de Sciences Po Paris
Centre universitaire d’enseignement du journalisme, CUEJ-Strasbourg
École des hautes études en sciences de l’information et de la communication, Celsa-Paris IV
École de journalisme et de communication de Marseille, EJCM
École de journalisme de Toulouse, EJT
École de journalisme de Grenoble, EJDG
Institut Français de Presse (IFP-Paris II)
Institut pratique de journalisme (IPJ-Paris)
L’Institut de journalisme Bordeaux-Aquitaine (IJBA)
IUT de Lannion département « Information Communication »
IUT de Tours département « Information Communication » (EPJT)
IUT de Nice Cennes (EDC)

3. Le CFPJ : pour se former en entreprise

Le groupe CFPJ est le Centre de formation et de perfectionnement des journalistes. Créé en 1972 il intègre l’école du CFJ mais aussi deux autres centres : le CPJ (Centre de perfectionnement des journalistes) et le CIM (Centre d’information sur les médias). Le CPJ et le CIM proposent des modules de formation aux salariés d’entreprises grâce à des horaires adaptés.

La formation peut être continue en s’étalant sur deux ans à raison d’une journée par semaine. Pour des sessions rapides, le centre envoie un formateur durant quelques jours directement dans l’entreprise pour dispenser la formation aux salariés . La formation est certes un peu light bien qu’elle coûte cher (3000 euros l’année) mais elle donne quelques bases pour apprendre le métier.

4. Les autres écoles

À l’instar des écoles de cinéma, les écoles de journalisme privées (qui sont parfois les mêmes) se bousculent pour attirer les jeunes candidats et surtout leur portefeuille. Comptez de 6000 à 8000 euros de frais scolaires pour une seule année (le cursus dure généralement 1 ou 2 ans). Si vous avez la chance d’être financé par votre employeur, cela vous enlève une sérieuse épine du pied. Sinon, un crédit bancaire est à prévoir. La formation, elle, est parfois moyenne. Écrire un article de temps en temps, raccourcir des articles piochés dans la presse pour en faire des brèves, apprendre à utiliser un Mac ou un PC pour maquetter des articles, connaître le jargon de base du rédactionnel (chemin de fer, feuillet, chapeau, titre, encadré) et rechercher des infos sur Internet ou faire du micro-trottoir. Les professeurs ? Des pigistes ou des journalistes en rédaction dont les horaires décalés permettent d’arrondir leur fin de mois. Ces écoles sollicitent aussi des intervenants « prestigieux » (des animateurs télé) pour dispenser des conseils aux élèves lors de conférences et de séminaires.

5. À quoi sert la carte de presse ?

Créée par la loi de 1935, la carte de presse n’est pas délivrée par une école de journalisme mais par la commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP). Pour l’obtenir il faut travailler trois mois consécutifs (comme salarié ou pigiste) dans une société de presse souscrivant à la convention collective des journalistes. Les deux premières années cette carte vous est délivrée en tant que stagiaire (1 an si vous êtes diplômé d’une école reconnue par le SNJ). La carte de presse n’est pas obligatoire pour exercer la profession de journaliste mais elle certifie votre statut et vous permet d’accéder (souvent gratuitement) à la plupart des événements (salons, musées, châteaux, expositions, événements sportifs). Elle sert également de justificatif aux impôts pour bénéficier de « l’allocation de frais pour l’emploi » autrement dit la déduction fiscale de 7650 euros. Vous avez donc tout intérêt à la demander chaque année, moyennant un petit chèque annuel d’environ 25 euros à l’ordre du CCIJP.

6. Le marché du travail

Comme d’habitude, on vous dira que le marché est bouché et que dénicher un poste est très difficile. C’est vrai, car le journalisme est un métier de réseau. Rencontrer les gens, discuter avec eux, proposer des piges aidera à vous constituer ce fameux carnet d’adresses. Les rédacteurs en chef étant des gens souvent pressés, envoyez leur un sujet plutôt qu’un CV. Les débuts sont difficiles et passent parfois par des années de piges avant d’intégrer une rédaction. Ce n’est pas forcément une tare. Être pigiste est un bon moyen de se former au métier.

Sur le plan économique, la presse connaît de profondes mutations pour ne pas dire une vraie crise. Malgré des subventions importantes, la presse papier souffre le plus notamment avec le développement d’Internet qui propose souvent les mêmes informations gratuitement et plus rapidement. Les rachats de journaux par des groupes financiers se succèdent avec à leur tête des dirigeants d’entreprise qui considèrent avant tout les médias comme un produit. Les plans sociaux réduisent les équipes rédactionnelles et l’on assiste à un changement des conditions de travail. Du côté de la radio et de la télévision, les emplois ne se bousculent pas non plus, bien que la TNT ouvre de nouvelles perspectives d’embauches. Au final, c’est surtout Internet qui créé des emplois de journalistes. Le problème est que ces postes sont souvent précaires ou peu rémunérés tout en réclamant des compétences très larges (rédaction, mise en ligne, recherche de photos). Les secrétaires de rédaction (qui corrigent les articles des journalistes) sont d’ailleurs en voie de disparition sur les sites d’information. Cela engendre des fautes d’orthographes à répétition dans les articles, et pas seulement sur les blogs mais aussi sur les sites de grands quotidiens nationaux comme ici avec lefigaro.fr.

Bref, toute la profession doit aujourd’hui reconsidérer son modèle économique dans un monde où l’information est omniprésente et gratuite.

Un article publié dans Télérama en février 2009 décrit les conditions de travail assez inquiétantes (hélas de plus en plus banales) des journalistes de NextradioTV (BFM, BFMTV, RMC, 01net.com, La Tribune). Le système dit « low cost » consiste à mutualiser l’information sur différents pôles (loisirs, sport, politique) et à la répartir ensuite vers les médias en adaptant l’angle. Du coup, les journalistes ne sont plus attachés à un support mais à une entreprise, une sorte d’usine à infos.

La désaffection du public pour les médias traditionnels

Internet a multiplié les sources d’information mais en a aussi profondément bouleversé la culture. Jusqu’en 2000, la population française s’informait exclusivement via les médias traditionnels (télévision, radio, presse écrite) qui avaient le monopole des sources et de la diffusion. Aujourd’hui, une part croissante de la population française s’informe partiellement, voire exclusivement, par des sites d’information indépendants (blogs, WebTV) qui proposent un autre traitement de l’information et de façon parfois très professionnelle tout en étant gratuit. La baisse régulière des ventes de la presse papier – qui survit grâce aux subventions publiques – n’est qu’un symptôme de cette tendance. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène. D’une part, on constate une perte de confiance progressive des lecteurs dans les médias de masse qui se focalisent trop sur le sensationnel, le symbolique et l’anecdotique (relations conjugales du président, affaire Cahuzac) au lieu de privilégier les sujets plus impactants sur la vie des citoyens comme les directives de l’Union Européenne. Cette « mal-information » entraîne un décalage entre la presse et l’opinion publique. Le traitement de l’information sur la crise en Syrie et en Ukraine sont des exemples où une majorité de la population désapprouvait l’ingérence occidentale alors que les médias la souhaitait ouvertement.

Les Médiacrates

Véritable plaidoyer pour l’équilibre des pouvoirs et l’indépendance totale de la presse, Les Médiacrates est un ouvrage de Jean Nouailhac, ancien grand reporter à L’Aurore. Pourquoi les journalistes ne disent-ils pas la vérité ? Pourquoi n’exercent-ils plus leur rôle de contre-pouvoir ? Parce que le « quatrième pouvoir » est malade. Une lecture vivement recommandée aux étudiants en journalisme et à ceux en exercice (éditions L’Archipel).

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