11/06/2025
Parce que ce texte est magnifique....
Avis à toutes les victimes de pervers narcissiques...
"𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗳𝗼𝗹𝗹𝗲… 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗮 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗼𝗻𝗱𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗯𝗹𝗲𝘀𝘀𝗲́𝗲.
Elle a traversé une tempête silencieuse que personne n’a vue, que personne n’a nommée. Elle a appris à se replier dans des coins discrets des pièces où elle aurait dû être protégée, choyée, et aimée sans condition. Elle a appris à survivre à un amour qui ressemblait plus à un champ de bataille qu’à un sanctuaire — où chaque mot pouvait devenir une arme, chaque toucher était incertain.
Elle n’est pas irrationnelle ou déséquilibrée… elle porte le lourd fardeau d’une douleur qui n’a jamais été reconnue, jamais excusée. Une douleur si profonde qu’elle en a brisé sa perception du réel, l’a poussée à douter de sa propre vérité — simplement parce que quelqu’un d’autre voulait en prendre le contrôle.
𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗻𝗮𝗶̈𝘃𝗲… 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗮 𝗲́𝘁𝗲́ 𝗺𝗮𝗻𝗶𝗽𝘂𝗹𝗲́𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗽𝗿𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻.
Il y a une différence immense. On l’a inondée d’amour jusqu’à faire gonfler son cœur, puis on l’a fait douter d’elle-même jusqu’à ce que sa confiance disparaisse. On lui a menti, on l’a tordue, enchevêtrée dans les fils du mal-être et des besoins inassouvis d’un autre. Elle s’est accrochée aux mots plutôt qu’aux actes parce qu’elle voulait croire en l’amour, même quand l’amour ressemblait à de l’endurance.
On lui a appris que l’amour signifiait souffrir en silence, alors elle a porté l’insupportable. On lui a dit que ses peurs étaient imaginaires, alors qu’elles étaient en réalité les conséquences du contrôle, du silence, et des punitions cachées de l’autre. Ce n’était pas de la bêtise — c’était de l’espoir utilisé comme une arme, une lumière fragile dans une obscurité dévorante.
𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘁𝗶𝗺𝗶𝗱𝗲… 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗲̀𝗴𝗲 𝗳𝗲́𝗿𝗼𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗼𝗻 𝗮̂𝗺𝗲.
Elle n’accorde plus sa confiance à la légère, parce que la chaleur qu’elle cherchait est devenue le froid qui l’a trahie. Elle est méfiante non par choix, mais par instinct de survie. Son silence n’est pas une faiblesse ; c’est l’armure patiente d’un cœur qu’on a ignoré et négligé. Elle écoute attentivement, elle observe, elle apprend à discerner qui est réellement digne de confiance, et qui cache des intentions blessantes derrière un masque de gentillesse.
Son silence est son bouclier, pas un défaut.
𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗮𝗺𝗲̀𝗿𝗲… 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗮 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗱𝗶𝗿𝗲 𝘀𝗮 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗲́.
Nommer le mal qui lui a été fait, ce n’est pas de l’amertume, c’est du courage. Mettre des mots sur sa douleur est un acte de guérison, une façon de reprendre le contrôle de son histoire. Tenir les autres pour responsables, ce n’est pas cultiver la haine — c’est refuser de cacher les cicatrices profondes qu’on lui a infligées. Elle n’est pas en colère sans raison ; elle est éveillée, consciente, et elle refuse désormais de se rétrécir pour que les autres soient à l’aise avec leurs torts.
𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗰𝗼𝗶𝗻𝗰𝗲́𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲́… 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲 𝗹𝗲 𝗽𝗼𝗶𝗱𝘀 𝗱𝘂 𝘁𝗿𝗮𝘂𝗺𝗮𝘁𝗶𝘀𝗺𝗲.
Le traumatisme ne suit pas le calendrier, et la guérison n’est jamais une ligne droite. Parfois, des souvenirs surgissent comme des ombres non invitées, brisant la paix fragile qu’elle a construite. Elle n’est pas “bloquée” ou “obsédée” — elle reconstruit courageusement sa vie à partir des morceaux brisés. On ne peut pas forcer un cœur à redevenir entier, surtout lorsqu’il a été brisé par les mains mêmes qui avaient promis de le protéger.
𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲́𝗹𝗶𝗿𝗮𝗻𝘁𝗲… 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗮 𝘀𝘂𝗿𝘃𝗲́𝗰𝘂 𝗮̀ 𝘂𝗻 𝗰𝗮𝘂𝗰𝗵𝗲𝗺𝗮𝗿 𝗱𝗲́𝗴𝘂𝗶𝘀𝗲́ 𝗲𝗻 𝗹𝘂𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗷𝗼𝘂𝗿.
Un cauchemar où les sourires masquaient la cruauté, et où le charme en public dissimulait la torture en privé. Un cauchemar que personne ne croyait, parce que lui semblait gentil, tandis qu’elle avait l’air épuisée et détruite. Elle n’exagère pas — elle a enduré plus que les mots ne peuvent le dire. Elle n’est pas dramatique — elle a survécu.
𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗳𝗮𝗶𝗯𝗹𝗲… 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗹𝗲𝗶𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲.
Elle a donné aux autres le bénéfice du doute encore et encore. Elle a cru que l’amour suffisait à guérir toutes les blessures. Elle a pardonné plus qu’elle n’aurait dû, est restée plus longtemps qu’elle ne le méritait, et a aimé plus fort qu’elle n’a jamais été aimée en retour. Ce n’est pas de la faiblesse — c’est l’essence même de l’humanité. Elle a porté son cœur à découvert dans un monde qui a essayé maintes fois de le lui arracher.
𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗻’𝗮𝗯𝗮𝗻𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗽𝗮𝘀…
𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗴𝘂𝗲́𝗿𝗶𝘁.
Et la guérison ? Ce n’est jamais propre.
C’est désordonné, bruyant parfois, douloureusement silencieux à d’autres moments. Cela ressemble à des éloignements de personnes qu’elle appelait autrefois des amis. Cela ressemble à des larmes versées sous la do**he, puis à un sourire courageux offert à un inconnu dans la rue. Mais c’est réel. C’est en cours.
𝗔𝗹𝗼𝗿𝘀 𝗻𝗲 𝗷𝘂𝗴𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝘀𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗲𝘀𝘀𝘂𝘀.
𝗡𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗼𝗻𝗱𝗲𝘇 𝗽𝗮𝘀 𝘀𝗼𝗻 𝘀𝗶𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗳𝗮𝗶𝘁𝗲, 𝗻𝗶 𝘀𝗲𝘀 𝗹𝗮𝗿𝗺𝗲𝘀 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗮𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀𝘀𝗲.
𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗯𝗿𝗶𝘀𝗲́𝗲… 𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗲𝗻 𝘁𝗿𝗮𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗱𝗲𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿.
𝗗𝗲𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗳𝗼𝗿𝘁𝗲, 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗼𝘂𝗰𝗲, 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘀𝗮𝗴𝗲, 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗮𝗳𝗳𝗶𝗿𝗺𝗲́𝗲, 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗺𝗲́𝗳𝗶𝗮𝗻𝘁𝗲, 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗽𝘂𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲.
𝗘𝗹𝗹𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗾𝘂’𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 — 𝗲𝘁 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮̀ 𝘀𝗮 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱𝗲 𝘃𝗶𝗰𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲."
(partage d’auteur anonyme facebook)