
07/08/2025
💢 Quand on ferme les portes sur les vies des autres.
🔹 À Bacqueville-en-Caux, quatre femmes abandonnées sans salaire, sans boulot, sans explication. Bienvenue dans la Macronie.
▪️ Le 25 juin dernier, à Bacqueville-en-Caux en Normandie, le petit supermarché Coccinelle ferme du jour au lendemain. Aucune annonce, aucun papier officiel. Juste une clé cassée dans la serrure, un coup de fil à la hiérarchie, et quatre salariées renvoyées chez elles sans explication. Depuis ? Plus de nouvelles. Aucun salaire. Aucun licenciement. Rien.
▪️ Jennyfer, Ambre, Orlane et Anne, des femmes de la vraie vie, pas des chiffres sur un tableau Excel, se retrouvent sans revenus, sans chômage, sans droits. Elles ne peuvent même pas chercher un autre travail : leur contrat est encore officiellement en cours. Une vie en suspens, un quotidien qui vacille. L’une d’elles devait emménager avec son compagnon. Une autre voit son foyer plongé dans la galère. Tout ça parce que des patrons s’en lavent les mains, protégés par un système complice.
▪️ Et ce n’est pas un cas isolé. D’autres magasins en France, comme Leader Price ou Casa, ont fermé en silence, laissant des salarié·es sur le carreau, sans procédure, sans justice, avec un repreneur souvent planqué derrière une boîte parisienne. Des méthodes de voyou qu’on laisse faire en haut lieu.
▪️ On détruit des vies, mais on sauve des profits. Tant qu’il n’y a pas de liquidation judiciaire, ces femmes ne peuvent même pas toucher le chômage. C’est le vide juridique, et le mépris social total. Mais elles ne comptent pas se taire. Soutenues par un syndicat local, elles vont se battre : prud’hommes, tribunal de commerce, mobilisation.
▪️ Pendant qu’en haut on protège les amis des puissants, en bas, on laisse les travailleurs et travailleuses crever la bouche ouverte. Voilà la vraie violence sociale, la vraie casse orchestrée sous Macron : pas celle des vitrines, mais celle des vies.
La résiliente pour Le reporter indépendant
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