
23/04/2025
Guddan Tumse Na Ho Payega – Épisode 18 : Ce que je fais pour moi, même si ça dérange
Kanpur, 6h15. La cuisine est vide, silencieuse. Pour la première fois, Guddan n’est pas celle qui prépare le petit-déjeuner.
Elle est assise dans le salon, un classeur sur les genoux.
Aujourd’hui, elle lance un concours culinaire local pour les jeunes filles des quartiers populaires, un projet qu’elle a imaginé, financé, et coordonné… seule.
Sans l’aide d’AJ.
Sans l’aval de Durga.
Sans l’approbation de la famille Jindal.
Durga, bien sûr, y voit une tentative de s’éloigner de ses “devoirs d’épouse”.
“Tu préfères courir les rues que t’occuper de ta maison ?”
Mais Guddan ne répond pas.
Elle sourit.
Et dit simplement :
“Je préfère construire un monde que surveiller un couloir.”
AJ, de son côté, reste observateur.
Il ne s’interpose pas.
Mais quand Guddan lui demande :
“Est-ce que tu crois que je vais trop loin ?”
Il répond :
“Je crois que tu vas… là où personne n’a osé t’imaginer.
Et c’est ce que j’aime chez toi. Même si ça me dérange parfois.”
Le concours commence dans un petit centre communautaire.
Des filles de 14 à 20 ans présentent des plats hérités de leurs mères, de leurs grand-mères.
Certaines n’ont jamais cuisiné devant d’autres.
Mais elles rayonnent.
Guddan les regarde avec émotion.
Une jeune fille, Paro, lui dit :
“Tu sais… c’est la première fois qu’on m’a dit que ce que je savais déjà était suffisant pour oser.”
En parallèle, une polémique éclate sur les réseaux sociaux.
Certains accusent Guddan de vouloir “exister seule”, de “mettre AJ dans l’ombre.”
Elle lit tout.
Mais elle ne répond à rien.
Elle agit.
Le jour de la finale, une journaliste locale lui demande :
“Comment vivez-vous les critiques ? Ceux qui disent que vous vous éloignez de votre rôle de bahu traditionnelle ?”
Elle répond, devant tout le public :
“Je n’ai jamais voulu être une ‘bonne’ belle-fille.
Je veux être une bonne femme.
Une femme libre, juste, imparfaite.
Et si cela bouscule… alors tant mieux.
Car ce monde a besoin de femmes qui dérangent les vieilles idées.”
AJ, dans la salle, se lève.
Il prend le micro.
“Je suis son mari.
Mais je suis surtout… son témoin.
Et je veux qu’elle sache ceci, devant vous tous :
je ne la soutiens pas parce qu’elle est mon épouse.
Je la soutiens parce qu’elle est un changement que je suis fier d’avoir croisé.”
Un tonnerre d’applaudissements.
Le soir, dans sa chambre, Guddan se regarde dans le miroir.
Elle ne voit plus une fille qui se débat.
Elle voit une femme qui rayonne.
Elle écrit dans son carnet :
“Je ne veux plus que ma force serve d’exemple.
Je veux qu’elle serve de feu.
Pour allumer d’autres voix.
Pour que plus jamais une femme ne dise :
‘Je ne peux pas.’”
👉 Et vous, quand une femme ne veut plus simplement bien faire, mais faire grand, êtes-vous capable de marcher avec elle sans essayer de la ralentir ?
Rendez-vous pour l’épisode 19.