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Le podcast qui pose la question "où va le monde" ? Des interviews de penseurs et
d'acteurs d'un mo

17/06/2025

Nous vivons dans un monde qui se rêve immatériel… et qui repose plus que jamais sur la matière.
On nous a vendu le numérique comme la promesse d’un futur léger, dématérialisé, propre.
On a applaudi les discours sur la « sobriété » numérique pendant qu’on multipliait les serveurs, les satellites, les infrastructures invisibles...
On nous a expliqué que la transition énergétique allait nous émanciper des énergies fossiles, sans vraiment nous parler de ce qui allait les remplacer.

Et pendant ce temps-là, une nouvelle course mondiale s’est engagée.
Silencieuse, mais brutale.
Celle des ressources : cuivre, lithium, cobalt, terres rares…
Celle des mines.
Celle des sols, des eaux, des fonds marins, des niches climatiques.

Quelques faits pour mesurer l’ampleur :
- En 30 ans, la consommation mondiale de matières premières a plus que doublé, passant de 43 à 92 milliards de tonnes par an.
- Nous consommons 50 milliards de tonnes de sable chaque année, principalement pour le béton : de quoi construire un mur de 27 mètres de haut tout autour de l’équateur.
- La demande de lithium pourrait croître de 500 % d’ici 2040 pour alimenter la transition énergétique.

Conséquence : la géopolitique se reconfigure.
- La Chine domine totalement la production et la transformation des terres rares et des métaux critiques.
- La Russie tente de sécuriser des ressources pour asseoir sa puissance dans un monde en mutation climatique.
- Les États-Unis cherchent à réintégrer les chaînes d’approvisionnement qu’ils ont trop longtemps externalisées.
- Et l’Europe, elle, se réveille t**divement et se retrouve à devoir concilier ses valeurs avec un monde qui redevenu brutal.

🎙 C’est de tout cela dont nous avons parlé dans le dernier épisode de Sismique avec Olivia Lazard.
On y explore :
👉 Comment la course aux ressources redéfinit les conflits, les alliances et les rapports de force ?
👉 Pourquoi la transition énergétique n’est pas qu’une solution, mais aussi un nouveau champ de tensions ?
👉 Ce dilemme central : comment concilier sécurité planétaire et sécurité géopolitique ?

À écouter ici sur votre smartphone (qui pour rappel n'existerait pas sans quelques petites mines bien polluantes. On n'est pas à un paradoxe près...): https://lnkd.in/dEJTYGeY

07/05/2025

Pourquoi tant de crispation dès qu’on parle de race, de genre, de religion ou de privilège ?
Depuis quelques années, des termes comme "intersectionnalité", "racisme structurel", "privilège blanc", "essentialisation" ou "pensée décoloniale" sont passés du monde universitaire aux débats publics — parfois avec violence, souvent avec confusion.

Ces concepts ne sont pas des lubies militantes comme on l’entend parfois.
Ils posent des questions fondamentales :
- Qui a le pouvoir de définir ce qui est “neutre” ou “universel” ?
- Peut-on parler d’égalité si on nie les expériences situées ?
- Comment lutter contre les discriminations sans enfermer chacun dans une identité ?
- Et surtout : comment faire société quand les récits se fragmentent ?

Derrière ces débats se jouent des tensions culturelles, politiques, parfois vécues comme existentielles.
Et dans un monde marqué par la montée des extrêmes, le backlash conservateur et la saturation émotionnelle, ces tensions sont devenues centrales dans beaucoup de sociétés, y compris la nôtre.
Elles traversent les écoles, les entreprises, les institutions, les cercles familiaux. Elles interrogent notre manière d’habiter le monde, de parler, d’écouter, de représenter.

Et pour être tout à fait honnête : ce sont des sujets qui ne sont pas simples à aborder — ni à penser — quand on est un homme, blanc, hétéro, comme c’est mon cas.
Il y a la difficulté à se mettre à la place de l’autre quand on ne vit pas soi-même l’expérience de la discrimination. Il y a la peur de mal dire, de blesser, de réduire ce qui mérite au contraire d’être entendu avec justesse.
Et puis il y a cette sensation diffuse : celle de devoir déconstruire des évidences, des réflexes, des privilèges qu’on n’a pas choisis, mais qu’on porte.

C’est pour cela que ces conversations sont indispensables.
Non pas pour ajouter une opinion de plus, mais pour prendre le temps d’écouter un autre regard, une autre manière de lire la société, depuis les marges.

🎙️ J’ai eu une conversation en profondeur avec Rokhaya Diallo, militante féministe et antiraciste, animatrice du podcast “Kiffe ta Race” (avec Grace Ly), et récemment autrice du Dictionnaire amoureux du féminisme (entre autres, elle fait beaucoup de choses...).

On y parle de luttes, mais aussi de stratégies. D’idéaux, mais aussi de critiques. Et de ce qu’il reste à sauver : la possibilité du commun, sans effacement.

👉 C’est dans mon podcast Sismique et c’est à écouter ici sur toutes les plateforme. Je vous mets le lien vers le site : https://www.sismique.fr/post/149-rokhaya-diallo

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03/04/2025

Un paradoxe : plus nous numérisons notre monde, plus nous perdons notre capacité à penser librement.
Nous pensions que la tech nous libérerait. Elle est devenue l'arme ultime du contrôle des esprits. Et notre dépendance est aujourd'hui évidente...

Trois révolutions silencieuses ont changé la nature même du pouvoir :
1/ La guerre est devenue cognitive
- Les champs de bataille sont désormais dans nos têtes
- Les algorithmes remplacent les chars
- La manipulation remplace la coercition → Celui qui contrôle la donnée contrôle le monde

2/ La démocratie est devenue une illusion
- Comment parler de choix libre quand nos opinions sont façonnées chaque jour sur la base d'une connaissance inédite de nos petites personnes ?
- Comment débattre quand nos fils d'actualité sont personnalisés et plus personne ne voit tout à fait le même monde ?
- Comment résister quand le système connaît nos faiblesses mieux que nous ? → Le vote libre présuppose une pensée libre

3/ Le pouvoir est devenu invisible
- Les barons voleurs du XIXe s'affichaient fièrement
- Les oligarques du XXIe opèrent dans l'ombre des data centers
- La domination n'a jamais été aussi totale, ni aussi discrète → Le code est la nouvelle loi, silencieuse et implacable

Ce qui se joue aux États-Unis avec le DOGE de Musk et le Tech-Right n'est qu'une démonstration publique d'un pouvoir habituellement occulte : la capacité de remodeler la réalité elle-même à travers le contrôle des infrastructures numériques.

L'Europe, dans sa candeur bureaucratique, pense encore pouvoir réguler ces nouveaux empires. Elle découvre, trop t**d, qu'elle n'est plus qu'un champ de bataille dans une guerre qu'elle ne comprend même pas.
Faute d'avoir su préserver leur souveraineté numérique, les européens dépendent de Microsoft, Google, Palantir, Amazon... Le réveil est là aussi très douloureux et pour l'instant sans issus.

Pour comprendre ces enjeux vitaux et leurs implications vertigineuses, je vous recommande cette passionnante conversion Sismique avec :
https://lnkd.in/db8KDitW

30/03/2025

Temps de parole homme vs femmes dans les films oscarisés.
Il était temps qu’on “remette les femmes à leur place” en demandant aux entreprises d’arrêter les politiques d’inclusion et de mixité (comme le font les USA).

Nb : le temps de parole pour les femmes dans sismique n’est pas folichon non plus… balayons d’abord devant nos portes. Je vais y travailler mieux.

13/03/2025

Un peu d’humour…
Je n’ai pas la source désolé.

11/03/2025

Alors oui, cette citation (comme toute citation) est sortie de son contexte.
"L'empathie est la faiblesse fondamentale de la civilisation occidentale."
Elon Musk chez Joe Rogan fait allusion au penseur Gad Saad.

De fait la pensée de Saad est plus subtile qu'une simple condamnation de l'empathie. Il pointe un véritable dilemme : comment une société généreuse peut-elle gérer ses ressources limitées sans s'épuiser ? Comment rester ouvert sans mettre en péril sa propre existence ?
Ces questions méritent d'être posées.

Mais Arendt nous met en garde contre la pente glissante de ce raisonnement. Quand on commence à traiter l'empathie comme un problème à résoudre plutôt qu'une valeur à préserver, on ouvre la porte à une logique déshumanisante. Ce qui débute comme un calcul pragmatique finit par éroder le tissu moral de la société. L'empathie n'est pas qu'une émotion individuelle - c'est le fondement même de notre capacité à vivre ensemble, à nous faire confiance, à coopérer. La remplacer par une pure logique d'efficacité, c'est préparer le terrain pour des formes modernes de totalitarisme.

Hannah Arendt dit : "La mort de l'empathie humaine est l'un des premiers signes d'une culture sur le point de sombrer dans la barbarie". Elle avait analysé comment les régimes totalitaires commencent toujours par désigner l'empathie comme une faiblesse - d'abord envers un groupe ciblé, puis progressivement envers tous.

C'est exactement ce qui se joue aujourd'hui.
On commence par dénoncer "l'empathie suicidaire" envers les immigrants. Puis on étend la logique : les pauvres sont responsables de leur sort, les malades coûtent trop cher, les vétérans sont un fardeau inefficient.

Cette déshumanisation trouve un terreau fertile dans nos sociétés hyperconnectées mais émotionnellement déconnectées. Nos bulles numériques, nos interactions médiatisées par les écrans, notre obsession de l'optimisation, l'individualisme comme projet... Tout cela érode naturellement notre capacité à nous relier aux autres.

À bon entendeur...

21/02/2025

Connaissez-vous Peter Thiel ? Ce milliardaire de la tech a un plan qu'il met en place depuis des années pour renverser les démocraties. Aujourd'hui, c'est ce plan qui est exécuté par Trump, JD Vance et Elon Musk... On se croirait dans une fiction hollywoodienne, et pourtant...

Trump a récemment déclaré que l'Ukraine avait commencé la guerre contre la Russie, puis a qualifié Zelensky de dictateur.
Les États-Unis refusent désormais officiellement de signer une déclaration du G7 qualifiant la Russie d'agresseur.
En fait, l'administration Trump se comporte exactement comme un allié de la Russie.
C'est ce que Jean-Yves Le Drian a nommé un "basculement d'alliance".

👉 Mais que se passe-t-il réellement ?

J'ai mené une enquête sur ce qui se joue actuellement aux États-Unis (série Sismique "Les architectes du chaos"). Et plus je creuse, plus je suis atterré par mes découvertes.
Mon premier épisode d'analyse portait sur le retour de la force brute en politique et géopolitique - cette posture assumée qui allait se déployer rapidement.
Mon deuxième épisode présentait la stratégie de la "Tech-right" et des populistes derrière Trump et Musk.

Je viens de mettre en ligne ma troisième analyse qui se concentre sur un personnage clé : Peter Thiel.

Peter Thiel est un milliardaire de la Silicon Valley, co-fondateur de PayPal (avec Musk) et fondateur de Palantir, une société spécialisée dans le big data et la surveillance massive
Peter Thiel a une vision du monde profondément inquiétante (que vous découvrirez dans l'épisode) et un mépris affiché pour les démocraties.
Peter Thiel a façonné JD Vance, l'actuel vice-président, qu'il a présenté à Trump.

Il faut se réveiller !

Ce qui se joue aux USA en ce moment devrait sérieusement nous inquiéter. Quand Trump épingle en tête de son compte X la citation "Celui qui sauve sa patrie ne viole aucune loi", il faut le prendre au sérieux.
Les contre-pouvoirs américains sont aujourd'hui démunis face à ce président révolutionnaire.

Nous assistons à un basculement politique et géopolitique majeur qui aura des conséquences profondes, notamment pour l'Europe.

Si vous voulez comprendre la philosophie qui sous-tend ces actions, les réseaux qui tirent les ficelles et ce qui nous attend peut-être, je vous invite à écouter cette mini-série.

👉 Liens en commentaire.

PS : Cette analyse s'accompagne d'une réflexion sur notre rapport à l'information et à la vérité, sujet crucial pour aborder ces conversations entre amis aujourd'hui.

Pour aider à diffuser tout ça, laisser un "like" ou un commentaire.
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03/02/2025

Il existe des moments dans l'Histoire où une civilisation fait face à sa propre démesure.
Le Japon des Tokugawa en 1670 nous offre peut-être le plus fascinant des exemples.

Imaginez : en un siècle, la population a triplé. Les forêts millénaires ont disparu sous la hache des bûcherons. Les sols s'érodent. Les rivières débordent. Les montagnes glissent.
Une civilisation au bord du précipice.

C'est dans ces moments que se révèle la vraie nature d'une culture. Face à l'abîme, deux voies s'ouvrent toujours : continuer la fuite en avant, ou inventer un nouveau rapport au monde.

Les Tokugawa ont choisi la seconde voie. Non par idéalisme, mais par lucidité.

Ce qu'ils ont créé est fascinant : un système complet de limitation volontaire de la puissance collective. Une révolution silencieuse qui allait transformer leur rapport à la Nature.

Là où nous imaginons la limitation comme une contrainte, ils en ont fait un art.
Là où nous voyons la modération comme une faiblesse, ils en ont fait une force.
Là où nous fuyons les limites, ils les ont embrassées.

Cette sagesse ne s'arrêtait pas aux forêts. Les Tokugawa avaient compris quelque chose de fondamental sur la puissance : une fois libérée, elle devient impossible à contrôler.

Ils ont donc fait l'impensable : interdire les armes à feu, limiter drastiquement le commerce extérieur, réguler la taille des navires, encadrer strictement les marchands. Une civilisation entière qui choisit consciemment de ne pas maximiser sa puissance.

Puis vinrent les navires noirs américains. L'humiliation. La peur d'être dominé.

En quelques décennies, le Japon bascule dans l'autre extrême. L'ère Meiji ouvre la course effrénée à la puissance industrielle et militaire. Une fuite en avant qui culminera dans le désastre de la Seconde Guerre mondiale.

Aujourd'hui, le Japon incarne toutes nos contradictions modernes : une étiquette sociale raffinée dans un capitalisme féroce, des rituels de modération dans une société de surconsommation, une esthétique de la simplicité dans le pays des gadgets électroniques.

L'expérience Tokugawa nous enseigne quelque chose d'essentiel : la limitation volontaire de la puissance n'a fonctionné qu'en circuit fermé, protégé du monde extérieur.

Dans notre monde globalisé, le défi n'est plus national mais universel : comment inventer une sagesse de la limite qui transcende les frontières ?

Des idées ?
D'autres exemples de limitations volontaires de puissance ?

31/01/2025

Connaissez vous la Reine Rouge ou le principe de la course immobile qui nous emmène dans le mur ?
En 2023, un employé de bureau passe en moyenne 28,7 heures par mois à se former pour maintenir son niveau de compétences. En 1990, c'était 7,2 heures.

Ce chiffre n'est pas anodin.

Laissez-moi vous raconter une histoire qui commence avec une partie d'échecs entre une petite fille et une reine, et qui explique pourquoi notre monde court à l'épuisement.

Dans "De l'autre côté du miroir", Lewis Carroll décrit une reine (rouge donc) qui court sans cesse pour rester sur place. Un siècle plus t**d, cette métaphore devient une théorie scientifique fondamentale (qui nous vient du biologiste Leigh Van Valen).

Regardons les données :

1. Dans la nature
- Les guépards augmentent leur vitesse de 0,38 darwin par million d'années
- Les gazelles : exactement le même taux
- Résultat net : zéro changement dans le taux de prédation

2. Dans l'économie
- Productivité : +2,1% par an nécessaire pour maintenir l'emploi
- Consommation de ressources : +2,3% par an
- Durée de vie des entreprises au sein du S&P 500 : divisée par 2 en 40 ans

3. Dans l'énergie
- Efficacité des moteurs : +1,5% par an
- Consommation totale : +2% par an
- Bilan : nous consommons plus en étant plus efficaces

La physique nous apprend qu'un système qui nécessite une accélération constante pour maintenir sa position finit invariablement par atteindre ses limites.

Question : combien de temps avant d'atteindre les nôtres ?

Les calculs sont implacables :
- À ce rythme de croissance, nous consommerons en 2050 l'équivalent de 3 planètes
- La complexité technique double tous les 5 ans
- L'obsolescence des compétences s'accélère de 7% par an

Conclusion : notre Reine Rouge court vers un mur.

Mais les données montrent aussi autre chose :
Les systèmes qui privilégient la coopération à la compétition consomment 60% moins d'énergie pour le même résultat.

La vraie question n'est donc pas technique.
Elle est thermodynamique.

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image générée par IA

23/01/2025

Comment créer un pays de toutes pièces ? Voici l’incroyable histoire du Panama... et de son canal.

Tout commence avec Ferdinand de Lesseps, auréolé du succès du canal de Suez, qui se lance en 1881 dans la construction d’un canal interocéanique au Panama.
Sa compagnie promet de relier Atlantique et Pacifique, attirant des investisseurs enthousiastes, dont Philippe Bunau-Varilla, un ingénieur de 26 ans qui y met toutes ses billes.

Mais le Panama n’est pas l’Égypte. La jungle et les maladies transforment le chantier en cauchemar.
En 1889, c’est la faillite retentissante, et le "Scandale de Panama" éclabousse la République française.
Bunau-Varilla, au bord de la ruine, imagine alors un plan audacieux : racheter des actions à bas prix et convaincre les États-Unis de reprendre le projet.

Pendant des années, il fait du lobbying à Washington, vantant les avantages d’un canal au Panama plutôt qu’au Nicaragua.
Theodore Roosevelt, alors président, est séduit par l’idée. Mais la Colombie, qui contrôle le Panama, refuse les conditions américaines.

💡 C'est là que l'histoire devient... créative.

3 novembre 1903 : Washington finance une "révolution" au Panama. Des navires de guerre américains "protègent" les rebelles. Roosevelt le dira plus t**d avec cynisme : "I took Panama".

18 novembre : Bunau-Varilla, devenu ambassadeur du Panama pour quelques heures, signe à New York un traité cédant le contrôle du canal aux Américains. Les représentants panaméens arrivent deux semaines plus t**d : trop t**d, leur pays nouveau-né a déjà perdu sa souveraineté.

Les Américains réussissent ensuite là où les Français ont échoué. Ils éradiquent la fièvre jaune, innovent techniquement, et en 1914, le premier navire traverse le canal.

Pendant près d'un siècle, une bande de 16 km de territoire américain traverse le Panama. Les Panaméens doivent montrer leur passeport pour traverser leur propre pays.
1977 : Jimmy Carter, contre l'avis de son camp, signe les traités qui rendront le canal au Panama en 1999.

Et maintenant, Trump met les pieds dans le plan et annonce qu'il compte bien reprendre possession des lieux...

20/01/2025

Le discours d’investiture de Trump 2025 : ANALYSE toute fraîche.
Ce discours est bien plus qu’une simple allocution présidentielle - c’est le manifeste d’une nouvelle conception du pouvoir qui mérite qu’on s’y arrête.

1/ LE RETOUR ASSUMÉ DE LA FORCE BRUTE
Trump ne fait plus semblant. Exit la diplomatie feutrée et les compromis négociés. Le message est clair : “L’Amérique prendra ce qu’elle veut”. L’annonce de la reprise du Canal de Panama n’est pas anodine - c’est l’affirmation décomplexée d’une doctrine néo-impérialiste.
“La puissance sera notre droit” - voilà le véritable sous-texte de ce discours. 2/ LA FIN DES MASQUES
Particulièrement frappant : l’abandon total de la rhétorique “politiquement correcte”. Trump annonce frontalement :
👉La fin des politiques de diversité
👉Le rejet des théories sur le genre
👉L’abandon des préoccupations environnementales
C’est la validation institutionnelle d’un backlash contre le progressisme des dernières décennies.

3/ LE PARADOXE DE LA VICTIME TOUTE-PUISSANTE
Trump réussit ce tour de force rhétorique : se présenter simultanément comme :
👉La victime d’un système qui a voulu l’abattre (mention d’une tentative d’assassinat)
👉L’homme providentiel investi d’une mission divine
👉Le leader tout-puissant qui va restaurer l’ordre
Cette posture victimaire-dominante est la clé de sa connexion avec une base qui se sent elle-même à la fois menacée et légitime à exercer sa domination.

4/ LA PROMESSE D’UN NOUVEL ÂGE D’OR (Yes, we can... and we will !)
Le “Golden Age” promis n’est pas un retour au passé mais la projection d’une Amérique qui assume pleinement sa puissance :
👉Exploitation massive des ressources
👉Projection de force militaire
👉Domination technologique
👉Expansion territoriale à peine voilée

5/ LES ANGLES MORTS RÉVÉLATEURS
Ce qui est absent du discours est aussi significatif :
👉Aucune mention de la coopération internationale
👉Silence sur le changement climatique
👉Pas un mot sur les inégalités sociales

Le message ?
La puissance prime sur tout le reste. Et on va dérouler !! Certains voulaient un roi, ils l’ont eu…

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Où va le monde? Des interviews de penseurs et d'acteurs d'un monde en mouvement pour comprendre ce que demain nous prépare...

Sismique, car il semble qu'un véritable séisme se prépare et que nous en percevons les signes avant-coureurs, les ondes de chocs à venir qui se mettent en mouvement, parfois de manière imperceptible.

Nous vivons une époque de changements profonds comme peut-être jamais auparavant à cette échelle et les enjeux sont énormes. On entend parler de réchauffement climatique, de fin des ressources, de surpopulation, d’extinctions de masse, d'effondrement et de chaos; mais aussi d’innovation technologique, de transition énergétique, d’intelligence artificielle ou de changement des consciences qui nous feraient entrer dans une autre humanité...

A quoi ressemblera demain ? Comment on s’y prépare aujourd’hui ? Difficile d’y voir clair… Les sujets sont complexes, le bruit permanent et notre attention limitée.

Sismique donne la parole à ceux qui pensent la complexité du monde, à ceux qui comprennent les forces à l’œuvre et leurs enjeux, à ceux qui sont déjà dans l’action pour préparer demain, bref à tous ceux qui peuvent nous aider à trouver des débuts de réponses à ces questions essentielles.