Constant Doctéré

06/12/2025

05/12/2025

C'est quelque chose... Hein
Je ressens même l'émotion ❤️🙏🎉🔥

09/11/2025

🤣🤣🤣 les souvenirs

18/06/2025

Poème: Jezabel

Jezabel ,

Une beauté exceptionnelle
Détentrice d’un sombre pouvoir
Ce pouvoir charnel
Qui rempli l'homme d’espoir

Elle te séduit pour te détruire
Elle te sourit pour te faire souffrir
Cette femme est maligne
Elle sait si bien lire entre les lignes

Jezabel,

je te suis et je me perd
Je me détourne de mes objectifs
Sans aucun repère
Tu m’as rendu inactif

Tu tourmentes mon esprit
J'ai l'impression d'être envoûté
Je te regarde, mon cœur palpite
Alors qu’Il prône la tranquillité

Au son de ta voix, je trébuche
Ton corps devient un obstacle doux
Te savourer telle une bûche
Je rêve de cela tous les jours

Je sais que c'est un piège
Mais je veux le premier siège
Je ne veux pas manqué à l'appel
Au goûté du plaisir charnel

Jezabel,

Une beauté exceptionnelle
Détentrice d’un sombre pouvoir
Ce pouvoir charnel
Est celui qui a lié nos chaires

Constant William
Libreville le 18 juin 2025 à 14h50

17/06/2025

♥️

Enfant d’Afrique, enfant du Gabon,
Enfant d’ailleurs et d’ici…
Lève-toi !

Que ton cri résonne,
Comme un tambour battu à mains nues.
Comme la voix des ancêtres,
Montant des forêts sacrées du Moyen-Ogooué.

Que ta foulée fasse vibrer la terre,
Comme les cordes d’un ngombi, sous les doigts d’un sage.
Dans les villages de Makokou.
Au rythme des saisons :
Des pluies d’Okondja,
Aux soleils d’Oyem.

Montre-toi.
Fier et vaillant comme un soldat.
Un guerrier Fang,
Porté par le souffle de ses ancêtres.

Invoque le ciel.
La terre.
Les esprits du Byéri,
Ceux qui veillent, là-bas, dans les bois profonds.
Ceux qui t’éclairent,
Comme une lampe dans la nuit.

Va.
Va pour ceux qu’on a fait taire.
Ceux qu’on a blessés.
Ceux qu’on a exilés.

La voix de ta mère t’appelle —
Cette terre rouge…
Terre de douleurs,
Mais aussi de chants et de guérisons.

Afrique, mon Afrique.
Gabon, mon berceau.

Toi, l’éternelle.
Toi, l’espoir et la peine mêlés.

Brandis ta lance !
Taillée dans le bois,
Forgée dans la patience,
De ceux qui ont rêvé debout,
Même au cœur de la nuit coloniale.

Et maintenant… que sonne l’heure.
L’heure de la libération.
Et que tes pas.
Toi, enfant du Gabon,
Soient la danse du renouveau.

Sois fier.
De cette lueur…
Qui brûle en toi.

Luce Gerina.

04/06/2025

POEME: Le mal-être

Mon cœur est lourd
Plein d’amertume
Ses battements sourds
Cessent sous l’enclume.

Un feu sous ma peau
Qui me brûle et consume ma paix
Blessé et torturé,
Mon humanité se meurt, lentement calcinée.

Je m’efface et je me perds
Je suis étranger à mon ombre
Je m'efface et je me perds
Et là, dans mon corps, c’est l’hécatombe.

Je ne sais plus qui je suis
J’ai perdu tous mes fils
Je ne peux plus coudre le jour à la nuit
Je me demande pourquoi je suis en vie.

Le bien et le mal se confondent
Je suis au milieu sans boussole
J’ai complètement perdu mon identité
Et maintenant je suis vraiment tourmenté.

Mon ataraxie a disparu
Mon âme est toute nue
Je fonce tout droit dans la brume
Triste, je me refuge dans ma plume

Pour revivre et tout recommencer
M'éloigner de ce passé tortueux
Qui a tenté de m'éliminer
Oubliant que je sers un grand Dieu

Constant Doctéré et Luce Gerina
Libreville le 04 juin 2025 à 21h10

Credit photo: Modes Cyrina et Thierry Joel