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Le Kouroucien, blog engagé fondé en 2018. Infos locales, voix du peuple, vérités sans filtre. Par Laurent Marimoutou.

Le Kouroucien est un blog personnel et engagé, créé en 2018 par Laurent Marimoutou, un jeune Kouroucien de 27 ans, né et vivant à Kourou. Ce blog est né d’un besoin vital : celui de faire entendre une voix différente, indépendante, libre et profondément attachée à sa ville.

À travers Le Kouroucien, je souhaite montrer une autre image de Kourou, celle que l’on ne voit pas toujours, celle que l’on

ne veut parfois pas entendre. Ici, je partage les réalités du quotidien, les situations d’injustice, les difficultés vécues par les habitants, mais aussi leurs espoirs, leurs combats et leur vision de la ville. Ce blog donne la parole à ceux qu’on n’écoute pas assez : les citoyens de Kourou. Ils peuvent y exprimer leurs opinions, raconter leurs expériences, poser leurs questions et proposer des pistes de réflexion. Les témoignages y sont sincères, les faits rapportés avec honnêteté, et les débats encouragés dans le respect. Le Kouroucien, c’est aussi un média citoyen qui s’engage à publier des informations non censurées, utiles et accessibles à toutes et à tous. Qu’il s’agisse de dénoncer des abus, de relayer une information oubliée, ou de diffuser une annonce importante, le blog reste fidèle à sa mission : informer, éveiller les consciences et défendre les intérêts de Kourou et de ses habitants. Je crois qu’une société plus juste commence par une information libre, et qu’un changement local peut naître d’une prise de parole collective. Le Kouroucien n’appartient à aucun parti politique, n’est guidé par aucun intérêt financier, et ne dépend d’aucune institution. Il est avant tout un espace d’expression, un outil de veille citoyenne et une plateforme d’échange entre Kourouciens. Grâce à la mobilisation des lecteurs, aux contributions de chacun et à une équipe de bénévoles impliqués, Le Kouroucien continue de grandir, tout en gardant son esprit indépendant et engagé. Merci à toutes celles et ceux qui suivent cette aventure, partagent nos contenus, commentent nos publications et participent à faire de ce blog une voix utile pour Kourou.

02/09/2025

L’image forte du soir | Kourou, piste des Compagnons : pendant que le maire est au Brésil, ce sont les habitants qui rebouchent les trous

Ce mardi 2 septembre 2025, alors que le maire de Kourou profite d’un séjour festif d’une semaine à Macapá au Brésil, la réalité sur le terrain est tout autre pour les habitants du Dégrad Saramaca.

Sur la piste dite des Compagnons, qui relie la scierie au village amérindien Kuwano, ce sont les riverains eux-mêmes qui ont pris les choses en main. Lassés d’attendre des travaux municipaux qui ne viennent jamais, ils ont sorti bétonnière, seaux, ciment et planches de bois pour reboucher les innombrables nids-de-poule de cette route dégradée.

Pourquoi cette mobilisation urgente ? Car les bus scolaires menacent de ne plus venir chercher les enfants, tant la route est devenue impraticable. Les familles du secteur n’ont pas d’autre choix : si elles veulent que leurs enfants aillent à l’école à Kourou, elles doivent réparer elles-mêmes la voirie. Oui, à Kourou en 2025, ce sont les citoyens qui doivent financer et exécuter les travaux publics.

Aucun élu sur place. Aucune réponse de la mairie. Aucun soutien logistique. Et pourtant, quand il s’agit de financer à coups de milliers d’euros des fêtes municipales ou de subventionner des événements privés, là, l’argent coule à flots et les décisions sont prises en un claquement de doigts.

C’est donc avec leurs propres moyens que les habitants de ce secteur oublié tentent de préserver un minimum de dignité et de sécurité pour leurs enfants. Les photos prises aujourd’hui par un habitant sont sans appel : la route est un champ de bataille, réparée à la main par ceux qu’on abandonne.

Et pendant ce temps-là, le maire est en voyage. Officiellement, les élections municipales sont dans six mois. Mais à voir ces scènes, une question se pose : Kourou a-t-elle encore un maire… ou seulement un fêt**d en gestion libre ?

Photo n°1 et n°2 : travaux réalisés par les habitants eux-mêmes, dans une zone située à seulement 5 minutes du centre-ville de Kourou.
Photo n°3 : extrait d’une vidéo amateur filmée t**d dans la nuit du 1er septembre 2025, jour de la rentrée scolaire. On y voit le maire de Kourou faire la fête à Macapá, au Brésil, pendant qu’à Kourou, les problématiques s’accumulent par centaines… sans aucune solution.

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02/09/2025

Kourou | Une piscine fermée un mois entier pour une simple « vidange »

Depuis le 1er septembre 2025, jour de rentrée scolaire, la piscine municipale de Kourou a été fermée pour « vidange ». Une fermeture annoncée jusqu’au 28 septembre 2025. Un mois complet. Oui, un mois pour une vidange… alors que la littérature technique parle d’un délai d’une semaine au maximum : 1 jour pour vider le bassin, 2 jours pour nettoyage et réparations, 1 jour pour le remplissage. Comment peut-on passer de 4 jours à 28 jours ?

Ce dysfonctionnement n’est pas anodin : il prive les écoliers, les collégiens, les clubs sportifs et la population de l’unique piscine municipale de la ville. À deux mois du triathlon de Kourou, cet allongement incompréhensible interroge sur le sérieux de la gestion et la volonté réelle de proposer un service public de qualité.

Le contraste est d’autant plus frappant quand on regarde à quelques centaines de kilomètres de là, à Macapá. Là-bas, la piscine municipale est ouverte tous les jours, du lundi au dimanche, et n’a jamais connu d’incidents prolongés. À Kourou, c’est tout l’inverse : fermée la plupart du temps, inaccessible, et toujours avec des explications qui ne tiennent pas la route.

Pendant ce temps, la charge fiscale ne cesse d’augmenter pour les habitants, mais le niveau de service, lui, continue de baisser. Une vidange d’un mois, vraiment ? Apparemment, c’est seulement à Kourou que cela existe.

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02/09/2025

Kourou | Rue Salvador Dali : des enfants chutent dans les trous dès le jour de la rentrée

Dans le quartier de l’Anse, la rue Salvador Dali est quotidiennement empruntée par les écoliers du groupe scolaire Olivier Compas, ainsi que par les collégiens des établissements Oméba Tobo et Joseph Ho-Ten-Yo. Pourtant, cette voie, tout comme les rues voisines Pablo Picasso, Matisse et Alfred Sisley, est laissée à l’abandon. Depuis plus de dix ans, aucun entretien sérieux n’y a été réalisé.

Hier, jour de rentrée scolaire 2025-2026, plusieurs incidents ont illustré le danger de cette voirie. Deux collégiens ont chuté dans les nids-de-poule profonds qui jalonnent la rue. Une mère d’élève rapporte également que son enfant de maternelle est tombé dans l’un de ces trous, parmi la multitude présente le long de la chaussée. Ces faits démontrent à quel point la circulation y est risquée pour les enfants et leurs parents.

Pour les habitants, la rue ressemble à un véritable « champ de mines », au point que de nombreux automobilistes préfèrent désormais l’éviter. Beaucoup avouent avoir perdu tout espoir de voir leur rue et les voiries voisines réaménagées, estimant que la municipalité ne se préoccupe plus de leur quotidien.

Face à cette situation, les familles demandent publiquement que les équipes techniques interviennent rapidement. Il ne s’agit pas d’une faveur, mais d’un droit : celui de circuler en sécurité dans son propre quartier. Les habitants dénoncent un paradoxe choquant, entre l’argent public dépensé à profusion dans les événements festifs et l’absence totale d’investissements dans l’entretien des rues de Kourou.

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01/09/2025

Kourou | Rentrée scolaire 2025 : pendant que François Ringuet fait la fête au Brésil, Michael Rimane soutient les familles et les écoles abandonnées

Ce lundi 1er septembre 2025, jour de rentrée scolaire, la colère est immense à Kourou. Tandis que les élèves retrouvent leurs établissements dégradés, avec des classes en moins et un personnel souvent livré à lui-même, le maire François Ringuet, lui, est en vadrouille à Macapá, au Brésil. Et il n’est pas seul : une partie de ses agents et communicants l’ont suivi. Résultat ? Silence radio à Kourou. Pas un mot. Pas une présence. Rien.

Face à ce mépris flagrant, Michael Rimane, président de l’AFK (Avenir & Force Kouroucienne) et candidat favori pour les municipales de mars 2026, a pris la parole. Dans un communiqué percutant intitulé « Rentrée scolaire, quelle honte ! », il dénonce l’incompétence municipale et l’abandon des familles kourouciennes à un moment aussi crucial que la rentrée scolaire.

« Kourou est la seule commune de Guyane à avoir perdu des classes cette année », alerte-t-il. « Et pendant ce temps, tous les responsables sont absents. »

Michael Rimane s’engage, lui, à tout l’inverse : être présent, travailler avec les inspecteurs, les directeurs d’école, les agents et les familles en amont de chaque rentrée, pour éviter ce genre de fiasco. Il promet un plan clair pour la rénovation des établissements scolaires sur 5 à 6 ans, des solutions concrètes pour les travaux, les cantines, le transport et les fournitures, mais surtout une écoute constante et un engagement sincère envers les citoyens.

« Jamais on n’acceptera dans notre équipe un comportement pareil, qui insulte l’engagement des citoyens », affirme-t-il.

Et de conclure, en s’adressant directement aux personnels mobilisés : « Grand courage à vous, alors que votre chef se prélasse encore sous d’autres cieux. »

À Kourou, les habitants n’oublieront pas cette rentrée. Et nombreux sont ceux qui voient déjà en Michael Rimane une alternative crédible, humaine et responsable, prête à remettre l’intérêt général au cœur de la vie municipale.

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01/09/2025

Kourou | Inspection de rentrée à l’école Olivier Compas : des travaux essentiels toujours en attente

Tôt ce lundi 1er septembre 2025, une inspection a été menée à l’école élémentaire Olivier Compas, située dans le quartier de l’Anse à Kourou. Étaient présents le député de la 2e circonscription de Guyane Davy Rimane, des parents d’élèves, le directeur de l’établissement ainsi que moi-même, Laurent Marimoutou, responsable du blog engagé Le Kouroucien.

Cette visite avait pour objectif de constater l’état réel de l’école en ce jour de rentrée scolaire 2025-2026. Force est de constater que de nombreux travaux indispensables n’ont toujours pas été réalisés, alors que certains sont réclamés depuis déjà quatre ans.

Parmi les problèmes relevés :
- Les isolants thermiques de la toiture de l’entrée principale sont en train de s’envoler, faute d’entretien.
- Des toilettes, aussi bien pour le personnel que pour les enfants, sont endommagées.
- Un trou d’une grande profondeur, particulièrement dangereux, se situe en plein centre de la cour de récréation.
- Plusieurs salles de classe nécessitent des réparations urgentes : selon les enseignants présents, lors de chaque épisode pluvieux, l’eau s’infiltre et coule littéralement sur les enfants.

En ce jour de rentrée, aucune représentation municipale n’était sur place pour annoncer des engagements concrets. Seul le directeur général adjoint des services techniques de la mairie de Kourou s’est déplacé et a pu constater de ses propres yeux les travaux non réalisés.

Comme dans de nombreuses écoles élémentaires ou maternelles de Kourou, la liste des réparations attendues reste longue, tandis que la municipalité consacre des millions d’euros à son service événementiel, à des festivités éphémères et à des voyages à l’étranger. Les enseignants et les parents devront donc, une fois encore, se mobiliser pour que ces carences soient reconnues et corrigées.

Certains travaux ont bien été engagés, mais de manière incomplète, laissant perdurer des conditions indignes pour les élèves comme pour les équipes pédagogiques.

Pour toute personne souhaitant témoigner anonymement sur l’état de son école, vous pouvez nous contacter par WhatsApp au 0694 36 21 69.

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31/08/2025

Kourou | Une rentrée sous le signe de la solidarité au Dégrad Saramaca

Aujourd’hui, lundi 1er septembre 2025, c’est la rentrée scolaire pour tous les élèves de Guyane, de la maternelle au lycée. En ce jour particulier, je tiens d’abord à souhaiter une bonne rentrée à chaque enfant de Kourou, et plus particulièrement aux élèves de la route communale du Dégrad Saramaca (PK 6) et du village amérindien Kuwano.

À vous, je veux dire toute mon admiration. Car avant même de pouvoir apprendre à lire, écrire ou compter, vous avez déjà appris la dure réalité de la vie : vos parents et vos aînés ont dû prendre en main ce que la municipalité vous a refusé. Un simple abri-bus promis depuis 2020, jamais construit, vous l’avez fabriqué de vos propres mains, avec vos familles, vos voisins, vos communautés.

Avec peu de moyens mais beaucoup de dignité, vous vous êtes donné au moins un toit pour attendre le car scolaire tôt le matin, puis vous revenez en bus le soir, souvent vers 17 heures et parfois jusqu’à 18 heures.

Et comme si cela ne suffisait pas, ce sont encore vos parents, vos frères, vos amis qui ont pris les pelles et le ciment pour reboucher eux-mêmes les nids-de-poule. Non pas pour faire plaisir à qui que ce soit, mais parce que les chauffeurs menaçaient de ne plus venir chercher vos enfants. Ils l’ont fait par amour pour vous, pour que vous puissiez continuer à aller à l’école, pour que vous puissiez rêver, avancer, bâtir un avenir meilleur que le leur.

Je ne peux que saluer ce courage. Vous n’avez pas attendu les promesses d’élus absents. Vous n’avez pas courbé la tête. Vous avez choisi de vous battre, non pas contre quelqu’un, mais pour vos enfants.

Cette rentrée est donc particulière : elle porte en elle la marque de la dignité et de l’union des habitants du Dégrad Saramaca. Amérindiens, Brésiliens, Français, vous avez uni vos forces et vos maigres ressources pour une cause commune : vos enfants.

À vous, petits écoliers de Kourou, je veux dire ceci : n’oubliez jamais d’où vous venez. Vous êtes la preuve vivante que même dans l’abandon, la solidarité permet de se relever. Vous êtes l’avenir de cette ville, ses futurs ingénieurs, enseignants, soignants, entrepreneurs, ses futures forces vives.

Chers parents, sachez que Le Kouroucien restera toujours à vos côtés, pour témoigner, dénoncer, mais surtout pour soutenir. Parce que vos voix comptent, parce que vos efforts ne doivent jamais être invisibles.

Bonne rentrée aux enfants du Dégrad Saramaca, du village Kuwano, et à tous les petits Kourouciens. Votre courage est un exemple. Un jour viendra où ces humiliations appartiendront au passé et où vos sacrifices porteront leurs fruits.

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31/08/2025

Kourou | Plage de la Cocoteraie : une décharge après les festivals

Ce dimanche 31 août 2025, dernier jour de l’été, une Kouroucienne en colère a filmé l’état lamentable de la plage de la Cocoteraie. Trois grands festivals privés, chacun subventionné à hauteur de 80 000 € par la mairie malgré leurs billets d’entrée payants et coûteux, y ont été autorisés durant la saison. Résultat : un littoral souillé par des câbles, palettes, conteneurs, clous, tessons de bouteilles et plastiques en tout genre.

La mairie, qui aime vanter la « Cocoteraie », n’a ni mis en demeure les organisateurs, ni engagé de nettoyage sérieux. Pire encore, cette plage classée zone de biodiversité accueille régulièrement des tortues marines pour la ponte. Laisser ces déchets, c’est non seulement bafouer la loi sur l’environnement mais aussi menacer directement la faune protégée.

Avant ces festivals, marcher pieds nus sur la Cocoteraie était un plaisir. Aujourd’hui, c’est risquer de se blesser sur des débris laissés après les fêtes. Une honte à ciel ouvert qui ternit l’image de Kourou auprès de ses habitants comme de ses visiteurs.

La fête, oui. Mais pas au prix de la nature, ni de la sécurité. Cette vidéo est la preuve vivante de ce désastre que certains oseront encore qualifier de « fake news ».

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30/08/2025

Kourou | Quartier Cabalou : des familles plongées dans la détresse après un incendie

Dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 août 2025, la rue du Canal à Cabalou s’est transformée en un véritable cauchemar. Un climatiseur défectueux a provoqué un incendie qui a dévoré les murs, les meubles, les souvenirs. En quelques minutes, les flammes ont détruit quatre appartements.

Par miracle, personne n’a été blessé. Mais derrière ce miracle, une tragédie silencieuse : 14 personnes, dont plusieurs enfants, n’ont plus rien. Plus de toit, plus d’affaires, plus de repères. À quelques jours de la rentrée scolaire, ces familles ne savent pas où dormir ce soir, ni comment offrir à leurs enfants des cahiers ou des vêtements propres.

Et le plus dur, c’est ce silence. Aucune solution de relogement n’a été proposée, malgré les promesses, malgré les discours. La mairie et les services concernés n’ont offert que quelques bouteilles d’eau, un peu de nourriture. Mais aucun toit. Aucun refuge. Rien qui puisse soulager la douleur de voir sa vie réduite en cendres.

Pire encore, au lieu d’agir pour aider, certains responsables ont tenté de faire taire ceux qui témoignent. Comme si montrer la réalité était plus gênant que de laisser des enfants dormir dehors.

Face à cette inhumanité, il ne reste qu’une force : la solidarité des habitants. Depuis la publication des images sur le blog engagé Le Kouroucien, de nombreux Kourouciens se mobilisent. Ils offrent un lit, un repas, des vêtements. Ils tendent la main là où les institutions détournent le regard.

Une cagnotte a même été ouverte par un proche d’une des victimes :
« La maison de ma sœur a brûlé cette nuit. Elle a tout perdu : ses affaires, celles de ses enfants, les meubles, les souvenirs. Aujourd’hui, elle n’a plus rien et ses enfants ne pourront pas faire leur rentrée scolaire. Chaque geste, même petit, peut l’aider à retrouver un peu de dignité et d’espoir. »

Lien de la cagnotte :
https://www.cotizup.com/aide-a-notre-famille

Pour ceux qui souhaitent aider autrement (hébergement, dons matériels, fournitures scolaires, vêtements…), vous pouvez directement contacter Rovaldo, l’un des sinistrés, au 0694 21 80 86. Il centralise toutes les formes de soutien.

Aujourd’hui, 14 personnes — des enfants, des parents, des familles entières — dorment sans toit. Puisque les institutions ont choisi de rester sourdes, c’est à nous, citoyens, d’être leur abri, leur chaleur, leur espoir.

La politique peut fermer les yeux. Mais les cœurs, eux, peuvent encore s’ouvrir.

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30/08/2025

Kourou | Quartier Cabalou : un incendie laisse plusieurs familles sans toit

Dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 août 2025, un violent incendie s’est déclaré rue du Canal, à Cabalou. Le feu, parti d’un court-circuit de climatiseur, a ravagé un appartement avant de se propager aux logements voisins. Selon les gendarmes, quatre appartements ont été touchés.

Par miracle, aucun blessé n’est à déplorer, mais plusieurs familles — 12 personnes d’après les gendarmes, 14 selon les pompiers — ont tout perdu. À quelques jours de la rentrée scolaire, ces habitants se retrouvent sans toit, sans accompagnement, et surtout sans réponse des autorités. Contrairement à ce qu’ont pu annoncer certains médias, aucune famille n’a été relogée.

Plus choquant encore : aucune cellule de crise n’a été mise en place, aucun responsable municipal n’était présent sur les lieux. Alors que des enfants, des parents et des personnes âgées sont aujourd’hui dans la détresse, le maire et les élus sont partis à Macapá, au Brésil, pour participer à l’« Expofeira ».

Face à cette indifférence, je lance un appel à la solidarité : que ce soit Simko, les bailleurs privés ou sociaux, ou encore les habitants de Kourou eux-mêmes, aidons ces familles qui ont tout perdu. Puisque nos élus ont choisi de tourner le dos aux réalités locales, c’est à nous, citoyens, de nous mobiliser.

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29/08/2025

Kourou | Parents d’élèves en colère : quand la réalité contredit le discours du maire

Jeudi 28 août 2025, le maire de Kourou publiait un communiqué officiel et une vidéo assurant que « tous les enfants de la commune seront bien scolarisés » et dénonçant des « fake news ». Mais dès le lendemain, la réalité sur le terrain a balayé ce discours.

Dans notre vidéo, trois parents d’élèves témoignent à visage découvert. Leurs récits contredisent point par point les propos du maire :
- Inscrits depuis décembre ou février, leurs enfants n’avaient toujours pas de place confirmée à quatre jours de la rentrée.
- Certains n’ont appris qu’au dernier moment — parfois même le jour J — si leur enfant aurait une affectation.
- Le casse-tête des cantines reste entier, avec des familles entières privées de ce service pourtant indispensable.

Une mère dénonce un « déni complet de la mairie », une autre parle d’un « communiqué fait uniquement pour calmer les esprits », tandis qu’un père raconte l’angoisse de voir sa fille de quatre ans toujours sans école après une année déjà perdue.

Ces témoignages accablants, rejoints par d’autres parents restés silencieux par peur de représailles, prouvent que les difficultés sont bien réelles. Classes fermées malgré des listes d’attente, affectations données à la dernière minute, surpopulation en maternelle, cantine inaccessible : voilà le quotidien des familles kourouciennes.

Pendant que la mairie remercie ses « partenaires » et injecte des millions dans des opérations de communication et de travaux de façade, les enfants de Kourou, eux, restent les oubliés d’un système municipal opaque et mal géré.

L’éducation n’est pas un luxe, c’est un droit. Ce vendredi 29 août, malgré la faible mobilisation visible, des parents courageux ont marché pacifiquement devant la mairie pour défendre ce droit. Le silence ou le dénigrement en parlant de « fake news » ne pourront pas cacher cette vérité.

Preuves à l’appui, vidéos et témoignages à l’appui, il n’y a aucune fake news : seulement la parole des familles, que Le Kouroucien s’engage à relayer sans filtre.

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29/08/2025

Qu’a-t-il été réellement fait à Kourou ? | La petite enfance oubliée : Le scandale de la crèche familiale du Bourg

En 2020, le maire de Kourou présentait un programme ambitieux pour la petite enfance. Il promettait des structures modernes, accessibles et adaptées pour accueillir les tout-petits, avec un investissement annoncé de 6 millions d’euros.

Parmi les engagements phares figuraient :
- Une crèche collective de 70 places,
- Une crèche familiale de 30 places et une micro-crèche de 40 places,
- Le développement des classes de toute petite section (TPS),
- La mise en circulation d’un Ludobus, une ludothèque itinérante,
- Le soutien aux assistantes maternelles et aux MAM,
- De nouvelles activités d’éveil innovantes.

Cinq ans plus t**d, en août 2025, le constat est accablant : aucune promesse n’a été tenue.

Pire encore, l’ancienne crèche familiale municipale du Bourg, censée accueillir les enfants kourouciens, a été détournée de sa vocation initiale. Au lieu de voir les rires et les jeux des tout-petits, ce bâtiment abrite désormais le bureau de la directrice et de la direction de la cohésion de la mairie.

C’est une véritable honte pour les familles. Comment accepter que des bureaux remplacent une crèche, alors que des milliers de parents cherchent désespérément une place pour leurs enfants ? Ce choix traduit un mépris profond pour les besoins des habitants : à Kourou, les enfants et leurs parents semblent inexistants aux yeux du maire.

La vidéo du jour que je vous présente sur Le Kouroucien met en lumière cette réalité choquante que la mairie aurait préféré garder secrète. Mais la vérité finit toujours par éclater.

Aujourd’hui, il faut le dire haut et fort : la petite enfance à Kourou a été abandonnée.
Les promesses de 2020 n’étaient que des illusions électorales.

Chers habitants, je suis Laurent Marimoutou, votre défenseur, et par le biais de ce blog engagé et de mes réseaux sociaux, je m’engage à révéler ce que d’autres voudraient cacher.

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