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Ministre un jour, ancien ministre pour toujours !« On est plus ancien ministre que ministre », aime-t-on à rappeler, tan...
17/07/2025

Ministre un jour, ancien ministre pour toujours !

« On est plus ancien ministre que ministre », aime-t-on à rappeler, tant à ceux qui pensent pouvoir faire carrière au gouvernement qu’à ceux qui deviennent si dépendants de leurs fonctions qu’ils en font une fin en soi, une question de vie ou de mort. Nicolas Sarkozy, face à ses ministres qui semblaient se plaindre de la corvée ministérielle — car il n’y a que sous les tropiques qu’être ministre rime avec fainéantise dorée plutôt qu’engagement sacrificiel — rétorquait : « Je sais que c’est chiant d’être autour de cette table, mais c’est encore plus chiant de ne pas y être. »

Chacun s’attend à ce que le réaménagement technique du gouvernement, qui vient d’être opéré, soit suivi d’un remaniement ministériel dont l’ampleur et la portée restent encore un mystère insondable. Alors qu’on ne l’espérait pas à ce moment précis, après avoir été maintes fois annoncé puis sans cesse reporté — en raison de la difficulté de l’exercice et sans doute d’autres considérations — la nouvelle équipe, ancienne ou constituée d’autres recrues, est attendue avec fébrilité et anxiété pour les uns, espoir et impatience pour les autres. On saura, une fois la liste des ministres publiée, si l’on s’inscrit dans la continuité ou si l’on acte une rupture à la veille d’un marathon électoral, avec en perspective des batailles politiques ardues et homériques.
Si les Guinéens aiment voir tomber des têtes ou spéculer à propos des membres du gouvernement entrants ou sortants, ils sont encore plus préoccupés par les défis insurmontables du quotidien et les incertitudes angoissantes de l’avenir, proche comme lointain. Le gouvernement y demeure toujours pour quelque chose, tout comme la performance et la moralité des hommes et femmes qui dirigent le pays.

Mais, pour ce qui est des nominations à des postes de responsabilité dans l’administration ou à des hautes fonctions dans l’État, tout comme le changement de gouvernement, cela concerne avant tout celui qui nomme, ceux qui sont nommés ou qui aspirent à l’être. Ce moment, où tous les appétits et folles prétentions se déchaînent, ressemble à une véritable ruée vers l’or. Une fois le graal décroché, on s’y accroche comme à une bouée, plus qu’on ne met un point d’honneur à accomplir sa mission et à s’acquitter de ses devoirs impérieux.
Coluche le disait avec humour : « Le gouvernement s’occupe de l’emploi. Le Premier ministre s’occupe personnellement de l’emploi. Surtout du sien. » À l’heure actuelle, les ministres semblent davantage préoccupés par la préservation de leurs emplois, objets de tant de convoitises, que par celle du pays, qui peut attendre.

Dans un pays où tout le monde se considère “ministrable”, éligible à toute fonction, et aspire à prendre la tête de l’État ou, à défaut, à accéder à son plus haut sommet, plus personne ne s’interdit rien ni ne met de limites à ses ambitions.
Le jour où l’on comprendra que se retrouver dans certaines positions à des moments critiques de l’histoire n’est pas forcément un accomplissement personnel ou la chance d’une vie, mais peut être ce « détail » qui scelle un destin et condamne à jamais, on fera plus attention, on se bousculera moins au portillon d’un gouvernement, et l’on sollicitera moins le chef de l’État du moment.
Dans un contexte d’impunité et d’insouciance, on ne mesure pas les dangers inhérents aux titres et honneurs que confère l’État, car l’on ne pense qu’aux attributs et privilèges dont on jouit avec mépris et arrogance.
C’est pourquoi il y a toujours beaucoup d’appelés, sûrs d’eux, mais déçus et malheureux de ne pas figurer sur la liste restreinte des élus. Il reste à savoir si l’on préfère être l’élu de quelqu’un ou de Dieu, car si la promotion tant convoitée tient aux hommes, seul Dieu peut nous épargner des mauvaises tentations et nous protéger de toutes les passions.
Que chacun de nous soit préservé du bonheur d’un jour qui fera son malheur pour toujours : “du banc des ministres au ban de la société, il n’y a qu’un faux pas”, selon Henri Jeanson.
Tibou Kamara

Béatitude et servitude du pouvoirLe pouvoir agit comme un o***m lorsqu’on y prend goût et qu’on ne parvient plus à en ga...
10/07/2025

Béatitude et servitude du pouvoir

Le pouvoir agit comme un o***m lorsqu’on y prend goût et qu’on ne parvient plus à en garder une certaine distance. Son exercice prolongé s’avère un poison lent et mortel, sans antidote.
Souvenir ! J’avais rendu visite, dans un passé très lointain, au très énigmatique, charismatique et taciturne président déchu de la République du Burkina Faso, Blaise Compaoré. Il était encore aux affaires et ne manquait aucune occasion d’avoir des discussions avec des hommes et des femmes de divers horizons.
Le temps était comme celui qu’on rencontre souvent dans le Sahel, enveloppé d’une certaine moiteur, bercé par un vent sec, alourdi d’une forte chaleur qui surgit et accable dès que le soleil darde ses rayons, dont on est soulagé qu’une fois la nuit tombée.
Le « beau Blaise » m’avait reçu dans l’une des « villas Kadhafi », attenantes au palais de Kosyam où il avait ses bureaux et sa résidence officielle aussi. L’entretien du jour s’était déroulé dans une certaine intimité, réservée habituellement aux visiteurs privilégiés et amis chers. J’avais rencontré un homme, comme toujours affable, calme et humble, semble-t-il, absent aussi, comme perdu dans un tourbillon de pensées confuses et mélancoliques.
Le locataire d’alors de Kosyam n’avait rien perdu de sa superbe et disposait de toutes ses facultés. Cependant, il paraissait gagné par l’ennui, le spleen et la lassitude d’un règne long et interminable. L’usure du pouvoir, dirait-on, ou la solitude silencieuse et insoupçonnable d’une longévité exceptionnelle au sommet de l’État. Avec l’érosion du temps, les années qui se succèdent, gouverner, diriger un pays qui pourrait paraître exaltant au début, n’est plus que l’ombre glaciale d’une apparente lumière, un visage plein de rides, avec de nombreuses blessures et cicatrices.
« Chaque fois que je reviens d’un voyage, un peu avant que l’avion qui me transporte ne se pose sur le tarmac, je contemple Ouagadougou, et ressens une curieuse sensation : comme blasé, j’éprouve le besoin pressant et irrépressible de me détacher pour vivre une autre expérience. Je savais, à l’avance, ce qui m’attend chaque fois : retrouver la routine de mes fonctions, la même vie que je mène depuis si longtemps que je n’y vois plus d’intérêt particulier », avait confié l’illustre homme, partagé entre le dépit d’une certaine monotonie et le désir d’accéder à un répit, à un repos, à une retraite bien mérités.
Quand on est à la tête d’un pays depuis des lustres, ce n’est pas de rester aux commandes qui hante forcément, c’est comment partir de la scène qui peut obséder et troubler le sommeil. « Si ça ne tenait qu’à moi, j’aimerais faire mes adieux », avait déclaré, dans un soupir discret, Blaise Compaoré. Je le sentais sincère et vrai, et devinais ses tourments personnels, ses doutes, ses interrogations, ses déchirements intérieurs qu’il venait de confesser avec une certaine émotion.

LE PIÈGE DU POUVOIR, UN FARDEAU SANS ÉCHAPPATOIRE

Je repense souvent à ma conversation avec l’ancien homme fort du Burkina Faso, d’autant que beaucoup ne se doutent pas qu’à un moment donné, le pouvoir peut être un lourd fardeau à porter, peut se révéler un piège se refermant sur ceux qui le détiennent, en jouissent ou sont appelés à l’exercer. On y vient un peu par hasard, ou on y arrive par accident, en tout cas, il résulte toujours d’un concours de circonstances extraordinaire. Il est autant difficile de s’en défaire que d’en sortir indemne, sain et sauf, parce qu’il use et corrompt, n’a pas d’amis, ne garantit rien à personne, ne protège d’aucun danger, expose à toutes les tentations. Peut-on en partir pour toujours ? Non ! Chaque fois, il y a comme un goût d’inachevé, un sentiment de nostalgie ou encore une obsession de revanche. Le départ est soit ajourné, soit reporté, ou le retour programmé. L’envie de recommencer ne s’estompe guère, traverse le temps et résiste à la raison et à la sagesse. Qui a le pouvoir ou le veut est rarement capable de lucidité et de discernement. Il n’y a que de la passion !
Comme pour tout le reste, malheureusement, il n’y a pas d’éternité possible ni de contrôle total et absolu des événements et de l’agenda. La fin est à entrevoir et à préparer, malgré tout.
Blaise Compaoré a connu des fortunes diverses pendant toute sa présidence mythique qui a assez duré pour être oubliée de sitôt : il a inspiré à la fois crainte, méfiance et admiration, a connu la gloire avant d’être confronté à la disgrâce, fut proche de son peuple qui l’a porté au pinacle avant de se retourner contre lui en le forçant à abandonner le pouvoir et le pays. Le retour tant espéré par lui sur la terre de ses ancêtres, dans son Burkina natal qu’il a dirigé de longues années, se fait attendre. Toutes les tentatives et médiations pour mettre fin à son exil n’ont pas été couronnées de succès, car la question divise l’opinion nationale et constitue une source de tensions internes et externes.
La dernière fois que Blaise Compaoré a foulé le sol du Burkina Faso, qui porte son empreinte indélébile, où son ombre continue de planer encore, il ne semblait pas trop le bienvenu, ni ouvertement désiré. L’image d’un homme affaibli par le poids des ans et la maladie, toujours sournoise, isolé, banni dans son propre pays, ayant l’air vaincu, a fait le tour du monde, ému plus d’une personne et rempli de chagrin tous ceux qui ont connu et côtoyé le personnage au faîte de sa puissance. Il aurait pu reprendre à son compte la tirade de Don Diègue dans Le Cid de Corneille pour lui aussi se lamenter des lauriers perdus : « Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse (disgrâce aussi, ici) ennemie, n’ai-je donc tant vécu (régné pour Blaise) que pour cette infamie ? » Avant d’ajouter d’autres propos encore de Don Diègue : « Œuvre de tant de jours en un jour effacée ».
Naturellement, la question qui a suivi après l’accueil timide réservé au chef d’État burkinabé le plus marquant de l’histoire fut de se demander si le pouvoir vaut la peine d’être vécu et s’il n’est pas ennemi de l’homme qu’il use et avilit comme le temps qui l’efface et fait oublier.
Au crépuscule du IIIe Reich allemand, Hi**er, se sentant abandonné et trahi par ses plus proches collaborateurs et son propre peuple, avait lancé avec amertume et indignation : « Je ne pleurerai pas le peuple allemand ».
Les chefs d’État renversés ou destitués ne plaignent pas leurs peuples qu'ils considèrent comme ingrats et oublieux, tandis que ces derniers non plus ne se hâtent pas de les pleurer ou de les regretter.
Quelle histoire !
Tibou Kamara

ACTUALITÉOPINIONDe la désillusion démocratique aux mirages révolutionnaires ( Tibou Kamara)Publié parlaguinee.info13 jui...
16/06/2025

ACTUALITÉOPINION
De la désillusion démocratique aux mirages révolutionnaires ( Tibou Kamara)
Publié par
laguinee.info
13 juin 2025

Si le nom et l’honneur de la famille n’ont pas été souillés grâce à ses pionniers et premiers ambassadeurs, on naît immaculé, sous les meilleurs auspices. On vient au monde porté par tous les rêves, les complications ne survenant que plus t**d, mais nul ne meurt sans avoir été désabusé. Tel est le charme et le drame de toute existence humaine. Personne n’est assez sage pour éviter tous les pièges, ni suffisamment immunisé contre les trahisons. La foi permet de survivre à toutes les épreuves et de franchir toutes les étapes. La patience permet d’attendre, de voir venir les jours radieux. C’est la clé qui ouvre toutes les portes et permet d’accéder à tous les sommets. Seuls sont malheureux ceux qui ont perdu la foi, ne croient qu’en leurs forces et leur génie intrinsèques, et refusent, tout de go, de s’armer de patience. L’indulgence avec le temps et la patience avec les hommes ont le pouvoir de réparer les injustices et de rétablir les normes et valeurs.

Si seulement chacun disposait d’une boule de cristal permettant de lire et prévoir l’avenir, de sonder les cœurs, de deviner les intentions, même les plus sournoises, tout serait si clair et simple, et le monde sans doute merveilleux : on ne commettrait pas l’erreur de se fier aux apparences, ni ne succomberait à la naïveté de croire sur parole quiconque. On serait mieux éclairés et plus avertis. La bonne foi et les préjugés favorables font tant de malheureux.

Hélas, nous restons des mortels vulnérables qui se laissent emporter par des promesses alléchantes et convaincre par le premier venu, prince charmant au masque trompeur, plutôt que d’être des esprits sagaces, initiés aux secrets des dieux.

Alors, nous continuerons à être victimes de nos folles illusions et de nos faux espoirs, et nous paierons encore le prix fort de notre candeur chronique.

Les limites de la démocratie et les espoirs ruinés ont suscité et inspiré des révolutions spontanées et des actes de rupture, le plus souvent violents et regrettables. Les peuples, en particulier africains, semblent s’ennuyer dans la routine d’une stabilité qui paraît acquise et d’un bonheur tranquille, même relatif. Impatients de se réaliser, ils ne croient pas aux œuvres de longue haleine et peinent à attendre qu’un arbre planté donne des fruits. Espérant tout avoir, tout de suite, sans fournir le moindre effort ni consentir aucun sacrifice, les “nouvelles sociétés” africaines se montrent agacées par le dur labeur et les contraintes d’un véritable développement économique et social. Elles sont alors portées à sauter dans l’inconnu et cèdent facilement à la tentation des aventures incertaines.

On s’est plaint de la démocratie qui n’aurait rien apporté de bon, on se retrouve dans des camisoles de force. On a dénoncé les restrictions aux droits et les entraves aux libertés, maintenant on subit la loi du plus fort et on entre dans les rangs, de gré ou de force. On protestait de ne pas avoir assez de liberté de mouvement, on est désormais confronté à une assignation sur place ou à une déportation obligatoire. On s’indignait de la non-limitation des mandats, on constate qu’il n’y a plus de volonté de rendre ni de mettre en jeu le pouvoir, qui est à conserver par tous les moyens et à toutes les conditions. Les opposants ne sont plus harcelés et persécutés, ils sont bannis ou supprimés. Les élections, quelles qu’elles soient, le recours à l’arbitrage du peuple, même de pure façade, sont devenus des exercices sophistiqués, des précautions inutiles quand on se sent fort et invulnérable. On garde par la force ce qu’on a arraché par la force, qu’on ne cédera aussi que par la force. Ni mélange des genres ni confusion des valeurs dans un amalgame démocratique ou une alchimie douteuse : la greffe ne prend pas. Circulez, il n’y a rien à voir !

La vanité de l’homme africain est telle qu’il veut qu’on ne parle que de lui, et de lui seul : il ne veut pas entendre parler de l’héritage des autres, ni ne peut consentir à avoir un héritier. L’égoïsme est tel que, si c’était possible, tout se limiterait à lui et personne ne devrait venir à sa suite, après lui. Le passé, le présent, l’avenir relèvent de son ressort et seraient de son unique apanage. Il faudra comprendre, comme dans La Ferme des animaux de George Orwell, que si tous nous sommes égaux, certains sont plus égaux que d’autres. Telle est l’impression qui se dégage de l’exercice, la plupart du temps solitaire, du pouvoir en Afrique, où un individu ou un groupuscule veut chaque fois imposer sa suprématie sur le reste de la société.

On continue quand même à faire croire que l’Afrique est le continent de l’espoir et des opportunités, voire l’avenir de l’humanité. Or, on ne peut s’empêcher de relever que c’est une terre de ruines et de désespoir, comme la majorité de ses pays qualifiés de cimetières d’occasions perdues. Les Africains sont passés, en de maintes occasions, à côté de leur destin, ont manqué plus d’une fois d’importants rendez-vous avec l’histoire, et persistent aujourd’hui encore à piétiner leur avenir. Faut-il croire que le meilleur reste toujours possible ou y a-t-il lieu de se résigner enfin à la malédiction des échecs ? Tout dépend de la nature optimiste ou des penchants pessimistes de chacun.

En attendant, lorsqu’on fait le pari risqué du miracle, on fait l’amère expérience des mirages perdus. Leçons de vie, enseignements de l’histoire.

Faut-il revenir au cauchemar démocratique ou sombrer dans des révolutions manquées et perfides ?



Tibou Kamara

Dernière minute : Le célèbre juge Ibrahima Sory II Tounkara élu président de l’Association des Magistrats de GuinéePar A...
12/06/2025

Dernière minute : Le célèbre juge Ibrahima Sory II Tounkara élu président de l’Association des Magistrats de Guinée
Par AVENIRGUINEE 12 juin 2025

Ce jeudi 12 juin 2025, le Conseil d’Administration de l’Association des Magistrats de Guinée (AMG) a organisé à Conakry un congrès électif pour le renouvellement de son bureau. Cet événement est d’autant plus marquant que le très respecté président sortant, Mohamed Diawara, a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat en raison de plusieurs dysfonctionnements au sein de l’organisation.

Après un vote par bulletins, les responsables ont porté leur choix sur Ibrahima Sory II Tounkara, unique candidat au poste de président.

Dans sa prise de parole après son élection, le nouveau président de l’AMG, Ibrahima Sory II Tounkara, a exposé ses ambitions devant ses pairs et pris des engagements : « Notre première lutte sera dirigée vers l’union et le rassemblement de l’ensemble des magistrats de notre pays. Mon ambition est de faire de notre structure un organe fédérateur qui sera à l’écoute de tous les magistrats et qui tiendra compte des préoccupations de chacun de nous. Chers collègues, sans cette union, les succès collectifs deviennent difficiles à atteindre, comme le dit Ésope, qui rappelle qu’autant l’union fait la force, autant la discorde expose à une prompte défaite. Je compte donc sur l’implication de chacun de vous pour que nous puissions réussir ensemble à faire rayonner la justice guinéenne. Le deuxième axe prioritaire de cette mandature sera centré sur la promotion des valeurs éthiques et déontologiques qui constituent le gage de l’efficience de nos actions. La justice, dont nous sommes les acteurs, doit garder une réputation immaculée, et c’est en incarnant des valeurs éthiques que nous pourrons rassurer le peuple de Guinée, au nom duquel nous rendons la justice. »

Il a ajouté : « Chers collègues, il est absolument nécessaire que nous reprenions cette interpellation à notre compte. Ensuite et surtout, comme cela relève des missions régaliennes de notre association, je m’attellerai patiemment à la défense de nos droits et je me battrai avec mon équipe en faveur de leur amélioration. En effet, au regard de l’énormité de nos charges, nous méritons de meilleures conditions de vie et de travail, et c’est un chantier que je n’entends pas reléguer au second plan. Par ailleurs, la formation continue, qui constitue aussi un facteur indispensable pour l’efficacité de nos décisions, sera placée au centre de mes priorités. Je me battrai avec mon équipe pour sceller des partenariats avec des structures d’autres pays en vue de créer des opportunités de formation pour le personnel judiciaire. Je prônerai les valeurs de respect et de courtoisie entre nous en général et vis-à-vis de nos aînés en particulier. Je reste convaincu que vous placerez en nous, à travers vos votes massifs, la confiance pour notre élection. »

Ibrahima Sory Camara pour

edit post Societe Le Ministre CEDY « les examens n’ont pas pour sens de prouver que nos élèves ne savent rien… » Par avenirguinee 1 minute ago 0 Le jeudi 12 juin 2025, les examens nationaux session 2025 seront lancés sur l’ensemble du territoire national. À quelques jours… Lire la suit...

🚨🇬🇳 *DÉDICACE DU LIVRE "KANKAN : LE COMBAT D’UN PROCUREUR" DE SANASSY M’BEMBA CAMARA*Ce mardi 10 juin 2025, la Bibliothè...
11/06/2025

🚨🇬🇳 *DÉDICACE DU LIVRE "KANKAN : LE COMBAT D’UN PROCUREUR" DE SANASSY M’BEMBA CAMARA*

Ce mardi 10 juin 2025, la Bibliothèque Préfectorale *LANCINÉ WILLIAMS* a servi de cadre à la cérémonie de dédicace de l’œuvre *"KANKAN : Le Combat d’un Procureur – Marwane Baldé, rampart contre la criminalité, figure d’intégrité et d’engagement citoyen"*, édition L’Art Les Éditions ARTIGE.

Cette œuvre honorifique, à la fois puissante et réaliste, met en lumière le parcours exceptionnel du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Kankan, *Monsieur Marwane Baldé,* dans sa lutte sans relâche contre la criminalité sous toutes ses formes dans la préfecture de kankan Nabaya.

Toutes les autorités administratives régionales, préfectorales, judiciaires et de sécurité ont honoré l’événement de leur présence, couronné par la participation remarquable de *Monsieur Kabiné Komara, Premier ministre*, invité d’honneur à cette cérémonie solennelle.

Dans son discours, l’auteur, Sanassy M’Bemba Camara, a mis l’accent sur la bravoure, le dynamisme et la droiture du Procureur Marwane Baldé. D’autres intervenants ont également souligné son courage face à la criminalité galopante qui menaçait la paix sociale à Kankan. Grâce à son leadership, sa rigueur et son engagement citoyen, les populations de kankan Nabaya expriment aujourd’hui un profond sentiment de sécurité et de gratitude.

Cette œuvre se présente comme un témoignage fort, un cri d’alerte mais aussi d’espoir, qui rappelle que l’intégrité et la fermeté dans l’action publique peuvent faire reculer les ténèbres de la délinquance.

👉🏿🇬🇳 *KANKAN TIENT EN MARWANE BALDÉ UN HÉROS DE LA RÉPUBLIQUE*

👉🏿🇬🇳 *LANCINE KABA POUR LA REFONDATION*

Le bonheur, sans les autres et contre tous, est un leurre, un malheur !Le paradoxe cruel du bonheur : sourire quand d’au...
07/06/2025

Le bonheur, sans les autres et contre tous, est un leurre, un malheur !

Le paradoxe cruel du bonheur : sourire quand d’autres pleurent.
Aussi vrai que le bonheur des uns fait parfois le malheur des autres, le malheur de personne ne fera jamais le bonheur d’un autre. La fête, qu’elle soit d’origine religieuse ou inscrite dans l’agenda des événements de la vie à rappeler et célébrer de temps à autre, est un moment de partage, de communion, de joie, et parfois de foi et de recueillement. En famille ou entre amis, on s’efforce, durant cet instant précieux, d’oublier les difficultés du quotidien et les angoisses liées aux incertitudes inhérentes à l’existence.
Cependant, il y a souvent un sentiment de culpabilité à se réj***r et à j***r de la vie quand certains subissent l’épreuve de la maladie, tandis que d’autres se morfondent dans la solitude de la prison. Des êtres chers et des parents proches, qui réalisent soudain que rien ne vaut plus que la santé, comprennent, à leur corps défendant, que la liberté est une sensation unique et irremplaçable.
Ceux qui en doutent encore ou refusent d’entendre raison comprendront, à leur tour, que la liberté et la santé sont les seuls trésors dont personne ne pourrait se passer ici-bas, abstraction faite de la condition de chacun ou du statut qu’il occupe dans la société.
Si la foi soulève des montagnes, la sympathie et la solidarité des nantis et des puissants d’un moment envers les déshérités et tous les malheureux d’un jour guérissent bien des blessures et apaisent les cœurs. Hélas, on est prompt à s’associer au bonheur des autres sans y être invité, à en profiter outre mesure et jusqu’au bout, mais on rechigne à s’investir, même un peu, dans une relation qui ne soit ni rentable ni d’aucune utilité.
À une époque où le profit personnel et les visées individuelles ont plus de poids et de résonance que l’exigence de l’éthique et la servitude des valeurs, on ne s’encombre pas du scrupule moral et on refuse de se lier à un code d’honneur. « La fin n’a jamais autant justifié les moyens que maintenant. » Tout le pays peut pleurer, gémir, se lamenter, peu importe, pourvu qu’on ait le sourire soi-même, qu’on soit parmi les privilégiés. On est jaloux de son bonheur propre et égoïste, mais on ne se sent jamais concerné par le sort d’autrui, surtout lorsqu’il n’est pas enviable.
Ce qui fait que beaucoup de personnes arrivent à être heureuses même si autour d’elles il n’y a que ruines, sueurs, sang, drames et larmes. La question cependant qui demeure est la suivante : est-il possible d’être heureux en ne faisant que des malheureux ?
Tibou Kamara

Procès QNET à Boké : 130 Individus Accusés d'Association de Malfaiteurs et de TromperieUn vaste coup de filet contre les...
28/05/2025

Procès QNET à Boké : 130 Individus Accusés d'Association de Malfaiteurs et de Tromperie

Un vaste coup de filet contre les présumés membres d'une association de malfaiteurs opérant sous le couvert de la vente de produits QNET secoue la région de Boké. Au total, 130 personnes sont poursuivies par le ministère public pour association de malfaiteurs en bande organisée et tromperie à l'égard du public.

Le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Boké, Amadou Oury Diallo, a déclenché une opération de grande envergure visant à démanteler ce réseau. Les individus, tous identifiés comme des vendeurs de produits QNET, ont été interpellés en deux vagues.
Un premier groupe de 50 personnes a été appréhendé à Boké, tandis qu'un deuxième contingent de 80 individus a été interpellé la semaine dernière, mercredi, dans une cour à Kamsar. Le procès de ces 130 prévenus a débuté devant le tribunal correctionnel de Boké.

Selon le procureur Diallo, les charges retenues contre les accusés s'appuient sur les articles 784, 785 alinéa 2 et 471 du Code pénal, relatifs à la participation à une association de malfaiteurs et à la tromperie à l'égard du public.

Concernant le premier lot de 50 personnes, le parquet avait requis une peine d'un an de prison, dont huit mois avec sursis, et une amende d'un million de francs guinéens par personne. Sur ce groupe, 46 personnes ont été condamnées à un an de prison, dont quatre mois avec sursis, et à une amende de 700 000 francs guinéens, assortie d'une interdiction de séjour.

Cependant, le président du tribunal, le juge NABE, a renvoyé le ministère public à mieux se pourvoir sur l'ensemble de l'action publique et a déclaré les accusés non coupables en se basant sur les articles 544, 560 et autres du Code pénal.

Suite à cette décision, le parquet de Boké a fait appel de la décision du tribunal concernant les 50 personnes. L'affaire est donc loin d'être close et promet de nouveaux développements dans les prochains jours.

24/05/2025

ECONOMIE :
Alboury N’diaye: L’étoile montante de Boké, architecte d’une Guinée nouvelle.

Né au cœur des années 80 dans la région stratégique de Boké, ville cosmopolite et issu d’une famille humble, Alboury N’diaye n’est pas qu’un simple cadre. Il incarne la nouvelle garde de l’élite guinéenne.
Visionnaire et profondément ancré dans les réalités de sa nation, son ambition est claire : bâtir un avenir durable pour la Guinée. Son parcours est celui d’un leader engagé, d’un conseiller averti, d’un entrepreneur éclairé et d’un défenseur acharné du contenu local et de la jeunesse.
Aujourd’hui, en tant que Conseiller Senior Permis et Approbation au sein d’une grande entreprise minière de la place, Alboury N’diaye démontre quotidiennement son expertise et son influence.
Il orchestre avec brio les processus réglementaires des projets miniers d’envergure, tout en plaçant le contenu local et l’autonomisation des compétences nationales au premier plan de ses préoccupations.
Sa capacité à concilier les exigences réglementaires et les impératifs du développement local fait de lui un atout précieux pour l’industrie extractive guinéenne.
Titulaire d’un diplôme en Sciences juridiques et politiques, option Relations internationales de l’Université Kofi Annan de Guinée, M. N’diaye a forgé son expérience au sein de géants nationaux et internationaux. De Responsable transport à Djoma Groupe à Coordinateur des opérations de transport minier chez Bel Air Mining, il a consolidé une expertise rare en logistique, conformité et développement local, lui conférant une vision à 360 degrés des enjeux du secteur.
Mais l’engagement d’Alboury N’diaye dépasse largement le cadre des affaires. En tant que PDG de Victoria Group, il promeut une vision d’entreprise résolument responsable, guidée par les principes ESG (Environnemental, Social, Gouvernance) et profondément respectueuse des réalités sociales et économiques guinéennes.
Sa passion pour la jeunesse guinéenne trouve son apogée à la tête de la Coalition Nationale de la Jeunesse de Guinée (CONAJEGUI), une plateforme qu’il anime avec dévouement pour favoriser la formation, l’insertion professionnelle et la participation civique des jeunes. Il œuvre sans relâche pour transformer la jeunesse en un véritable moteur de changement national, convaincu de son potentiel inexploité.
Par ses actions concrètes et sa détermination inébranlable, Alboury N’diaye s’impose comme un véritable acteur de changement et un catalyseur d’opportunités. Il est l’ambassadeur éloquent d’une nouvelle élite guinéenne : formée, engagée et résolument attachée à faire de la Guinée une terre d’opportunités durables pour tous.
Sa philosophie est claire et inspirante : « Chaque projet que je mène est une réponse à cette question : que laisserons-nous à ceux qui viendront après nous ? »
Une vision qui guide chacun de ses pas et qui promet un avenir radieux pour la Guinée.

Tibou kamara : témoin et acteur de tous les temps Tibou kamara, n'est peut-être pas né avec une " cuillère dans la bouch...
24/05/2025

Tibou kamara : témoin et acteur de tous les temps

Tibou kamara, n'est peut-être pas né avec une " cuillère dans la bouche", parce qu'il n'est pas enfant d'une famille riche comme cresus , mais il est né sous une bonne étoile , à en juger par son parcours élogieux et son ascension fulgurante dans l'Etat. Un destin aussi singulier que fabuleux suscite forcément envies, jalousies et méchancetés. Habitué à l'adversité et insensible aux calomnies, Tibou kamara n'a pas peur d'exprimer ses opinions et de défendre ses convictions comme il le fait encore maintenant avec brio et ténacité.
Esprit libre et indomptable, il parvient à orienter le débat en ne laissant personne indifférent avec sa plume exceptionnelle et ses prises de position qui ne tiennent compte pas des idées reçues encore moins comme il l'a dit des fausses vérités admises. L'homme est un mélange de fascination et de mystère. Tous ont entendu parler de lui, mais, peu le connaissent : le personnage intrigue et trouble, la personne est aimable et attachante.
Dans les différents régimes auxquels il a participé, il a fait ce qu'il a pu dans la mesure du possible et dans les limites de ses pouvoirs. Mais, ne dit-on pas qu'une seule hirondelle ne fait pas le printemps ? Dans une émission des grandes gueules, sur la radio espace, réalisée à ouagadougou, le capitaine Moussa Dadis Camara, dont il fut moins proche qu'il ne l'a été du Général Sekouba konate n'a pas manqué de reconnaître que Tibou kamara fut pour lui un conseiller avisé et honnête, sans cesse porté au dialogue et désireux de rapprocher , chaque fois, les positions. Tibou kamara a toujours été une colombe parmi les faucons. C'est pourquoi, il est incompris des uns, combattu par les autres. Mais comme il aime à le dire " Dieu est du côté de la vérité et de la justice ".
C'est peut-être le secret de sa longévité exceptionnelle et ce qui explique aussi qu'il triomphe de ses ennemis dans toutes les situations. Dieu est toujours venu à son secours, parce qu'il a un cœur en or et la conscience tranquille.
L'homme qui ne se laisse pas faire ni impressionner n'a pas fini encore de faire parler de lui. Quelle prochaine destination ?

" Je ne suis jamais là où on m'attend ", aime-t-il répéter.
Tibou kamara reste aussi déroutant qu'il est un brillant sujet. Amis et adversaires du journaliste qui est témoin de son temps et l'un des acteurs majeurs de l'histoire récente de la Guinée sont tous unanimes qu'il est un grand homme. Personne de sa génération n'a servi autant de fois que lui et aussi longtemps. Même loin du pays et n'étant pas aux affaires, il continue à faire parler de lui. La rançon de la gloire et du talent !

Rabah keleti gui Camara

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