Santé TV

29/04/2025

Généralement c'est madame qui est toujours accusée d'infertilité. Et si c'était toi le problème monsieur ?
L'intégralité de l'émission disponible ici👇
https://www.youtube.com/watch?v=vOVJs-rGqjU
Cadrage&montage : Fodé Moussa KEITA

26/04/2025

Arrêtez d'accuser vos femmes de l'infertilité. Peut-être que c'est toi homme qui est infertile. On se retrouve lundi pour l'intégralité de l'émission.

21/04/2025

La transfusion sanguine on en parle ce lundi sur Santé TV. Il faut juste savoir que donner du sang, consiste sauver des vies. Alors sauvons des vies. L'intégralité de l'émission disponible sur notre chaîne Youtube 👇 https://youtu.be/DZmlqyvZuro?feature=shared

Cadrage&montage : Fodé Moussa KEITA


Centre national de transfusion sanguine - Guinée-Conakry C**S Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique Guinée Hôpital National Donka BEST Medical Center OMS Guinée Moussa Conde UNICEFGuinée Dede Louis Daraba Moussa Officiel Soumah Le Guinéen

20/04/2025

Notre mission informer et sensibiliser la communauté sur des questions de santé.


Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique Guinée Hôpital National Donka BEST Medical Center OMS Guinée UNICEFGuinée Centre national de transfusion sanguine - Guinée-Conakry C**S

18/04/2025

Peur de consulter un psy ? Voici pourquoi tu ne devrais pas.

Tu vas chez le marabout, mais pas chez le psy. Cherche l’erreur.

Tu préfères souffrir en silence que d’aller parler à quelqu’un qui peut vraiment t’aider ? Voilà pourquoi tu tournes en rond depuis 10 ans.

Dans nos sociétés africaines, dire “je vais voir un psy”, c’est comme dire :
“Je suis fou.”

Tu as peur qu’on te colle une étiquette.
Tu crois que la santé mentale, c’est un délire de Blancs.
Tu préfères te confier à un inconnu sur Facebook qu’à un professionnel formé pour t’écouter sans te juger.

Tu t’auto-médicamentes avec des statuts tristes et des prières sans action.

Tu fais des crises de colère ? Tu dors mal ? Tu as des idées noires ? Tu pleures sans savoir pourquoi ?
Mais quand on te parle de psy, tu réponds :
“Moi ça va hein, c’est juste que je suis fatigué…”

Fatigué de quoi ? De vivre ?

Tu ne veux pas aller chez le psy, mais tu passes tes journées à chercher des messages subliminaux dans des publications TikTok.

Tu préfères qu’on t’envoûte que d’affronter tes traumas.
Tu veux te marier alors que tu n’as même pas guéri de ton enfance.
Tu veux élever un enfant avec un cœur en ruine.

Réveille-toi.

Un proverbe africain dit : “Celui qui cache sa plaie, pourrit en silence.”
Tu caches ton mal, il devient chronique.
Tu refuses d’en parler, il finit par te manger.

Un psy, ce n’est pas pour les fous.
C’est pour les gens assez lucides pour comprendre qu’ils ont besoin d’aide.

Tu vas à l’hôpital pour soigner ton corps, mais tu laisses ton esprit se décomposer.

Consulter un psy, c’est :
• Te reconnecter à toi-même
• Guérir tes blessures invisibles
• Casser les schémas toxiques que tu répètes sans comprendre
• Être un meilleur parent, partenaire, humain tout court

Et tu sais quoi ? Y’a des psys africains, des psys qui parlent ta langue, qui comprennent ta réalité.
Ce n’est pas une honte, c’est un acte de courage.

Un jour, j’ai explosé en larmes pour une cuillère oubliée dans l’évier.
Ce n’était pas la cuillère le problème.

C’était moi, mon mental, mes blessures, mes frustrations refoulées.

J’ai pris RDV avec une psy.
En 3 séances, j’ai compris des choses que je traînais depuis l’enfance.

J’ai pleuré, j’ai vidé mon cœur, j’ai commencé à guérir.
Et non, je ne suis pas devenue f***e.

Je suis devenue libre.

Si tu refuses de consulter un psy, prépare-toi à devenir le problème que tout le monde devra fuir.

Tague quelqu’un qui a besoin de lire ça.
Partage ce post, surtout si tu as grandi dans un environnement où “pleurer c’est être faible”.

Et si ça t’énerve, c’est peut-être déjà un bon signe que t’as besoin d’un psy, non ?

16/04/2025

Tu manges du riz sauce feuille… mais tu vis avec des VERS DANS LE VENTRE. Bravo chef !

Si tu ne te vermifuges pas régulièrement, tu es littéralement en train de partager ton repas avec des vers. Et non, ce n’est pas une blague.

Ici, on a honte de dire qu’on a des vers.
Comme si c’était réservé aux pauvres ou aux enfants mal lavés.
Mais parlons vrai :
Tu peux avoir une belle maison, une perruque à 500.000 et toujours abriter un zoo dans ton estomac.

Et ce n’est pas rare, hein.
Les vers intestinaux sont PARTOUT : dans l’eau, dans la poussière, dans les légumes mal lavés, dans les mains non lavées, même dans les ongles de ton petit chéri-là qui mange avec ses doigts après avoir gratté son torse au marché.

Tu te sens souvent fatigué sans raison ?
Tu maigris mais tu manges bien ?
Tu as mauvaise haleine malgré le brossage ?
Tu grattes ton a**s discrètement ? (Oui oui, on te voit.)

Ce n’est pas forcément un envoûtement. Ce sont peut-être des vers.
Et tu continues à négliger ça, à vivre avec ces locataires gratuits qui :
• Volent tes nutriments
• Te rendent anémique
• Bloquent la croissance des enfants
• Dérèglent ton humeur
• Affaiblissent ton système immunitaire

Et pire encore, tu les transmets autour de toi… avec amour.

Un proverbe dit : “Celui qui néglige la petite plaie verra son sang couler.”
Tu penses que c’est rien, jusqu’au jour où c’est trop t**d.

C’est simple : vermifuge-toi, vermifuge ton enfant, vermifuge ton entourage.
Tous les 6 mois. Sans négociation.
Ce n’est pas une question de honte, c’est une question de survie.

Pas besoin d’avoir un PhD en médecine :
• Va à la pharmacie
• Demande un vermifuge adapté à ton âge
• Prends-le
Et recommence dans 6 mois. Point.

Une copine à moi, toujours fatiguée.

Elle disait “je suis faible hein… peut-être que c’est le palu.”
Trois tests. Rien.

On a fait un vermifuge par hasard :
Elle a vomi des vers.
Des longs. Des blancs. Un film d’horreur.

Depuis ce jour, elle a retrouvé son énergie, son appétit… et son teint.

Parfois, ce ne sont pas les problèmes de la vie qui te fatiguent. C’est juste que tu as un ver qui fait des pompes dans ton estomac.

Tu veux être en bonne santé ? Commence par ne pas laisser des parasites grignoter ta vie en silence.

Tu veux aller loin dans la vie ? Commence par nettoyer ton ventre. Même les rêves ne poussent pas dans un champ de vers.

Tague quelqu’un qui ne s’est pas vermifugé depuis l’indépendance.
Partage cette vérité crue.
Et si tu n’aimes pas ce post, c’est sûrement ton ver qui parle.

15/04/2025

''Elle est juste lunatique, c’est pas une f***e hein…” Ah bon ? Et si c’était du TROUBLE BIPOLAIRE ?

Le trouble bipolaire, ce n’est pas une lubie de star occidentale. C’est une vraie maladie mentale. Et dans nos quartiers, on préfère insulter que comprendre.

Ici en Afrique, dès que quelqu’un change trop d’humeur, on le colle direct une étiquette :

“Elle est compliquée.”
“Il a des esprits.”
“Elle est possédée.”
“C’est son cycle, laisse-la pleurer.”

Personne ne se dit : “Et si c’était un trouble mental ?”
On préfère mettre ça sous le tapis ou faire une retraite de délivrance.
Mais devine quoi ?
Le trouble bipolaire, c’est réel. C’est grave. Et surtout, c’est mal compris.

Tu vois cette personne super joyeuse aujourd’hui et dépressive demain ?
Tu la trouves “trop sensible”, “instable”, “capricieuse” ?
Tu penses qu’elle fait du cinéma ?
Tu te trompes. Grave.

Parce que non, le trouble bipolaire, ce n’est pas juste des sautes d’humeur.
Ce n’est pas “être nerveuse une fois par mois”.
Ce n’est pas “avoir du caractère”.
C’est une maladie psychique. Point.

Et pendant que toi, tu fais des blagues, la personne souffre. En silence.
Elle monte jusqu’au ciel en phase maniaque… puis elle tombe en enfer en phase dépressive.
Et tu veux savoir le pire ?
Elle-même ne comprend pas ce qui lui arrive.
Elle se sent coupable, elle se déteste, et toi, tu l’enfonces avec tes “C’est une f***e”.

Et si c’était ta sœur ? Ton fils ? Toi, demain ?
Parce que oui, même toi, tu peux être concerné. Personne n’est à l’abri.

Il est temps d’arrêter d’être ignorants avec fierté.
Tu veux aider quelqu’un ? Commence par comprendre ce que c’est :
• Le trouble bipolaire, c’est une maladie chronique.
• Il se soigne. Pas par des insultes, mais par un suivi médical.
• Il ne se guérit pas par des jugements, mais par de la compréhension et du soutien.

Alors au lieu de te moquer, sois ce genre de personne qui éduque et sauve.

Parle du sujet. Lis. Informe-toi.
Et surtout, évite de traiter quelqu’un de “fou” si tu n’as même pas pris 5 minutes pour comprendre ce qu’il vit.

Ma cousine.
Elle riait beaucoup, dansait même seule.
Trois jours après, elle ne parlait plus. Elle restait au lit, les yeux vides, sans manger.

On disait qu’elle était ensorcelée.
Jusqu’au jour où un psychiatre a posé le vrai mot : trouble bipolaire.
On a perdu 2 ans à prier alors qu’il fallait un traitement.

Aujourd’hui, elle va mieux. Parce qu’on a enfin compris que ce n’était ni un caprice, ni un démon. C’était une maladie.

Ce n’est pas parce que tu ne comprends pas une souffrance qu’elle est fausse.

Et toi ? Tu connais quelqu’un qui pourrait être bipolaire sans le savoir ?
Identifie-le. Parle-lui. Informe ton entourage.
Partage ce post. Réveille les consciences.
Et rappelle-toi : l’ignorance, ça tue plus que la maladie.

14/04/2025

Pour sauver la vie de vos futurs enfants faites ce test.

Les types d'examen à passer avant le mariage.

12/04/2025

𝟮𝟬𝟮𝟱, 𝗲𝘁 𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗶𝗻𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝘂𝗿𝗶𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗮𝗹𝗮𝗱𝗶𝗲 𝗱𝘂 𝘀𝗼𝗺𝗺𝗲𝗶𝗹 ?! 𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗱𝘂 𝗱𝗲́𝗹𝗶𝗿𝗲, 𝗻𝗼𝗻 ?!

En 2025, mourir de la maladie du sommeil, c’est un choix.

Parce que l’information est là. Les solutions existent. Mais…

On préfère dormir tranquille que se réveiller et se battre pour sa vie.

La maladie du sommeil, t’as entendu parler ?

On te dit que c’est une maladie africaine, qu’elle existe dans certains villages reculés. Mais, en 2025 ?! C’est du passé, ça, ou presque.

Mais, pourtant, elle continue de faire des ravages.

Les gens meurent encore, parce qu’on attend que le destin nous donne un miracle au lieu d’agir.

Qui sait vraiment ce qu’est la maladie du sommeil ? La plupart n’en ont même jamais entendu parler, et ceux qui connaissent se croient à l’abri.

On pense qu’on est en sécurité parce qu’on ne vit pas dans la brousse.

Mais en réalité, on dort encore sur nos deux oreilles. Et la mort attend qu’on se réveille.

Comment tu expliques qu’en 2025, des gens continuent de mourir de cette maladie ?!

C’est comme si tu laissais ton enfant jouer près d’un serpent et que tu crois qu’il ne mordra pas.

L’information est là, les traitements existent. Alors pourquoi on continue à se faire avoir ?

T’as déjà vu quelqu’un perdre son sommeil à cause de cette maladie ?

C’est pas juste une maladie. C’est un piège, une lente agonie.
C’est un truc qui te fait dormir tellement profondément que ton corps commence à se désintégrer.

C’est pas juste “dormir” ! C’est dormir jusqu’à ce que la vie te quitte sans que tu aies eu le temps de lutter.

On est encore là à pleurer, à se dire qu’on aurait dû faire plus… mais c’est déjà trop t**d. On se croirait dans un film d’horreur, sauf que ce n’est pas un film.

C’est une tragédie qui se répète, même en 2025. Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas envie de se réveiller à temps.

On attend que ce soit “la faute à pas de chance” alors que la vraie erreur est ailleurs : on refuse de bouger.

La vraie question, c’est :
Pourquoi attendre que ça te tombe dessus ?

La prévention, c’est pas une option, c’est une obligation. Si tu vis dans une zone à risque, il est temps de te réveiller.

Si tu ne sais pas quoi faire, renseigne-toi !
Si tu sais que tu risques de l’attraper, prends des mesures préventives.

Parce que, désolé de te l’annoncer, la maladie du sommeil n’attend pas.

Tu veux pas mourir en dormant ? Agis avant que ce soit trop t**d.
La solution, c’est de chercher des soins, consulter les experts, comprendre les symptômes avant de pleurer sur ton sort.

Réveille-toi avant que ton corps ne décide de t’endormir pour de bon.

J’ai vu un frère perdre la vie à cause de la maladie du sommeil.

Il pensait que c’était un simple mal de tête. Un simple cauchemar.

Quelques mois après, il était endormi pour toujours.

Dormir, c’est bien. Mais se réveiller à temps, c’est encore mieux.

Si tu n’agis pas, c’est comme si tu donnais à la maladie du sommeil une invitation VIP pour ta mort.

Et toi, tu fais quoi pour te protéger ?

Tu attends que ça arrive ou tu vas prendre les devants pour sauver ta vie et celles de tes proches ?

C’est le moment de réagir, pas d’attendre un miracle !

Partage ce post avec ceux que tu aimes, réveille-les !

On n’a plus de temps à perdre.

12/04/2025

𝗙𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗹'𝗮𝗺𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗳𝗼𝗶𝘀, 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝗯𝗼𝗿𝗱𝗲𝗿 𝘀𝗲𝗿𝗲𝗶𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝗱𝗼𝘂𝗹𝗲𝘂𝗿 ?

Avant un premier rapport, il est vivement conseillé de connaître et explorer votre corps pour vous sentir plus à l’aise et en confiance. La première expérience sexuelle n'est pas toujours douloureuse. Préparer le corps avec des préliminaires et du lubrifiant, tout en avançant à votre rythme, peut rendre l’expérience plus agréable

Comment aborder sereinement la douleur ?

La première expérience sexuelle est souvent redoutée comme une épreuve douloureuse, mais cette appréhension est souvent infondée. La douleur n’est pas systématique et est souvent liée à l’anxiété, qui peut provoquer une tension musculaire. À noter que la rupture de l'hymen ne cause pas systématiquement de gêne.

Pour éviter cette dernière, prenez le temps de bien savourer les préliminaires : une bonne excitation mentale et physique prépare le corps en dilatant et lubifiant le vagin, rendant la pénétration plus fluide. L’usage de lubrifiant et les caresses clitoridiennes peuvent également aider. Écoutez vos sensations, avancez à votre rythme et ne forcez rien pour une expérience plus agréable.

Mettre la communication au premier plan

Communiquer avec son partenaire est crucial, même si cela peut être délicat. Avant d’entrer dans l’intimité, il est important de réfléchir à la manière dont vous souhaitez que les choses se déroulent. Anticiper et exprimer vos attentes contribue à vous protéger sur le plan émotionnel. Plus vous discutez ouvertement, mieux c’est, ne serait-ce que pour éviter d'éventuelles mauvaises surprises.

Laisser du temps aux préliminaires

Les préliminaires ne sont pas simplement un ajout à l'acte amoureux, mais une étape clé. Ils créent une connexion indispensable et assurent une lubrification adéquate. Mais ce que l'on entend par « préliminaires » peut varier : parfois, une stimulation mentale suffit à préparer le corps. L’essentiel est de ne pas négliger cette phase, car elle pose les bases d’une expérience plus épanouissante.

Rester à l'écoute de son corps

Pour être en accord avec vous-même avant un premier rapport, il est crucial de bien comprendre votre corps. N'hésitez pas à explorer et à vous toucher : L'objectif est de vous familiariser avec votre anatomie, vous rendant ainsi plus à l’aise et en confiance.

Choisir un lieu confortable pour sa première fois

Le lieu idéal pour la première expérience sexuelle varie selon chacun, mais il est essentiel de choisir un endroit où vous vous sentez en sécurité et à l’aise. Ce choix peut influencer le souvenir que vous garderez de ce moment. Optez pour un environnement qui minimise le stress et favorise la tranquillité.

Source : 20minites

11/04/2025

𝗖𝗵𝗲𝘇 𝗻𝗼𝘂𝘀, 𝘁𝘂 𝗽𝗲𝘂𝘅 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗱’𝗮𝗻𝘅𝗶𝗲́𝘁𝗲́… 𝗲𝘁 𝗼𝗻 𝘁’𝗮𝗺𝗲̀𝗻𝗲 𝗰𝗵𝗲𝘇 𝗹𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗮𝗯𝗼𝘂𝘁

Ce n’est pas un démon qui te suit.
C’est ta santé mentale qui t’envoie des signaux d’alerte.

J’étais fatiguée, angoissée, je respirais bizarre, je pleurais sans raison, j’avais peur de tout.

Même prendre un taxi devenait une épreuve.

Je me suis dit : “Fatou, tu es en train de devenir f***e.”

Mais comme on est en Afrique, tu connais la suite :
« C’est pas normal… va consulter un marabout. On t’a sûrement jeté un sort. »

Tu sais ce qui est fou ?
Quand tu te plains d’un mal invisible, tout le monde pense que tu inventes.

Tu fais une crise d’angoisse → on te dit de prier.

Tu dors mal → on te dit de faire des ablutions.

Tu es triste tout le temps → on te dit d’arrêter de te plaindre, il y a pire.

Mais personne ne t’écoute vraiment.

Personne ne te dit :

“Et si c’était une maladie mentale ? Et si tu allais voir un psy, juste pour parler et souffler un peu ?”

Parce qu’en Afrique, on pense qu’aller voir un psy, c’est pour les “fous”.

Spoiler : c’est FAUX.
Les fous ne vont jamais chez le psy. Ce sont les plus lucides qui consultent.

Ce jour-là, j’ai fait le choix de me faire violence.

J’ai consulté une psychologue.
Elle m’a écoutée, elle m’a rassurée, elle m’a expliqué que j’étais en train de faire une crise d’anxiété.

Pas de sorcellerie.
Pas de folie.
Juste… le trop-plein.

Le trop de pression. Trop de responsabilités. Trop de non-dits. Trop de “tiens bon”.

Et tu sais quoi ?
Depuis ce jour-là, ma vie a changé.

J’ai appris à respirer, à comprendre mes émotions, à me respecter.

J’ai arrêté de porter des fardeaux qui ne m’appartiennent pas.

Et surtout… j’ai compris que ma santé mentale, c’est aussi ma survie.

En 2022, j’ai eu ma première crise d’angoisse.

Je tremblais, je suffoquais, j’avais l’impression de mourir.

Ma mère a dit : “On va chez l’imam.”

Moi, j’ai décidé d’aller chez une psy.

Verdict : anxiété sévère, pas djinn.
Depuis, je vais mieux. Je dors. Je souris. Je vis.

Moralité : la santé mentale n’est pas un luxe. C’est une nécessité.

Si tu ne veux pas exploser en public, apprends à te réparer en privé.

Tu ressens la même chose ? Tu te reconnais dans cette histoire ?

Alors, je t’en supplie : parle. Consulte. Écris. Vide ton sac.
Et surtout, arrête de croire que tout est mystique.

Parfois, c’est juste de l’anxiété.

Partage ce message à quelqu’un qui en a besoin.
Fais tourner la vérité, pas les tabous.

11/04/2025

Avez-vous des sujets à nous proposer ?