Oumar Sadio Diallo

Oumar Sadio Diallo Acteur de la société civile
Défenseur des droits de l'Homme et des libertés.

Vice président du conseil préfectoral des organisations de la société civile de Labé
Coordinateur de la Cosamouv_Labé
Président de Adc-Labé

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04/11/2025



Ainsi donc, le Général a quitté le camp de la vertu pour s’installer dans la tente dorée des ambitions.
Le voilà, drapé non plus dans l’uniforme de la probité, mais dans la toge, bien froissée, de la tentation politique.

Ça y est, le sort en est jeté, le serment en miettes, la parole en lambeaux.

Celui qui, hier tonnait contre les dérives du pouvoir, s’enivre aujourd’hui à la même coupe.
Comme Ulysse ligoté à son mât, il jurait résister aux sirènes révisionnistes; le voici pourtant qui se jette à la mer, séduit par le doux chant du pouvoir perpétuel.

Le glaive de la transition devient alors sceptre de prétention, et la promesse s’évapore comme un serment gravé sur du sable mouillé

Je ris de peur d'avoir à pleurer

Il promettait de n’être qu’un gardien du crépuscule, un passeur entre deux aubes démocratiques.
À présent, il veut rallumer pour lui seul le flambeau de la souveraineté, comme si la Guinée n’était qu’un miroir destiné à refléter son propre visage.

Ça y est, il a franchi le Rubicon, non pas celui de César, mais celui de la crédibilité.
Le pont des principes a brûlé derrière lui, et les eaux de la désillusion montent déjà jusqu’à la conscience nationale

Je ris d'un sourire amer, d’un rire sans joie, d’un rire qui sonne comme une gifle au vent.

Je ris de peur d’avoir à pleurer, car le serment, jadis sacré, s’effrite comme une feuille morte sous la botte du pouvoir.

Le libérateur se fait prince, le soldat du peuple s’habille en politicien.

Voici que la parole donnée devient promesse trahie, et que la loyauté au peuple se dissout dans les eaux troubles de l’ambition.

Que vaut un serment si le vent du pouvoir suffit à l’emporter?
Que vaut la parole d’un homme quand elle se courbe devant la couronne?

Je ris de peur d'avoir à pleurer

Et pourtant, nous y avions cru naïvement, follement, désespérément.
Nous avions cru que cette fois, le pouvoir ne serait pas un piège, mais un service.

Mais voici que l’histoire, moqueuse et lassée, recommence sa farce cruelle : les mêmes serments, les mêmes trahisons, les mêmes larmes.

Je ris, de peur d’avoir à pleurer car au pays des serments oubliés, le rire est la dernière armure contre le désespoir.

On dirait que chaque révolution en Guinée a pour devise : {{Chasse le tyran, et le tyran renaîtra en toi}}

Il a enfin franchi le rubicon.
03/11/2025

Il a enfin franchi le rubicon.

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30/10/2025

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Ainsi donc, la bêtise a élu domicile là où jadis la raison dressait encore sa tente.

Labé, autrefois cité d’honneur et de dignité
Semble aujourd’hui danser au rythme funèbre de sa propre dérive et cupidité

Comment ne pas s’étrangler d’ironie lorsque:

-Pendant que nos écoles se meurent faute de bancs et de livres

-Pendant que nos routes se crevassent comme les joues d’un vieillard oublié

-Pendant que nos ponts ploient sous le poids de l’indifférence et que nos maisons s’emplissent du murmure affamé de la misère

-Pendant que Labé manque de souffle, faute d’un simple véhicule de sapeurs-pompiers pour sauver ces citoyens des incendies

Il s’en trouve qui, au lieu de panser tes plaies, préfèrent acheter le silence et louer la lâcheté

Voilà que l’on trouve des fortunes à peu près un milliard, dit-on!
Pour glorifier le reniement d’un dirigeant aux agissements de mouton

Un dirigeant, soit dit en passant, qui détient injustement l’un des dignes fils de cette ville

Vous osez, sans honte, vous exposer et exposer vos enfants dans les rues,
non pour réclamer justice ou dignité
Mais pour applaudir la cupidité et la duplicité.

Vous avez troqué la sagesse contre les applaudissements futiles
la fierté de vos ancêtres contre le miroir brisé du pouvoir

,


Grâce à vous
Labé est aujourd'hui devenue l’arène où la folie concourt à la palme de la médiocrité.

Parce que des femmes d’une autre ville ont payé une caution, fallait-il que vous aussi, par mimétisme servile, plongiez tête première dans le même gouffre?

Et pendant que vous brandissez ces actes dérisoires comme trophées, vous enseignez à vos enfants la liturgie du vide

Vous paradez vos sottises devant les caméras, comme si la honte était devenue un ornement
Et vous enseignez ainsi à vos enfants la trahison du bon sens et la dévotion à l’absurde

Qu’avons-nous donc fait au Bon Dieu
Pour mériter de tels actes odieux?

Heureusement, toutes les femmes de Labé ne se sont pas compromises dans cette mascarade.
Non, Labé enfante encore des femmes fières et des cœurs purs.

Des femmes de conviction, qui ont su défendre leur honneur sans le troquer contre les illusions d’un régime vacillant.

Des femmes à l’image de Hadja Zeinab Koumanthio, dont la plume est un glaive trempé dans la vérité.

Des dames telles que Madame Tata et tant d’autres, sentinelles silencieuses de la dignité labéenne, qui préfèrent la rectitude au ridicule, le courage à la compromission.

Ces âmes qui, dans le silence de leur grandeur, continuent d’honorer la cité pendant que d’autres la bradent aux enchères de la bêtise

Elles sont les véritables gardiennes du flambeau, celles qui rappellent que la femme n’est pas née pour applaudir la tyrannie, mais pour éclairer la conscience collective.

Labé, que Dieu te rende ta lucidité, et qu’il te préserve de ces mascarades où l’on confond le zèle et la honte, le patriotisme et la prosternation.

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27/10/2025

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#À " "

Comme par coup de magie
On a atteint les cimes vertigineuses de la démagogie

On aurait pourtant cru que les cicatrices encore fraîches du passé
Nous auraient servi de boussole pour mieux avancer

Hélas nous y voilà de nouveau, prêts à replonger tête la première dans l’océan des illusions
Mordant avec appétit à l’hameçon doré que nous tendent les pêcheurs d’ambitions.

L’Histoire, cette sage-femme infatigable, tente une fois encore d’accoucher la vérité. Mais ici, elle se heurte à un fœtus têtu qu’aucun scalpel ne parvient à faire naître.

Et comme le disait Bossuet: {{Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes}}

Hier, c’était "Dadis ou la mort"
Ensuite vint le refrain mélodieux "Alpha Condé ou rien"
Hymnes glorieux d’une même tragédie répétée sous différents costumes.

Et nous y voilà aujourd’hui:
Du slogan "Mandat mara"
À Président wa mon mein mara

Mon Général te voilà cerné d’orateurs aux lèvres écumantes
Ces troubadours du ventre rond, prophètes de la panse arrogante.

Les voilà, griots de circonstance
Qui jurent que le soleil ne se lèvera qu’à ton annonce

Ils t’appellent {{sauveur}}, {{visionnaire}} plus loin {{homme providentiel}}
Mais leur prière a l’odeur fade du sel artificiel.

Ils citent Montesquieu sans l’avoir lu
Et parlent de démocratie comme d’un plat qu’ils ont trop cuit

Pendant qu’au marché, la mère patrie mendie sa dignité
Eux festoient au nom de la continuité.

Ils ont déjà changé de camp trois fois au petit déjeuner
Et s’ils jurent ton nom, c’est qu’ils flairent un buffet

De transition mandat mara
À Mr le président wa mon mein mara.

Doumbouya
Souviens-toi du serment du soldat: {{La parole donnée vaut mieux qu’un trône en chocolat}}

Car la gloire du militaire n’est pas dans le suffrage
Mais dans l’honneur, cette flamme que n’éteint aucun mirage

N’écoute point ces sirènes en costume taillé
Qui rêvent d’un nouveau banquet d’État bien nappé

Ils t’offrent des couronnes tressées de mensonge
Et sous chaque pétale, sommeille une revanche

Qu’ils sont beaux, ces démagogues dorés
Citoyens du verbe et du ventre rassasié
Ils veulent faire d’un serment une blague
Et d’un héros un monarque en pagne
Juste pour être directeur de campagne

Mais l’histoire, elle, a de la mémoire :
Elle punit ceux qui trahissent pour le pouvoir
Et toi, Général, militaire d’honneur et de caserne,
Ne laisse pas ton uniforme devenir couronne moderne.

Hier MOUSSA, aujourd'hui JUDASTu aurais pu nous épargner de çaFallait-il donc que tu trahisses aussi?Toi, Moïse, naguère...
10/10/2025

Hier MOUSSA, aujourd'hui JUDAS
Tu aurais pu nous épargner de ça

Fallait-il donc que tu trahisses aussi?
Toi, Moïse, naguère héraut de la vérité.
Qui, jadis, t’érigeait en vigie des consciences
Ton verbe haut perché fustigeait les dérives,
Ton souffle dénonçait les régimes scélérats
Comme un prophète en colère au milieu du désert médiatique.

Tu conspuais naguère les velléités monarchiques de Dadis
Raillais la mémoire des faussaires du régime Condé
Comment oses-tu aujourd’hui, sans trembler de honte
Appeler à la profanation du serment
Et à l’érection d’un nouveau trône sur les ruines de la foi populaire ?

Tu es devenu l'apôtre du reniement L’architecte d’un coup de grâce contre la République

L’homme qui souffle au Général de renoncer à sa parole donnée,
Et d’embrasser, sous l’autel des intérêts mesquins
Les oripeaux du pouvoir absolu.

De Moïse a Juda, tu aurais pu nous épargner de ça
Mon cher Moussa

À quel prix as-tu vendu ta conscience ?
Tu es passé de la lumière du verbe à l’ombre du verbe vendu,
De la rigueur morale à l’indigence éthique.
Tu n'es plus le Moïse qui ouvrait la mer des mensonges pour guider vers la lumière.
Tu es devenu Judas, embrassant l'oppression pour quelques deniers de privilèges.
Et dans cette trahison, tu ne trahis pas que les tiens
Tu trahis ton propre combat, ton propre nom
Et la mémoire de ceux qui, hier, te suivaient les yeux fermés

Les gens t'ont écouté avec le respect dû aux oracles,
Et voilà que tu t’abreuves à la même coupe empoisonnée
Que ceux dont tu dénonçais les bacchanales.
Ton éloquence jadis tranchante n’est plus qu’un brouillard de compromissions,
Une encre qui suinte l’abdication.

Moïse
N’entends-tu pas hurler en toi le cri du reniement?
N’es-tu pas devenu ce miroir terni où se reflètent les ombres que tu combattais ?

De Moïse à Judas
Tu aurais pu nous épargner cela,
Mon cher Moussa…

Les camarades de lutte que tu as laissés sur le bas-côté
Ces journalistes précaires, humiliés, bâillonnés
Ces médias fermés, ces plumes brisées,
Ces voix disparues dans l’indifférence opaque
Que leur diras-tu demain, si ce n’est que tu as choisi ton camp : celui des bourreaux.

Tu aurais pu te taire.
Tu aurais pu, à défaut de courage, garder le silence.
Mais non : il t’a fallu chanter la louange du parjure,
Offrir ta parole en holocauste à la machine du pouvoir

Et ce que tu viens de commettre, en appelant à fouler aux pieds la parole donnée,
Est un coup de poignard dans le dos de la République.

Ces derniers jours, j’ai dû me retirer. Non pas par choix, mais par devoir.Le devoir de rester prudent, le devoir de pré...
28/09/2025

Ces derniers jours, j’ai dû me retirer. Non pas par choix, mais par devoir.
Le devoir de rester prudent, le devoir de préserver ce qui peut l’être face à des vents contraires.
Quand les murs se referment et que certaines vérités ébranlent les fondations du mensonge, le silence devient une forme de résistance.

Sénèque disait : « La vérité ne périt jamais. »
Mais ceux qui la portent, eux, peuvent être contraints au repli. Non pour fuir, mais pour mieux revenir.

Et me voici.
Éprouvé, oui. Calomnié, intimidé, mais debout.
Plus que jamais.

« Ce n’est qu’une fois réduit en cendres que peut renaître le phénix.»
Je reviens porté par cette conviction.

À vous qui avez veillé, qui avez douté, prié, espéré ,je vous dois bien plus qu’un remerciement.
Votre inquiétude fut le reflet de votre humanité.
Votre solidarité, un rempart invisible.
Qu’elle ait été discrète ou affirmée, elle m’a été salutaire.

Ce retour n’est pas un simple retour.
C’est une résurgence.
Un soulèvement intérieur depuis les profondeurs où l’on a tenté de m’enfouir.
Mais l’esprit, lui, demeure libre. Et libre, je le suis toujours.

À ceux qui ont cru faire taire une voix en ciblant un individu, je rappellerai ceci :
« On peut emprisonner un corps, mais jamais une conscience éveillée. »

La lutte pour la justice, pour la vérité, pour un avenir digne de notre peuple, ne s’interrompt pas.
Elle se poursuit.
Plus lucide. Plus résolue. Plus déterminée.

Le silence forcé n’a pas éteint la flamme. Il l’a ravivée.

{{Méfiez-vous de la fureur d'un homme patient}}Dans le grand théâtre de la vie, deux types d’hommes en colère se dessine...
09/09/2025

{{Méfiez-vous de la fureur d'un homme patient}}

Dans le grand théâtre de la vie, deux types d’hommes en colère se dessinent, tels deux vents contraires : l’un souffle avec fracas, l’autre se retire dans un silence de plomb.

Le premier tonne, tempête, explose.
Le second lui, attend.

Et pourtant, ce n’est pas l’orage qui gronde à ciel ouvert qu’il faut craindre, mais bien celui qui se tapit derrière un ciel serein.

{{Les eaux calmes sont les plus profondes}} dit un vieux proverbe.
Et dans le silence de l’homme patient dort une mer insondable.

Il est celui qui ne cède ni à l’instant, ni à l’impulsion.
Il enferme sa colère comme on enferme une bête féroce dans une cage d’acier.

À l’extérieur, tout semble calme, presque apaisé.
Mais à l’intérieur, le feu couve, la bête griffe, rugit, s’impatiente.

Sa patience n’est pas faiblesse, elle est discipline.
Elle est cette main ferme qui retient l’épée, ce barrage qui contient le torrent.

Mais ne vous y trompez pas : cette retenue n’est pas éternelle.
Un jour, peut-être, l’homme patient choisira de lever les digues.

Et ce jour-là, ce ne sera pas une colère spontanée, mais une sentence.

{{La vengeance est un plat qui se mange froid}}, disaient les anciens.

Et lui, il aura eu le temps de cuisiner chaque détail, d’aiguiser chaque mot comme une lame.
Il ne frappera pas pour se libérer, mais pour marquer, pour trancher, définitivement.

Car il faut se demander : combien d’humiliations a-t-il encaissées sans un mot?
Combien de blessures a-t-il pansées dans l’ombre, sans plainte, sans témoin?
Combien de nuits a-t-il veillé, le cœur en feu, la mâchoire serrée, refusant que le monde voie sa douleur?

L’homme colérique, bruyant et prévisible, s’épuise vite.
Sa rage est une étincelle : brève, bruyante, mais vite consumée.
Mais l’homme patient, lui est un volcan endormi.
Et quand il s’éveille, ce n’est pas pour crier, c’est pour tout faire basculer.

La colère, lorsqu’elle n’est pas maîtrisée, est un poison lent.
Elle brûle autant le cœur de celui qui la porte que la chair de celui qui la reçoit.
{{Celui qui maîtrise sa colère est plus grand que celui qui prend une ville}}

Car il faut plus de courage pour contenir une tempête que pour déclencher une guerre.

Ainsi, méfiez-vous de l’homme patient.
Non pas parce qu’il est cruel, mais parce qu’il ne l’est pas.

Parce que s’il en vient à libérer sa fureur, ce ne sera ni un cri, ni un geste irréfléchi,
mais une décision.
Froide. Lente. Implacable.

Et à ce moment-là, ce ne sera plus un homme qui vous fera face, mais le miroir de toutes vos fautes.

Il y a un prix à payer pour rester fidèle à ses convictions. Et parfois, ce prix est lourd.Des nuits sans sommeil à cher...
06/09/2025

Il y a un prix à payer pour rester fidèle à ses convictions. Et parfois, ce prix est lourd.

Des nuits sans sommeil à chercher une issue.
Des menaces voilées, des contrats annulés sans explication.
Des appels qui restent sans réponse, des "amis" qui se volatilisent dès que le vent tourne.
Des dettes qui s'accumulent, juste pour tenter de rester debout, digne, vivant.

Vous planifiez, vous croyez, vous priez
Et malgré tout, ça échoue. Encore.
Vous faites face, les yeux ouverts, pendant que d'autres parlent dans votre dos, montent des scénarios où vous êtes le méchant de leur pièce mal écrite.

Ironie de la vie : ceux qui vous ont applaudi hier deviennent les premiers à vous juger aujourd’hui.
Et certains de ces juges étaient là, à vos côtés, quand tout allait bien.
Mais quand l’orage gronde, tout le monde ne reste pas à bord du bateau.

On parle de vous dans des salons, des groupes, des coins d’ombre.
On invente, on exagère, on calomnie.
Mais ils ne savent rien. Rien de ce que vous vivez réellement.
Rien de vos combats intimes. Rien de vos renoncements.
Et pourtant, ils parlent… comme s’ils savaient.

Mais vous n'avez pas à vous justifier.
"Le silence est parfois la plus grande des réponses face à la médisance."

Car ce n’est pas leur approbation qui vous définit.
Ce n’est pas leur regard qui dicte ton chemin.
Et votre légende est lin d'être finis

La vie mettra des montagnes sur votre8 passage,
Pas pour t’écraser, mais pour que tu apprennes à grimper.
"L’épreuve ne vient jamais pour te briser, mais pour révéler ce que tu es vraiment fait."

Il y aura des moments de doute. Des tentations d’abandonner.
Mais rappellez-vous pourquoi vous avez commencé.
Cette étincelle-là, cette conviction-là… elle vaut toutes les raisons du monde de continuer.

Des gens profiteront de votre moment de faiblesse pour vous poignarder.
Ils riront de votre chute. Ils vous offriront des raccourcis, des compromis, des trahisons déguisées en opportunités.
Mais ce n’est pas parce que c’est dur qu’il faut vendre son âme.

Restez ferme. Restez debout. Restez vrai.
Même seul. Même incompris.
Car Dieu ne dort pas.
Et le plan de Dieu ne se discute pas, il s’accomplit.

“Quand Dieu veut vous élever, Il commence par vous émonder.”
Il coupe autour de vous. Il retire ce qui est superficiel.
Il vous isole parfois, non pas pour vous punir, mais pour vous préparer.

Alors oui, c’est dur. Oui, tu avez envie de tout laisser tomber.
Mais si vous avez encore un souffle, un battement de cœur, un rêve…
Vous pouvez encore vous relever. Plus fort. Plus sage. Plus libre.

Ne baissez pas les bras.
Ne pliez pas face à la peur ou à la calomnie.
Restez aligné avec vos valeurs, même si ça vous coûte.

Le chemin est étroit, mais il mène à la lumière.

 :Quand les frères d’hier deviennent les bourreaux et traîtres d’aujourd’hui.Il est des moments dans l’histoire des homm...
05/09/2025

:Quand les frères d’hier deviennent les bourreaux et traîtres d’aujourd’hui.

Il est des moments dans l’histoire des hommes où le cœur peine à suivre les virages brutaux de la destinée.

Jadis, on était des frères d’armes, liés par la sueur et les cicatrices d’un combat noble, portés par l’élan d’un idéal partagé.
Ensemble, on a franchi les monts de l’adversité, déjoué les pièges d’un système injuste, relevé des défis qui auraient brisé les âmes les plus endurcies.

Nous avons combattu ensemble, épaule contre épaule, le regard droit, le cœur brûlant d’une foi partagée.

Nous avons franchi des ravins, bravé les tempêtes et défié l’ombre, guidés par une seule étoile : celle de la justice, des droits de l'homme de la vérité, et de la liberté.

Mais voilà aujourd’hui que le vent du pouvoir souffle, capricieux et corrosif.

Et certains, pris par une soif insatiable de positions, de reconnaissance ou de décrets flatteurs, cèdent à l’ivresse des ambitions personnelles.

Hier résistants, les voilà instruments dociles de ceux-là mêmes qu’ils combattaient avec vigueur.

Pire encore, certains pactisent aujourd’hui avec ceux qu’ils qualifiaient de monstres, oubliant leurs propres anathèmes.

{{La loyauté, disait Sénèque, est le lien sacré de toute grande œuvre}}
Hélas, que reste-t-il de ce lien quand il est brisé par l’opportunisme

Comme le disait si justement Aimé Césaire : {{La trahison est une question de calendrier}}
Et en effet, certains n’ont fait que reporter leur fidélité à plus t**d pour la vendre plus cher.

Libre à chacun de choisir le sentier qu’il souhaite arpenter.
Libre à chacun de renier ses serments et d’abandonner les valeurs qui l’ont vu naître à la conscience.
Libre à chacun de redessiner la carte de sa destinée.

Mais…
Comment peut-on trouver le sommeil sous les draps d’un silence complice, quand le bruit des morts qu’on a menés à l’abattoir résonne encore dans la nuit ?

Comment regarder son reflet sans trembler, quand on sait que des hommes et des femmes sont tombés parce qu’ils croyaient en votre parole ?

Parce qu’ils vous ont hissé au sommet, persuadés que vous y planteriez le drapeau de leurs espoirs ?

Le jour où vous les reverrez, qu'allez vous dire à vos amis emprisonnés de façon injuste, kidnapés et disparus parcequ'ils défendaient ce qui était juste et noble?

Et maintenant, vous partez...
Mais partez dignement !
Partez sans vendre vos amis aux bourreaux d’hier, devenus aujourd’hui vos bienfaiteurs.
Partez sans devenir les informateurs zélés de ceux qui vous observaient jadis avec haine.

Si partir est un droit sachez que trahir est une faute.

Ne soyez pas ceux qui indiquent les failles, les faiblesses, les retranchements de vos anciens frères aux nouveaux maîtres, pour gagner leurs faveurs.

Car la trahison, disait le général de Gaulle, est {{{une arme à double tranchant : elle entaille l’ennemi, mais finit toujours par saigner le traître}}

Elle peut, un temps, faire gagner des batailles mais jamais une guerre.
Et lorsqu’elle revient, elle ne frappe pas seulement les convictions : elle empoisonne l’âme, lentement, comme une dose quotidienne de quinine amère, corrosive, implacable.

Ne soyez pas ceux qui indiquent le chemin de la chute à l’ennemi, car {{celui qui trahit une fois, trahira toujours}}, et même vos nouveaux maîtres le savent.

L'Histoire est un juge sans amnésie.
Elle n’oublie jamais.
Et les traîtres, qu’ils s’appellent Judas, Brutus ou autres noms aux consonances modernes, n’ont jamais connu de fin heureuse.

Ils remportent parfois des batailles éphémères.
Mais ils finissent seuls, rongés de l’intérieur, buvant chaque matin la coupe amère du mépris.
Leur nom devient une malédiction, leur mémoire un avertissement.

{{Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux}} disait Emiliano Zapata.
Et vous, anciens frères d’armes, que deviendrez-vous, courbé sous le poids de vos compromis ?

Souvenez vous:
La trahison est un feu qui réchauffe brièvement
Mais qui finit toujours par brûler celui qui l’attise.

Souvenez-vous : les alliances peuvent se briser, les trajectoires diverger, mais l’honneur, lui, ne se négocie pas.

  : Quand la Constitution devient l’outil d’un pouvoir sans contrepoidsPar-delà les discours officiels et les mises en s...
31/08/2025

: Quand la Constitution devient l’outil d’un pouvoir sans contrepoids

Par-delà les discours officiels et les mises en scène d’un processus prétendument démocratique, il faut oser nommer les choses telles qu’elles sont : le référendum constitutionnel en cours en Guinée n’est ni un moment de souveraineté populaire, ni une étape vers une véritable démocratie.
C’est une manœuvre politique, habillée des apparats de la légalité, mais fondamentalement vide de légitimité.

Ce que l’on veut nous faire passer pour une consultation populaire n’est en réalité qu’un stratagème de légitimation, destiné à prolonger le pouvoir du Général Mamadi Doumbouya sous une nouvelle forme.

Ce projet de Constitution, loin d’être le fruit d’un dialogue national sincère, est imposé unilatéralement, dans un climat où le débat est interdit, les oppositions réduites au silence, et la peur érigée en méthode de gouvernement.

Dans une démocratie véritable, la société civile joue un rôle de contrepoids, de vigie citoyenne, de force de proposition.
En Guinée, la société civile authentique est marginalisée, harcelée, réduite au silence.

Quant à l’opposition politique, elle a été systématiquement neutralisée : plus de 50 partis dissous, sans procédure équitable ni justification sérieuse, comme pour balayer toute possibilité d’alternative.

Ce n’est plus simplement une restriction : c’est l'effacement méthodique du pluralisme.
Le pays est en train de glisser vers une forme de monopole narratif, où seule la parole du pouvoir est tolérée, où toute voix discordante est assimilée à un danger public.

Comment peut-on parler de référendum, lorsque l’espace public est verrouillé, que les médias sont sous contrôle, que les commissions électorales manquent d’indépendance, et que les militants qui osent critiquer la trajectoire actuelle sont arrêtés, harcelés, ou portés disparus ?

Dans de telles conditions, le peuple ne vote pas plutôt il obéit.
Le silence qui règne n’est pas le signe d’un consentement, mais la conséquence directe d’un climat de peur soigneusement entretenu.

La démocratie ne se décrète pas, elle se construit
Il ne suffit pas d’organiser un scrutin pour parler de démocratie.
La démocratie, la vraie, exige le respect des libertés fondamentales, l’inclusion de toutes les forces politiques, la possibilité du débat, et la transparence des processus.

Ce référendum, dans son essence même, trahit ces principes.
C’est pourquoi il est impératif d’alerter les Guinéens d’abord, pour qu’ils ne cèdent pas à la résignation.
Mais aussi la communauté internationale, les organisations de défense des droits humains, et les partenaires de la Guinée, qui doivent regarder au-delà du vernis institutionnel pour voir la réalité : une dérive autoritaire en marche, dissimulée derrière un texte constitutionnel.

L’avenir de la Guinée ne peut reposer sur la répression et la confiscation de la parole.
Il doit s’écrire avec toutes ses forces vives, dans la vérité, le courage et le respect du peuple.
Le pouvoir peut imposer le silence, mais il ne pourra jamais éteindre durablement la soif de justice, de liberté et de démocratie.

En cette Journée Internationale de la Jeunesse, je n’écris pas pour flatter, encore moins pour faire de beaux discours.J...
12/08/2025

En cette Journée Internationale de la Jeunesse, je n’écris pas pour flatter, encore moins pour faire de beaux discours.
Je vous écris, jeunes d’ici et d’ailleurs, comme on secoue un frère ou une sœur endormie dans un immeuble en feu.

Je vous écris pour vous dire une chose essentielle :
Vous êtes le présent et l’avenir.

Oui, vous êtes le présent, parce que vous avez aujourd’hui la force, l’intelligence, la créativité, l’énergie.

Alors pourquoi decider de mendier votre place sous le soleil?
Pourquoi choisir de ramper là où vous pouvez marcher la tête haute ?

On voit trop de jeunes, brillants, talentueux, qui, en lieu et place d'être des forces de proposition qui deviennent des forces de prostitution, des outils de compromission.

Je pèse mes mots.
On ne compte plus les jeunes qui, faute de repères, ont troqué leurs idées contre un peu de visibilité, leur dignité contre une illusion de confort.

Des jeunes brillants, cultivés, pleins de potentiel, mais qui se perdent dans la facilité, la flatterie, le suivisme.

Ils vivent sous les bottes de leurs aînés, espérant qu’un jour, on leur fera une petite place autour de la table.

Mais ce que beaucoup n’ont pas encore compris, c’est que celui qui vit à genoux n’est jamais invité à s’asseoir.

La grandeur ne se mendie pas, elle se construit

Si vous voulez être respecté, ne mendiez pas la reconnaissance, travaillez pour l’imposer.
Formez-vous, informez-vous, disciplenez-vous.

Ce n’est pas en courant après vos "grands" que vous deviendrez grand.
C’est en devenant incontournable par votre travail, votre sérieux, votre vision.

Dans d’autres pays, les jeunes sont écoutés, considérés, parce qu’ils prennent leurs responsabilités en main.
Ils ne se contentent pas de se plaindre du chômage.
Ils se forment aux nouvelles compétences, créent leurs entreprises, construisent leur communauté.
Ils ne demandent pas leur avenir, ils le conçoivent.

Le respect ne se donne pas à celui qui picore, mais à celui qui sème

Aucune autorité, aucun "grand frère", aucun mentor ne vous respectera si vous vous montrez :
Traître à vos propres principes
Faible face aux tentations
Manipulable au moindre billet

ils savent qu’avec quelques graines d’opportunités, ils peuvent vous faire picorer dans leur main et vous faire chanter à leur rythme.

Rappellez vous qu'un oiseau affamé picorera la main qui lui tend des graines, même si cette main le mène à la cage.

Ne soyez pas ces oiseaux-là.
Soyez l’arbre qui donne des fruits, pas des oiseaux qui volent de main en main.

La vie est dure, le système injuste, et les inégalités criantes.
Mais ce n’est pas une raison pour se perdre.

Ce dont vous avez besoin, ce n’est pas d’un miracle, c’est d’un cap.
Et ce cap, c’est :

-La patience qui vous empêche d’abandonner

-La formation qui vous ouvre les bonnes portes

-La discipline qui vous empêche de faire demi-tour

Rappelez-vous que la jeunesse ne se consomme pas, elle se construit.

Alors, mes frère et sœurs jeunes:
Est-ce que vous voulez exister seulement sur les réseaux, ou exister dans l’histoire ?

Est-ce que vous voulez être un nom dans un fichier, ou un nom dans un livre ?

Ce monde peut être à vous , mais il ne vous attendra pas.
Ne cherchez pas à plaire à tout le monde. Cherchez à bâtir quelque chose.

Le monde est rempli de gens brillants qui n’ont jamais osé.
Vous devez oser

Parce que l’histoire n’attend pas les faibles.
Elle est écrite par ceux qui ont décidé de ne pas fléchir.

Sur ce même vélo, il a accompli l’incroyable :son pèlerinage à la Mecque.C’est avec courage, foi et détermination que Ma...
01/08/2025

Sur ce même vélo, il a accompli l’incroyable :son pèlerinage à la Mecque.

C’est avec courage, foi et détermination que Mamadou Kadjaliou Barry a enfourché sa bicyclette pour entreprendre ce voyage sacré.

Une aventure hors du commun, à la force des jambes et du cœur.
Un homme, un vélo, une foi inébranlable.

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