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11/11/2024

Bandi ak Leta Ayisyen: Yonn pa ka egziste san lòt

Bandistism, se yon fenomèn sosyal peyi a ap konnen depi nan nesans li. Menmsi nou pa te konn pale de banditism pou dekri tout gwoup non-étatique ki ap simen latwoublay nan sosyete a. Men jounen jodia, nou ap viv yon moman kote fenomèn sila rive nan yon nivo nou menm rive pa ka dekri. Fenomèn sila andikape tout sektè nan sosyete a. E nou pa menm ka rive dekri kantite lavi moun ak dega banditism la koze. Nou sèlman ap konstate masak nan tout rejyon nan peyi a prensipalman nan lwès ak yon bon pati nan rejyon Nò (Atibonit).

Si n ap eseye konprann banditism ak fòm li pran jodia, gen 2 faktè ki kreye l ki se politik epi faktè sosyal.
Sa nou rele banditism politik la, se lè aktè politik yo, pou yo konsève oubyen pran pouvwa, yo mete zam nan men yon kategori moun nan sosyete a,sitou sa yo ki pi pòv yo, nan objektif pou atenn objetif yo te fikse a. Tip banditism sa ka estope pi fasil nan sosyete a paske moun nou rele gang yo sou kontwòl yon lidè politik. Si lidè politik la(yo) sispann sipòte l, li pap gen okenn pouvwa pou li fè masak,kidnapin elatriye.

Lòt tip banditism la ki se banditism sosyal,e se li menm ki pi grav pase premye a,li pran nesans nan inegalite sosyal ki karakterize sosyete a. Nou tout konnen sosyete a chita sou eksklizyon, majinalizasyon elatriye. Gen anpil moun, sitou sa nou rele mas la, yo pa janm ka entegre espas sosyal la paske dinamik sosyete a rejte yo depi menm lè yo fèt. Gwoup moun sa yo pran zam se paske yo pa ka manje, yo pa gen aksè ak sante elatriye. Gwoup moun sa yo pi danje paske menm si ou ta tiye sa yo k ap taye banda jodia,w ap toujou genyen yo paske sosyete a ap toujou ekskli yon gwoup moun.

Lè yon nèg ak zam kanpe w nan lari epi li mande w lajan pou l fimen oubyen li fouye w pou l pran sa ou gen, li plis itilize zam nan kòm yon mwayen pou l fè presyon pou l viv epi kreye yon endepandans ekonomik. Si li te vle tiye endividi a, li t ap fin fizye l apre li fouye l men li pa t ap fouye l apre sa li kite l ale. Bandi ou gang ki plis fè masak se bandi ki gen patwon. Se bandi k ap resevwa lòd pou fè masak ak kidnapin.

Jounen jodia, nou pa menm ka konte konbyen deplase bandi ak zam fè nan sosyete. Moun ki mouri ak bal bandi menm,se pa pale. Chak jou, n ap vitikm ekzaksyon bandi yo pandan otorite nan leta pa louvri bouch pou di yon mo.

Kòm nou wè lata ayisyen pa deside kwape fenomèn sila, sa vin fè nou konprann se yon plan leta ayisyen ki byen monte depi lontan pou deside ki moun k ap viv ak ki moun k ap mouri.

Nou pa kabap ankò. Fòk pratik sila sispann.
Viv Ayiti!

OKAP POST

01/11/2024

https://economico-politico-social.blogspot.com/2024/11/dans-5-ans-viv-ansanm-sera-au-portes-du.html

DANS 5 ANS, VIV ANSANM SERA AU PORTES DU CAP-HAÏTIEN Pardonnez ce pessimisme ou cette vision fataliste mais comme disent les haïtiens ...

19/09/2024

IL FAUDRAIT MENER UNE ENQUÊTE SUR TOUS LES HOUNGANS EN HAÏTI

Prenant appui sur la peur ,la culture,la superstition,quelques fois les hounfors et leurs maîtres d'orchestre vont trop loin. La vie en Haïti se sépare donc entre un culte fait pour le jour conceptualisé comme noble et avouable par la masse ,par les autorités,par l'État et un autre culte qui se cache ,qui ne se montre que la nuit tombée et que beaucoup refusent de s'en revendiquer pratiquants ou observants. Le syncrétisme réligieux haïtien est un clair-obscur. L'haïtien n'est ni noir ,ni blanc. Il est une nuance de gris marron.

Fort souvent,l'haïtien est chrétien dans ses bons moments,quand tout va bien ,quand l'argent coule ,la santé ne manque pas. Dans les moments difficiles,les portes s'ouvrent la nuit ,les randonnées sont longues ,les pas s'éloignent de la ville et de ses lumières. Après les "béni soit l'Éternel" du matin ,les demandes de guérison et de justice avec cris de colère , quelques gorgées de thé de racines mixées aux molaires noircies cassées d'un vieux crâne fossilisé feront l'affaire. Le sabbat est observée ,la Bible et le livre de Chant se retrouvent fermement tenues le lendemain par les mêmes phalanges qui ont tenu l'assortor et l'acon. L'haïtien est fort souvent ,fort souvent ,si il faut encore le redire ,fort souvent chrétien quand ça va bien.

Ce n'est pas une affaire de lutte contre le vaudou ou de problème culturel ,il faut éviter toute mauvaise interprétation du titre ou en faire une guerre du bien contre le mal ,du christianisme face au vaudou. Mais honnêtement, il faut avouer que le secteur de la sorcellerie haïtienne s'abrite derrière le vaudou et oblige que tous les coups que l'on porte a lui soient majoritairement reçus par le vaudou et que toute atteinte à la sorcellerie haïtienne peut être amalgamée comme atteinte au vaudou.

Ceux qui ont l'habitude de visiter les hounfors pour consultation ou observation participante peuvent vous dire à quel point ces lieux regorgent de produits dangereux( poisons ,remèdes douteux ,substances fortes ) ,pas communs , rares et illicites. Les "bocors" détiennent chez eux des ossements qui ont pour simple origine le geste de la violation de sépulture et l'atteinte a l'intégrité des cadavres ( il semble que les francs-maçons aussi sont coupables de ce geste ).

Pour certains "points" ,aptitudes mystiques, les bocors utilisent au cours de leurs rituels armes blanches et armes à feu dont ils risquent fort surtout pour les armes à feu de ne pas pouvoir présenter de permis quelconque. Les "bocors" détiennent donc des armes à feu souvent sans permis et munitions compris sans d'origine purement légale. Une affaire de test d'insensibilité ou d'imperméabilité aux balles a fait l'objet de meurtre ou de mieux de su***de assisté. Le houngan a tiré sur le client demandeur et malheureusement il s'en est suivit le décès du concerné, soit le "pwen" n'avait pas marché soit le houngan fit exprès. De toute façon, le résultat reste le même.

Pour plonger dans la transe ,l'alcool ,la ni****ne et autres formes de drogues sont consommées ,pour certaines mixtures fortes et salvatrice la cocaïne et la ma*****na entrent en scène. Dans la législation haïtienne, la consommation de ces deux derniers est illégale. Mais la danse continue ,prenant appui sur la peur et la culture,une forme d'abandon et de refus des autorités de regarder ,de reconnaître et de régulariser ce qui serait semble t-il à leurs yeux une forme de reconnaissance inavouable devant l'international de ce culte qu'ils veulent cacher et enterrer ,jugée trop laide pour être exhibée au reste du monde. Les hounfors deviennent repaires et sont rarement touchés par des enquêtes.

Pour finir en beauté ,le point culminant est toujours une cuvette ou un cercueil rempli de billets de différentes devises , présentée assez souvent comme les sommes accumulées pour leurs travaux ou présentée comme les avoirs des loas. Difficile d'expliquer sans registres leurs gains ,cela ouvre le champ libre à celui qui s'improvise comme "houngan" au blanchiment d'argent ( les rumeurs disent que de nombreux jeunes de la région de Hinche ,Mirebalais ,Lascahobas utilisent cette astuce ). Tout comme de nombreux criminels se cachent derrière les églises pour s'arroger une place dans le trafic d'armes ,de munitions, pédophilies ,viols et contrebande ,les hounfors aussi se prêtent de nombreuses fois au même jeu. Tout ce qui touche les cultes semblent tellement sacrés pour de nombreux hommes que le sacrilège qui trouve abri sous leurs parures sont difficiles à faire surface. La foi ,la peur ou la croyance ne devraient pas dépasser certaines limites. Dans la hiérarchie des normes, il faut savoir si les saints ou les loas dominent les lois.

Equipe de Rédaction Okap Post
Approuvé par Bouchico DUROSIER

11/09/2024

Spirale de violence de l'État haïtien

L'État haïtien, depuis sa naissance, exerce une sorte de violence contre tous les individus de cette collectivité. Utiliser la violence est le seul moyen pour l'État haïtien de rester en vie.

Ça fait plus d'une décennie depuis que nous vivons sous la terreur des gangs armés dans tous les recoins du pays. Mais la violence que nous définissons comme des tueries,kidnapping, massacres est intensifée en ces temps sombres. À côté de cet type de violence, il y a d'autres formes de violence qui nous tue tous à pétit feu comme la question de l'alimentaion, la mauvaise état des routes, le problème sanitaire et autres.

La question de santé ne préoccupe pas nos dirigeants pendant qu'elle constitue la base même de notre existence. Le 9 juin 2024,tard dans la soirée, le Premier Ministre Garry Conille a été hospitalisé. Après la stabilité de son état, au lendemain, il a fait une déclaration pour dire que le système sanitaire du pays est parmi sa priorité. Il a même avancé en disant que c'est un plan divin pour le faire passer par là en vue de lui montrer l'urgence dont nécessite le système sanitaire.

Depuis lors, rien n'est fait. Pendant ce temps, des nègres continuent à être victime de l'insouciance de nos dirigeants. Peuple haïtien, il est temps de penser en communauté et de dénoncer l'insouciance dont fait actes nos dirigeants. La question de santé c'est une question existentielle. C'est le moment opportun de rebeller contre le système en place en vue de lui forcer de cesser de nous violenter. Il faut dire nous à la violence sous toutes ces formes.

OKAP POST

05/09/2024

Entre égalité de sexe et reconnaissance des femmes dans le paysage politique, social et économique d'Haïti

La justice sociale vise à créer une société où les droits et les opportunités sont distribués de manière équitable, sans discrimination ni privilège basé sur le genre, la race, l'origine ethnique, la classe sociale, ou toute autre caractéristique personnelle. Elle repose sur les principes de dignité humaine, d'équité, et de solidarité, cherchant à corriger les inégalités systémiques qui marginalisent certains groupes.

L'égalité des sexes signifie que les hommes et les femmes, ainsi que les personnes de toutes identités de genre, ont les mêmes droits, responsabilités et opportunités dans tous les domaines de la vie. Cela inclut l'égalité dans l'accès à l'éducation, à l'emploi, à la santé, ainsi que la participation politique et économique. L'égalité des sexes n'implique pas seulement un traitement identique, mais également la reconnaissance des différences et des besoins spécifiques, tout en s'efforçant d'éliminer les inégalités structurelles.
Le rôle de la femme dans la société est fondamental et multifacette, touchant tous les aspects de la vie sociale, économique, politique et culturelle.

Les femmes jouent un rôle crucial dans l'économie en tant que travailleuses, entrepreneuses et leaders. Leur participation active dans le marché du travail contribue à la croissance économique et à l'innovation. Les femmes apportent des compétences, des perspectives diverses et un engagement essentiel aux secteurs public et privé.

Les femmes sont souvent les premières éducatrices de leurs enfants, influençant les valeurs, les comportements et les aspirations des générations futures. Elles jouent un rôle clé dans la formation des jeunes esprits, transmettant des connaissances et des traditions culturelles.

En tant que mères, soignantes et professionnelles de la santé, les femmes ont un impact significatif sur la santé et le bien-être des familles et des communautés. Elles sont souvent au cœur des soins familiaux, et leur rôle dans la promotion de la santé est indispensable.

Les femmes apportent des contributions essentielles en politique, influençant les politiques publiques et les décisions qui façonnent la société. Leur leadership contribue à promouvoir l'égalité des sexes, les droits humains et la justice sociale.

Les femmes ont été à l'avant-garde des mouvements sociaux et des réformes, luttant pour les droits civiques, l'égalité des sexes et la justice sociale. Leur activisme est crucial pour le progrès et le développement.

Les femmes jouent souvent un rôle central dans la gestion des responsabilités familiales et communautaires. Elles soutiennent leurs familles, participent à des activités communautaires et sont des piliers de soutien dans leurs cercles sociaux.

Dans la société haïtienne, on oublie les femmes. Pourtant, des vaillantes femmes ont marqué l'hsitoire de la société haïtienne. On peux citer:

1) Victoria Mantou, Tante Toya, la gardienne de Jean Jacques Dessalines.

2) Guillaumette Charlot, soldate de l'armée indigène.

3) Dédé Basile, communément appelée défilé la f***e, Friandise de l'armée indigène. C'est elle qui a emmené les restes de Dessalines au Cimetière Sainte Anne.

4) Sanite Belair,

5) Marie Jeanne Lamartinière et Marie-Claire Heureuse ont aussi combattu aux côtés de nos héros pour la libération des noirs.

Nous pouvons citer braucoup d'autres mais cela montre comment les femmes sont importantes dans la société haïtienne.
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30/08/2024

Haïti: Entre vices et droit

La façon d'organiser la vie en Haïti est souvent sujet de discussion. Ici, nous n'allons pas esquisser toutes les coutures de la société haïtienne mais nous allons seulement tenir compte d'un seul aspect qu'est l'usurpation de titre.

Sous la présidence du défunt Jovenel Moïse, l'usurpation de titre a fait des débats houleux dans la société. Moïse s'est présenté souvent comme un ingénieur, un agronome et autres. Sans pour autant, il n'a avancé aucune preuve pour atayer son argumentaire.

L'usurpation de titre est une pratique qui prend chair dans la société haïtienne. Il semblerait que le système administratif haïtien n'a pas encore la volonté pour frêner cette pratique.

Dans les universités du pays, les étudiants se présentent souvent comme des professionnels dans leurs domaines d'études pourtant ils n'ont même pas encore licencié ou diplomé. Dans ce pays, on vole depuis sur le banc de l'étude. C'est comme si le vole est accepté à un nivesu mais pas dans la plus autre sphère de l'État.

Pourquoi la question d'usurpation de titre ne constitue pas un délit ou un acte interdit par la loi haïtienne? Que dit le droit haïtien sur ce sujet?
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11/08/2024

La jeunesse haïtienne: Entre intégration et formation

La jeunesse est un concept multidimensionnel. Il est à la fois sociologique et politique. Dans une approche politique de la jeunesse, les jeunes représentent une force transformatrice et réelle dans la sphère politique. L'engagement des jeunes peut prendre des formes diverses, allant du vote et de l'activisme à l'implication dans des organisations politiques et des mouvements sociaux.

Alors que le monde évolue rapidement, il est crucial que notre leadership politique reflète cette transformation. Cependant, comme toute initiative, promouvoir un leadership politique jeune présente à la fois des opportunités et des inconvénients.

Les opportunités peuvent se résumer en deux grands points :

1. Les jeunes leaders apportent une énergie et un dynamisme renouvelés à la scène politique
2. Les jeunes sont souvent plus en phase avec les enjeux contemporains tels que le changement climatique, la technologie, l'égalité des genres et les droits des minorités.

Les inconvénients sont nombreux mais nous allons les classer en les points suivants:

1. Manque d’expérience, manque de connaissance profonde de la gestion des affaires publiques
2. Risque ( manque de compétence peut aggraver la gestion de la chose publique)
3. Pressions( l'obligation de prouver l'efficacité de la jeunesse peut-être une source d'angoisse)

En Haïti, la question de l'intégration de la jeunesse dans l'administration publique fait des débats houleux dans tous les secteurs. Haïti est un pays jeune car la proportion de la population qui est prête pour vendre sa force de travail est de 60% declare le premier ministre Ariel Henry en été 2023.
D’après les chiffres publiés par l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI), la population haïtienne présente une structure jeune. Plus de la moitié de la population ont moins de vingt et un (21) ans. Le degré d’alphabétisme de la population de dix (10) ans et plus est de 61,0 % dans l’ensemble du pays. Il est plus élevé chez les hommes que chez les femmes : 63,8 % contre 58,3%. Le degré d’alphabétisme est de loin meilleur en milieu urbain qu’en milieu rural (80,5 % contre 47,1 %) Sur l’ensemble de la population âgée de cinq (5) ans et plus, 37,4 % n’ont aucun niveau, 35,2 % ont atteint le niveau primaire, 21,5 % le niveau secondaire et la proportion des personnes ayant le niveau universitaire n’est que de 1,1 % (1,4 % d’hommes contre 0,7 % de femmes).
Lorsque les jeunes sont formés et éduqués, ils constituent un avantage pour le pays. Dans le cas contraire, ils deviennent un fardeau pour l’État.
Citoyen, si on vous demande de mettre en application une politique parmi ces deux modes de gouvernance:
1. Mettre des programmes de formations obligatoires pour tous,
2. Intégrer les jeunes pour un mode de gouvernance meilleur
Lesquelles de ces deux politiques choisiriez-vous?

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11/08/2024

Charles Tilly dans son article, titré « la guerre et la construction de l’état en tant que crime organisé », nous montre clairement comment l’État souverain s’est disloqué pour faire place à l’État -nation européen. La monopolisation de la violence, en supprimant les concurrents ou en les dépossédant de ses forces militaires, est déterminante dans la formation de l’État, ce qui fait que la violence va jouer un rôle prépondérant dans cette construction. Auparavant, c’est-à -dire avant le moment de la construction des États, plusieurs groupes peuvent faire usage de la violence pour protéger leurs propres intérêts. La compétition externe et la convention entre des États favorisent/provoquent la genèse et l’organisation des États. « Ces concessions, à leur tour, influençaient les étapes successives de la conduite de la guerre et de la fabrication de l'État ».

Pour dominer leurs concurrents, les « faiseurs d’états » font la guerre afin de centraliser les moyens de contrainte. « J'affirmerai ici que la guerre fait les États ». La guerre est l’un des éléments fondamentaux pour les gouvernements qui veuillent asseoir ses autorités à l’intérieur d’un territoire délimité. Faire la guerre à permis une accumulation importante des capitaux et des prélèvements des ressources. C’est pour cette raison qu’elle est importante pour les États en balbutiement. Étant donné que les ennemis rivaux sont éliminés, il faut apporter la paix à la population en les protégeant. Ce qui est surprenant dans la protection c’est que c’est l’État lui-même qui est le responsable du déploiement de la violence sur tout le territoire puis il se transforme en bon racketteur pour dire aux citoyens qu’il peut les protéger. Selon F. Lane, la protection qu’offre l’État peut se définir selon trois (3) niveaux : elle peut s’appliquer à toute la population. Dans ce cas, on parle de démocratie américaine : elle peut aussi être au bénéfice d’un groupe dans la société d’ou le despotisme : et enfin, elle peut s’appliquer seulement aux intérêts des fonctionnaires de l’état, c’est la junte militaire.

Qu’en est-il dans le cas d’Haïti ?

Depuis plusieurs années, on remarque qu’Haïti est sous l’emprise de la violence qui à fragilisé la sécurité de la population. Une violence exercée par des troupes armées en connivence avec l’État haïtien. Comme le précise Michel Soukar dans une interview, on a pris dans le piège de la communauté internationale. Ce qu’il caractérise comme étant le piège du double jeu, les citoyens se livrant à eux-mêmes, pensant que la mission étrangère peut combattre les gangs qui sèment le chaos partout dans la conurbation de la capitale et une partie importante dans le département de l’Artibonite. L’État haïtien ne peut rien contre ce qui se passe actuellement dans le pays, et n’est en mesure de protéger la population, au contraire c’est ce même État qui participe à installer cette terreur existante au sein de la communauté civile. Haïti est sous tutelles des Nations-Unis qui vit continuellement le terrorisme, la violence, la guerre civile et d’autres crimes qui mettent en jeu le fonctionnement de la société.

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11/08/2024

QUEL EST LE PLAN DIABOLIQUE QUI EST EN COURS CONTRE HAÏTI ?

Cela fait des années, surtout depuis les revendications populaires " Kot kòb Petro Karibe a " que la marche vers la Somalisation d'Haiti est déclenchée à sa plus grande vitesse. Les gangs continuent d'accaparer des territoires et jamais aucune tentative n'est faite en vue de les reprendre. Nous sommes parvenus à des situations les plus désespérées qui,en quelques sortes, font surgir le mal-être haitien.

Aujourd'hui, nous avons un Conseil Présidentiel et un premier ministre qui font encore des promesses. La force multinationale est enfin là, mais elle ne peut agir et pris au piège de la politique interne du Kenya. Le président William Ruto est sur un siège éjectable. La mission Kényane pourrait servir comme une raison de plus contre lui si cela se passe mal(en cas de massacre de policiers kenyans par les gangs) ,en même temps si la mission n'agit pas contre les gangs, c'est le peuple haïtien qui leur demandera de partir.

Le plan diabolique qui se joue contre Haïti en ce moment est simple. Il consiste à laisser les gangs devenir assez puissant et incontournable pour forcer le peuple à accepter une amnistie et une négociation avec les chefs des groupes armés. Tous les gouvernements qui viendront par la suite de ce plan seront impuissant et incapable de décider d'eux-mêmes. L'international gouvernera Haïti et personne ne pourra faire opposition. Regardez comment les anciens opposants rentrent dans le jeu et deviennent les jouets des américains et du Core Group. Le peuple n'a plus son mot à dire.

Les élections deviendront alors soit impossibles ou seront réalisées avec la participation et l'acceptation des chefs de gangs qui diront aux gens vivant dans les zones qu'ils contrôlent qui voter et que celui qui aura le contrôle des gangs gagnera les élections. Lorsque le Core Group voudra négocier, aucun autre groupe ne pourra faire barrage car la république d'Haïti sera gouvernée par des impuissants que ce soit du point de vue politique, économique, social et même au niveau de l'armée. Les gangs seront toujours considérés comme paria et illégitimes. Les politiciens seront faibles car ils seront dépourvus de légitimité au sens d'être soutenus par le peuple et seront constamment contestés par les opposants, les chefs de gangs et la population.

Nous avançons vers un scénario où la cassure entre les gouvernés et gouvernants sera tellement grande que le peuple ne saura pas qui gouverne et celui qui gouverne ne pourra se tenir face au peuple .Il restera les gangs qui ne cesseront de menacer de reprendre les armes chaque mois à condition de recevoir de fortes sommes d'argent qui seront continuellement puisées dans le trésor public. Nous sommes, en cette année de 2024 sur le chemin de la destruction de la République d'Haiti , quelque chose qui se fait graduellement et sous le regard du monde entier. Les grandes puissances attendent patiemment cette destruction qui leur permettra de mettre officiellement Haïti sous tutelle de l'ONU comme le Timor Oriental ou d'en faire un nouvel État associé des États-Unis comme Porto-Rico.

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11/08/2024

Géographie du risque au Cap-Haïtien

La ville du Cap-Haïtien, malgré sa béatitude, est soumise à une panoplie de risques d'ordres naturels et ceux résultés des activités humaines. De par sa configuration morphologique, les risques naturels sont évidents.

Sur le plan géographique, la ville se soumet directement aux assauts des vents venant du Nord-est, des vagues de la Caraïbes etc. La localisation de la ville dans cette zone la fait exposer aux risques naturels. Surtout en cas de forte pluie, les vents et les vagues peuvent occasionner des inondations.

Géologiquement, la faille septentrionale qui traverse l'île Hispaniola explique la fragilité de la zone, en particulier Cap-Haïtien. Étant donné que Cap-Haïtien est naturellement exposé aux risques, il est maintenant impératif de savoir comment les individus s'approprient cet espace physique afin de diminuer ou rendre plus évident les risques.

Dans les trois sections communales du Cap-Haïtien, la section de Band-du-Nord est une zone située en Hauteur contrairement à Petit-Anse et Haut-du-Cap. Ces zones Basses présentent plus de quartiers inondables. Dans les quartiers populaires des sections de Haut-du-Cap et de Petit-Anse, il y a surtout une absence des installations sanitaires qu'on observe au niveau individuel. Bon nombre de ménages n'ont aucune structure sanitaire. Pour se débarrasser de ces besoins quotidiens, ces individus utilisent des sachets plastiques pour les mettre et enfin les jeter dans les systèmes d'égouts qui constituent des canaux d'évacuation des alluvions venant de la montagne. Ces déchets, empilés dans les canaux, empêchent les ordures ménagères et les alluvions de se jeter dans la mer. Cette restriction, au moment des pluies diluviennes, occasionne la montée des eaux dans les zones basses de la ville. Et cela va occasionner, à son tour, l'inondation dans presque tous les quartiers des zones bases
Les zones à risques sont très proches des ravines et elles sont réputées inondables : Laurier, Shada, La Fossette, Cité du peuple, Blue Hills, B. Bouteille, Champin, P. Anse, Madeline, Carrenage, Zo Vincent etc.
L'histoire montre qu’au Cap-Haïtien, il a eu de nombreuses inondations. Si on se rappelle des dates récentes de 2000 à 2012, on a recensé trois (3) grandes inondations : novembre 2000- la plupart des quartiers de la ville sont inondés, l’année de 2004- inondation à P. Anse et Haut-du-Cap et l’année 2009.

Toujours sur le plan démographique, la ville ne donne pas la possibilité de s'étendre au niveau de l'espace physique en raison d'un système montagneux qui limite cette possibilité. Cela occasionne un engorgement dans le centre du Cap. À cause de son importance dans la région, on observe un exode rural dans la ville. Les gens qui viennent de partout occupent l'espace physique anarchiquement. Ils construisent comme bon leur semble. Ils construisent dans les canaux d'évacuation des zones déjà inondables.

La situation actuelle de la ville du Cap-Haïtien n'est pas un donné naturel. C'est la façon que les gens ont approprié cet espace qui font que cette ville est exposée aux différents aléas cataclysmiques.

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11/08/2024

Cap-Haïtien est une ville côtière située au nord d’Haïti. Elle fut appelée Guárico du temps de la colonisation espagnole, en 1711, par décret royal. Compte tenu de son importance économique pour la France, elle fut appelée Cap-Français.
Après la proclamation de l’indépendance aux Gonaïves en 1804, elle fut baptisée Cap-Haïtien. Elle garda ce nom jusqu’en 1811 quand Henri Christophe s’est fait couronner roi. Elle reçut alors le nom de Cap-Henri et elle fut considérée comme la capitale du Royaume de Henri 1er. Ce n’est qu’en 1820 après la mort du Roi Christophe, que le président Boyer lui redonna son ancien nom, Cap-Haïtien.

Elle s’étend sur une superficie de 53,5 km2. Elle est constituée de 3 sections communales à savoir : Haut du Cap, Bande du Nord et Petite-Anse et située à quelque 250 kilomètres de Port-au-Prince.Elle est considérée comme la capitale touristique et historique par excellence. C’est la deuxième ville du pays. Elle fut l’une des plus remarquables et des plus splendides villes de la République d’Haïti. Ce n’est pas sans raison qu’elle a été surnommée le paradis des Caraïbes en raison de ses rues tracées en carreaux damiers, ses plages pittoresques et attirantes aux sables chauds, ses sites historiques et autres.
La ville du Cap est le Chef-lieu du département du Nord et de l’arrondissement du Cap-Haitien.

Elle fut témoin des plus grands évènements de l’épopée de 1804. C’est là où se sont déclenchées les luttes les plus tragiques, comme la bataille de Vertières en 1803. La proclamation générale de l’abolition de l’esclavage fut proclamée dans cette ville aussi. La section communale Haut-du-Cap comporte une histoire bien particulière avec Toussaint Louverture, l’une des grandes figures de la Révolution de 1804. La Place d’Armes, qui est située en face de la Cathédrale à la rue 18 a vu de nombreuses exécutions pendant la période coloniale, notamment celle de Dutty Boukman dont la tête a été exposée suite à sa participation au Congrès Bois-Caïman.
Vertières, Haut-du-Cap et Place d’Armes sont des sites de mémoire historique.

Avec des ouvertures sur l’océan Atlantique, la ville est capable d’accueillir à son port et son aéroport des milliers de visiteurs nationaux et internationaux. Une visite de l’un des sites du Cap et du Nord tels que : Sans-Souci, Citadelle, Vertières, Labadie, Ducroix, Cormier, les forts de la Nativité, de Picolet, Saint-Joseph et Magny etc. peut aider à découvrir les richesses innombrables de la cité Christophienne.
Car, malgré tous les avatars et les problèmes provoqués par les catastrophes naturelles, la ville du Cap garde encore son potentiel historique.
La Commune du Cap-Haïtien, chef-lieu du département du Nord, connaît une extension de plus en plus accélérée, les principales activités économiques qui existent dans la région Nord sont concentrées dans la zone du Cap. Cette ville regroupe les meilleures écoles et les centres hospitaliers les mieux pourvus de la région.
A cause du niveau de sous équipement généralisé et du taux de chômage élevé qui caractérisent la région, la ville du Cap-Haïtien se constitue en pôle d’attraction et draine une population de plus en plus importante.
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