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15/03/2025
01/12/2024

Journée mondiale du sida : Le Premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé rappelle que le droit à la santé pour tous est inaliénable.

Chaque 1er décembre, Haïti, à l’instar des autres nations, commémore la Journée mondiale de lutte contre le sida. Cette journée, placée sous le thème mondial "suivons le chemin des droits. Notre santé, nos droits" invite à une réflexion profonde sur le droit à la santé, un enjeu crucial dans le pays le plus touché par l'épidémie dans les Caraïbes.

Dans son méssage, le PM Alix Didier Fils-Aimé rappelle que la santé est un droit inaliénable, et, ce, même au coeur de la crise sécuritaire que connaît le pays.
Plus loin, M. Fils-Aimé reconnait que des acancées significatives ont été réalisées dans la lutte contre le VIH, toutefois il déplore le manque d'accès aux soins pour les personnes inféctées, car en raison de l'insécurité, elles se trouvent dans l'impossibilité d'atteindre un centre de santé ou d'obtenir un soin vital.

Par ailleurs, le PM Fils-Aimé croit que sous sa gouvernance des efforts courageux sont déployés pour rétablir la sécurité et l'accès aux soins essentiels. Il plaide également pour le renforcement de la solidarité des partenaires internationaux dans le combat contre le sida.

Rappelons qu'en Haïti, environ 150 000 personnes vivent avec le VIH selon les dernières estimations. Bien que le taux de prévalence ait diminué, passant de 5,9 % en 1993 à environ 2 % aujourd'hui, l'accès universel au dépistage, aux soins et aux traitements reste un défi. Les zones rurales et les communautés marginalisées continuent de faire face à des obstacles majeurs, notamment le manque d’infrastructures sanitaires, la stigmatisation et la pauvreté.
Les organisations locales et internationales, telles que le Programme national de lutte contre le sida (PNLS) et des ONG comme Partners In Health, jouent un rôle clé en comblant les lacunes. Elles fournissent des traitements antirétroviraux gratuits, des campagnes de sensibilisation et des services communautaires.

Radio Laria 107.5 FM

14/10/2024

_ -édito_
Haïti au bord du gouffre : Le temps des palabres est révolu.

Haïti, déjà aux prises avec une crise multidimensionnelle, semble plonger chaque jour un peu plus dans le chaos.
Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), mis en place pour guider le pays vers une gouvernance stable,vacille encore, pendant que parrallèlement le Premier ministre Gary Conille semble impuissant à freiner la descente accélérée du pays dans les profondeurs de l’anarchie.
Les divisions internes au sein de l’appareil de l’État, la violence des gangs, et l’inaction des partenaires internationaux, ne font qu’aggraver une situation déjà critique.

Le pays est pris en otage par des gangs qui tuent, pillent, et incendient, et menacent d’étendre la terreur dans des régions jusqu’alors relativement épargnées, telles que Léogâne, l’Arcahaie et Saint-Marc. Le climat d’insécurité règne sans partage, affectant directement les structures vitales de l’État. La grève à la Direction Générale des Impôts (DGI) a paralysé plusieurs secteurs clés, dont l’immigration, compliquant beaucoup plus la vie des citoyens.

En parallèle, les tensions entre la ministre des Finances et le directeur général de la DGI révèlent un dysfonctionnement criant au sommet de l’État.
Cette querelle interne s’ajoute à une série de crises institutionnelles, notamment l’attaque de l’Administration Portuaire Nationale (APN) par des groupes armés, ce qui perturbe également les opérations douanières. Tout ceci se déroule dans un contexte où la République Dominicaine intensifie ses déportations massives, expulsant chaque semaine des milliers d’Haïtiens sur un territoire déjà submergé par la misère et l’insécurité.

Sur le plan humanitaire, la situation est tout aussi déplorable. Des milliers de personnes déplacées, bloquées dans des écoles et des camps temporaires, peinent à trouver une issue. Malgré l’urgence, les actions concrètes du gouvernement tardent à venir. L’approche de la rentrée scolaire aggrave les tensions sociales, avec des familles démunies n’ayant reçu aucune aide, alors que la crise humanitaire touche à tous les secteurs de la vie quotidienne.

Cette situation explique l'inéfficacité criante de ceux qui ont la charge de mener à bon port cette transition. Le Premier ministre semble déconnecté des réalités locales, tandis que les ministres se plaignent d’un blocage administratif qui entrave la mise en œuvre des réformes nécessaires. L’incapacité à constituer un Conseil Électoral Provisoire (CEP) accentue la méfiance envers la gouvernance actuelle, et renforce un sentiment d’abandon au sein de la population.

Il faut aussi parler de ce chaos économique sans précédent: l’inflation galopante pousse les produits de première nécessité à des niveaux inaccessibles pour une grande partie de la population. La misère augmente, la population est au bord de l’implosion, et la situation risque de dégénérer en un éclatement social sans précédent si des mesures urgentes ne sont pas prises.

Quelles solutions pour Haïti ?

Pour éviter cette catastrophe annoncée, plusieurs pistes de solutions doivent être explorées de toute urgence :

- Réorganisation de l’appareil d’État : Le CPT et la Primature doivent travailler de concert pour rétablir une gouvernance fonctionnelle. Une meilleure coordination et une réorganisation administrative sont indispensables pour surmonter les rivalités internes et débloquer les réformes essentielles.

- Renforcement de la sécurité : La lutte contre les gangs doit être une priorité absolue. La communauté internationale, bien que discrète pour le moment, doit être sollicitée de manière plus ferme pour appuyer une intervention sécuritaire et un soutien logistique afin de démanteler ces groupes armés qui prennent le pays en otage.

- Aide humanitaire : Une assistance humanitaire d’urgence est nécessaire pour répondre aux besoins des déplacés et des familles les plus vulnérables. Le gouvernement doit aussi rétablir des services sociaux de base pour soulager une population à bout de souffle.

- Dialogue politique inclusif : Il est crucial d’engager un dialogue national qui inclura toutes les forces vives de la nation, y compris les partis de l'opposition, la société civile, et les représentants des secteurs économiques. Cette concertation doit viser à rétablir un minimum de confiance et mettre en place un calendrier clair pour les élections.

- Partenariats internationaux stratégiques : Le soutien de la communauté internationale, particulièrement des pays amis et des institutions financières, est nécessaire pour débloquer des fonds et soutenir la reconstruction des infrastructures détruites. L’engagement de la République dominicaine dans le cadre des déportations doit également être mieux coordonné pour éviter une pression supplémentaire sur le pays.

Le temps presse

Haïti se trouve aujourd’hui à un carrefour dangereux. Le temps des hésitations n'est plus. Si des actions concrètes ne sont pas posées, le pays risque de sombrer dans une crise d’une ampleur encore plus dévastatrice. Il faut desserrer l’étau de la misère, restaurer la confiance dans les institutions, et mettre en œuvre des mesures d’urgence pour stabiliser la situation. Sans tout cela, l’explosion sociale pourrait emporter sur son passage tout ce qui reste encore debout, menaçant non seulement la survie de l’État, mais aussi celle du peuple haïtien.

Jephté BAZILE
[email protected]

11/10/2024
11/10/2024

Communiqué de Presse

ISAKE (INISYATIV SITWAYEN ANGAJE Kont Ensekirite)

Dénonce la passivité du gouvernement face aux violences des gangs armés.

L'organisation ISAKE tient à exprimer son indignation face à l'inaction alarmante des autorités étatiques devant l'escalade de violences orchestrées par les bandes criminelles à travers tout le pays. Dans tous les états modernes, c'est l'État qui détient le monopole légitime de la violence, garantissant l'ordre et la sécurité. Cependant, en Haïti, ce sont les gangs qui terrorisent la population et exercent une forme de pouvoir légitimé par leur impunité.

Ces groupes criminels sèment le chaos en toute quiétude d'esprit. Incendiant des commissariats et d'autres immeubles privés et publiques, tels que ceux de Gressier, de Ganthier et de la Croix des Bouquets...et imposant du même coût des postes de péage illégaux pour accéder aux autres villes du pays. Les grands axes routiers du pays sont régulièrement bloqués à leur discrétion, paralysant ainsi la vie économique et sociale du pays. Pendant ce temps, l'État demeure silencieux et paraît de plus en plus impuissant volontairement ou/et incolontairement. Qui sait? Abandonnant sa mission première de protection ses citoyens.

Les gangs " Gran-Grif" dans l'Artibonite, avaient annoncé un carnage à Pont-Sondé, qu'ils ont tragiquement réalisé au vu et au su de tous, où plus de soixante dix (70) personnes ont été lachement assassinées. Jeff, alias Grolwa, Le chef de gang de Canaan avait également promis des violences à l'Arcahaie, lesquelles ont été exécutées ce matin même du 10 Octobre 2024. Et, d'autres zones sont sous la menace constante de ces groupes criminels, et aucune mesure sérieuse n'a été prise jusqu'à date pour stopper cette vague de terreur qui en clin de ruiner humains et espaces . Encore, un autre massacre, d'autres cadavres et des biens détruits. Le pays semble s'abandonner sous la coupe des bandits.

Quelle est donc l'utilité de ce gouvernement? Où est passé le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN)?

ISAKE exige un bras qualifié au secrétairerie d'État à la Sécurité Publique aux fins des réponses immédiates pour remédier à la situation. Nous avons besoin d'un gouvernement capable de prévenir, et non d'un《gouvernement pompier》qui n'intervient qu'après les dégâts. Il est plus que temps que la paix revienne dans notre pays! Que notre jeunesse retrouve l'espoir et que les milliers de déplacés puissent retourner chez eux en toute sécurité!

De plus, l'État doit mettre en place un programme de dédommagement pour les familles des victimes et pour tous ceux qui ont perdu leurs biens par ces violences inédites. La sécurité publique doit être la première des responsabilités d'un État soucieux et responsable.
C'est un droit fondamental que tout gouvernement se doit de garantir. Le silence et l'inaction ne font qu'aggraver la situation. Il est impératif que l'État haïtien prenne conscience et assume pleinement les conséquences de sa passivité destructrice!

Pour Authentification: Enold FLORESTAL .
: Munson JEAN

Fait à Port-Au-Prince Ce 10 octobre 2024

12/08/2024

Dahney CORIELAN à la tête du BACOZ: un pari gagné à coup sûr.

Fraichement nommé Coordonateur Général du Bureau de Coordination et de Suivi des Accords de la CARICOM, de l'OMC, et de la ZLEA (BACOZ), le long et brillant parcours académique et proffessionnelle de Me Dahney CORIELAN, a fait de lui, le choix ideal pour mener à bien cette entitée attachée à la Primature.

Âgé de 35 ans, le natif des Gonaïves, Me Dahney CORIELAN, est détenteur d'un licence en droit et en Anthropologie de l'Université d'État Haïti (UEH), et doctorant en droit international à l'Université Laval au Canada.

Sans besoin de se vanter lui même, l'experience professionnelle enrichissante de Me CORIELAN parle pour lui. Avocat reconnu, membre de l'Ordre des Avocats du Barreau de Port-au-Prince, Dahney CORIELAN a été consultant au Sénat de la République, avant de devenir fonctionnaire-diplomate pour le compte du Ministère des Affaires Étrangères et des Cultes (MAEC), sans oublier qu'il a également travaillé pour différentes agences internationales, dont l'USAID.

L'engagement de Me CORIELAN pour le bien être collectif, la justice sociale, entre autres, se traduit non seulement par ses actions, mais aussi à travers ses textes de très bonne facture sur des sujets d'intérêts.

L'arrivée de Me CORIELAN au BACOZ apportera sans doute une meilleure reconaissance de l'institution sur la scène internationale.
Le dynamisme et le savoir faire de ce dernier marqueront le début d'une ère nouvelle et bénéfique pour l'avancement de cette direction.

Le MÉMO

05/09/2022

Nan ti bout videyo sa ki dire anviwon 3 minit, ansyen Prezidan Jean-Bertrand ARISTIDE, kraze tout baryè rivalite lengwistik ke anpil Ayisyen genyen lakay yo.
Selon, Ansyen Prèt Katolik la, "tout lang yo egal".
Toujou daprè, Ansyen Prezidan, lekòl pata sipoze egzije timoun yo chwazi ant fransè oubyen Kreyòl, chwa sa revyen a timoun nan.

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