HPost5

16/08/2025

Nan komin kafou, 18 enpas Thoby, Mahotière 79, se la n ap jwenn yon espas kote n ap ka « Reve ansanm ». Non an se « Kay jèn yo ». Kote sila kreye yon anviwònman ak pwopoze kontni pou jèn ak timoun reyini, koute, pale patisipe nan plizyè aktivite literè, edikatif ak atistik. Aktivite sa yo se grenn k ap simen pou demen nou ka gen bèl pyebwa ki pote bon fwi pou peyi a. Wi, nou dwe simen jodiya.

Lè yon timoun ap grandi, li enpòtan pou n mete l nan yon anviwònman ki favorize devlopman global li : kote li ka amize l pandan l ap aprann, kote li ka benyen nan kilti pandan l ap devlope bon rapò ak tèt li, ak rasin peyi a. Nou kwè fòk nou fòme timoun jodi […]

16/08/2025

À « LAKAY AN M », je viens de mijoter mon deuxième acte participatif en quatre éditions. Il me faut le chanter avec l’ardeur d’un poème de Georges Castera, ou de tout autre parfum, comme « Flè Dizè », qui s’élève dans la parole de Jean-Claude Martineau — bon diseur. Tout cela, porté par mon extase devant la voix magnétique de Léo Ferré dans « À Saint-Germain-des-Prés ».

À « LAKAY AN M », je viens de mijoter mon deuxième acte participatif en quatre éditions. Il me faut le chanter avec l’ardeur d’un poème de Georges Castera, ou de tout autre parfum, comme « Flè Dizè », qui s’élève dans la parole de Jean-Claude Martineau — bon diseur. Tout cela, p....

13/08/2025

Retour en images sur l’atelier-conférence « Muse en Beauté », organisé par Saïmé d’Haïti le 7 août 2025 dans les locaux de Datip à Léogâne, sur le thème « L’entrepreneuriat dans le maquillage : entre passion, visibilité et rentabilité ». Un rendez-vous où la passion et le professionnalisme sont allés de pair. L’événement a réuni Marie Jouberthe Sénateur, Kenley Romulus et Vikencia Joseph autour de la table, avec Renan Ulysse à la modération. Des échanges inspirants, des démonstrations pratiques et des moments de partage ont ponctué cette journée spéciale.

Crédit photo: Louvensky Charlemagne (CLZ)

03/08/2025

« Qui dira jamais… » est une complainte dépourvue des propos rapportés dans le bus. Carl H. Burin, à travers ce poème, parcourt les abîmes qui nous lient étroitement, par ce qu’il y a de plus profond chez le poète : entre faux-semblants et lieux solitaires, entre nuits blanches et matins exempts de promesses. Une poésie qui ose défier l’érosion intérieure, à lire sur HPost5.

« Qui dira jamais… » est une complainte dépourvue des propos rapportés dans le bus. Carl H. Burin, à travers ce poème, parcourt les abîmes qui nous lient étroitement, par ce qu’il y a de plus profond chez le poète : entre faux-semblants et lieux solitaires, entre nuits blanches et matin...

01/08/2025

« Jamais je n’ai aimé comme je t’aime. Avec le goût du risque, mais je ne saute pas. La flamme dans les entrailles, je ne donne pas à voir que je brûle. Tu crois que je n’ai plus aucune peur, vu que je n’en parle point. Comme tu as pu le remarquer, je suis un homme de prudence, et c’est ce qui me conduit à ma perte. »

— Jephte Estiverne

« Jamais je n’ai aimé comme je t’aime. Avec le goût du risque, mais je ne saute pas. La flamme dans les entrailles, je ne donne pas à voir que je brûle. Tu crois que je n’ai plus aucune peur, vu que je n’en parle point […] » En amont, les filles ont commencé à […]

01/08/2025

“Sérénade poétique”. Voici une activité bimensuelle à Port-au-Prince, qui propose la littérature et les arts comme lieux d’existence ou de résistance possibles.

“Sérénade poétique”. Voici une activité bimensuelle à Port-au-Prince, qui propose la littérature et les arts comme lieux d’existence ou de résistance possibles. Portée par “Gerye Jwa”, association qui s’investit dans la formation psycho-sociale des parents et des ensei...

28/07/2025

28 juillet 1915. 28 juillet 2025. Cent dix ans depuis que les bottes américaines ont foulé nos terres avec leur arrogance habillée d’uniforme. Ils disaient vouloir protéger la démocratie. Ils ont surtout protégé leurs intérêts.

28 juillet 1915. 28 juillet 2025. Cent dix ans depuis que les bottes américaines ont foulé nos terres avec leur arrogance habillée d’uniforme. Ils disaient vouloir protéger la démocratie. Ils ont surtout protégé leurs intérêts 28 juillet 1698. 28 juillet 2025. Trois-cent-vingt-sept an.....

24/07/2025

« Il saura dire adieu, sera bon pour l’amnésie, et ses faits et gestes se partageront dans les étreintes des tendresses perdues. Parce que ce jour-là, le soleil s’est éteint dans sa chambre d’enfer, et il a crié, comme on jette une évidence dans un trou : ‘Pu**in, qu’est-ce que la vie est belle.’ »

— Ansky Hilaire

Il saura dire adieu, sera bon pour l’amnésie, et ses faits et gestes se partageront dans les étreintes des tendresses perdues. Parce que ce jour-là, le soleil s’est éteint dans sa chambre d’enfer, et il a crié, comme on jette une évidence dans un trou : « Pu**in, qu’est-ce que la vie ...

24/07/2025

Après une première édition saluée pour son dynamisme et sa portée sociale, le Festival Culturel KOJÈS revient en avril 2026 avec une programmation renouvelée et des ambitions affirmées. Porté par le Kolektif Jèn Solèy (KOJÈS), une structure ancrée dans les quartiers populaires de Port-au-Prince comme Cité Soleil, Truitiers et la Plaine, le festival se veut un espace d’expression, de créativité et de transmission culturelle pour les jeunes et les communautés marginalisées.

Après une première édition saluée pour son dynamisme et sa portée sociale, le Festival Culturel KOJÈS revient en avril 2026 avec une programmation renouvelée et des ambitions affirmées. Porté par le Kolektif Jèn Solèy (KOJÈS), une structure ancrée dans les quartiers populaires de Port-a...

23/07/2025

« Comme bien d’autres sphères de la société haïtienne, le secteur littéraire n’échappe pas à la logique des cercles fermés, du clientélisme intellectuel et de l’exclusion. »

Par John Peter Stinvil

« On peut être dans la littérature et ne rien savoir de la littérature. » Comme bien d’autres sphères de la société haïtienne, le secteur littéraire n’échappe pas à la logique des cercles fermés, du clientélisme intellectuel et de l’exclusion. Si la littérature haïtienne a p....

22/07/2025

« Il faut bien le dire, même si cela dérange : la littérature est devenue, pour certains, une mise en scène. Un théâtre de pacotille. Une parade où les masques crient plus fort que les visages. Où l’on s’applaudit entre imposteurs, avec des rires de carnaval au cœur des ruines. »

— Ar Guens Jean Mary

Il faut bien le dire, même si cela dérange : la littérature est devenue, pour certains, une mise en scène. Un théâtre de pacotille. Une parade où les masques crient plus fort que les visages. Où l’on s’applaudit entre imposteurs, avec des rires de carnaval au cœur des ruines. Il y a,....