12/11/2022
La nation bouleversée et qui a sa vie dans l'insécurité
Après plusieurs années où l'insécurité, la violence, la faim et toutes sortes de tourments ne cessent de manifester, le pays est à bout de sa respiration.
Malgré les braves efforts de la population, les stratégies qu'ils utilisent pour detourner ce destin tragique sont restés vaines car ses armes sont plus puissantes que toutes les défenses que l'on peut lui opposer.
Les villes provinces ne connaissent plus la tranquillité qu'elles ont eu auparavant, l'insécurité impose sa loi. Les prétendants "Surhumain" qui sont assis sur le trône ne voient pas le peuple tel que les humains le voient. L'augmentation du prix du carburant et des produits alimentaires entraîne les gens dans une situation absolument inhumaine. C'est comme si ce territoire, continuellement imbibée de sang, n'est qu'un autel immense où tout ce qui vit doit être immolé sans fin, sans mesure, sans relâche, jusqu'à la consommation des choses, jusqu'à l'extinction du mal, jusqu'à la mort de la mort. La faiblesse des institutions en terme de gouvernance rend absent les mécanismes solides qui devraient offrir des services et à lutter contre la paupérisation. Les forces de sécurité sont faibles et le manque de volonté politique complique une situation tendue.
Les besoins humanitaires ne cessent d'augmenter. Pour la majorité, une alimentation quotidienne relève d'un luxe. L'insécurité et l'abaissement de la production alimentaire locale ont causés la vulnérabilité de la population en limitant leur pouvoir d'achat. La population vit sous le seuil de la pauvreté, la faim les consume, la terreur les ronge pourtant, ceux qui sont aux trônes ne tentent rien afin de remettre le pays sur les rails et de lutter contre l'impunité.
Ces jours-ci, ils ne poussent plus que des croix dans ce territoire mais pourtant, la liberté ? Elle est pour les âmes fières qui méprisent la mort et à propos la donner. Elle n'est pas pour ces prétendants "Surhumain" faibles qui temporisent avec le crime, en couvrant du nom de la prudence leur égoïsme et leur lâcheté. Cette nation marche sur l'euphorie sombre de sa passion, les chemins des écoliers sont de plus en plus ténébreux et les lieux de réflexion des étudiants comme des sépulcres restreintes.
Dans le mouvement d'une nation vers son bien être, sa marche doit être grave et réglée, comme celle des battaillons serrés qui, par la seule force de leur ordre, s'avancent en chassant devant eux les obstacles, et sont victorieux sans porter un seul coup. La zone metropolitaine est devenue un terrain de guerre entre une seule et même espèce et ce qui representait la vie disparaît sous les pieds ou ailleurs. Le peuple se trouve dans l'incapacité de renaître de ses cendres, mais une chose est sur: quand un peuple tombe esclave, tant qu'il tient bien sa langue c'est comme s'il tenait la clé de sa prison.
Dans l'horloge de la nation Dessalinienne l'insécurité va durée combien de temps ?
Daphnis ST CYR
StDaphnis
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