02/09/2025
QVEMA : Retours sur les startups et épisodes
Le plateau des investisseurs de cette saison a montré des dynamiques bien distinctes. Chacun a sa manière d’aborder les deals, son secteur de prédilection et son appétit pour le risque.
Marc Simoncini : vision pragmatique, décisions rapides. Connu pour sa capacité à sentir les tendances du marché avant les autres, il ne s’embarrasse pas d’explications inutiles. C’est un investisseur instinctif qui ne perd pas de temps.
Éric Larchevêque : ex-crypto entrepreneur, il a un regard acéré sur les innovations technologiques et la scalabilité des business. Il pose les questions qui fâchent, teste la solidité du modèle économique et ne se laisse pas séduire par un simple storytelling.
Anthony Bourbon : direct, tranchant, efficace. Son objectif : des deals rapides, à fort potentiel, avec des entrepreneurs capables d’exécuter. Il n’investit pas par sympathie mais par conviction stratégique. Et cette saison, il a été le plus gros investisseur avec 1 066 666 € placés.
Kelly Massol : une approche très orientée produit et marché. Elle sait exactement ce qui fonctionne en B2C et challenge les entrepreneurs sur leur différenciation, leur stratégie de distribution et leur exécution. Pas de place pour l’approximation.
Julian Jacob : peu expansif mais redoutablement efficace. Il investit avec une vision stratégique, cherchant des entreprises capables de prendre des positions dominantes sur leur marché.
Alice Lhabouz : son expertise financière lui permet d’évaluer rapidement la viabilité d’un projet. Plutôt que de se laisser impressionner par des projections ambitieuses, elle analyse les chiffres et les tendances sectorielles avec une approche rigoureuse.
Jean-Michel Karam : son prisme : l’innovation et l’industrialisation. Il mise sur les projets capables de créer de la valeur tangible, avec une vraie barrière technologique ou un positionnement différenciant.
Chacun a son domaine de prédilection, mais tous ont un point commun : ils ne placent pas d’argent par charité. Un projet doit être solide, bien exécuté et surtout, scalable.