05/07/2025
Ce 4 juillet 2025 marque un moment fort pour notre village, Hasseindjé. L’ouverture des assises est bien plus qu’un simple événement : c’est un appel à la conscience collective, une main tendue vers notre avenir commun. En ce jour, la parole d’un homme résonne avec une intensité particulière : celle de Oustadh Said Mouhiyyidine.
Dans un discours vibrant, empreint de sagesse et de lucidité, Oustadh Mouhiyyidine nous a rappelé l’essentiel. Il a invoqué la solidarité comme pilier de notre survie, le vivre, ensemble comme condition de notre dignité, et les racines profondes de Hasseindjé comme source de notre fierté.
Il n’a pas simplement parlé à la tête, il a parlé au cœur. Il a rappelé que Hasseindjé n’est pas une somme d’individus isolés, mais une communauté soudée par l’histoire, la foi, la souffrance et l’espoir. Il a exhorté chacun à dépasser les rancunes, à tendre la main plutôt qu’à la retirer, à reconstruire ce tissu social parfois abîmé par l’indifférence ou la discorde.
Son mot fort ? "Sans solidarité, nous ne sommes que poussière dispersée."
Ce mot résonne aujourd’hui dans nos ruelles, dans nos foyers, dans nos consciences. Il nous pousse à réfléchir : que transmettons-nous à nos enfants ? Quelle mémoire voulons-nous honorer ? Et surtout, quelle Hasseindjé voulons-nous bâtir ensemble ?
À l’image d’Oustadh Mouhiyyidine, soyons les voix de la réconciliation. Soyons les gardiens du respect. Soyons les bâtisseurs du vivre-ensemble. L’histoire de Hasseindjé continue, à nous d’en écrire les plus belles pages.
BAHASSANI MOHAMED
Un citoyen concerné.