04/12/2025
Chères lectrices, chers lecteurs,
En cette fin d’année bouleversée, notre numéro de décembre veut offrir ce que la littérature sait créer mieux que tout : des espaces de lucidité, de courage et de consolation.
Prix Femina, Renaudot des lycéens et Goncourt des lycéens, Nathacha Appanah nous accorde un entretien passionnant autour de son roman La Nuit au cœur, où trois histoires de femmes victimes de violences masculines se répondent.
Ce numéro accueille également trois entretiens majeurs : avec la poète et romancière américano-palestinienne Hala Aylan qui explore les identités fragmentées, l’exil et les héritages traumatiques ; avec l’éditeur et biographe Jean-Luc Barré qui revient sur la vie de Charles de Gaulle et sa relation singulière avec le Liban ; et avec le journaliste et essayiste Tigrane Yégavian qui présente son livre Escales arméniennes.
Philosophe, poète, lecteur insatiable…, Jad Hatem est présenté dans un portrait magistral qui dessine la silhouette d’un homme-monde, dont la vie entière semble tissée par le désir de comprendre.
Ce numéro donne une place centrale aux romans et récits qui interrogent la mort, la misère, les relations familiales et conjugales, le racisme, la guerre… Découvrez Je voulais vivre d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre, prix Renaudot 2025, Kitab al-ghorfa de Akl Awit, Le Loup de la famille de Souhaib Ayoub, Les Filles de l’oubli de Ramy Zein, Les Faux Arcs-en-ciel d’Élie Hayek et Mémoires d’un Français résistant de Thibaut de La Tocnaye. Côté romans traduits : Enfant brûlée cherche le feu de Cordelia Edvardson, Le Jardinier et la Mort de Guéorgui Gospodinov, Pauvre de Katriona O’Sullivan, et Accords suspendus de Helen Garner.
En poésie, ne manquez pas le recueil de Hala Habache, Poussières de sens, les deux nouvelles parutions de Nadim Bou Khalil, et le poème d’ici de Souheil Matar.
La rubrique « Essais » met en lumière L’Écriture dans l’œuvre d’Huguette Caland de Brigitte Caland, un beau-livre qui recompose le parcours de sa mère, l’une des principales figures de l’art moderne libanais ; l’œuvre de l’architecte et philosophe Sarah Robinson ; et le livre La Réforme du Parlement libanais de Gabriel Abou Adal. Et dans la rubrique « Point de vue », Ziad Majed analyse le Proche-Orient à l’orée de 2026, dans une tribune éclairante.
Et enfin, ne ratez pas la rubrique BD de Ralph Doumit consacrée à Yiyun de Cosey, le Questionnaire de Proust à Hella Feki, ainsi que le dessin du mois d’Armand Homsi inspiré de Je suis ma liberté de l’écrivain palestinien Nasser Abu Srour (Prix de la littérature arabe 2025).