FatyTalks

FatyTalks Chroniqueuse de mots et d’idées.��

22/11/2025

Pour le second numéro…Et si vous proposez des sujets qui sont susceptibles de fortement vous intéresser ?😌
Je vous écoute 👀

19/11/2025

Pour Mademoiselle Yenden, Le mariage avant l’amour est l’idéal dans la mesure où le prétendant serait capable de lui fournir une stabilité financière et émotionnelle !

Mélissa elle? Venant d’une famille avec une situation financière stable,selon ses dires,n’a pas grand-chose à faire avec la stabilité financière d’un homme. Elle mise tout sur l’amour avant le mariage !

Entre bonne humeur,arguments frappants,nous avons réalisé ce premier numéro de FatyTalks avec plein de bonnes vibes 😜.

Et vous ? « Vous êtes plutôt amour avant mariage ou mariage avant amour ? »

De retourrr!!!!🎯Famille,on revient mais pas comme avant,un peu plus fort😉.On vous ramène de vrais choses,une nouvelle vi...
13/11/2025

De retourrr!!!!🎯

Famille,on revient mais pas comme avant,un peu plus fort😉.
On vous ramène de vrais choses,une nouvelle vibe.
Demain on prépare la sauce,un Talk-show sans tabou et bien chill.

Alors,pour ce 1er numéro,quoi de mieux qu’un sujet qui claque ? « Amour avant mariage ou Mariage avant amour ». Nos deux invités nous dirons ce qu’elles en pensent en tout cas.☺️

Petit recueil : Dites quelle est votre position et expliquez le pourquoi brièvement en quelques lignes et on pourra en parler sérieusement demain.😌

Sékou, entends-tu ma voix ? Ou es-tu trop absorbé dans le silence de l’histoire, là où les échos de tes  choix se confon...
27/09/2025

Sékou, entends-tu ma voix ? Ou es-tu trop absorbé dans le silence de l’histoire, là où les échos de tes choix se confondent avec les regrets de la nation? Dieu seul sait si tu contemples encore ce 28 septembre, ce jour où la Guinée, par ton “non”, a ouvert la voie à une indépendance précoce, brutale, fulgurante. Mais dis moi, Sékou : qu’aurait été la Guinée si, ce jour là, tu avais dit “oui” ?

Un “oui” comme , un pacte, un délai. Un “oui” qui aurait peut-être prolongé les chaînes, mais aussi évité certaines plaies. Dieu seul sait si ce “oui” aurait fait de nous une colonie apaisée ou un peuple résigné. Aurions-nous gagné le confort et perdu la dignité ? Aurions nous troqué l’honneur de l’indépendance contre le prix amer d’une dépendance prolongée ?

Je t’écris comme si les mots pouvaient réécrire le passé, comme si les hypothèses pouvaient rivaliser avec le réel. Comme si le “oui” que tu as refusé pouvait, aujourd’hui encore, être retourné entre mes mains, pesé, jugé, scruté. Mais Dieu seul sait si la nation peut renaître de simples conjectures.

Et toi, Sékou, toi qui connaissait le fer de l’humiliation et la morsure de l’orgueil, toi qui as choisi l’orage plutôt que l’ombre, savais-tu vraiment ce que tu offrais à ton peuple ? Un chemin de souffrance , certes, mais aussi un chemin de fierté. Une indépendance arrachée comme un cri, au prix d’une longue nuit de fer et de peur.

Peut-être que le “oui” aurait ménagé la Guinée. Peut-être qu’il aurait retardé les douleurs, ou alors les aurait rendues plus insidieuses, plus profondes encore. Dieu seul sait si ce “oui” nous aurait évité les dérives, les exils, les silences forcés. Dieu seul sait si ce “oui” nous aurait privés de l’éclair d’orgueil qui, un instant, fit de la Guinée la voix de l’Afrique.

Mais tu as dit “non”. Et ce “non” est devenu fardeau et flambeau. Fardeau pour les générations qui ont payé le prix de la liberté. Flambeau pour celles qui, encore aujourd’hui, brandissent ce mot comme un héritage.

Alors je t’écris, Sékou, comme on écrit à une ombre. Et je demande : et si le “oui” avait été ta réponse, qui serions-nous aujourd’hui ? Un peuple soumis mais rassasié ? Ou bien, malgré tout, un peuple toujours en quête de son propre “non” ?

Et vous chers lecteurs ? A sa place ? Qu’auriez vous choisi??

Famille ??? Prenez chaise,aujourd’hui je voudrais très sérieusement vous parler. Y’a quelque chose qui était calé dans g...
27/05/2025

Famille ??? Prenez chaise,aujourd’hui je voudrais très sérieusement vous parler. Y’a quelque chose qui était calé dans gorge,je veux sortir ça en taaasss.

Je veux vous parler du Syndrome de "LA DIASPORA MILLIONNAIRE .🙂

Chers cousins, chères tantes, chers frères éloignés qui deviennent subitement proches dès que tu sors du pays net!
Ouiiii vous-même ,les champions du: "C’est vous les boss maintenant oh"…. Tout ça parce que quelqu’un a changé de fuseau horaire 😭.

"Envoie-moi un petit quelque chose":
Toujours ce fameux “petit quelque chose” qui, quand on additionne toutes vos versions, devient un gros trou dans leur budget.
Mais bon, vous, vous pensez que parce qu’il est sorti des frontières guinéennes , il a aussi quitté la galère.
Spoiler alert : la galère, elle a juste changé de climat. Mincheuuu💔💔
Vous les voyez sur WhatsApp avec un filtre et un sourire, et vous pensez qu’ils nagent dans kobiri.
Mais le sourire là, c’est de la survie émotionnelle.
Et le filtre, c’est parce y’a led dans les chambres 🤧.

Vous ne demandez même plus s’ils vont bien , s’ils mangent, s’ils respirent.
Tout ce qui compte, c’est ce qu’ils peuvent envoyer.😂
Mais vous oubliez un détail : Eux là survivent hyn.

Galère avec les papiers, des calculs pour acheter du riz ET du savon dans le même mois.
Et pourtant, vous, vous êtes là, confortablement installés, matin vous gagnez un bon marakhoulangni😭🥹,eux là c’est pain tortilla qui a fait des jourrrs ,si c’est au Maroc même c’est omelette avec farine(les vrais savent 🤧).
La seule chose qu’ils gagnent vraiment ,c’est l’endurance émotionnelle. Et encore…

Donc s’il vous plaît.
Avant de demander un virement, demandez une connexion humaine.
Avant de tendre la main, tendez d’abord l’oreille.
Parce que ce ne sont pas vos distributeurs automatiques woo. Et ils se battent , chaque jour, loin de tout ceux qu’ils qu’on connaissent.
Maintenant répète après moi:

Si mon ami sort du pays,il n’est pas obligé de me donner
Si mon ami sort du pays,il n’est pas obligé de me donner
Si mon ami sort du pays,il n’est pas obligé de me donner .🙂

  ce que je suis et ce que je deviensIl est exactement 2h05 chez moi et ma tête refuse de passer à autre chose,elle est ...
25/05/2025

ce que je suis et ce que je deviens
Il est exactement 2h05 chez moi et ma tête refuse de passer à autre chose,elle est axée sur ce que j’ai Hashtaguerrrr,certainement….
Parcequ’……

Il y a des soirs où l’on s’assoit, sans rien dire, et tout hurle à l’intérieur.
Ce n’est pas du chagrin. Ce n’est pas de la peur. C’est un mélange étrange entre fatigue d’être soi et espoir de devenir autre chose. Un entre-deux flou, fragile, presque sacré.

On grandit sans s’en rendre compte.
Pas le jour où l’on souffle ses 20 ans, ni celui où l’on quitte la maison.
Mais le jour où l’on comprend que personne ne viendra nous sauver.

Il n’y a plus de “prochainement” magique, plus de promesse suspendue à un “quand je serai grand”.
Il n’y a que nous, debout, face à la vie, avec nos contradictions, nos blessures, nos rêves froissés et une envie profonde d’exister autrement.

Et c’est là que commence la véritable épreuve :
Apprendre à vivre sans manuel,alors là pas du tout !mdrrr
À aimer sans garantie.(Très certainement guetté par notre célèbre jargon africain Goumin)
À tomber sans que personne ne nous tende la main.
À se relever seul… mais ne jamais cesser de tendre la main aux autres.

La vingtaine, c’est souvent le théâtre des premières désillusions :
On découvre que l’amour ne suffit pas, que la gentillesse n’est pas toujours récompensée,
que les systèmes sont froids, que les adultes ont peur aussi, et que la vérité ne brille pas toujours.Et qu’est-ce qu’on s’en fou!!!!

Mais c’est aussi une décennie fertile, celle où l’on plante les graines de qui l’on sera.
On y forge ses valeurs, on y choisit ses batailles, on y rencontre ses propres limites.
Et parfois, dans le silence d’une nuit difficile, on sent naître une lueur nouvelle :
celle de la lucidité, de la responsabilité, de la puissance discrète d’être libre.Mdr,c’est le genre de soir où tu penses vraiment trouver la solution.

Il faut du courage pour être soi dans un monde qui nous pousse à être mille autres.
Il faut de la tendresse pour continuer à croire quand tout pousse à se durcir.
Il faut une foi inébranlable — non pas dans un avenir parfait, mais dans notre capacité à évoluer.

Alors oui, c’est dur,que personne ne vous mente à ce sujet !!!
Mais c’est aussi beau.
Parce que chaque jour où tu refuses de renoncer à ce qui te rend vivant,
chaque jour où tu fais un pas, même tremblant, vers ce que tu veux vraiment être,
tu grandis. Tu crées du sens.

Et c’est là, peut-être, la plus belle victoire :
Rester entier dans un monde qui nous brise à petit feu.

J’espère ne pas avoir été long,si je l’ai été je crois quand même que ça en vaut la peine. Je sais que je ne suis pas la seule secouée 🙂.

Signée:Faty✍️

13/03/2025

"On nous dit d’être ambitieux mais on nous ferme des portes,on nous parle de liberté mais tout est hors de prix"! J’avais très envie….de parler.

"Apprendre à marcher seule”On dit souvent que l’enfance forge l’adulte qu’on devient. Moi, j’ai grandi avec dix frères, ...
12/03/2025

"Apprendre à marcher seule”

On dit souvent que l’enfance forge l’adulte qu’on devient. Moi, j’ai grandi avec dix frères, une mère qui veillait sur moi comme sur un trésor, et un quotidien où tout semblait se faire naturellement autour de moi. J’étais la petite dernière, la princesse de la maison, bien insolente et capricieuse celle qu’on accompagnait partout, qu’on protégeait de tout. Jamais je n’avais eu à affronter seule la moindre difficulté,même mes exercices les plus simples ma mère forçait mon frère à m’assister😂.

Et puis, un jour, j’ai pris un vol pour le Maroc, direction une nouvelle vie, mes études et… le choc de l’indépendance.

Le bizutage de la vie adulte : la maladie(aka le changement d’air ,hum)
À peine une semaine après mon arrivée, mon corps a décidé de tester ma résilience. Une fièvre qui monte, des frissons, une fatigue écrasante… et personne pour me dire : “Repose-toi, je vais chercher les médicaments.” Non. Cette fois, c’était à moi d’y aller. Moi, seule, avec mon courage bancal et mon Google Maps tremblotant, direction l’hôpital. Premier combat gagné, mais non sans douleur.

Deuxième round : le logement.
J’étais tellement enthousiaste que je n’ai pas pris le temps de bien me renseigner hum!
Comme si tomber malade n’était pas suffisant, il a fallu que je change de logement en pleine convalescence. la paperasse, les valises qui pèsent un poids inhumain (ou alors c’est moi qui manquais de forces ?), tout ça toute seule. Moi qui n’avais jamais eu à soulever autre chose que ma petite cuillère et mon sac à dos, je me suis retrouvée à déplacer des valises plus grandes que moi.

Parcours de la combattante avec les "Khouya" de l’administration marocaine.
Si vous croyez que les épreuves de la vie vous rendent plus forts, essayez de faire un titre de séjour à l’étranger. J’ai compris ce jour-là que la patience n’était pas une vertu, c’était une compétition de survie. Un papier manquant ? Revenez demain. Une signature oubliée ? Recommencez tout. Un agent pas d’humeur ? Revenez encore. Honnêtement, j’ai failli prendre un billet retour à ce moment-là.

Et puis… la solitude.
Nouvelle école, nouvelle culture, nouvelle cuisine (et ne parlons pas des tentatives catastrophiques en cuisine qui auraient pu valoir un appel aux pompiers). Tout ce que je maîtrisais au pays c’était "Fouthi et Kansiyé.Chaque jour, une petite voix me disait : “Rentre chez toi. Tout serait plus simple.”

Mais alors que j’étais au bord de l’abandon, la vie m’a offert un dernier test. La maladie, encore. Cette fois, plus fort, plus violent. Ce n’était plus juste une épreuve, c’était un ultimatum. Je me suis retrouvée face à moi-même : soit je renonçais, soit je décidais que je méritais d’apprendre à marcher seule.

Alors oui, j’ai hésité. Oui, j’ai pleuré. J’ai dit à mon frère aîné que je n’en pouvais plus, je vais rentrer.Mais non, je ne suis pas rentrée. Parce qu’au fond, si je suis venue ici, c’est pour devenir la meilleure version de moi-même. Une version qui tombe, qui souffre, qui doute… mais qui se relève.

Et aujourd’hui, je réalise que chaque épreuve m’a forcée à grandir. Ce n’est pas facile, et ce ne le sera peut-être jamais. Mais si j’ai tenu jusqu’ici, c’est bien que quelque chose en moi refuse de lâcher.

Alors, à tous ceux qui traversent des tempêtes : vous êtes plus forts que vous ne le pensez. Moi, la petite dernière, la protégée, la choyée, je suis en train d’apprendre à voler seule. Et croyez-moi, malgré les turbulences, le ciel vaut le coup.


28/12/2024

.Plongeons dans la storytelling de la Guinée. Hommage aux femmes guinéennes,spécialement les mariames.❤️

15/12/2024

Imagine,tu te couches et te réveilles tu vois une fille aux gros yeux sortir de nulle part te dire que le gombo national sur lequel tu mises là,est peut-être maudit🤧.En touuut caaas qu’on trouve solution très vite,nous tous on mise sur ça .🥹🌚

Regorge l’un des plus importants gisements de fer au monde,Pétrie d’autres importantes ressources naturelles,l’exploitat...
12/12/2024

Regorge l’un des plus importants gisements de fer au monde,Pétrie d’autres importantes ressources naturelles,l’exploitation de ses minéraux ferra de la Guinée le poumon économique de l’Afrique.Ça,c’est au vu et au su du monde entier.

Mais quelle histoire se cache-t-elle derrière ces collines ?

Rejoignez moi ce week-end pour TalKer sur les mystères du SIMMANDOU 🥲.
C’est notre avenir 🤧

07/12/2024

Désolée pour le son🤧.Mais a quand les hommes là vont enfin s’arrêter ? Peut-être quand ils vont nous tu**err.Et la tante là?? I nou wali😑

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