27/06/2025
🚨 VERS UNE INTERDICTION POLITIQUE DÉGUISÉE ? LE RÉGIME S’EN PREND À L’UFDG !
À quelques jours de son congrès extraordinaire prévu le 6 juillet 2025, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) fait face à une intervention brutale du pouvoir exécutif.
Le ministère de l’Administration du Territoire vient d’ordonner la suspension pure et simple du processus, invoquant des irrégularités internes et une décision judiciaire en suspens.
Parmi les exigences du gouvernement :
Le report immédiat du congrès,
La réintégration forcée de l’ex-ministre Ousmane Gaoul Diallo,
L’ouverture d’un dialogue sous tutelle, encadré par une « commission paritaire » décidée par l’État lui-même !
Ce n’est pas seulement une affaire interne à l’UFDG. C’est un précédent grave pour l’ensemble de la vie politique guinéenne.
Quand un pouvoir administratif se mêle du fonctionnement d’un parti d’opposition, impose ses choix organisationnels, et conditionne la tenue d’un congrès aux intérêts du régime, c’est toute la démocratie qui vacille.
Cette affaire soulève des questions fondamentales :
Le multipartisme est-il encore une réalité en Guinée ?
Jusqu’où ira l’ingérence de l’État dans les partis gênants ?
Et qui sera le prochain visé ?
🛑 Que l’on soit pour ou contre l’UFDG, il est urgent de dénoncer cette dérive. Car aujourd’hui c’est eux. Demain, ce pourrait être n’importe quel autre parti, mouvement ou citoyen.