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🚫STOP🚫Ne lisez pas pour répondre.Ne lisez pas pour contredire.Ne lisez pas pour critiquer.Lisez… pour réfléchir.Pour lai...
16/10/2025

🚫STOP🚫
Ne lisez pas pour répondre.
Ne lisez pas pour contredire.
Ne lisez pas pour critiquer.

Lisez… pour réfléchir.
Pour laisser les mots vous traverser avant de juger.
Pour entendre ce qu’ils disent de vous, de nous, de ce que nous refusons encore de voir.
C’est ainsi que naissent les peuples qui comprennent avant de condamner,
et qui bâtissent avant de détruire.
Nous, Malagasy, avons le cœur grand. Trop grand, parfois.
Il bat fort, il pardonne vite, et il oublie souvent.
C’est ce cœur-là, noble mais naïf, qui nous ramène sans cesse les mêmes visages sur le podium.
Ceux que nous avons politiquement abattus hier reviennent aujourd’hui applaudis, acclamés, presque sanctifiés.
Comme si la politique était une histoire d’ex, une affaire de nostalgie.

On aime désormais ce qu’on détestait.
On confond la vengeance avec la justice, la sympathie avec la compétence.
On vote non pour un projet, mais contre une douleur.
On choisit non pour construire, mais pour se venger, pour profiter, pour se faire plaisir.

On dit : « Mikalo mérite d’être ministre, il a lutté ! »
Non. Avoir combattu ne fait pas de quelqu’un un bon ministre.
Heureusement qu’il a eu la sagesse de le comprendre.
Un ministère n’est pas une récompense du cœur, c’est une mission de tête.
Et c’est parce qu’on mélange l’émotion à la gestion que tout s’écroule.

Nous jugeons la couleur de la peau : trop blanc, trop noir.
Nous disons : « Les étrangers nous ont fait du mal. »
Mais soyons sincères.
Qui a ruiné Air Mad, Madarail, la Sirama, les ministères, les parcs nationaux ?
Ce ne sont pas les vazaha. Ce sont des Malagasy.
Qui te fait attendre trois semaines pour un papier ?
Qui te demande un “régime” au bord de la route ?
Toujours un Malagasy.

Le cœur est fier, mais les résultats sont vides.
Oui, il y a des Malagasy compétents, et il y en a beaucoup.
Mais les étrangers aussi.
Et il n’y a aucune honte à mêler les forces, à croiser les savoirs.
Refuser par réflexe, c’est déjà se condamner.

Pendant ce temps, nous détruisons ce que nous n’avons jamais su entretenir.
On casse des infrastructures déjà payées, juste pour effacer le souvenir de celui qui les a construites.
Ce ne sont plus des décisions : ce sont des caprices du cœur.
On reçoit des marchés, et six mois plus t**d tout tombe en ruine.
On reçoit des bus, et les routes s’écroulent.

Réfléchissons avec la tête.
Prenons ce qu’il y a de bon chez les autres, et donnons le meilleur de nous-mêmes.
Pas l’inverse.

Nous avons divorcé des anciens politiciens, et nous nous remettons avec eux, comme des amoureux amnésiques.
Nous remercions ceux qui nous ont ruinés hier, simplement parce que le dernier nous a blessés.
Et nous nous étonnons que rien ne change.

Peut-être que ce n’est pas le pouvoir qu’il faut changer, mais le peuple.
Changer de mentalité, d’éducation, de stratégie.
Car les dirigeants viennent du peuple, et s’ils reproduisent les mêmes erreurs, c’est qu’ils nous ressemblent.

Quand on voit les “ministrables” proposés parce qu’ils nous ont “touché le cœur”,
quand on rejette l’aide internationale parce qu’on n’a pas touché un dollar,
on comprend que le mal est plus profond.

Ilakaka est exploitée par des Malagasy.
Voyez-vous un franc de cette richesse dans vos poches ? Non.
Nous voulons être élus pour le moi, le je, le mon, jamais pour le nous.
Et c’est ainsi que nous devenons les mêmes que ceux que nous avons chassés.

La démocratie devient un théâtre : on parle pour briller, pas pour bâtir.
On fait des lives, on invente, on insulte, on fait le buzz.
Et le peuple, mal informé, croit tout ce qu’il lit manipulé, divisé, perdu.

Devant un blanc, on se sent colonisé.
Mais la vraie colonisation, aujourd’hui, c’est entre nous, Malagasy.
Nous nous exploitons, nous nous jalousons, nous nous trahissons.
Nous préférons l’illusion à la vérité, la flatterie à la lucidité.

Combien d’entre nous créent de l’emploi ?
Combien payent les cotisations sociales ?
Combien bâtissent, nettoient, embellissent ?
Combien pensent au bien commun ?

Le problème n’est pas notre incapacité.
C’est notre refus d’apprendre.
Nous préférons l’émotion à la raison, le cœur au discernement.

Mais les affaires d’État ne sont pas un feuilleton sentimental.
Ce n’est pas Marimar.
C’est la vie réelle.
Celle d’un peuple qui mérite mieux que des décisions prises sous le coup de la colère ou de la tendresse.

Le cœur rend humain.
Mais seule la tête construit une nation.

📮 A Choeur Ouvert

DECRYPTONS LES RISQUES ET OPPORTUNITÉS DE L’EXCLUSION DE MADAGASCAR DE L’UNION AFRICAINE🌍La suspension de Madagascar de ...
15/10/2025

DECRYPTONS LES RISQUES ET OPPORTUNITÉS DE L’EXCLUSION DE MADAGASCAR DE L’UNION AFRICAINE🌍

La suspension de Madagascar de l’Union africaine, décidée à la suite de la crise politique récente, provoque une onde de choc à plusieurs niveaux.
Au-delà de la portée symbolique, cette décision a des conséquences économiques et diplomatiques directes, mais ouvre aussi un champ de réflexion stratégique sur la souveraineté et le repositionnement du pays.

Ce décryptage vise à établir un arbitrage équilibré entre les risques immédiats et les opportunités potentielles liées à cette suspension.

🔴 LES RISQUES QUAND LA SUSPENSION POLITIQUE COÛTE DES MILLIONS ET TOUCHE DES MILLIONS

👉🏿. Conséquences financières directes
1. Gel de plus de 300 millions USD de financements africains en cours.
2. Blocage du projet hydroélectrique Sahofika (230 M USD) et ret**d estimé de 12 à 18 mois.
3. Suspension du programme AFR100 (5,5 M USD) : reforestation et formation de 2 000 agriculteurs à l’arrêt.
4. Arrêt du programme CAADP (12 M USD) : soutien à 60 000 familles rurales interrompu.
5. Suspension des appuis du CDC Africa (4 M USD) et de l’AMRH : recul des actions sanitaires.
6. Blocage du financement BAD – 25 M USD destiné aux PME locales.
7. Perte de la couverture climatique ARC – 10 M USD, privant le pays d’assurance contre les cyclones et la sécheresse.

👉🏿. Conséquences économiques et sociales
1. Ralentissement des investissements étrangers et baisse de confiance des bailleurs.
2. Hausse du coût de la vie (carburant, importations, produits de base).
3. Suspension des bourses et programmes universitaires africains.
4. Risque de rupture humanitaire en cas de crise ou de catastrophe naturelle.
5. Perte d’emplois et d’opportunités locales dans les projets en cours.

👉🏿. Conséquences diplomatiques
1. Retrait du siège et du droit de vote au sein de l’Union africaine.
2. Isolement politique vis-à-vis de la SADC et du COMESA, qui suivent la position de l’UA.
3. Affaiblissement de l’image internationale et perte de crédibilité dans les instances régionales.

Synthèse des risques :

Une suspension qui prive Madagascar d’un levier financier majeur, affaiblit son influence diplomatique et fragilise son économie intérieure.

🔴 LES OPPORTUNITÉS , QUAND L’EXCLUSION DEVIENT UNE STRATÉGIE

👉🏿. Avantages politiques et diplomatiques
1. Récupération de souveraineté totale : liberté de décision sans ingérence extérieure.
2. Repositionnement géopolitique : ouverture vers de nouveaux blocs (BRICS, ASEAN, Inde, Chine, pays du Golfe).
3. Fin du suivisme institutionnel : émancipation d’un modèle continental jugé lent et bureaucratique.

👉🏿. Opportunités économiques et structurelles
1. Réappropriation des priorités nationales : recentrage sur les besoins internes et les ressources locales.
2. Diversification des partenariats : création de coopérations bilatérales plus directes et pragmatiques.
3. Effet d’électrochoc économique : incitation à la réforme, à la rigueur budgétaire et à l’innovation.

👉🏿. Effets internes et symboliques
1. Cohésion nationale : renforcement du sentiment de dignité et de solidarité face à la sanction.
2. Visibilité internationale accrue : Madagascar attire l’attention et impose sa propre narration politique.
3. Révision du modèle africain de coopération : possibilité de proposer une approche alternative, centrée sur les peuples et non sur les institutions.
4. Capacité de négociation renforcée à la réintégration : retour éventuel dans l’UA avec plus de poids et de marge diplomatique.

👁️ Synthèse des opportunités :

Une suspension qui, bien que risquée, peut devenir un tremplin pour redéfinir la posture internationale du pays, renforcer sa cohésion interne et réaffirmer son autonomie politique.

BERENTY
15/10/2025

BERENTY

La RelanceIls sont venus réclamer ce qu’ils estiment avoir été trahi : la légitimité du pouvoir.La motion de censure n’a...
14/10/2025

La Relance

Ils sont venus réclamer ce qu’ils estiment avoir été trahi : la légitimité du pouvoir.

La motion de censure n’a été qu’un miroir.
Elle n’a pas renversé, elle a révélé.
Le système s’est effondré de lui-même, rongé par la complaisance, la corruption, la fatigue.

Deux ans.
Deux ans pour tout remettre à plat.
Non pas pour changer des visages, mais pour changer de nature.
Non pas copier un modèle étranger, mais en concevoir un qui nous ressemble, enfin.

Car tout est parti d’un manque.
De ces robinets à sec, de ces coupures sans fin, de cette lassitude qu’on avale avec le riz.
Et puis, une génération s’est levée.
La Gen Z, ces jeunes qu’on disait apathiques, distraits, détachés.
Ils se sont mis debout, non pour prendre le pouvoir, mais pour le réveiller.
Ils ont refusé l’habitude.
Ils ont dit “non” à la résignation.
Et dans leurs cris, il n’y avait ni haine ni calcul, juste une exigence de dignité.

Aujourd’hui, on parle de tout revoir : la Constitution, les institutions, jusqu’à nos symboles.
Et pourquoi pas ?
Changer un drapeau ne suffira pas, mais refuser de le faire serait déjà une peur.
Le changement n’est pas une offense, c’est un courage.
À condition qu’il ne soit pas un décor de plus sur un mur fissuré.

Mais à force de pointer du doigt la politique, on oublie trop souvent le peuple.
Comme si nous n’y étions pour rien.
Nous sommes les premiers à corrompre, et les premiers à être corrompus.
Toujours pressés de régler son intérêt du jour, jamais soucieux du lendemain.
Celui qui glisse un billet dans un dossier pour “aller plus vite”
est le même qui, demain, criera à l’injustice.

Les services administratifs sont devenus des guichets d’humiliation.
Ceux qui devraient servir le peuple s’en servent.
Le tribunal, censé rendre justice, est devenu l’ennemi public numéro un face à l’argent du plus fort.
Les centres fiscaux, eux, ne cessent d’écraser des entreprises malgaches déjà à genoux,
tandis que les vraies fortunes contournent la loi avec le sourire.
Ces maux-là sont silencieux, mais profonds.
Ils ne font pas la une, mais ils minent le pays de l’intérieur.

Combien ont peur d’entrer dans un tribunal, même sans rien avoir fait ?
Combien d’entrepreneurs hésitent à se déclarer, non par fraude, mais par peur d’être piégés par l’administration ?
Combien de ministères gardent volontairement opaques les frais, les procédures, les conditions,
pour mieux tromper, pour mieux dominer ?

Le ministère du Travail, lui, semble parfois se réjouir de mettre à genoux les entreprises,
comme si briser le privé servait les travailleurs.
Mais l’équilibre, ce n’est pas la vengeance.
Les sociétés ne demandent pas de privilèges,
elles demandent des règles justes, cohérentes, adaptées à la réalité.
Car derrière chaque fermeture, il y a des salariés sans emploi.
Et derrière chaque entreprise étranglée, il y a un pays qui s’appauvrit.

Nos lois ignorent encore la fragilité du terrain,
le manque de formation, l’absence d’éducation économique, la précarité des salaires.
Et ce sont toujours les mêmes qui trinquent, ceux qui essaient, qui créent, qui bâtissent malgré tout.

Alors oui, cette refondation doit aller jusqu’au bout,
sans hypocrisie, sans simulacre.
Car si cette fois encore nous nous trompons de combat,
si nous confondons justice et revanche,
si nous laissons la bêtise reprendre les commandes,
alors viendra le pire des regrets : la nostalgie du régime qu’on a voulu fuir.

Ce n’est pas une prise de pouvoir.
C’est peut-être le dernier sursaut d’un peuple qui veut enfin se regarder en face.

Mais voilà le vrai risque : la récupération.
Les mêmes visages s’approchent déjà du podium, ceux qui flairent le retour à table.
Les mêmes mots, les mêmes sourires, les mêmes promesses recyclées.
Le peuple n’a pas besoin d’un nouveau président, ni d’un nouveau clan.
Il a besoin d’un socle, d’une colonne vertébrale.
D’un État qui ne tremble plus au premier intérêt venu.

Si le CAPSAT a osé remettre la main sur le levier,
qu’il le fasse avec sang-froid, non avec appétit.
Qu’il protège cet élan au lieu de le dévorer.
Car le pays n’a plus besoin d’un sauveur, ni d’un spectacle.
Il a besoin d’une refondation lucide, ferme, humaine.

Ce n’est pas une prise de pouvoir.
C’est peut-être, pour la première fois depuis longtemps,
une prise de conscience.

Tsy misy fankahalana.
Ekena sy ankasitrahana ny soa efa vitan’ireo teo nifandimby teo aloha,
fa izay tsy nety dia entina hanovana ho tsara kokoa ho an’ny ho avy.
Isika rehetra dia iray ihany , samy Malagasy. 🇲🇬

Les mots sont clairs. Le silence, lui, sera coupable. A bon entendeur, Salut.

📮 A Choeur Ouvert

Omeo lohateny ny sary
11/10/2025

Omeo lohateny ny sary

🇲🇬 « Sambatra tokoa izahay »Depuis l’indépendance, nous n’avons jamais exigé la gloire ni les grandeurs illusoires.Nous ...
11/10/2025

🇲🇬 « Sambatra tokoa izahay »

Depuis l’indépendance, nous n’avons jamais exigé la gloire ni les grandeurs illusoires.
Nous n’avons demandé ni richesses, ni miracles.
Seulement l’essentiel — ce qui donne à l’homme la mesure de sa dignité et au peuple la conscience de sa valeur :
… De l’eau potable, pour ne plus boire la poussière ni la maladie.
… De l’électricité, pour ne plus vivre dans le noir pendant que d’autres brillent.
… Un toit solide, pour que la pluie ne traverse plus les rêves des familles.
… À manger chaque jour, sans avoir à choisir entre le riz et demain.
… Des soins, pour que la mort ne soit plus une question d’argent.
… Une école qui instruit vraiment, pas des salles vides de moyens et d’espoir mais respectueuse de l’avenir.
… Du travail, pas des promesses. Des emplois réels, des salaires qui permettent de vivre.
… Des routes sûres, des transports dignes, pour relier nos villages à nos villes, nos vies à nos espoirs.
… Des quartiers propres, des déchets réellement collectés, un air pur et une terre que nos enfants pourront encore aimer.
… Une justice honnête, des lois appliquées pour tous, et une sécurité qui protège sans peur ni privilège.

Rien de plus.
Juste cela : de quoi vivre debout,
et quitter ce monde un jour en pouvant dire —
nous avons traversé notre passage sur terre avec dignité et avec décence,
et quitter ce monde un jour en pouvant dire, sans trahir nos ancêtres ni nos enfants :
“Sambatra tokoa izahay.”🇲🇬

📮 A CHOEUR OUVERT

Elliot Randriamandrato, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères Richard Randriamandrato, aurait été interpell...
09/10/2025

Elliot Randriamandrato, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères Richard Randriamandrato, aurait été interpellé par les forces de l’ordre en compagnie de deux de ses amis.

Cette arrestation a suscité de vives réactions au sein de la diaspora malgache et parmi la jeunesse engagée à Madagascar, en France et ailleurs.
Elliot RANDRIAMANDRATO, est connu pour son engagement citoyen en France et à Madagascar: il a notamment été consultant senior chez A2 Consulting, président de l’association TETIKASA ALA, coordinateur général de FACT Génération Climat Madagascar, et membre de la Commission Jeunesse.
LinkedIn

Il apparaît également co-fondateur de Za Koa Hanorina.

L’arrestation soulève des interrogations autour de la liberté d’expression, de la place de l’engagement politique et du droit à la contestation pacifique dans le contexte malgache.
Pour certains, cet événement pourrait marquer une rupture dans le rapport entre la jeunesse militante et les autorités.

« De la grève générale au Général : Madagascar change de ton. »Général ZAFISAMBO Fortunat, ancien Directeur de Cabinet M...
06/10/2025

« De la grève générale au Général : Madagascar change de ton. »
Général ZAFISAMBO Fortunat, ancien Directeur de Cabinet Militaire sous l’ancien Premier Ministre Christian Ntsay appelé à le succeder.
Jeneraly no voatendry ho PM,
Fanapahan-kevitra iray izay manamarika dingana vaovao eo amin’ny fitantanana ny firenena, amin’ny fotoana ilàna fitoniana sy firaisankina.

Mandimby andraikitra sarotra i Général de division ZAFISAMBO Ruphin Fortunat Dimbisoa izay vao notendren’ny filoha ho pr...
06/10/2025

Mandimby andraikitra sarotra i Général de division ZAFISAMBO Ruphin Fortunat Dimbisoa izay vao notendren’ny filoha ho praiminisitra.
Manoloana ny krizy ara-politika sy ara-tsosialy misy amin’izao fotoana izao, manana adidy mavesatra izy: ny hamerenana ny fitoniana, ny hanokafana indray ny fifampidinihana nasionaly, ary ny hanarenana ny fitokisan’ny vahoaka amin’ny rafitra fanjakana.

Mitodika amin’i Général de division ZAFISAMBO Ruphin Fortunat Dimbisoa izao ny mason’ny Malagasy rehetra, manantena governemanta afaka mampitony ny toe-draharaha sy mamaly haingana ny filàn’ny firenena.

Après environ une semaine de lutte, Ambohijatovo est enfin ouvert au public, sous escorte des forces de l’ordre.Cette ré...
30/09/2025

Après environ une semaine de lutte, Ambohijatovo est enfin ouvert au public, sous escorte des forces de l’ordre.

Cette réouverture marque le respect d’un des trois fondamentaux : la liberté d’expression et le droit de grève.
Il s’agit d’une concession des plus hautes sphères de la République, considérée comme un acquis précieux, à préserver et à défendre.

Cependant, à l’extérieur du parc, les forces armées ont eu recours aux gaz lacrymogènes pour disperser ceux qui s’y trouvaient.

Chronique Ntsay, l’homme fort balayé avec tout son gouvernementPendant plus de six ans, Christian Ntsay a tenu fermement...
29/09/2025

Chronique Ntsay, l’homme fort balayé avec tout son gouvernement

Pendant plus de six ans, Christian Ntsay a tenu fermement les rênes de Mahazoarivo. Premier ministre “technocrate”, discret mais incontournable, il incarnait la stabilité politique dans un pays habitué aux remaniements éclairs. Depuis 2018, il traversait les tempêtes sans jamais être écarté.

Mais la crise sociale et politique actuelle, marquée par les coupures massives d’eau et d’électricité, les manifestations et la colère populaire a eu raison de lui. Rajoelina a frappé fort : Ntsay est limogé et le gouvernement dissout.

C’est une première depuis l’ère Rajoelina, et un véritable séisme politique. Le “fusible” a sauté, entraînant avec lui toute l’équipe ministérielle. Pour le président, il s’agit d’un message clair : changer de méthode, ouvrir une nouvelle étape et tenter de restaurer la confiance d’un peuple exaspéré.

De “pilier de continuité” à “sacrifice de crise”, Ntsay Christian quitte la scène par une porte brutale. Sa longévité exceptionnelle restera dans l’histoire, mais aussi sa chute, spectaculaire, qui marquera la force de la lutte populaire.

DÉCLARATION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE _ Soutien aux victimes et entreprises : mise en place d’un emprunt spécial pou...
29/09/2025

DÉCLARATION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
_ Soutien aux victimes et entreprises : mise en place d’un emprunt spécial pour les sociétés détruites et d’un allègement fiscal pour les victimes des pillages.
_ JIRAMA : le Président a dénoncé un manque de transparence et annonce des solutions en cours pour l’électricité et l’eau.
_ Choc politique : le Premier ministre Ntsay Christian limogé, une première sous l’ère Rajoelina.
_ Nouvelle méthode : ouverture à la FFKM, aux entreprises, aux jeunes et aux chômeurs pour redéfinir les priorités nationales.
_ Éducation : budget spécial pour les étudiants et amélioration des infrastructures universitaires.
_ Corruption : déclaration de guerre totale, “pas de développement sans paix et sérénité”.
_ Énergie : plusieurs projets financés par la Banque mondiale pourraient être suspendus si la crise perdure.
_ Sécurité : création d’une cellule anti-pillage avec tolérance zéro pour les casseurs et voleurs.
_ Organisation locale : les fokontany appelés à collaborer avec les forces de l’ordre.
_ Jeunesse : mise en place d’un espace de concertation pour que les jeunes expriment leurs priorités.
_ Vision : “Personne ne sera oublié. Nous allons construire et marcher ensemble, dans le respect de la Constitution et par amour de la patrie.”
_ Engagement : Madagascar doit se relever, tirer les leçons des violences récentes et entrer dans une nouvelle étape de redressement.

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Antananarivo
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