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🇲🇺 Le nouveau véhicule d’investissement initié par MCB Group et Omnicane se concrétise avec la construction d’une centra...
29/11/2025

🇲🇺 Le nouveau véhicule d’investissement initié par MCB Group et Omnicane se concrétise avec la construction d’une centrale photovoltaïque de 4,8 MW à Poudre d’Or, dans le cadre du programme MSDG du Central Electricity Board. Le projet regroupe deux fermes solaires développées avec Calycé International, et construites par Ecoasis Energy Solutions. Elles abriteront environ 8 200 panneaux répartis sur quatre hectares, avec une mise en service prévue en avril 2026. L’installation devrait permettre d’éviter près de 7 000 tonnes de CO₂ par an, tout en intégrant des pratiques agrivoltaïques destinées à renforcer la sécurité alimentaire.

🇸🇳 Le Sénégal améliore son ratio d’endettement après le recalcul du PIBLe Sénégal annonce un ratio d’endettement en bais...
26/11/2025

🇸🇳 Le Sénégal améliore son ratio d’endettement après le recalcul du PIB

Le Sénégal annonce un ratio d’endettement en baisse après la révision de son PIB, selon Reuters. L’année de référence passe de 2014 à 2021 et porte le PIB 2021 à 17 316 milliards de francs CFA, en hausse de 13,5 % par rapport à l’estimation précédente. Le nouveau ratio de dette publique recule ainsi à 80 %, contre 90,8 %. Ce nouveau calcul réduit mécaniquement le poids de la dette publique dans l’économie nationale et offre une image plus favorable des équilibres macroéconomiques. Le gouvernement présente cette évolution comme un signal rassurant pour les marchés, les bailleurs et les agences de notation. Cette annonce intervient alors que Dakar cherche à renforcer sa crédibilité budgétaire, à stabiliser ses comptes et à financer ses priorités économiques dans un contexte de pression sur les finances publiques.

🇲🇱 Desert Gold cherche 20 millions USD pour lancer une mine au MaliLa canadienne Desert Gold veut lever 20 millions USD ...
26/11/2025

🇲🇱 Desert Gold cherche 20 millions USD pour lancer une mine au Mali

La canadienne Desert Gold veut lever 20 millions USD pour construire une mine d’or à Barani Gourbassi, dans l’ouest du Mali. Le projet repose sur une étude économique préliminaire publiée récemment, qui présente une rentabilité jugée favorable. La société prévoit une production à ciel ouvert avec des coûts opérationnels maîtrisés selon ses estimations. Elle indique que le financement permettra de lancer les travaux initiaux et les infrastructures essentielles du site. Desert Gold affirme vouloir accélérer le calendrier si les fonds sont réunis dans les prochains mois.

Le gisement présente un potentiel de production soutenu selon les données techniques communiquées. La compagnie estime que la mine pourrait générer des flux financiers importants grâce au prix actuel de l’or. Elle espère séduire des investisseurs malgré les défis sécuritaires, logistiques et réglementaires du secteur minier au Mali. La société met en avant l’intérêt stratégique du projet pour renforcer son portefeuille africain. Elle souligne aussi les retombées économiques possibles pour les communautés locales et pour l’industrie aurifère malienne.

🇬🇭 La Banque du Ghana envisage une baisse de taux après un recul plus rapide de l’inflationLa Banque du Ghana pourrait a...
25/11/2025

🇬🇭 La Banque du Ghana envisage une baisse de taux après un recul plus rapide de l’inflation

La Banque du Ghana pourrait abaisser prochainement son taux directeur, l’inflation ayant ralenti plus vite qu’anticipé selon Reuters. Ce repli renforce les attentes d’un assouplissement monétaire, après une longue période de politique restrictive destinée à stabiliser l’économie et soutenir le cedi. Les autorités monétaires indiquent suivre attentivement l’évolution des prix et les signaux de la demande avant toute décision.

Ce potentiel tournant intervient alors que le pays cherche à consolider sa reprise économique et à alléger les coûts de financement pour les entreprises. Les marchés scrutent désormais la prochaine réunion du comité de politique monétaire, perçue comme déterminante pour la trajectoire des taux en fin d’année. Une baisse confirmerait que la lutte contre l’inflation progresse et ouvrirait la voie à un soutien plus marqué à l’activité.

🇳🇬 Dangote choisit Honeywell pour soutenir son plan d’expansion des capacitésDangote a retenu Honeywell pour l’accompagn...
25/11/2025

🇳🇬 Dangote choisit Honeywell pour soutenir son plan d’expansion des capacités

Dangote a retenu Honeywell pour l’accompagner dans son ambitieux programme d’augmentation de capacités, rapporte Reuters. Ce partenariat doit soutenir les objectifs industriels du groupe nigérian dans le secteur énergétique. Il intervient alors que Dangote poursuit la modernisation de ses installations afin de renforcer sa compétitivité régionale. Le groupe affirme vouloir sécuriser des solutions technologiques fiables pour accélérer ses échéances.

Selon Reuters, cette collaboration vise à optimiser la performance et la planification des futures extensions. Elle s’inscrit dans un contexte de forte demande énergétique et d’investissements accrus dans les infrastructures au Nigéria. Les analystes soulignent que cette stratégie pourrait renforcer l’autonomie industrielle du pays. Le partenariat reflète aussi la volonté de réduire les contraintes opérationnelles et de soutenir la croissance du secteur au cours des prochaines années.

🇱🇾 Libye : Le pays au carburant le moins cher au monde en novembreLa Libye conserve en novembre la première place mondia...
25/11/2025

🇱🇾 Libye : Le pays au carburant le moins cher au monde en novembre

La Libye conserve en novembre la première place mondiale des pays où le carburant coûte le moins cher. Le litre s’établit en moyenne à 0,027 dollar, selon les données internationales du secteur de l’énergie. À l’échelle mondiale, le prix moyen reste stable à 1,29 dollar le litre pour le deuxième mois consécutif. Cette différence souligne le poids des subventions dans le modèle libyen, dans un contexte économique et politique encore fragile. Quatre autres pays arabes apparaissent aussi parmi les dix premiers mondiaux, signe de politiques publiques qui maintiennent fortement les soutiens au prix.

En Afrique, les évolutions du mois affichent des tendances opposées. Les prix ont baissé en Libye, en Éthiopie, en Tunisie et au Niger, souvent en lien avec les coûts d’importation et les décisions tarifaires nationales. Des hausses limitées ont touché l’Égypte, le Nigéria et le Libéria, sous l’effet des pressions monétaires et des révisions de subvention. Les spécialistes rappellent que les carburants restent un indicateur majeur de stabilité économique. Plusieurs pays renforcent leurs investissements dans le raffinage pour réduire leur dépendance aux importations, alors que les gouvernements tentent de préserver l’équilibre budgétaire et de contenir le coût de la vie.

🌍 COP30 : AIM4Forests de la FAO obtient un soutien financier à long terme du Royaume-UniLe Gouvernement britannique a an...
25/11/2025

🌍 COP30 : AIM4Forests de la FAO obtient un soutien financier à long terme du Royaume-Uni

Le Gouvernement britannique a annoncé, le 15 novembre 2025, accorder un financement à long terme de 16,9 millions de livres sterling (GBP) au programme « Accélérer le suivi innovant des forêts » (AIM4Forests) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cette annonce porte la contribution totale du Royaume‑Uni à 48,4 millions de GBP.

AIM4Forests est un partenariat phare entre la FAO et le Royaume-Uni. Il a pour objectif d’aider les pays à renforcer la surveillance et la communication d’informations sur les forêts en se fondant sur les technologies modernes, la transparence des données et l’innovation technique.

Ce soutien supplémentaire fait suite à la note A+ attribuée à AIM4Forests lors des évaluations annuelles indépendantes de 2023 et 2024. Cette note reflète la mesure dans laquelle, par son impact et son efficacité, le programme aide les pays à surveiller, protéger et restaurer les forêts et les écosystèmes, ainsi qu’à mesurer et déclarer les réductions d’émissions.

« Nous saluons le soutien constant que le Royaume-Uni apporte à AIM4Forests, programme qui rassemble la technologie, l’innovation et les personnes pour susciter des changements concrets, transformer les données en décisions et donner aux pays et aux communautés les moyens d’agir véritablement au service de la restauration des forêts et d’un avenir durable », a dit Qu Dongyu, Directeur général de la FAO.

La Ministre britannique du climat, Mme Katie White, a de son côté déclaré : « La lutte contre la déforestation est essentielle pour protéger notre planète, et AIM4Forests offre aux communautés un moyen d’utiliser des technologies et des données de pointe pour enrayer et inverser la perte de forêts. Nous sommes déterminés à mettre un terme à la perte de millions d’hectares de forêt chaque année. C’est pourquoi, à la COP30, nous sommes heureux d’annoncer que le Royaume-Uni prolonge le soutien qu’elle accorde à AIM4Forests pour stimuler l’innovation et renforcer l’action que nous menons pour protéger les forêts dans le monde. »

Accélérer l’innovation pour une transparence et une responsabilité inclusive en matière de données

Lancé en 2023, AIM4Forests collabore étroitement avec les gouvernements, les peuples autochtones et les jeunes pour promouvoir des approches inclusives et équitables en matière de surveillance des forêts, de données et de prise de décisions. Le programme utilise des données ouvertes et l’innovation géospatiale dans le cadre de l’initiative Open Foris pour améliorer la transparence et la responsabilité des processus nationaux et internationaux.

A ce jour, AIM4Forests a aidé 19 pays (Belize, Bolivie, Brésil, Cambodge, Colombie, Costa Rica, Fidji, Ghana, Guatemala, Indonésie, Kenya, Nigéria, Ouganda, Pérou, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philippines, République démocratique du Congo, Vietnam et Zambie) à renforcer leurs capacités et leurs compétences en matière de surveillance des forêts. Il a formé plus de 3 500 personnes (dont 40 pour cent d’autochtones) et lancé neuf nouveaux produits et solutions techniques, dont Open Foris Ground et Whisp. Ces produits aident les peuples autochtones et les petits exploitants agricoles à produire des informations sur la surveillance des forêts et à se conformer à la réglementation en matière de déforestation.

Élaboré conjointement par la FAO et le Ministère britannique de la sécurité énergétique et de la réduction à zéro des émissions nettes, AIM4Forests s’est élargi pour inclure les programmes « Accélérer le suivi innovant de la restauration de la nature » (AIM4NatuRe) et « Accélérer le suivi innovant des forêts et des produits de base » (AIM4Commodities). AIM4NatuRe élargit son champ d’application à tous les écosystèmes pour offrir une approche holistique de la surveillance de la restauration de la nature. Tandis qu’AIM4Commodities promeut des chaînes d’approvisionnement plus durables et plus transparentes, reliant la science, les données et les politiques pour produire des résultats mesurables ayant un impact positif sur les populations et la planète.

L’annonce de ce financement coïncide avec une contribution supplémentaire de 1 million d’EUR qui, accordée par l’Agence allemande de coopération internationale (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, GIZ) à l’initiative AIM4Commodities de la FAO, donne lieu à la création entre la FAO, le Royaume-Uni et l’Allemagne, dans le cadre du programme AIM4Forests, d’un partenariat élargi qui doit promouvoir la transparence et l’innovation dans les chaînes de valeur mondiales des produits de base. Cela porte la contribution totale de la GIZ à 2,7 millions d’USD.

AIM4Forests a aussi largement contribué à l’élaboration des critères d’éligibilité et de suivi de la Tropical Forest Forever Facility, initiative phare lancée par la présidence brésilienne de la COP30 au Sommet de ses dirigeants, renforçant le rôle que jouent les données fiables et transparentes issues des systèmes nationaux de surveillance des forêts.

🌍 Investissements en Afrique : Pour des projets bancables et une meilleure réglementationL’Afrique pourrait débloquer de...
25/11/2025

🌍 Investissements en Afrique : Pour des projets bancables et une meilleure réglementation

L’Afrique pourrait débloquer des milliards d’investissements privés si les obstacles réglementaires étaient levés et si les projets étaient conçus dans une optique de bancabilité. C’est ce qu’ont déclaré vendredi les leaders du secteur lors du Forum sur les investissements énergétiques en Afrique du G20 à Johannesburg, organisé par la Chambre africaine de l’énergie. De l’énergie et des infrastructures à l’interconnexion des lignes ferroviaires, les experts ont fait valoir que le continent dispose des projets et du soutien politique nécessaires. Mais, il a besoin de structures de capital auxquelles les investisseurs peuvent faire confiance.

Cette année a été marquée par des signes de progrès pour les États africains. Samira Mensah, directrice générale de la recherche et de l’analyse pour l’Afrique chez S&P Global, a souligné les récentes améliorations. L’Afrique du Sud n’est plus qu’à un cran de la catégorie « investment grade », le Maroc a retrouvé cette catégorie et le profil de la dette de l’Égypte s’est amélioré. Le Nigeria a également retrouvé des perspectives positives. « Malgré les défis qui persistent en raison de la vulnérabilité des États africains aux chocs externes et du manque de réserves financières et de stabilité macroéconomique, nous avons constaté des progrès en matière d’assainissement budgétaire, de réforme des politiques et de mise en œuvre », a déclaré Mensah.

Même avec l’amélioration du crédit souverain, attirer les investissements privés dépend de la rentabilité des projets. Dele Kuti, responsable mondial de l’énergie et des infrastructures chez Standard Bank, a expliqué que les fonds des investisseurs « doivent être récupérables ». Il a ajouté que la banque travaille avec des institutions financières de développement pour apporter des capitaux concessionnels. Et, il a également souligné l’engagement actif avec les régulateurs pour stimuler la croissance du marché.

Manque de cohérence réglementaire : Facteur d’échecs des projets

Lida Preyma, PDG de Cēlandaire Capital, a souligné le défi : « En Afrique, 90 % des projets d’infrastructure échouent entre la phase de planification et la clôture financière. Cela est dû au manque de cohérence réglementaire, à une mauvaise planification et à un manque de coordination entre les investisseurs et les gouvernements. » Sa solution consiste à regrouper plusieurs investisseurs afin de réduire les risques liés aux projets et à tirer parti de plateformes telles que le G20 Infrastructure Hub pour élargir le portefeuille d’opportunités d’investissement.

Les infrastructures transfrontalières apparaissent comme un puissant catalyseur. Kola Karim, PDG de Shoreline Energy International, a mis en avant le projet ferroviaire Kano-Maradi, d’un montant de 2 milliards de dollars. Cette ligne relie le Nigeria et le Niger et est entièrement financé par des institutions africaines. Il a souligné qu’il appartient aux parties prenantes africaines de démontrer et de promouvoir la crédibilité d’un projet. « Quand on parle de risque, il s’agit d’avoir un promoteur crédible », a-t-il déclaré. « Il faut convaincre les investisseurs que leur investissement est sûr. »

Bryce Dustman, associé directeur mondial chez Stryk Global Diplomacy, a souligné que la clé réside dans une réglementation pratique, et non dans une surveillance excessive. « Les nouvelles richesses sont créées grâce aux ressources naturelles, à l’agriculture, à la sylviculture, à l’exploitation minière, au pétrole et au gaz… Cela permet à un pays de construire des infrastructures. La réglementation ne fait que ralentir cette croissance. »

De l’énergie et des infrastructures au rail régional, les participants à la table ronde ont convenu que l’Afrique dispose des atouts et de la dynamique politique nécessaires pour attirer des investissements majeurs. Le chaînon manquant est le capital capable de naviguer dans la complexité réglementaire, d’atténuer les risques et d’être déployé à grande échelle.

🇸🇳 Sénégal : un partenariat avec la BOAD pour valoriser les actifs publicsL’État du Sénégal a signé un protocole d’accor...
24/11/2025

🇸🇳 Sénégal : un partenariat avec la BOAD pour valoriser les actifs publics

L’État du Sénégal a signé un protocole d’accord avec la Banque Ouest Africaine de Développement afin de créer un cadre stratégique dédié à la valorisation des actifs publics. Ce mécanisme s’appuie sur le Fonds de Valorisation des Actifs du Sénégal, dont l’objectif est de diversifier les sources de financement, soutenir la trajectoire économique du pays et renforcer la mobilisation des ressources grâce aux recettes issues des infrastructures nationales.

La BOAD apportera son expertise en structuration financière et jouera un rôle d’accélérateur pour attirer les investisseurs privés et les partenaires internationaux. Selon le ministre des Finances, Cheikh Diba, ce dispositif doit accroître les marges de manœuvre budgétaires et créer davantage de valeur pour le développement national. Le président de la BOAD, Serge Ekue, estime que cette démarche contribuera à mieux exploiter les actifs stratégiques, à sécuriser des investissements durables et à renforcer la résilience financière du Sénégal.

🇲🇱 Barrick et le Mali parviennent à un accord de principe sur la mine d’or Loulo-GounkotoBarrick Mining et le gouverneme...
24/11/2025

🇲🇱 Barrick et le Mali parviennent à un accord de principe sur la mine d’or Loulo-Gounkoto

Barrick Mining et le gouvernement malien ont trouvé un accord verbal de principe pour mettre fin à leur conflit autour du complexe aurifère Loulo-Gounkoto, selon des sources proches du dossier. Les discussions portent notamment sur le renouvellement de la licence de la mine, qui expire en février 2026, pour une durée de 10 ans. Le Gouvernement de Bamako accepte également de restituer les 3 tonnes d’or saisies, de libérer quatre employés de Barrick arrêtés, et de mettre un terme à l’arbitrage engagé par la société.

Le bras de fer remonte à 2023, quand le Mali a adopté un nouveau code minier renforçant son contrôle sur les mines et augmentant les taxes. Après la suspension des opérations par Barrick en janvier 2025, une administration provisoire a été nommée par un tribunal malien pour relancer l’activité, et le redémarrage progressif a débuté en octobre.

Source : Reuters

🌍 Mission 300 : l’Allemagne et l’Italie injectent près de 50 millions d’euros dans l’énergie durable en AfriqueLe Fonds ...
24/11/2025

🌍 Mission 300 : l’Allemagne et l’Italie injectent près de 50 millions d’euros dans l’énergie durable en Afrique

Le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA), géré par la Banque africaine de développement, a obtenu près de 50 millions d’euros de nouveaux engagements annoncés le 14 novembre à la COP 30, à Belém. L’Allemagne apporte 44 millions d’euros, dont 14 millions pour l’accès universel à l’énergie et 30 millions pour un programme dédié à l’hydrogène vert. Tandis que l’Italie ajoute cinq millions d’euros. « En travaillant ensemble, nous pouvons créer un modèle gagnant-gagnant », a déclaré Katharina Stasch, Directrice générale de la politique climatique au ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement. Elle souligne que l’hydrogène vert peut générer des emplois, du transfert de technologie et de nouvelles ressources énergétiques pour l’Afrique, tout en diversifiant les importations européennes.

Pour Rome, cette contribution s’inscrit dans une priorité stratégique. Roberto Amerise, représentant du ministère italien de l’Environnement, a rappelé « l’engagement collectif en faveur de l’avancement des objectifs stratégiques du Fonds » et mis en avant la nécessité de mobiliser les investissements privés pour accélérer la transition énergétique. De son côté, Kevin Kariuki, vice-président de la BAD, a salué un signal fort : « Les nouveaux engagements de l’Allemagne et de l’Italie donneront un élan supplémentaire aux objectifs de la Mission 300 », initiative visant à fournir une électricité propre à 300 millions de personnes sur le continent.

Les discussions ont enfin souligné le rôle déterminant du financement mixte pour attirer les capitaux commerciaux. Des projets phares, comme l’installation solaire Obelisk en Égypte, ont été présentés, tandis que la société africaine BURN a illustré l’impact de modèles innovants dans la cuisson propre. La Norvège a réaffirmé son soutien, avec Hans Olav Ibrekk rappelant l’importance de mobiliser le secteur privé. L’événement a insisté sur des cadres réglementaires stables et des projets « bancables » pour réussir une transition énergétique « juste et équitable » et concrétiser les ambitions de la Mission 300.

Source : APO Group

🇸🇳 Standard & Poor’s rétrograde le Sénégal à “CCC+” : Un signal d’alerte pour Dakar et l’UEMOAS&P Global Ratings a abais...
24/11/2025

🇸🇳 Standard & Poor’s rétrograde le Sénégal à “CCC+” : Un signal d’alerte pour Dakar et l’UEMOA

S&P Global Ratings a abaissé la note souveraine du Sénégal de “B-” à “CCC+”, en raison d’un endettement jugé très élevé et de besoins de financement exceptionnels en 2026. L’agence place également le pays sous CreditWatch, laissant planer la possibilité d’une nouvelle dégradation si les échéances commerciales ne sont pas refinancées à temps. Cette décision soulève des inquiétudes pour Dakar, mais aussi pour l’Union économique et monétaire ouest-africaine, où le Sénégal dépend désormais largement du financement régional.

Lire l'article sur https://bit.ly/4pyMZg9

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