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    : L’Affaire du Drone Révèle les Dessous de la Protection d’Iyad Ag Ghali 👇Source :  Institut Géopolitique Horizons -...
13/04/2025

: L’Affaire du Drone Révèle les Dessous de la Protection d’Iyad Ag Ghali 👇

Source : Institut Géopolitique Horizons - 10 avril 2025

'' La crise diplomatique entre l’Algérie et le Mali connaît un nouveau développement avec l’ouverture d’une procédure judiciaire contre deux hauts gradés de l’armée algérienne. Cette affaire, loin d’être un simple incident frontalier, semble confirmer l’existence d’un système de protection organisé autour d’Iyad Ag Ghali, chef jihadiste parmi les plus recherchés du Sahel.

Des militaires sacrifiés pour masquer une opération sensible
Selon les informations officielles, le Général Mohammed Remdaniya, commandant du contrôle opérationnel aérien de la 6ème région militaire, ainsi qu’un colonel dont l’identité n’a pas été révélée, font actuellement l’objet d’une procédure judiciaire. Ils sont accusés de ne pas avoir respecté la chaîne de commandement et d’avoir engagé le feu contre le drone malien sans en référer préalablement au chef d’état-major Saïd Chengriha.

Cependant, une source algérienne proche de l’establishment militaire apporte un éclairage différent sur cette affaire : « Ces poursuites judiciaires ne sont qu’une diversion pour cacher une opération de protection d’Iyad Ag Ghali. Les deux responsables militaires sont tout simplement sacrifiés pour dédouaner l’ANP et réduire le ciblage du drone malien à un banal excès de zèle du commandement régional au sein de la 6ème région militaire. »

Cette version des faits, si elle se confirmait, suggérerait que l’abattage du drone malien résulterait non pas d’une initiative isolée de responsables militaires régionaux, mais bien d’une décision prise à un niveau beaucoup plus élevé, impliquant probablement les services de renseignement algériens.

Une opération orchestrée par la DGDSE
Les circonstances précises de l’incident du 1er avril 2025 prennent désormais une nouvelle dimension. La version selon laquelle la Direction Générale de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE) algérienne aurait orchestré cette opération gagne en crédibilité.

Selon les informations disponibles, la DGDSE aurait reçu dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025 une alerte d’un agent en poste au Mali : l’armée malienne avait identifié le campement d’Iyad Ag Ghali dans la région de Tinzaouatène et préparait une opération imminente pour le neutraliser.

Face à l’urgence de la situation et l’impossibilité pour Iyad Ag Ghali de se replier rapidement vers le nord en territoire algérien, le Directeur de la DGDSE, le général Rochdi Fethi Moussaoui, aurait ordonné directement au commandement des forces aériennes de la 6ème région militaire d’intercepter le drone malien avant qu’il ne puisse accomplir sa mission.

Ce scénario expliquerait pourquoi les autorités algériennes cherchent aujourd’hui à faire porter la responsabilité de l’incident sur des officiers régionaux, alors que la décision aurait été prise à un niveau bien supérieur.

Iyad Ag Ghali : un « actif » précieux pour l’Algérie
Le parcours d’Iyad Ag Ghali et ses relations avec les services algériens permettent de comprendre pourquoi sa protection représente un enjeu stratégique pour certains cercles du pouvoir à Alger.

Né en 1958 à Boghassa dans le nord du Mali, Iyad Ag Ghali s’est d’abord fait connaître comme leader des rébellions touarègues des années 1990. C’est à cette époque que ses liens avec les services algériens se sont noués, comme le rappelait Jean-Pierre Filiu le 21 octobre 2018 : « Alors qu’il dirige en 1990 une guérilla touareg d’inspiration nationaliste, le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) parraine à Tamanrasset sa réconciliation avec des représentants de Bamako. »

Après son basculement dans le jihadisme en 2012 avec la création d’Ansar Dine, puis en 2017 avec la formation du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), ces liens semblent s’être maintenus. Comme le notait Jean-Pierre Filiu : « Même après son basculement jihadiste de 2012, les responsables algériens sont convaincus qu’ils peuvent jouer Ansar Eddine contre AQMI, et limiter ainsi les effets de la déstabilisation du Nord-Mali sur leur propre territoire. »

Cette relation complexe explique pourquoi, malgré le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre lui pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, Iyad Ag Ghali a pu échapper aux multiples tentatives de capture ou d’élimination.

L’enquête du journal Le Monde publiée en juillet 2018 révélait d’ailleurs que « les services lancés sur la trace d’Iyad Ag-Ghali l’avaient souvent signalé dans la localité algérienne de Tin Zaouatine, à la frontière du Mali, où résiderait sa famille. » Plus troublant encore, le même article affirmait que le chef jihadiste, « hospitalisé dans un établissement algérien de Tamanrasset, y aurait échappé en 2016 à une tentative occidentale de neutralisation. »

Une stratégie algérienne de plus en plus intenable
La mise en cause de deux officiers supérieurs dans l’affaire du drone révèle les contradictions de la politique algérienne au Sahel. D’un côté, Alger se présente comme un acteur clé de la lutte antiterroriste et un médiateur incontournable dans les crises régionales. De l’autre, certains cercles du pouvoir maintiennent des relations ambiguës avec des chefs jihadistes comme Iyad Ag Ghali.

Cette stratégie, longtemps tolérée par les partenaires occidentaux et africains, est aujourd’hui frontalement contestée par le Mali et ses alliés de l’Alliance des États du Sahel. L’accusation formelle de « parrainage du terrorisme international » portée par Bamako contre Alger marque un tournant dans les relations sahéliennes.

Il faut rappeler que la Cour pénale internationale avait levé les scellés du mandat d’arrêt émis contre Iyad Ag Ghali. Comme le rapportait un article du 360 en juin 2023, la CPI avait demandé au greffier « de préparer une demande de coopération pour l’arrestation et la remise du suspect, et de l’adresser aux autorités compétentes de tout État pertinent » – une formulation qui visait manifestement l’Algérie.

La manœuvre judiciaire contre les deux officiers algériens pourrait donc s’interpréter comme une tentative de préserver l’image internationale de l’Algérie, tout en maintenant sa politique de protection envers Iyad Ag Ghali.

Les répercussions régionales d’une crise majeure
Cette crise survient dans un contexte de reconfiguration profonde des équilibres sahéliens. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, unis au sein de l’Alliance des États du Sahel, ont diversifié leurs partenariats sécuritaires, notamment avec la Russie, et acquis des capacités militaires avancées comme les drones turcs Baykar Akıncı.

Le rappel « pour consultations » des ambassadeurs des trois pays de l’AES accrédités à Alger, le retrait du Mali du Comité d’État-Major Opérationnel Conjoint (CEMOC), l’annonce d’une plainte internationale et l’ouverture au Mali d’une procédure judiciaire pour « association de malfaiteurs, actes de terrorisme, financement du terrorisme, détention illégale d’armes de guerre, de munitions et de complicité », témoignent de la détermination de ces pays à s’affranchir de l’influence algérienne.

Pour l’Algérie, cette crise représente un défi majeur à sa politique régionale. La publicité donnée à ses liens présumés avec Iyad Ag Ghali et le sacrifice apparent de deux hauts gradés pour masquer une opération sensible révèlent les contradictions d’une stratégie de plus en plus difficile à maintenir.

Quant à Iyad Ag Ghali lui-même, sa situation devient de plus en plus précaire. Même avec la protection algérienne, l’intensification des opérations maliennes et la sophistication croissante de leurs moyens militaires rendent sa position vulnérable. Le communiqué malien précisait d’ailleurs que « d’importantes cibles terroristes ont été frappées avec succès dans la localité de Tinzawatène » dans les heures suivant l’incident du drone.

Cette affaire pourrait ainsi marquer un tournant décisif dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, en mettant en lumière les responsabilités des États dans la persistance de la menace jihadiste et en poussant à une redéfinition des alliances régionales. ''

Par Institut Géopolitique Horizons - 10 avril 2025
https://horizons.ma/

21/03/2023

Hamma Dit Amirou Touré

Le temps a fini par vous donner raison, oui je parle d'un post qui date du 2 février 2023 sur la fameuse OpenAI :

"Le Mali est le seul pays ou les jeunes vont te regarder yeux dans yeux pour t’escroquer sans avoir peur. Est ce une insulte vis a vis de notre intelligence ? Je suis tellement choqué que je ne me donnerai meme pas la peine de faire une analyse critique sur la fameuse société OpenAi au Mali.

Ce qui est encore choquant c’est que je vois des structures médiatiques faire la promotion de cette entreprise eh Allah !

-OpenAI Mali n’a aucune affiliation avec la société OpenAi qui se trouve aux Etats Unis pour preuve celle au Mali a été créé par un jeune de 24 ans au nom de Mr Amadou Coulibaly et il est le seul actionnaire de sa société.

Ce qu’il fait, c’est comme si moi je crée une SARL au Mali au nom de APPLE Mali pour faire croire aux gens que j’ai une affiliation avec la compagnie Apple alors que c’est totalement faux ! En plus ceux qui connaissent la société OpenAi savent que ça n’a absolument rien avoir avec les services proposés par celle créé par le jeune Coulibaly au Mai.

Lui la, il n’est pas entrain de faire une erreur, il estime seulement que le malien n’est pas assez intelligent pour vérifier ce qu’il fait."

Hamma Dit Amirou Touré

Aveuglé par les gains à gagner sans avoir la latitude d'analyser, les victimes de ce système sont victimes de leur naïveté.

Être juge, c'est une lourde responsabilité sur les épaules auprès de Dieu, seul le bon usage de ce statut l'epargnera le...
16/03/2023

Être juge, c'est une lourde responsabilité sur les épaules auprès de Dieu, seul le bon usage de ce statut l'epargnera le jour du jugement dernier.

07/12/2022




Nous n'avons aucun droit sur la musique

19/04/2022
06/04/2022

Pourquoi tous ces propagandes contre les FaMa?
Pourquoi après le départ annoncé de Barkhane du Mali, dû au long bras de fer entre Koulouba et l' Élysée ?

Il y a sans doute des liens directs ou indirects avec ces faits.
Les accusations portées contre les FaMas se sont multipliés ces temps-ci majoritairement par les médias et les ONG occidentaux. Ces accusations ont commencé à circuler depuis l'annonce de la fin des opérations Barkhane par la suite des ingérences du gouvernement français et parallèlement à la montée en puissance des Forces armées Maliennes.

Leurs objectifs peuvent être analysés comme suite :

C'est d'abord pour confirmer par ces prétendus faits que les forces russes (VAGNER) sont au Mali et opèrent conjointement avec les FaMas, alors que leur présence sur le sol malien a mainte fois été démenti officiellement par les autorités de la transition. Rappelons que ces forces russes ont été l'objet des allégations sur des massacres faites en centrafrique.

Ensuite pour justifier la montée en puissance de l'Armée Malienne comme étant synonyme aux massacres de la population civile, ce qui signifie qu'il y a un manque de professionnalisme dans les opérations militaires en tuant des civils.

Saboter la montée en puissance de l'armée qui arrive à obtenir des résultats satisfaisants, alors qu'ils n'ont pas été capables ou par manque de volonté d'obtenir ces résultats pendant 8 ans.

Qu'en est-il des civils qui ont été bombardés en étant en pleine cérémonie de mariage par ces forces étrangères ?

Nous n'avons pourtant pas remarqué une propagande à ce sujet, comme ça se fait aujourd'hui avec l'armée malienne.

Il est vrai que les médias quoi qu'il en soit, ne peuvent pas traiter les informations avec cent pour-cent de neutralité ou de partialité. Les ONG, doivent impérativement être autonomes et impartiales surtout dans la rédaction des rapports avec des preuves irréfutables à l'appui. Ce qui est loin d'être le cas. Ces acteurs, qui s'adonnent à ces pratiques, sont discrédités aux yeux de tous, ils participent tous à la propagande pour le compte de la France.

Proposition concrète
La seule option du gouvernement malien pour apporter un démenti de façon honorable, est de mener une enquête en compagnie de ces Organisations internationales, mais dirigée par le Mali.
Invité ces médias internationaux et les médias nationaux sur le terrain (Mourah) afin de mettre la lumière sur ces faits à jamais.

Vive les FaMas, vive la transition
La montée en puissance des militaires Malienne est une réalité.

06/04/2022

Comment appelle-t-on un civil qui se retrouve parmi les Djihadistes dans la forêt ?

Ou quel est le nom d'un civil armé ?

28/03/2022

Allez les aigles du Mali
Jusqu'à la victoire

20/02/2022

Nathalie Yamb fait des révélations

"En amont du sommet Union européenne - Union africaine des 17 & 18 février 2022 à Bruxelles, la France a coopté 17 jeunes journalistes africains pour bien leur apprendre à propager le sentiment pro-français, à relayer abondamment le narratif gaulois et à dénigrer toutes les voix pro Afrique, que l’on estampille en voix pro-russes. Même procédé qu’au sommet de Montpellier: chacune de leurs interventions a été soigneusement préparée. Macron, qui aime jeter à la vindicte les activistes panafricains, se plaît à accuser les autres de ce que lui il fait.

A côté d’eux, l’équipe “riposte” de la France (chapeautée par un ambassadeur bas de gamme du nom de Sylvain Itté) comporte des figures chevronnées qui travaillent pour la branche média du Quai d’Orsay et que l’on a missionnées pour se bâtir (sur le t**d pour certains) une crédibilité dans notre lutte émancipatrice, afin de mieux infiltrer et saborder de l’intérieur le combat de la souveraineté de l’Afrique qui bas son plein actuellement. Des Achille Mbembe/Kako Nubukpo des médias…

Mode opératoire: 1) faire des vidéos sur une chaîne YouTube personnelle qui semblent appuyer le point de vue des dirigeants et populations de pays qui veulent sortir du giron français. 2) Obtenir dans la foulée une interview avec le Président sous la bannière de RFI, lors de laquelle 3) on se transforme en grand inquisiteur sur Wagner/Russie pour déstabiliser / décrédibiliser l’interlocuteur pour le compte des mandants français.

Je vous l’ai déjà dit: Aucune personne qui travaille pour l’Onu, Ua, Uemoa, Cedeao, Bceao, Bad, Beac, Boad etc., aucune personne n’ayant une émission sur Rfi, France 24 et consorts ne travaille pour l’Afrique ou pour l’intérêt des peuples africains. Ce sont nos adversaires.

Ne nous laissons pas tromper par les masques noirs que portent ces gens qui ont un logiciel françafricain implanté dans leur crâne. Apprenons à les détecter. Et organisons-nous pour contrer la pieuvre et ses tentacules et faire savoir à l’Afrique et au monde ce qu’ils font et ce qu’ils sont. "

Bon dimanche !

Nathalie Yamb

🐝💛

Nous comptons sur nos Forces Armées, ils sont l'espoir du peuple.  trébuche mais ne tombera jamais Insh Allah
18/02/2022

Nous comptons sur nos Forces Armées, ils sont l'espoir du peuple.

trébuche mais ne tombera jamais
Insh Allah

La politique  -
03/02/2022

La politique -

Actuellement on sent le réveil du peuple africain.
Bientôt les funérailles de la françafrique a Bamako. Vive le Mali !

03/02/2022

✍Devoir de mémoire
C'est à cause de cette allocution que l' du s'est fait remercié par la 👉👂

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