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19/03/2025
Moussa Mara, ou l’art de transformer chaque opportunité en fiasco. En 2014, sa visite éclair à Kidal, menée avec la déli...
25/01/2025

Moussa Mara, ou l’art de transformer chaque opportunité en fiasco. En 2014, sa visite éclair à Kidal, menée avec la délicatesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, a coûté 200 vies maliennes. Malgré des renseignements clairs sur une présence massive de groupes armés, il s’est lancé comme un héros de film… sauf que dans cette histoire, le scénario était mauvais et les acteurs mal préparés.

Politicien de poche, Mara, avec ses 45 227 voix (1,53%) en 2013, rêve toujours de présidence. Mais qui peut vraiment croire qu’un homme incapable de préparer une visite à Kidal pourrait gérer un pays ?

Il change d’allégeances plus vite qu’un caïman affamé, et son opportunisme légendaire ferait rougir un marchand de tapis.

Avec lui, c’est simple : les promesses volent haut, les résultats tombent bas. Maliens, ne laissez pas ce "premier ministre du chaos" transformer vos espoirs en poussière.

Ah, le Mali… Ce beau pays qui, depuis quelques années, semble naviguer entre le désir d’émancipation et l’imbroglio des ...
23/01/2025

Ah, le Mali… Ce beau pays qui, depuis quelques années, semble naviguer entre le désir d’émancipation et l’imbroglio des intérêts géopolitiques. Et voici qu’une nouvelle péripétie se présente, à la hauteur de la situation : Coly Energy Mali, qui, apparemment, n’est autre que Total Energies, un nom sous lequel le groupe pétrolier français cache habilement ses intérêts, dans un jeu de cache-cache qui pourrait faire sourire un enfant de trois ans, mais qui semble pourtant passer au nez et à la barbe des autorités maliennes.

Que les choses soient claires : Total Energies, c’est la France. Oui, la France, cette ancienne puissance coloniale qui, entre deux discours sur la souveraineté malienne, continue de maintenir son emprise sur les ressources stratégiques du pays.

Mais bien sûr, pour rendre cette transition douce et indolore, on a décidé de changer le nom (parce qu’un changement de nom, tout le monde sait, ça règle tous les problèmes, n’est-ce pas ?).

Et hop ! Un petit Coly Energy Mali ici, un partenariat avec Benin Petro SA là, et le tour est joué. Magique, non ?

Le Premier ministre, le Général Abdoulaye Maïga, a accueilli chaleureusement la délégation de ce nouveau groupe. Bien sûr, c’est une transition qui cadre parfaitement avec la vision du Président de la Transition, le Général Assimi Goïta. Parce qu’évidemment, quand on parle de vision stratégique, rien n’illustre mieux la souveraineté malienne que de maintenir des intérêts français sous des noms un peu plus « exotiques » comme « Coly Energy ». Qui dit mieux ?

Imaginez la scène : René HOUNSINOU, le président du Conseil d'Administration de ce « nouveau » groupe, entre dans le bureau du Premier ministre, avec des représentants de l’armée et de la société civile.

Ces derniers annoncent fièrement qu’ils vont garder 1 109 agents de Total, un chiffre qui, étrangement, n’a jamais posé de questions existentielles à personne. Après tout, on parle bien d’un groupe qui va continuer à pomper les ressources maliennes, mais cette fois sous une nouvelle étiquette. Quelle originalité, quelle audace !

On pourrait presque en rire, si ce n’était pas tragiquement symbolique. Après tout, le Mali n’a-t-il pas suffisamment prouvé son indépendance en se rapprochant de la Russie ? N’est-ce pas là la légitime quête de souveraineté et de libération des griffes de l’ancienne métropole coloniale ? Et pourtant, voilà que la primature accueille à bras ouverts ce groupe, qui n’est, ni plus ni moins, qu’un relooking d’un géant pétrolier aux mains de la France.

Mais ne soyons pas trop critiques, peut-être que ce changement de nom, ce changement de façade, nous apportera des bénédictions ! Après tout, on peut toujours espérer que les nouvelles têtes n’auront pas que de nouveaux visages, mais aussi une nouvelle approche des affaires maliennes… ou pas.

Pourtant, le vrai enjeu, c’est l’indépendance énergétique, c’est le contrôle des ressources, c’est la dignité de notre peuple. Mais apparemment, tout ce qui compte pour certaines autorités, c’est que les business continuent à rouler, peu importe si les acteurs restent les mêmes sous une autre forme.

Alors, chers dirigeants maliens, la question qui se pose est la suivante : avez-vous réellement conscience de ce jeu de dupes ? Ou vous contenterez-vous de saluer chaleureusement chaque nouveau nom qui arrive, tout en laissant la France continuer à régner en coulisse ?

Le pire dans cette histoire ? Si ce n’est pas l’acceptation aveugle de cette nouvelle entreprise au nom « frais » et « local », c’est le fait que l’on ne semble même pas se demander si l’intérêt national est réellement en jeu ici.

Quand vous ouvrez les portes à Total Energies sous un autre nom, vous ne faites rien de plus qu’encourager la continuité de la domination sur les ressources du pays. Le "changement de façade" n’a jamais été une révolution, mais plutôt un paravent bien astucieux pour masquer la réalité.

En attendant, Coly Energy Mali, vous avez désormais un nouveau nom et une nouvelle légitimité.

Le Mali, lui, continue de rêver d’indépendance… mais il semble que certains préfèrent dormir avec la France sous un tout nouveau plaid.
Par : Irbaba
Crédit photo : Primature du Mali

Ah, le Mali… Cette terre mythique, bénie par des siècles d’histoire et de lutte, semble se retrouver coincée dans un par...
23/01/2025

Ah, le Mali… Cette terre mythique, bénie par des siècles d’histoire et de lutte, semble se retrouver coincée dans un paradoxe plutôt marrant : confondre l’armée avec la gestion du pays.

Mais alors, laissons-moi vous expliquer, chers amis, pourquoi tout ceci ressemble à un mauvais sketch qui se répète sans fin sur notre scène politique.

L'armée malienne, force de défense et de protection du pays, n’a jamais été censée diriger un pays comme on gère un terrain de foot. Pourtant, certains pensent que tout peut s’arranger en confiant l'avenir politique de la nation à une poignée de militaires.

La gestion de l’État ne relève pas d’un concours de popularité ni d'une guerre d’égo entre ceux qui se disent "détenteurs du pouvoir". Non, le Mali a des institutions solides (encore faut-il qu’on les respecte !) et des lois qui garantissent à chaque citoyen le droit de choisir son président. Ce n’est pas une permission royale que l’on demande, c’est une démocratie. Vous savez, ce vieux concept où la volonté du peuple compte.

Mais là où ça devient croustillant, c’est quand certains tentent de jouer sur la corde sensible, brandissant l’armée comme un sauveur tout-puissant. C’est un peu comme si, au lieu de réparer votre voiture, vous décidiez de confier la clé à votre chien en espérant qu’il sache comment ça fonctionne. L’armée est là pour protéger, pas pour gouverner.

Elle n’est pas censée remplacer la santé, la justice, ou même l’éducation, mais certains préfèrent croire qu’en jouant à la "Tonton Macoute" d’un autre temps, le pays se retrouvera sur la voie du progrès.

Et puis, dans ce méli-mélo d’indécisions politiques, il y a cette tendance à "bafouer la démocratie". Un joli terme, mais qu’est-ce que ça veut dire, vraiment ? Cela veut dire ignorer le choix du peuple, piétiner la Constitution, et préférer l’imposition d’une vision personnelle à celle de l’ensemble des Maliens. Ceux qui s’obstinent à dire que l’armée doit "rester au pouvoir" semblent oublier que le vrai pouvoir appartient au peuple. C’est ce que l’on appelle la souveraineté populaire, et ça ne s'achète pas.

Comme le disait Jésus (en passant, pour ceux qui ne sont pas familiers avec les enseignements), "on ne chasse pas les démons par le prince des démons". C’est un message clair. Le mal ne peut pas être corrigé par un mal encore plus grand. L'armée, quoi qu'on en pense, ne peut pas être le remède à tous les maux d’une nation. Il est bien trop facile de se cacher derrière le bras armé de l'État pour faire oublier les véritables enjeux : une gestion transparente, des élections libres et régulières, et une justice équitable.

Dans ce cirque politique, on nous présente l’armée comme une panacée universelle. Mais là où certains voient un sauveur, d’autres voient un *risque d’autoritarisme déguisé*. À quand le dernier acte de ce mauvais film où l’on vous dit : "Il n’y a pas de démocratie ici, seulement la vérité du poing dans la gu**le" ?

Allez, chers Maliens, vous avez mérité mieux. Vous avez le droit d’avoir un président élu librement. Vous avez le droit d’avoir des institutions qui ne soient pas mises à mal par des hommes politiques et militaires au pouvoir. Nous sommes le pays de l’Empire du Mali, pas une république bananière où le destin d’un peuple se joue entre les mains de quelques privilégiés.

Le "quand ça pue, il faut aérer", mais en attendant, laissons l’armée à son rôle et laissons le peuple choisir, de manière sereine, qui doit diriger le pays. Sinon, à ce rythme, la seule chose que l’on gouvernera, ce sont nos rêves d’un Mali démocratique.
Par Ir-baba

Sidiki Diabaté , porte-drapeau de la culture, mais pas de la politique !Chers compatriotes, nous vivons une époque où le...
22/01/2025

Sidiki Diabaté , porte-drapeau de la culture, mais pas de la politique !

Chers compatriotes, nous vivons une époque où les autorités de transition au Mali semblent avoir décidé de jouer à la fois dans deux terrains de jeu opposés, comme des jongleurs malhabiles tentant de plaire à tout le monde, tout en ne satisfaisant personne.

D'un côté, le pays crie à la souveraineté, fustige la présence française et dénonce les ingérences extérieures.

De l'autre, on envoie Sidiki Diabaté, icône de la musique malienne, dans un concert à Paris La Défense Arena, la capitale même de cette "France impérialiste" qui est pourtant le diable incarné dans les discours officiels.

Voilà donc le paradoxe du Mali de la transition : on exige une rupture totale avec la France, en faisant des gestes de souveraineté tels que le retrait de l’Opération Barkhane, la fermeture des bases militaires françaises, et l'alignement avec la Russie et d'autres puissances étrangères.

Mais dans le même souffle, on court après les Euros des concerts à Paris et sollicite le soutien institutionnel et financier des autorités pour soutenir un événement en France, un pays avec lequel, semble-t-il, la coopération n’a plus lieu d’être... sauf quand il s'agit de remplir une salle avec 45 000 places et donner un coup de pouce à l’image internationale.

Ne nous y trompons pas, la transition malienne, avec son discours anti-français bien rodé, s’amuse à tourner en dérision la logique et les principes.

En un coup de maître, le gouvernement annonce que le Mali n'a plus besoin de l’aide de la France pour son avenir, tout en pariant sur un événement musical majeur qui ne peut exister qu’avec l’aval et l'appui du vieux continent.

Cela devient risible : d’un côté, le rejet des “anciennes puissances coloniales”, et de l’autre, une demande de soutien pour un concert à Paris – avec des invités bien français et des sponsors bien occidentaux. Si ce n’est pas de l’hypocrisie éhontée, je ne sais pas ce que c’est !

Mais comme si cela ne suffisait pas, le Premier ministre Maïga se fait un devoir de féliciter Sidiki Diabaté, tout en se montrant fier de la « promotion de la culture malienne » à l’international. Vraiment ?

Une culture qui se dissocie des principes de souveraineté et d’indépendance ?

Une culture qui danse avec les ennemis tout en brandissant un discours nationaliste à chaque coin de rue ?

Le ridicule ne tue pas, semble-t-il. Mais ce gouvernement, entre discours exaltés et actions contradictoires, prouve une fois de plus qu’il n’est ni logique ni cohérent. Une transition qui veut se faire entendre, mais qui parle trop souvent à travers le bruit, sans jamais chercher la véritable cohésion.
Peut-être que demain, ce même gouvernement décidera que la meilleure façon de se débarrasser de l’héritage colonial est de vendre les droits d’exploitation du concert de Sidiki Diabaté à des entreprises françaises, histoire de financer une transition… ou de se donner un peu plus de prestige en attendant le retour des vieux démons de l’exploitation.

Rendez-vous donc le 8 février à Paris, où Sidiki Diabaté portera haut les couleurs du Mali… tout en s’assurant que la France, ou toute autre puissance, en tire aussi un joli profit.

Voilà la transition malienne : incohérente et déconnectée. Mais comme on dit, ce qui ne tue pas rend plus fort... ou plus ridicule, dans ce cas précis.
Par : irbaba

17/01/2025

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