12/03/2025
Focus Femme battante
Fatoumata Coulibaly, une plume qui promet
Dans le contexte de survie de la presse (écrite) au Mali, des femmes journalistes se démènent pour occuper leur place. Fatoumata Coulibaly en fait partie.
Une personnalité positive
La taille bien au dessus de la moyenne, la voix gracieusement posée, le sourire aux lèvres, Fatoumata Coulibaly séduit par l’humilité et la courtoisie qui caractérisent sa personnalité.
Détentrice d’un master II en journalisme communication, elle exerce comme journaliste reporter au journal “Le Sursaut” depuis plusieurs années.
Un talent journalistique
Sa plume ? Un régal ; elle transporte littéralement le lecteur par sa vivacité et son rythme. Celle qui a choisi le journalisme par conviction est la lauréate du 1er prix du concours de l'inclusion des médias organisé par la Hac , catégorie presse écrite en 2025.
C’est son article sur “le soutien des femmes dans la sphère publique : la masculinité positive, une attitude à cultiver” qui lui a valu cet honneur.
Inspirée depuis son enfance, par la présentatrice NDeye Cissoko de l’ORTM, Fatoumata Coulibaly a opté pour la presse écrite qui dit-elle, est considérée comme la base du journalisme.
Sa plus grande satisfaction dans le journalisme, c’est “la possibilité d'être la voix des invisibles et de mettre en lumière des réalités souvent méconnues”.
Pour Fatoumata, chaque reportage est une occasion d'enquêter, de documenter des vérités parfois difficiles à entendre et de donner une tribune aux sujets essentiels.
“C’est en affrontant les défis du terrain que je trouve ma motivation et mon épanouissement professionnel”, confie-t-elle. Et justement, les des plus grands défis du journalisme selon elle, demeure l’accès à l’information.
“Parfois un sujet est pertinent et mérite d'être traité mais les obstacles pour obtenir les données fiables sont nombreux au point qu’il devient impossible de poursuivre l’enquête et que l’on doit abandonner”.
Le soutien du public et la reconnaissance de ses pairs renforcent son engagement et lui rappellent que malgré les obstacles, le journalisme reste un outil puissant pour éclairer la société et promouvoir la justice.
En quête d’aventures professionnelles
Discrète, volontaire et en soif permanent de la connaissance, Fatoumata Coulibaly possède une somme d’expériences acquise à travers différentes sessions de renforcement des capacités, notamment la formation de formatrices sur les fondamentaux du journalisme, organisées par l’ONG international Internews.
Fatoumata Coulibaly n’entend pas s’arrêter en si bon chemin ; elle ambitionne de devenir une journaliste expérimentée et reconnue afin de travailler pour des chaînes internationales.
C’est pourquoi malgré sa jeune carrière, elle incite les jeunes journalistes à : “Acceptez la formation. Un journaliste mal formé est comme un soldat sans arme”.
Par Maimouna C.