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07/06/2025

Wagner ou pas les djihadistes vont désormais lire l’heure 🇲🇱

05/05/2025
16/04/2025

La dissolution des partis politiques point de presse

MALI 🇲🇱 : ATTEINTE AU CRÉDIT DE L’ÉTATQu’il me soit d’abord permis une digression au début de cet éditorial Dans tous le...
21/03/2025

MALI 🇲🇱 : ATTEINTE AU CRÉDIT DE L’ÉTAT

Qu’il me soit d’abord permis une digression au début de cet éditorial Dans tous les cas, tout ce qui touche Assimi Goïta est affaire d’État de par sa fonction de Président de la Transition, Chef de l’État, peu importe que l’on ajoute qu’il est Général d’Armée, Président de la Transition, Chef d’État de la République, ce qui relève d’ailleurs d’un embêtement inutilement mesquin. Après cette phrase longue qui n’atteint pas celle d’un Marcel Proust, je dois avouer que j’ai le fort sentiment que j’ai été pris, tel un singe espiègle, la main dans le sac de mon dernier éditorial par mon père, Pr. Ali Nouhoum Diallo qui, je le sais, me garde une chaude affection, mais je suis inquiet puisque je dois maintenant aller le voir pour entendre son explication sur la peau de banane que m’a glissée mon frère et ami Dr. Allaye Bocoum en révélant sur sa page Facebook la visite de mon père chez ma mère, visite qui m’a intriguée certainement mais qui ne me pose pas de problème particulier. Que mon père n’insiste donc pas sur ce soupçon quand je viendrai devant son tribunal. J’ai tellement peur que j’ai lu et relu le malencontreux éditorial pour préparer ma défense. A la septième lecture, t**d dans la nuit, Morphée s’est emparé de mon corps bien malade et il m’a tellement bien serré dans ses bras ! Et I have a dream ! J’ai vu La Vieille, benjamine de la plus célèbre famille Goïta de notre époque, marchant devant, suivie par deux colosses pour prénoms Fousseini et Balla. Derrière eux, avançait, démarche de soldat spartiate, un général qui portait sur son uniforme : Assimi Goïta. Et, gaillardement mais avec un sourire de jour de mariage, lui emboîtaient le pas quatre officiers anciennement colonels que l’on a connus un certain 18 août 2020. Voilà que, à l’amorce d’un monticule, apparaît mon père Ali Nouhoum Diallo qui eut ces mots : « Bravo les enfants, je vous ai montré la voie et vous y êtes… Avancez ! » Puis, devant une maison, c’est feu le Colonel Assimi Dembélé qui fait l’accueil des marcheurs en disant : « Merci mes enfants. Quand j’ai été informé outre-tombe de votre démarche, j’ai jubilé. Je ne pouvais pas rater ce moment, je suis venu…Venez, Bah N’Daw vous attend… » J’ignore ce que signifie ce film, haute fiction ou réalité venant du ciel.
Les digressions amusent souvent, celle-ci a eu lieu durant le mois de ramadan, comme Pr. Ali et Dr. Choguel ont échangé durant le même mois. Je reste convaincu que Dieu nous parle sans arrêt, tout est message de sa part, même le simple éternuement qui paraît naturel. Ceci admis, le gouvernant et le citoyen lambda ont en partage l’État. Celui-ci doit donc être égal et égalitaire pour tous. Or, ce qui se passe ces derniers temps, c’est pain bénie par les immoraux et les indécents, mais c’est déception et amertume pour ceux qui n’ont que Dieu pour se plaindre. On voit les colères monter partout. Les désormais fameuses nouvelles taxations, n’en déplaisent aux impénitents profiteurs de situation, sont comme des arêtes dans la gorge de l’écrasante majorité des Maliens qui ne se privent pas de lancer des imprécations et diverses malédictions, il n’y a qu’à consulter les réseaux sociaux avec sincérité et honnêteté pour s’en rendre compte. Le rôle de l’État n’est pas d’attenter au crédit de l’État. On a l’impression que nos autorités, succombant à l’erreur de tout se permettre dès qu’elles ont les rênes de l’Etat, n'avaient pas mesuré l'ampleur des contingences de la gouvernance. Cela survient lorsqu'on prend le pouvoir sans avoir analysé au préalable le contexte socioéconomique et géopolitique et sans avoir réfléchi et élaboré un programme politique. Ce qu'on observe ressemble à du tâtonnement et de l'improvisation avec pour conséquence la désorientation, l'anxiété et la panique. Ajouté à cela la perte de confiance mutuelle, l'issue de cet imbroglio pourrait être fatale et donner lieu à un déshonneur, mais surtout une menace pour la nouvelle alliance A.E.S. Le scénario est inquiétant si le sommet ne se ressaisit pas et trouver un compromis entre les 05 acteurs historiques ; ce n’est pas là une insinuation malveillante. Les maillons de la chaîne sont devenus très fragiles et l'espoir du peuple s'est évaporé. La lune de miel qui a donné lieu à l'enthousiasme et l'exaltation s'est assombri sous le poids de l'impuissance manifeste à régler les attentes socioéconomiques. La tempête peut survenir à tout moment, déclenchée par une brindille d'étincelle. Les profiteurs de situation, à vrai dire les pêcheurs en eau trouble, doivent arrêter de se comporter en meutes sycophantes applaudissant les passages en force opérés de plus en plus par le gouvernement, par ruse et par mensonges au nom de l’Etat. À bon entendeur…

Amadou N’Fa Diallo

Source : journal Le National

Le Dénonciateur 😂

MALI 🇲🇱: ATTEINTE AU CRÉDIT DE L’ÉTATQu’il me soit d’abord permis une digression au début de cet éditorial Dans tous les...
21/03/2025

MALI 🇲🇱: ATTEINTE AU CRÉDIT DE L’ÉTAT

Qu’il me soit d’abord permis une digression au début de cet éditorial Dans tous les cas, tout ce qui touche Assimi Goïta est affaire d’État de par sa fonction de Président de la Transition, Chef de l’État, peu importe que l’on ajoute qu’il est Général d’Armée, Président de la Transition, Chef d’État de la République, ce qui relève d’ailleurs d’un embêtement inutilement mesquin. Après cette phrase longue qui n’atteint pas celle d’un Marcel Proust, je dois avouer que j’ai le fort sentiment que j’ai été pris, tel un singe espiègle, la main dans le sac de mon dernier éditorial par mon père, Pr. Ali Nouhoum Diallo qui, je le sais, me garde une chaude affection, mais je suis inquiet puisque je dois maintenant aller le voir pour entendre son explication sur la peau de banane que m’a glissée mon frère et ami Dr. Allaye Bocoum en révélant sur sa page Facebook la visite de mon père chez ma mère, visite qui m’a intriguée certainement mais qui ne me pose pas de problème particulier. Que mon père n’insiste donc pas sur ce soupçon quand je viendrai devant son tribunal. J’ai tellement peur que j’ai lu et relu le malencontreux éditorial pour préparer ma défense. A la septième lecture, t**d dans la nuit, Morphée s’est emparé de mon corps bien malade et il m’a tellement bien serré dans ses bras ! Et I have a dream ! J’ai vu La Vieille, benjamine de la plus célèbre famille Goïta de notre époque, marchant devant, suivie par deux colosses pour prénoms Fousseini et Balla. Derrière eux, avançait, démarche de soldat spartiate, un général qui portait sur son uniforme : Assimi Goïta. Et, gaillardement mais avec un sourire de jour de mariage, lui emboîtaient le pas quatre officiers anciennement colonels que l’on a connus un certain 18 août 2020. Voilà que, à l’amorce d’un monticule, apparaît mon père Ali Nouhoum Diallo qui eut ces mots : « Bravo les enfants, je vous ai montré la voie et vous y êtes… Avancez ! » Puis, devant une maison, c’est feu le Colonel Assimi Dembélé qui fait l’accueil des marcheurs en disant : « Merci mes enfants. Quand j’ai été informé outre-tombe de votre démarche, j’ai jubilé. Je ne pouvais pas rater ce moment, je suis venu…Venez, Bah N’Daw vous attend… » J’ignore ce que signifie ce film, haute fiction ou réalité venant du ciel.
Les digressions amusent souvent, celle-ci a eu lieu durant le mois de ramadan, comme Pr. Ali et Dr. Choguel ont échangé durant le même mois. Je reste convaincu que Dieu nous parle sans arrêt, tout est message de sa part, même le simple éternuement qui paraît naturel. Ceci admis, le gouvernant et le citoyen lambda ont en partage l’État. Celui-ci doit donc être égal et égalitaire pour tous. Or, ce qui se passe ces derniers temps, c’est pain bénie par les immoraux et les indécents, mais c’est déception et amertume pour ceux qui n’ont que Dieu pour se plaindre. On voit les colères monter partout. Les désormais fameuses nouvelles taxations, n’en déplaisent aux impénitents profiteurs de situation, sont comme des arêtes dans la gorge de l’écrasante majorité des Maliens qui ne se privent pas de lancer des imprécations et diverses malédictions, il n’y a qu’à consulter les réseaux sociaux avec sincérité et honnêteté pour s’en rendre compte. Le rôle de l’État n’est pas d’attenter au crédit de l’État. On a l’impression que nos autorités, succombant à l’erreur de tout se permettre dès qu’elles ont les rênes de l’Etat, n'avaient pas mesuré l'ampleur des contingences de la gouvernance. Cela survient lorsqu'on prend le pouvoir sans avoir analysé au préalable le contexte socioéconomique et géopolitique et sans avoir réfléchi et élaboré un programme politique. Ce qu'on observe ressemble à du tâtonnement et de l'improvisation avec pour conséquence la désorientation, l'anxiété et la panique. Ajouté à cela la perte de confiance mutuelle, l'issue de cet imbroglio pourrait être fatale et donner lieu à un déshonneur, mais surtout une menace pour la nouvelle alliance A.E.S. Le scénario est inquiétant si le sommet ne se ressaisit pas et trouver un compromis entre les 05 acteurs historiques ; ce n’est pas là une insinuation malveillante. Les maillons de la chaîne sont devenus très fragiles et l'espoir du peuple s'est évaporé. La lune de miel qui a donné lieu à l'enthousiasme et l'exaltation s'est assombri sous le poids de l'impuissance manifeste à régler les attentes socioéconomiques. La tempête peut survenir à tout moment, déclenchée par une brindille d'étincelle. Les profiteurs de situation, à vrai dire les pêcheurs en eau trouble, doivent arrêter de se comporter en meutes sycophantes applaudissant les passages en force opérés de plus en plus par le gouvernement, par ruse et par mensonges au nom de l’Etat. À bon entendeur…

Le Dénonciateur 🇲🇱

Amadou N’Fa Diallo

Source : journal Le National

05/02/2025
VERS LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES 2025 ?LA CANDIDATURE DU GÉNÉRAL ASSIMI GOÏTA NE DOIT PAS ÊTRE LE FILON ESPÉRÉ POUR LE...
26/12/2024

VERS LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES 2025 ?

LA CANDIDATURE DU GÉNÉRAL ASSIMI GOÏTA NE DOIT PAS ÊTRE LE FILON ESPÉRÉ POUR LES FILOUS 🇲🇱

Louons grandement le Ciel, les Maliens ne sont pas si amnésiques au point que leur mémoire est trop courte, comme celle du chien, qui ne durerait que deux minutes, d’après des chercheurs. Notre pays regorge de fils et de filles hautement qualifiés, de dignes citoyens, civils et militaires, viscéralement attachés à la grandeur de la patrie. Atouts précieux qui prouvent que le Mali n’est pas un pays maudit à tel point qu’il doit recourir à des damnés pour le servir. C’est ce baume qu’a mis sur mon cœur cet officier supérieur d’un âge mûr de nos forces de sécurité, qui a servi avec honneur et abnégation, et qui ne rechigne pas à se porter sur les avant-postes chaque fois que de besoin. Voici son analyse : « En fait, voilà ce qui se passe : la démocratie sert et unit les néo-colons prédateurs et la classe politique contre les masses africaines. Les premiers se servent et soutiennent les seconds pour atteindre leurs objectifs, tandis que les seconds profitent du soutien médiatique des premiers pour justifier leur pouvoir de diriger les pays. En réalité, l’implantation et la mise en œuvre de la vraie démocratie ne sont pas leur objectif majeur. Dans tous les cas, ce sont les populations qui sont perdantes et incapables de changer la situation. Le fait nouveau et inattendu est que, de nos jours, grâce à l’accès à l’information via internet, les populations ont tout compris et rejettent les politiciens, voire la démocratie telle qu’elle est pratiquée sous nos cieux. Ceci est un tournant majeur et une nouvelle donne que les deux groupes décrits en supra feignent d’ignorer ou minimisent. Le problème des politiciens n’est pas les militaires, c’est surtout les masses populaires qui ne veulent plus d’eux. Ils seraient bien avisés d’intégrer cette nouvelle réalité ». Constat et réflexion frappés au coin du bon sens, il n’est nullement besoin de tester leur pertinence, l’intelligence citoyenne les atteste aisément. Ils tombent d’ailleurs comme mars en carême en cette fin d’année 2024, malheureusement à un moment où des escadrons de filous s’agitent frénétiquement pour remettre la main sur notre pays qu’ils ont pourtant meurtri allant jusqu’à hypothéquer dangereusement son existence, après avoir créé les conditions propices à la destruction de notre armée nationale, avec la conséquence d’envoyer à la mort « cadeau » des centaines de nos militaires de tous les rangs, dont certains n’ont même pas le bonheur d’avoir de dignes sépultures. Ces filous sont en marche et sont en passe de faire de la candidature du Pistolero minianka à la prochaine élection présidentielle (en 2025, croit-on) leur mine d’or à ciel ouvert. Le bon filon, inespéré même pour eux, pour proroger leur printemps de vols, de pillages, de défiguration de l’Etat et de la République, de crimes incommensurables, pour ne pas toujours parler de prédations et de kleptomanie ambiante ; un printemps qui a duré 30 bonnes années ; un printemps contre lequel le parquet, à l’occasion du procès dit de « l’affaire de l’avion présidentiel et des équipements militaires » renvoyé sine die a obtenu de haute lutte la requalification des délits en « en collision des politiques avec des bandes criminelles ». La seule interrogation qui demeure est de savoir si l’efficace guerrier et le petit-fils d’Arbouna (si je dis son prénom, on traitera d’anti-amadouisme primaire » laisseront ce coup réussir contre le Mali. Quoi ! Rassemblement des Maliens signifie depuis quand qu’il faut privilégier la réinstallation des écuries d’Augias qui ont causé des tragédies à notre pays ? Il suffit de regarder les acteurs en agitation. Ce sont ceux qui ont refusé de prendre part aux concertations et aux Assises nationales de la Refondation ; ceux qui appuyaient sans arrêt la maudite CEDEAO dans sa subversion contre la patrie ; ceux qui ont toujours compté sur la France (qui ont préparé l’introduction au Mali de Serval, Barkhane, Takuba, G5-Sahel, Minusma…) ; ceux qui n’ont pas soutenu l’armée nationale quand elle a déclenché les opérations décisives contre les sanctuaires des terroristes ; ceux qui n’ont pas soutenu la Transition au moment des dures et pernicieuses épreuves, et qui n’ont pas manifesté leur soutien le 14 janvier 2022. Et ce sont toujours les mêmes figures, expérimentés en concussions, vols, détournements et de connivence avec les puissances étrangères, tous des délinquants à col blanc. J’ai souvent cité le cas de ce génie de la prédation, devenu fervent « soutien de la Transition » (quelle Transition ?) ministre des Transports sous IBK qui, à la veille des élections de 20218, a joué au prestidigitateur en montrant aux Maliens (au JT de l'ORTM ) un train (mirage et illusion) couvert du drapeau malien (vert, jaune, rouge). Après les élections, il s'est avéré que c'était du bluff, donc un mensonge pour conduire les Maliens à voter OUI pour IBK. Les élections passées, IBK ayant eu la victoire, il s'est avéré que c'était un mensonge : mais les populations avaient déjà voté pour IBK. Le Premier ministre de l’époque, interpellé à l'Assemblée nationale, a été obligé de reconnaître devant les élus, que c'était un mensonge. Malgré cette faute administrative, IBK le fait nommer ministre de l'Agriculture. Là aussi, il fait acheter pour plusieurs milliards de FCFA du matériel agricole qu'il fait stocker dans les régions. Ce matériel s'est avéré inutile, mais des milliards de FCFA sont sortis du Trésor public. IBK tombé, il a quitté le Bureau politique du RPM et parvint à se faire choisir comme vice-président du Mouvement Benkan de Seydou Coulibaly (de l’entreprise CIRA). Ensemble, ils ont cherché à rallier ou à débaucher des dirigeants de L'ADEMA-PASJ, du RPM, de l'URD, du PARENA, etc. ; il est aujourd’hui le président d’un nouveau parti qu’il a créé après les ANR. Cet autre ancien ministre, officier supérieur, non chargé de questions médicales, qui avait pourtant autorisé par arrêté ministériel la culture du cannabis pour raison, justifie-il, d’expérimentations scientifiques, qui ne retirera son acte qu’après le tollé soulevé. Large rassemblement avec les voyous ?

Le Dénonciateur 🇲🇱

Source : Amadou N’Fa Diallo

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE AU MALI  🇲🇱 : DR. CHOGUEL, MEILLEUR DIRECTEUR DE CAMPAGNE DU GÉNÉRAL ASSIMI GOÏTAAbonnez-vous su...
10/11/2024

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE AU MALI 🇲🇱 : DR. CHOGUEL, MEILLEUR DIRECTEUR DE CAMPAGNE DU GÉNÉRAL ASSIMI GOÏTA

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Réagissant vigoureusement à notre éditorial « LE RETOUR DE LA TERREUR DES ‘’TON DJON’’ » (Le National n° 592 du jeudi, 22 février 20224), un estimable aîné (TS 1, je l’avais ainsi nommé), fort avisé et que je crédite d’une certaine érudition, me reproche mon « choguelisme primaire » qui le révolte. « Choguel ne fait peur qu’à ceux qui ont volé la République », m’oppose-t-il, avant de se lancer dans un sentier perdu : « Au Mali, la grande majorité des cadres n’ont pas volé la République, il ne faut pas restreindre le domaine de dévolution des jeunes… » Puis, subitement, comme s’il s’est rendu qu’il s’est perdu en chemin- car nul homme sensé ne peut soutenir qu’au Mali la majorité des cadres n’ont pas volé la République, c’est le contraire qui est la vérité qui s’impose aux plus grands falsificateurs de la vérité-, il se ravise par une belle confession. « J’avoue que je ne suis pas un partisan, mais il est arrivé à s’imposer comme un pilier qui tient l’édifice ! Je préfère une Transition et un Mali fort avec lui que le désordre et la chute sans lui… » Cette attestation, dont chaque mot semble bien choisi et sonne fort, a fortement retenu mon attention. Quelques dix mois après, alors que l’année 2024 tire vers sa fin mais il lui reste tout de même comme 45 jours à vivre, elle porte toujours sa charge interpellatrice des consciences par les bonnes consciences. Elle nous notifie chaque jour que ceux qui se dressent contre Dr. Choguel n’ont aucune justification vertueuse pour cela et qu’ils savent d’ailleurs tous qu’il est une valeur sûre que le ciel a fait grâce à notre pays à un moment particulier de l’histoire mondiale. « La vérité est fille du temps », écrivait déjà au IIème siècle Aulu-Gelle, le célèbre magistrat grammairien de Rome, auteur de ‘’Les Nuits attiques’’, monumental ouvrage d’érudition en 20 livres. Eh bien, le temps marie à Choguel sa fille bien aimée, Vérité, si jolie et si admirable que nul, fût-il le plus malhonnête des créatures, ne peut être indifférent à sa présence. A la suite de mon admirable aîné, Adama Diabaté, membre du CINSERE-ANR (Comité Indépendant de suivi-Evaluation des Recommandations des Assisses Nationales de la Refondation), est des bonnes consciences qui diagnostiquent la mauvaises passe dans laquelle s’enlise la Transition et qui préconisent la bonne thérapie. Certes, nul n’est indispensable, mais M. Diabaté est de la race des Véridiques en affirmant, quasiment mot pour mot comme TS 1, sinon plus fort : « Je n’ai jamais été ami avec Choguel, mais pour ceux qui pensent qu’il est un mal, alors je dirai que c’est un mal nécessaire. Il est venu à point nommé pour faire un travail faramineux et exceptionnel pour notre Mali, qu’on le lui reconnaisse ou pas… » Dans le déroulement de cette vérité inoxydable, il aura été précédé par Pr. Diola Bagayoko qui a donné deux mois avant lui ce qui, au-delà de l’alerte et plus l’invitation à l’honnêteté, sonne comme une sentence avant le procès de l’histoire : « Ceux qui s’érigent contre le brillant et incomparable Premier ministre, Dr. Choguel K. Maïga, feront mieux de désister le plus tôt possible… » Hors, ceux qui s’érigent contre le Premier ministre, ce sont justement les chevaux de Troie, cavalerie perfide au cœur de la Transition malienne ; ce sont tous ceux-là qui ont refusé de prendre part aux Assises Nationales de la Refondation et qui, quand ils en auront l’opportunité, ce qui est en train de leur être offerte sur le plateau de la trahison de la lutte du peuple, enverront vite colonels, généraux et patriotes qui ont pris part au soulèvement du 05 juin 2020, puis perpétré le crime du 18 août 2020 et enfin la tragédie du 24 mai 2021. Par la multiplication de leurs coups félons, portés par la complicité inconsciente dans les rouages de la Transition, le pays vit mal. Les actes de délinquance et le mal-vivre sont si prégnants que c’est des rangs du CNT qu’est parti le plus grand cri de détresse au début du mois d’octobre passé, par la voix du parlementaire Amadou Albert Maïga gémissant un « On demande pardon à l’ensemble du peuple malien… Quand tu interpelles un ministre, il renvoie toujours les propos au Président… » Le désarroi est si grand que Nouhoum Sarr, autre parlementaire, conseille au pouvoir d’apurer au plus vite la dette intérieure. Les deux parlementaires, qui passent pour être les deux plus grands pourfendeurs du Premier ministre Dr. Choguel K. Maïga, ne le visent pas cette fois-ci directement. Leurs flèches ont été de toute évidence dirigées sur le Président de la Transition et son cercle restreint désigné prosaïquement L’Exécutif, singulièrement les ministres nommés le 1er juillet 2023. Alors que le vent de ces attaques de l’intérieur soufflait encore, le ministre Moussa Alassane Diallo, avec toute l’honnêteté qui le caractérise, saisit l’occasion de la réunion à Bamako des ministres du commerce et de l’industrie pour se réjouir de la présence du Premier ministre Maïga qu’il apostropha : « … Vous avez été l’un des ministres du commerce de notre pays… » en rappelant les 250 milliards qu’il arrachés à l’O.M.C. pour les contonculteurs. Bref, il ne s’agit pas de créer des pièces de rechange au Cadre d’échange des partis politiques, Synergie 22 et autres par un Front des Partis et Mouvements Politiques (FPMP) bondé de délinquants à col blanc. Il s’agit de préparer la prochaine élection présidentielle avec efficience de telle sorte à mettre au coude à coude les militaires et les serviteurs civils vertueux issus des rangs du peuple conscient. Dans cette perspective, le meilleur directeur de campagne pour le général Assimi Goïta ne peut être que Dr. Choguel, digue incassable par les prédateurs tous azimuts. Contrairement à un Zelenski tropical au CNT, le chef du gouvernement n’est pas en train de mettre des cellules pour une prétendue campagne ; il a une bonne lecture de l’histoire et c’est lui qui a toujours parlé du « temps des militaires » depuis la Rectification. Mais il reste à démentir que l’on n’est pas en train de travailler aux conditions favorables à la (re) mainmise de la France sur notre pays.

Source :Amadou N’Fa Diallo

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14/10/2024
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