04/02/2025
𝐑𝐄𝐆𝐀𝐑𝐃 𝐒𝐔𝐑 𝐒É𝐆𝐎𝐔
𝐒é𝐠𝐨𝐮, 𝐜𝐢𝐭é 𝐝𝐞𝐬 𝟒𝟒𝟒𝟒 𝐛𝐚𝐥𝐚𝐧𝐳𝐚𝐧 𝐞𝐭 𝐮𝐧 𝐛𝐚𝐥𝐚𝐧𝐳𝐚𝐧 𝐛𝐨𝐬𝐬𝐮
Ségou est une cité culturelle du Mali. La ville compte 501.447 habitants avec une population hétérogène composée de bamanans, peuls, bozos, soninkés, somonons et dogons.
Son histoire est jalonnée de grands événements historiques. Fondée au XIIe Siècle après Jésus Christ, la ville est située sur la rive droite du fleuve Niger. Ségou a « l’une des histoires les mieux racontées du Mali »
En 1620, Souma, le fils de Kaladian Coulibaly, un chef d’origine bambara, établit le village de Ségou - Koro. En 1712, Mamari Coulibaly, le fils de la fille de Souma, prend le titre de roi (fama) de Ségou. Connu sous le nom de Biton Coulibaly, il agrandit un territoire qui s’étend à sa mort (1755) jusqu’à Djenné et Kaarta. À Kaarta, précisément, Massa fonde vers 1650 une seconde dynastie bambara, la dynastie des Massassi. À son décès (1710), son fils Benefali lui succède (1710-1745). Après plusieurs guerres menées contre Benefali, Biton Coulibaly parvient à s’emparer du royaume de Kaarta sous le règne de Foulakoro (1745-1754), le fils de Benefali. Cependant, en 1754, un second royaume de Kaarta est fondé plus à l’ouest par Sey Bamana Coulibaly qui bénéficie de l’accueil des Diawara. Sous la direction du roi Sira Bo (1761-1780), le second royaume de Kaarta conquiert de nouveaux territoires dans le Khasso et le Bélédougou, et étend ses relations commerciales avec les soninké.
Entretemps, en 1766, après des conflits illustrés par les assassinats de Dikoro, Bakari et Tom Mansa, les trois successeurs à Biton Coulibaly, N’Golo Diarra devient roi de Ségou . À l’origine de la dynastie des Diarra (1766-1862), il rétablit la capitale du royaume à Ségou, et il lance la conquête du Macina, de Djenné et de Tombouctou , donnant ainsi à Ségou son extension maximale. La confrontation entre Ségou et Kaarta, qui s’est renforcé grâce aux tributs payés par les Diawara, reprend. Sous le règne de Monson (1790-1808), puis de Da Monson (1808-1827), le royaume de Ségou, également confronté sur sa frontière orientale à l’émergence de la Dina, le royaume peul du Macina de Cheikou Amadou, résiste. Finalement, en 1826, Bodian Moriba (1818-1832) et Da Monson signent une paix entre Kaarta et Ségou.
Le balanzan est l'arbre qui donné son nom à Ségou. Il tient une place privilégiée dans la légende du grand royaume bambara. C’est pour sa résistance aux aléas de tous ordres que cet arbre constitue le symbole éternel de la ville.
Ce n’est pas pour rien qu’on l'a nommée la cité des balazans. Il est dit que « Lors des guerres de Ségou, pour déterminer le nombre de combattants actifs dans l’armée on dénombrait d'abord le nombre de balanzans.
Ségou abrite chaque année le festival sur le Niger – Ségou'Art
Il est l’un des plus grands festival du Mali où les cultures, l’art et les rythmes maliens se rencontrent.
Segou’Art met l’accent sur l’art contemporain à travers un Salon d’art contemporain, et toutes les composantes traditionnelles du Festival sur le Niger (Concerts géants sur les berges du fleuve Niger, Théâtre, Danse, Ateliers, Conférences, Foire de Ségou, Manifestations traditionnelles, Caravane Culturelle pour la Paix). La ville devient , pour une semaine le centre d’attraction du pays.
L'Union européenne au Mali est un partenaire historique de cet important événement culturel.