Katsina-Info

01/05/2025

: L' FÉLICITE ET ENCOURAGE SES PARTENAIRES LOCAUX ;

Une Délégation de haut niveau venue de Niamey conduite par le Directeur de la gestion des stocks monsieur , a séjourné à Maradi le 29 avril 2025. L'objectif premier de cette visite, dira le chef de mission, est de remercier et encourager les partenaires et fournisseurs locaux pour leur disponibilité et leur accompagnement constant.

"Yen a parmi vous, on les a appelé à minuit pour une livraison d'urgence, ils se sont exécutés... Aussi à l'approche de la saison hivernale, beaucoup d'entre vous ont mis à notre disposition gratuitement des magasins d'environ 10 000 tonnes, pour pouvoir sécuriser la totalité du stock qui n'avait pas trouvé de place dans nos magasins.... Vous avez fait preuve de patriotisme et d'engagement envers votre pays...", a dit en substance Ben Benbello Maiga, le chef de la mission OPVN.

C'est ainsi que plusieurs témoignages officiels de satisfaction ont été remis à tous les acteurs qui ont contribué à la réussite de la mission générale de l'OPVN dans la région de Maradi, notamment au Gouverneur, au Sultan du Katsina ainsi qu'à plusieurs fournisseurs et opérateurs économiques locaux.

Le Souffle de Maradi

20/04/2025

/SITUATION DES VICTIMES DE L' DE L' : 4 ANS APRES, QUID DES RÉPARATIONS DESTINÉES À LEURS FAMILLES !?

Savez-vous ce que sont devenus les rescapés de l'incendie de l'école AFN de Maradi? L'on se rappelle qu'en première instance le Tribunal de Maradi a condamné l'État à verser, en réparation aux ayant-droits 15 000 000 par enfant décédé, 10 000 000 +1 000 000 de médicaments à chacun des blessés graves et 7 000 000 à chacun des blessés légers.

Abandonnés?

Au décompte final, 34 enfants ont perdu la vie, 10 ont survécu dont 6 avec de lourdes séquelles, nécessitant encore une prise en charge médicale de plusieurs années. Les 6 rescapés sont aujourd'hui dans leurs familles, laissés à la charge de leurs parents. Le sentiment d'abandon est général dans les familles des enfants victimes.

Nassiba, gravement brûlée aux pieds, ne peut plus marcher aujourd'hui. Sa mère la porte en califourchon pour aller à l' école... Malik ne peut plus tenir debout sans assistance, sans la prise d'un médicament qui coûte à ses parents 7000 francs par semaine... Safia de son côté lutte encore contre des plaies béantes sur le corps et sur la tête. Chacun des survivants portent encore et vit dans sa chaire, les stigmates de cette journée d'enfer du 8 novembre 2021.

Imbroglio juridique

Le côté triste de la situation, c'est que les familles des enfants victimes de l'incendie n'ont reçu aucune indemnisation de l'État comme il se devrait en pareille circonstance. "Beaucoup de gens autour de nous, pensent qu'on a perçu de l'argent, mais rien de tout ça", raconte une mère dont l'enfant est décédé. "Même les médicaments sont aujourd'hui à notre charge", poursuit cet autre parent dont l'enfant souffre encore d'atroces douleurs.

Ceci est malheureusement la conséquence d'un emballement judiciaire qui dure depuis 4 ans deja. D'après les parents des victimes, constitués en collectif, deux (2) jugements ont été rendus par les tribunaux de Maradi et Zinder en faveur du paiement par l'État d'une indemnisation des familles des victimes, mais "les avocats de l'État" ont toujours fait appel.

L'affaire était même sur le point d'être réglée, car après les évènements du 26 juillet 2023, le ministère de l'éducation a levé son "objection" contre le paiement des réparations aux victimes. Mais coup de tonnerre, le 9 avril dernier, le collectif des parents des enfants victimes reçoit la notification que les avocats de l'État ont encore fait appel à la Cour de Cassation de Niamey. Aux dires des victimes, l'argument des avocats de l'État est toujours le même. Ils prétendent que c'est plutôt à ville de Maradi de "payer" et non à l'État. Ce que contestent leurs avocats.

Gouverneur, Tiani

Malgré cette nouvelle donne, le collectif des parents des victimes de l'incendie de l'école AFN, garde espoir. "Nous avons foi aux nouvelles autorités de notre pays... Nous appelons le gouverneur de notre région à s'impliquer dans la résolution de cette affaire", supplie un responsable du collectif. "Moi je lance un appel au Président Tiani qui a apporté la vérité dans se pays de traiter notre cas avec diligence ", ajoute cette mère éplorée, écrasant au passage une larme d'amertume.

Le Souffle de Maradi

19/04/2025

/ : LES EN AGONIE !

"Rien n'est prévu pour les medias privés"...

Telle est la phrase qui accueille souvent les journalistes des médias privés à l'occasion d'ateliers, de colloques, ou d'autres rencontres importantes. Trop souvent, même les activités ministérielles se déroulent sans la présence de la presse privée . Et pourtant, ces médias ont tout donné pour ce pays en général et particulièrement pour le.regime du .

Aujourd'hui, à Maradi, pas un seul média privé ne fonctionne normalement. D'autre ont fermé certains s'apprêtent à le faire. Les arriérés de salaire et de loyers s'accumulent. Les factures d'eau et d'électricité deviennent subitement de lourds fardeaux... La principale cause : l’absence de contrat de production et de diffusion, mais aussi de couverture médiatique régulière et structurée.

Les ONG, les associations, les groupements, les entreprises privées et même les services de l’État semblent ignorer l’existence et le rôle vital des médias privés. Cette marginalisation progressive met en péril non seulement la survie de ces médias, mais aussi le droit à l'information et la pluralité de l'information.

Un rappel s'impose.

Depuis les événements du 26 juillet 2023, la presse privée nigérienne s’est engagée aux côtés du peuple dans la défense de la souveraineté nationale et a accompagné, avec courage, les actions du CNSP. Ce combat, elle l’a mené sans relâche, souvent dans des conditions précaires, mais avec détermination et patriotisme.

Aujourd’hui, à Maradi, ces mêmes médias sont laissés pour compte. Si rien n’est fait, la région risque de se retrouver sans voix, sans relais d’information indépendant, sans observateurs de la vie publique.
Ce serait un recul grave pour une région aussi dynamique.
L’implication des médias privés dans les activités quotidiennes de la région est plus que nécessaire.

Soutenir les médias privés, c’est soutenir, la transparence, et le développement local. Il est temps de les reconnaître comme des partenaires à part entière du progrès régional.

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Le Souffle de Maradi

17/04/2025

/ : 17 COMPLICES ET INFORMATEURS DE BANDITS ARMÉS, ARRÊTÉS PAR LES FDS !

Ce jeudi 17 avril, le gouverneur de la région de Maradi le , accompagné de plusieurs responsables regionaux militaires et civils s'est rendu à Dan Issa où plusieurs personnes, pour l'essentiel des éléments de la chaîne logistique et de renseignements des bandits armés opérant au Nigeria et au sud de la région de Maradi, ont été présentés aux autorités régionales et à la presse.

Au total 17 personnes complices ont été arrêtés en 4 vagues, dont les plus recentes arrestations ont eu lieu hier, d'après le commissaire de police de Dan Issa Ibrahima Oumarou. Également, 2 fusils AK 47, 2 fusils de chasse et 45 munitions de 7,62 mm, ont été récupérés. Autre butin de l'opération : 78 têtes de bovins, 62 ovins et 12 caprins.

C'est à la suite d'une enquête rondement menée par la coordination départementale des FDS de Madarounfa depuis le début de l'année que les FDS ont réussi à démanteler toute la chaîne logistique et de renseignements appartenant à deux des principaux chefs de gangs du nord Nigeria, en l'occurrence et .

Prenant la parole à l'occasion, le Gouverneur de la région a vivement félicité les FDS pour ce résultat éloquent, fruit d'une bonne collaboration entre FDS et population et les a exhorté à doubler de vigilance. "Celui qui cache un criminel est un criminel...Avec l'accompagnement de la population et la détermination de nos FDS, inch'Allah nous gagneront ce combat contre l'insécurité", a dit le gouverneur en concluant ses propos.

Le Souffle de Maradi

17/04/2025

Les relations diplomatiques entre le Niger et Nigeria se rétablissent.

14/04/2025

/ /ALBUM PHOTOS : LE PROJET DE CHEMIN DE FER - - , AVANCE NORMALEMENT...!

Qu'Allah facilite le reste des travaux jusqu'à Maradi !

24/03/2025

/ : OPÈRE UNE DESCENTE MUSCLÉE À !

Les riverains de El Sonitan, boutiquiers, artisans et vendeurs ambulants sont tous sourire aux lèvres. Et pour cause, la police s'est déployée en nombre dans leur zone, hier nuit, pour une vigoureuse opération de vérification d'identité.

L'opération selon les témoins a concerné les alentours de Sonitan, les et . Plusieurs personnes, dont des femmes, ont été arrêtées lors de cette descente, d'après une source policière. "Depuis hier aucun incident n'a été enregistré" s'extasie de son côté, un boutiquier dont le commerce est impacté par la proximité avec les jeunes délinquants.

"Nous remercions la police pour cette opération et l'encourageons à la multiplier, car ils sont déjà en train de revenir... La meilleure solution c'est de démanteler la boutique et le hangar qui leur servent de base logistique", suggère un autre riverain, pointant du doigt la boutique et le hangar qui leur servent de point de ralliement et où déjà, quelques-uns d'entre eux, sont de retour !

Le Souffle de Maradi

21/03/2025

/ : DEUX NOUVEAUX POUR RENFORCER LA SURVEILLANCE !

Des sources sécuritaires régionales indiquent que deux nouveaux postes de police seront implantés dans la périphérie de la ville de Maradi. Objectif : renforcer la sécurité de la ville, confrontée ces derniers temps à une flambée de vols et d'attaques à main armée.

Les deux postes de police seront installés sur les principaux "points chauds" selon les mêmes sources. L'un sera installé au niveau du et l'autre au niveau de l' , des zones soupçonnées d'abriter la nuit les gangs de voleurs qui agressent les paisibles citoyens.

Une évolution en lien avec les derniers événements dans la ville où plusieurs incidents violents ont été enregistrés dans la vallée du Goulbi et sur la route de l'INRAN qui ont fait au moins 5 morts et plusieurs blessés.

Autre fait marquant, la police a procédé au démantèlement du gang des malfaiteurs qui sévissait dans la zone de l'aéroport auteur de plusieurs attaques dont celle du 1er mars sur un étudiant.

Le Souffle de Maradi

16/03/2025

: RÉUNION D'APAISEMENT ENTRE LES AUTORITÉS COUTUMIÈRES, ADMINISTRATIVES, MILITAIRES ET LES REPRÉSENTANTS DES COMMUNAUTÉS LOCALES !

Ce dimanche 16 mars 2025, a eu lieu dans l'enceinte du Sultanat du Katsina Maradi, une réunion d'apaisement entre les différentes parties, suite aux incidents malheureux survenus le vendredi 14 mars au cours desquels 1 personne a été tuée et au moins 3 personnes blessées à l'arme blanche. Dans la foulée, d'autres incidents ont été signalés entre hier et aujourd'hui où quelques bagarres légères ont éclaté, des jardins saccagés et du matériel d'irrigation vandalisé. Dans d'autres localités, une montée de tension entre les communautés était perceptible.

D'où l'importance de la réunion de ce dimanche, dont l'objectif est de ramener la paix et la coexistence pacifique entre les communautés. Y étaient présents, le SG du Gouvernorat, l'A.D de la ville de Maradi, le Préfet Madarounfa, le chef de canton de Sarkin Yamma, celui du groupement peul de Douban, les responsables regionaux et départementaux des FDS, ainsi que plusieurs représentants des familles des victimes.

"Le voleur ou le malfaiteur n'a pas d'ethnie, on les retrouve dans toutes les communautés... Nul n'a le droit de se faire justice... Les portes du Palais sont grandement ouvertes pour quiconque a une information ou une plainte...", a dit le Sultan du Katsina SA , le premier à s'adresser à l'assistance, avant d'indiquer à toutes les parties que la présente réunion est synonyme de fin de toutes les mésententes et du retour à la situation de paix.

L'Administrateur Délégué de la ville de Maradi, le Lt Col prenant la parole a d'abord présenté ses condoléances aux familles des victimes et a attiré l'attention de la population sur son devoir de contribution et de collaboration dans la gestion de la sécurité collective. Quant au Sarkin Fulani de Douban, l'honorable , il a insisté et appelé les communautés haoussa et peule au pardon mutuel qui selon lui est la seule solution pour un retour définitif au calme.

Le Secretaire Général du Gouvernorat Monsieur , résumant l'esprit de la réunion a appelé la population à "démasquer tous les individus qui cherchent à remettre en cause la quiétude sociale. Pour cela il faut que la population se ressaisisse pour dénoncer tout suspect et surtout, éviter de se rendre justice à partir du moment où il y a des autorités et des juridictions", a conclu l'autorité régionale.

"Faites attention, les ennemis de notre pays n'attendent que ça", a averti l' de la grande mosquée, avant de réciter la Fatiha de clôture.

Le Souffle de Maradi

14/03/2025

: 1 MORT ET 5 BLESSÉS À LA SUITE D'UNE ATTAQUE DE BANDITS AU QUARTIER !

Ce vendredi 14 mars 2025 à Maradi, au quartier Yandaka, entre 2 h et 3 h du matin, une horde d'hommes armés d'armes blanches, sortie des jardins environnants, au cri de "Allahu akbar" s'en est pris à tout ce qui bougeait dans le quartier, d'après des témoins oculaires de la scène. Bilan de cette expédition, 1 mort et 5 blessés graves.

Le Gouverneur de la région le CGP Issoufou Mane et le Sultan du Katsina S.A Dan Baskore Ahmed Maremawa Ali Zaki se sont déplacés ce matin dans le quartier pour apporter leur soutien moral aux familles des victimes.

À Maradi l'on s'interroge sur ce "grave incident" considéré par beaucoup de commentateurs comme une "expédition vengeresse" des éleveurs, gardiens dans les jardins du Goulbi appartenant à des agriculteurs et commerçants. Peut-on à ce point parler de "spirale de violence" entre deux communautés ?

L'on se souvient, le 2 janvier 2025, 3 corps ont été repêchés dans la marre Mahwaliya. Il s'agissait des cadavres de deux gardiens de jardin et d'une autre personne identifiée comme un cultivateur. Un incident survenu après une série d'attaques sur des paisibles citoyens et des vols récurrents d'animaux dans la périphérie ouest de la ville de Maradi, attribués aux éléments de la communauté nomade et qui ont fait un mort et plusieurs blessés à l'époque.

Ce matin, une autre personne, propriétaire de jardin, soupçonnée par les riverains d'être complice des agresseurs, a été convoquée au Sultanat où il aurait juré sur le Saint Coran, niant les accusations de complicité dont il faut l'objet. Pourtant, les témoignages sont unanimes : C'est à partir de son jardin que les bandits planifieraient des attaques et des vols de bétail dans la ville de Maradi.

Le Souffle de Maradi

03/03/2025

25/01/2025

A L'occasion du 1 an de la sortie des pays de l'AES de la CEDEAO.
Ce Mardi 28 janvier 2025, la population de Maradi sortira pour renouveler leur soutien aux dirigeants de l'AES.