07/04/2025
Ah, la politique chez nous ! Ce grand théâtre où chacun joue son rôle, non pas selon un script moral, mais selon la direction du vent... et la taille du sac de riz.
Voici notre citoyen modèle communautaire et politique, expert en girouetterie. Il est là, toujours présent, prêt à applaudir quand le chef est de son côté, à s’indigner quand il n’est pas invité à la table, et à faire semblant de ne rien voir quand son cousin est aux commandes, même si tout brûle autour.
La vérité ? Il l'enterre avec cérémonie, tant qu’un poste, une enveloppe ou même une promesse luisante est à portée de main. Mais attention : il la ressuscite avec une indignation théâtrale dès que ses intérêts sont menacés. Là, il redevient soudainement patriote, moraliste, voire même défenseur des opprimés. Quel talent !
Et dans nos communautés, c’est pareil : le mérite n’intéresse personne, seul compte le lien de sang, le copinage ou l’opportunité du moment. On célèbre le médiocre s’il nous est utile, on sabote le compétent s’il nous fait de l’ombre.
Alors, posons-nous sérieusement la question : voulons-nous construire un pays ou un royaume de courtisans ? Voulons-nous des citoyens ou des clients du pouvoir ? Parce que si l’on continue à danser selon la musique des intérêts personnels, on finira tous sourds, mais chacun dans sa misère bien méritée.
Mais bon… tant que le ventre est plein, la conscience peut bien dormir, non?