Les échos du Nord

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Je ne suis pas un patron de presse, mais un jeune reporter, correspondant régional. À mon avis, la "journée sans presse"...
12/08/2024

Je ne suis pas un patron de presse, mais un jeune reporter, correspondant régional. À mon avis, la "journée sans presse" est un combat perdu d'avance. Depuis combien de temps, nous, jeunes reporters, avons-nous parcouru des kilomètres avec nos baskets, notre trépied, et notre caméra achetée avec nos propres moyens, à la recherche d'une bonne information pour vous satisfaire ? Pourtant, vous n'avez jamais voulu nous soutenir dans nos combats, dont vous êtes souvent les responsables.

Vous ne payez pas vos employés, et cela semble normal pour vous, sous prétexte qu'ils le font par passion. Et nous ne pouvons pas vous dénoncer, car « deukk bi dolé mofiy dox » (ceux qui détiennent le pouvoir dominent la société).

Cependant, aujourd'hui, c'est vous et le gouvernement qui êtes en cause. Peu importe ce que l'on peut dire, vous devez payer les impôts, c'est obligatoire. Alors, ne vous plaignez pas de devoir faire ce que vous avez toujours exigé de vos employés. Chers patrons, payez vos impôts et venez améliorer nos conditions de travail. Sinon, les jeunes reporters deviendront des patrons à leur tour, et vous pourriez finir par être leurs « vieux reporters »


29/07/2024

Un grave accident à Louga, près de Ndande Fall, a fait 11 morts et 8 blessés graves. Un camion est entré en collision avec un minibus. Le gouverneur se rend sur les lieux du drame. Plus de détails à venir.


« J’AI PEUR DE L’HOMME D’UN SEUL LIVRE » (Saint Thomas d’Aquin)Un homme qui n’a pas beaucoup lu adhère, systématiquement...
23/05/2024

« J’AI PEUR DE L’HOMME D’UN SEUL LIVRE » (Saint Thomas d’Aquin)

Un homme qui n’a pas beaucoup lu adhère, systématiquement, à partir d’une seule, simple et première vue, à la première thèse qu’il découvre, comme il tomberait en pâmoison sous le charme de l’écume superficielle pour se laisser emporter par les vagues du romantisme révolutionnaire.

J’ai l’impression que c’est ce qui arrive aux adeptes de la pensée unique qui habitent les reliefs de cette idéale nommée Sonkosphère.

Ils usent du champ lexical de la religion, o***m des peuples, lorsqu’ils engendrent un « Ousmane mou sélmi » érigé en dogme auquel l’on adhère sans aucune forme de remise en cause.

Malgré leur intelligence a-socratique – ils prétendent savoir sans réellement savoir - ils ignorent que livre Solutions n’était que redites et anachronismes et qu’il est impossible de donner corps à ces vérités importées des Pyrénées par le mécanisme de la transplantation intellectuelle. Bref, une philosophie, certes qui emprunte à Sankara et aux nationalistes des temps anciens sa trame, mais une philosophie qui n’est pas fille de notre époque, comme l’aurait écrit Hegel.

Raymond Aron aurait mieux dit : « Les désillusions du progrès ».

Les Réseaux sociaux qui ont conféré plus de résonnance et d’expansion à leurs chimères risquent d’être leurs pires ennemis. Ils sont déjà fatigués des VAR, car tout ce qu’ils disaient apparait comme vain et primitif au révélateur du réel phénoménal.

Je suis d’autant plus prédisposé à la peur que cette vaillante jeunesse, mais aveugle à la fausseté de leurs Solutions, risque de se transformer en une vraie patate chaude en découvrant leurs populismes. Je ne sais pas s’ils auront le courage, le moment venu, de gérer la colère de nos enfants.

Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse !

Thierno Diop



*Halte au diktat des répondeurs automatiques*Il y a des signes d’une désinvolture outrageuse qui nous renseigne sur les ...
23/05/2024

*Halte au diktat des répondeurs automatiques*

Il y a des signes d’une désinvolture outrageuse qui nous renseigne sur les personnes qui prétendent mener la barque Sénégal à bon port. Ces inconvenances qui persistent sont indignes d’un Etat qui se respecte. Que les nouvelles autorités ne tombent sur le piège de nous accoutumer pernicieusement, à cautionner des pratiques dangereuses qu’on finirait, peut-être inconsciemment, par considérer comme des conduites convenables et banales.

A quoi bon de s’apitoyer sur les propos d’un petit influenceur, nommé Bah Diakhate, méconnu jusque-là du grand public jusqu’à le mettre aux arrêts. La coïncidence entre la demande de son incarcération par des militants du parti au pouvoir à travers les réseaux sociaux et l’exécution de celle-ci est troublante.

Le diktat des impertinents répondeurs automatiques d’une crasse inculture a t-il influé?

Ces individus nichés derrière leurs claviers ou face caméra passent leur temps à insulter leurs contradicteurs. Il est aussi de notre devoir à tous de nous départir de ce Sénégal où malheureusement la loquacité et l’insolence sont rétribuées.

Chacun se prévaut d’un plus grand apport que l’autre dans le champ de l’insolence et de l’insipide. Car, dans leur compréhension nauséeuse de l’action politique, l’engagement sur fond d’insolence doit être récompensé par des passe-droits. Ce ne sont là que des exemples récents d’une gouvernance chérissant point la vertu et peu empreinte de rupture.

Il est une nécessité impérieuse de restaurer la confiance entre les gouvernants et le peuple. Les ressorts se sont trop affaiblis. Il faut une nouvelle gouvernance consciente de sa mission historique.


L'une des plus grandes prouesses d'Ousmane SONKO...Eh bien, c'est d'avoir transformé un très grand nombre d'intellectuel...
21/05/2024

L'une des plus grandes prouesses d'Ousmane SONKO...

Eh bien, c'est d'avoir transformé un très grand nombre d'intellectuels sénégalais en opportunistes. Mais plus grave encore, ils sont devenus des "poupées frileuses". Des faire-valoir, des poltrons. Et l'aveu de Waly Diouf BODIAN n'en est qu'une illustration supplémentaire. Il nous conforte d'ailleurs dans nos doutes, quand il dit avoir peur de vexer leur demi-dieu Ousmane SONKO

De toutes les manières, depuis que ces pseudos sauveurs du Peuple n'ont pipé mot sur le report de la Présidentielle et l'amnistie sous allure de "deal" entre Macky et Sonko, je ne les regarde plus, même en photo.
Et un de leur reflet, comprenez le fameux WALY, nous a bien instruits de certaines de leurs carences et faiblesses. L'Opportunisme, l'Anti patriotisme, la PEUR, le Ventre mou !
Il a eu peur de vexer Sonko, le Monsieur. Eh bien, ça alors !

Un bref rappel de quelques faits majeurs et incontestables de mes convictions, en attendant des arguments contrariants.

Le fameux cas Mamour DIALLO...

Monsieur Ousmane SONKO quand il était moins terne et plus bavard qu'aujourd'hui, avait porté plainte contre Monsieur Mamour DIALLO, pour détournement de deniers publics pour le montant colossal de 94 milliards de francs cfa.

Chose très normale qu'il fallait même saluer, si et seulement si, la seule motivation était de préserver le bien public et de lutter contre la corruption.
Malheureusement, ce qui intéressait le plus le sieur SONKO, selon ses propres termes, c'était la commission de 12% du montant supposé volé. Retenez bien, "khaalis bouniou sath" (argent volé).
Un gain qui devait profiter à sa propre entreprise, ATLAS Group, ensuite par magie, à l'entreprise MERCALEX, jusqu'à preuve du contraire.

Par la suite, c'est le Député Ousmane SONKO, par ailleurs Administrateur d'ATLAS Group, sous le sceau du parti PASTEF qui porta l'affaire devant les juridictions sénégalaises, s'il vous plaît pour une affaire privée. Conflit d'intérêts manifeste et indéniable.

Avec un virement déjà acté de 45 milliards, les preuves en mains, le numéro du compte bancaire du destinataire des fonds identifié, Mamour DIALLO se la coule douce toujours, comme si de rien n'était.
Aujourd'hui que le parquet est sous l'autorité du tandem Sonko/Diomaye, soit c'est le Casus Beli, histoire de frimer, ou le Motus bouche cousue pour être in, c'est selon.

Alors, Monsieur SONKO découvre le vol de fonds publics d'un montant de 94 milliards, à notre insu, il en fait un business de son entreprise ATLAS Group, ensuite avec MERCALEX pour 12% du montant. Le deal ne passe pas, il use de son statut de Député du Peuple et se fonde sur le parti Pastef pour en faire un fonds de commerce politique.
Une démarche qui met en doute la crédibilité, l'intégrité et la probité de ce dernier. Une lecture d'ailleurs à la portée des esprits les moins nantis de l'opinion.
Mais certainement, pour une partie de l'élite intellectuelle de ce pays, c'est une équation insoluble, et mieux vaut garder le silence et détourner le regard. Cela ne vaut même pas une déclaration commune aux allures d'un patriotisme du dimanche. C'est Macky SALL, c'est Macky SALL. Un point et puis c'est tout !

Pour Waly et autres ouailles, il ne faut surtout pas, alors pas du tout vexer Ousmane mou selleu mi.

Le drame Mame Mbaye NIANG...

Les preuves, c'est en audience du tribunal qu'on les exhibe, dixit Monsieur Ousmane SONKO himself, sûr de ses propos. C'était lors de sa première convocation à la Division des Investigations Criminelles, pour s'expliquer sur ses accusations à l'endroit de Mame Mbaye NIANG, pour un détournement présumé de 29 milliards de nos pauvres francs.

En brandissant publiquement des documents de preuves devant la presse, pour le reste, cela ne devrait être que des formalités d'usage pour Monsieur SONKO et ses avocats.
La suite fut incroyable et dramatique. Ousmane SONKO se debina, refusant radicalement et catégoriquement, au su et au vu de tout le monde d'aller déposer simplement ses preuves au tribunal. Alors que lui même nous avait rappelé la procédure dans bien des cas.

Et quel prix fort payé par le contribuable sénégalais, entre saccages de biens privés, destructions de biens publics et perte en vies humaines ! Suite à sa condamnation pour diffamation et le retrait de certains de ses droits, selon la législation. Pour peu, le Sénégal aurait péri.

Et pourtant, précédemment, sur le cas Adjia SARR, lui même exigeait des preuves de son accusatrice, sur cette cabale ou complot supposés. Allant jusqu'à en appeler à un Mortal combat. Ousmane SONKO, quelqu'un dont la théorie indique la voie à suivre, la bonne voie, la voie normale. Mais hélas, il n'a jamais eu ni le courage encore moins la grandeur de s'appliquer ses propres recommandations.
Cette fois encore, point de déclaration commune de nos si avisés et prompts intellos du dimanche.
Que néni ! Fuite en avant, forfaiture grave et rocambolesque.
Là encore Waly, il ne faut surtout pas vexer le demi-dieu Ousmane SONKO.

Espérons que le procureur ne tardera pas à mettre ces dossiers si importants sur la table, pour éclairer la lanterne de l'opinion.

Le "mélange de genres Mélanchon" pour admettre l'amour interdit...

Et d'ailleurs, quel intérêt d'inviter ce dernier, lors d'une journée dédiée aux G**s. En sus, pour un membre éminent et très actif de la Franc-maçonnerie, et hétérosexuel de surcroît. Insulte ne peut être plus grave, dans un pays de croyants musulmans et catholiques, fondamentalement encrés aux valeurs et vertus religieuses.
Soit Ousmane SONKO est un peureux, complexé, moins courageux en la matière que Macky SALL, soit il s'est fourchue la langue, soit c'est un politicien de la pire espèce, ou bien il a un agenda différent du fameux PROJET.

Un PROJET d'ailleurs à l'état de projet, si ce n'est quelques coups d'éclat et des nominations clientélistes, pour récompenser des opportunistes et fidèles serviteurs, pour la majorité. Sinon, comment expliquer ou comprendre le "Messi" Ousmane SONKO, nous demander par quel pied on marque un but. Ou bien, qui a augmenté le coût de la vie au Sénégal et comment ? Sûrement, Serigne Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, qui lors du Daaka, évoquait la guerre russo ukrainienne pour justifier la situation économique du pays, lui en dira un peu plus sur la théorie de l'État et la pratique de l'État.

Pour revenir à nos moutons, pour Monsieur SONKO, il s'agit de se raviser en présentant des excuses publiques pour atteinte aux fondements religieux de ce pays.
Pour quelqu'un qui s'est formellement engagé pour un projet de loi criminalisant l'homosexualité, il est inadmissible de ravaler ses vomissures en tenant ce genre de propos. C'est tout simplement, faire l'apologie de l'homosexualité. Tolérer, c'est encourager, promouvoir, ne rien faire pour empêcher. En fin de compte, c'est être complice.

A vos déclarations, chères élites religieuses et intellectuelles. Surtout , nos sincères téméraires Prêcheurs. Le Sénégal est toute ouïe. A ceux qui ont peur de vexer Ousmane SONKO mou selleu mi, je ne compte pas sur vous
En attendant d'aborder très prochainement le cas du report de la Présidentielle et la loi d'amnistie sur les évènements dramatiques 2021/2024, j'en appelle à une prise de conscience et une dynamique courageuse.

Disons non et faisons face, sans concession à ces politiciens véreux, de tout bord, pour la préservation de ce que nous avons de plus cher. Car, chaque jour, nous découvrons qu'en réalité, ils aiment plus leurs propres personnes que ce cher pays. Heureusement que cet amour là n'est pas interdit.

Et d'ailleurs, c'est une vraie calamité quand presque tous nos intellectuels n'osent plus se regarder dans une glace. Quelle déception ! Les vérités d'hier, sont un mensonge aujourd'hui. Et les mensonges d'hier, sont une vérité aujourd'hui.

Alla boni politicien !

Qu'Allah garde notre cher Sénégal !
Qu'Il nous guide et nous garde dans les valeurs, les vertus et les principes inchallah, bi barakati rassoulillah Seydina Mouhamad wa salim.

Volontaires pour l'Essentiel le SÉNÉGAL !



"Ousmane Sonko et son étrange alliance avec Jean-Luc Mélenchon : Une déception pour le panafricanisme"Dans une décision ...
17/05/2024

"Ousmane Sonko et son étrange alliance avec Jean-Luc Mélenchon : Une déception pour le panafricanisme"
Dans une décision surprenante, Ousmane Sonko, leader d'un parti panafricain, a choisi Jean-Luc Mélenchon comme premier allié politique. Cette alliance improbable soulève des questions quant à la véritable vision de Sonko pour l'avenir de l'Afrique et de sa relation avec l'ancienne puissance coloniale.
Le choix de Sonko de s'associer à Mélenchon, un politicien français connu pour ses positions nationalistes et son soutien à des politiques controversées, comme le protectionnisme économique, va à l'encontre des principes du panafricanisme. Plutôt que de rechercher des alliances avec d'autres dirigeants africains ou des mouvements panafricains, Sonko semble opter pour une stratégie politicienne qui risque de compromettre les intérêts de l'Afrique.
En s'alignant avec Mélenchon, Sonko risque de compromettre sa crédibilité en tant que défenseur du panafricanisme et de ses valeurs fondamentales. Plutôt que de rechercher des alliances opportunistes, les dirigeants africains devraient s'efforcer de promouvoir la solidarité et la coopération entre les nations africaines, afin de réaliser véritablement les aspirations du panafricanisme.
Cette décision de Sonko souligne l'importance pour les leaders politiques africains de rester fidèles aux principes du panafricanisme et de ne pas compromettre l'avenir de l'Afrique pour des gains politiques à court terme. Il est temps pour les dirigeants africains de se concentrer sur la construction d'une Afrique unie et prospère, plutôt que de s'engager dans des alliances politiques douteuses qui pourraient compromettre cet objectif essentiel.
Ousmane DIALLO
Responsable Politique




UN JOURNALISTE ENTRE CONFESSIONS ET REGRETSVous vous souvenez certainement de la polémique « Secte moon » !  Le pot aux ...
16/05/2024

UN JOURNALISTE ENTRE CONFESSIONS ET REGRETS

Vous vous souvenez certainement de la polémique « Secte moon » ! Le pot aux roses fut découvert dans les colonnes de Dakaractu après un article rédigé par votre humble serviteur, au nadir de l’an 2018.

Un illustre inconnu, capitalisa sur la théorie du complot maçonnique dans l’édification de la République pour se faire un nom en se servant de mes écrits comme d’un tremplin à forts rebondissements vers les cimes de la renommée : c’était Cheikh Omar Diagne.

Le très opportuniste parcourt les télés pour disserter sur le Moonisme, qu’il venait certainement de découvrir.

Le débat relatif au 26ème congrès, (annulé ou reprogrammé ?), des Francs-maçons à Dakar conférait plus de retentissement médiatique à son discours.

De fil en aiguille, Cheikh Omar Diagne vire dans la dénonciation de l’homosexualité.

Récemment, après avoir porté d’autres révélations sur la venue à Dakar de Charles Michel de l’Union Européenne, réputé grand soutien des homosexuels, j’ai soigneusement envoyé mon texte à Cheikh Omar et j’ai été surpris de remarquer qu’il ne réserva pas de suite à ce que j’ai griffonné.

J’en ai déduit que l’intéressé attendait peut-être son bonbon dans les nominations.

Dans ma vie de journaliste, j’ai, directement ou indirectement, propulsé beaucoup d’individus qui causeront de gros dégâts. C’est comme ça que j’ai été le premier à tendre un micro à la voyante Selbé Ndom en 2011. Je ne m’en glorifie pas ! Pour Selbé, j’ai hésité plusieurs fois, par éthique de responsabilité. Mais comme elle insistait, j’avais fini par céder.

Je ne savais pas qu’elle allait faire des émules en suscitant des vocations chez ceux-là qui déploreront un trésor de manipulation pour promouvoir la dynamique populiste de Pastef.

Pour avoir lu depuis « L'Insoutenable Légèreté de l'être » de Kundera, je suis prudent.

Thierno Diop



*Autosuffisance alimentaire : Khalifa Sall l’avait dit, Sonko l’a enfin admis !*Parmi les candidats à l’élection préside...
15/05/2024

*Autosuffisance alimentaire : Khalifa Sall l’avait dit, Sonko l’a enfin admis !*

Parmi les candidats à l’élection présidentielle de 2024, Khalifa Sall avait particulièrement focalisé son programme, sur la nécessité de promouvoir essentiellement le secteur primaire, pour l’atteinte effective de l’autosuffisance alimentaire. Il s’était engagé à injecter annuellement 1000 milliards, dans le secteur.

Une agriculture étalée dans le temps et accompagnée d’une bonne commercialisation des produits agricoles permettra, assurément au Sénégal d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, tout en fixant nombre de jeunes, dans leurs contrées d’origine, disait-il souvent. Khalifa Sall ne semblait pas savoir si bien dire. Après un mois au pouvoir, les nouvelles autorités sénégalaises se sont alignées à cette vision.

La question occupe l’actualité. Le Pastef qui avait promis de baisser le coût de la vie, dès les premiers jours de sa gouvernance semble être rattrapé par la réalité. En effet, le premier ministre, Ousmane Sonko a indiqué hier qu’il ne pouvait y avoir autosuffisance alimentaire, sans souveraineté agricole. Autrement, il faudra encore patienter, pour que le Sénégal puisse effectivement contrôler le prix des denrées.

Le Sénégal a toujours importé l’écrasante majorité de ses produits alimentaires. Rien de nouveau sous le soleil donc. Tout le monde le savait déjà, sauf Ousmane Sonko ? Il vient apparemment de se rendre compte que l’économie sénégalaise est extravertie. Et si la promesse de baisse annoncée des produits alimentaires de base n’était que du bluff ? Le leader du pastef en tant que candidat à la présidence de la République pouvait-il ignorer les multiples réalités liées à cette épineuse question ? Dans l’un ou l’autre cas, il est inadmissible de promettre l’impossible, pour juste accéder au pouvoir.

Qui dit agriculture dit transformation des produits agricoles. C’est pourquoi, en parfaite intelligence avec le secteur privé, l’Etat est tenu de veiller à la création de PME et de PMI spécialisées dans la transformation des produits. Le Sénégal exporte énormément de denrées qu’il peut, en réalité, produire. En 2022, le Sénégal a dépensé 1 070 milliards FCFA pour l’importation de produits alimentaires comme le riz, le blé, les huiles végétales, le maïs ou encore le sucre. Cette dépendance alimentaire forte est un héritage du passé colonial. L’administration de l’AOF a poussé le pays à cultiver l’arachide pour les besoins de la métropole et fait venir massivement du riz d’Indochine pour nourrir les travailleurs. Plus précisément de la brisure, c’est-à-dire le grain cassé lors de l’opération du décorticage, moins cher que le riz entier. Le colon est parti mais la brisure est restée.

Pourtant, le Sénégal pourrait être autosuffisant. En quittant Dakar et en remontant vers le nord, la végétation parcourue de grands baobabs et manguiers cède peu à peu la place à un paysage désertique et plat.

De l’eau en abondance, de la chaleur, des terres argileuses : la vallée offre d’immenses possibilités pour la culture irriguée. Les superficies aménageables sont estimées à 240 000 hectares. De quoi couvrir les besoins nationaux, d’autant que les rendements moyens dans la vallée du fleuve, 6 tonnes par hectare, ont une forte marge de progression. L’autosuffisance alimentaire est bien possible. Toutefois, ce n’est pas demain la veille.




SECTEUR DE LA SANTE – Plus de 800 travailleurs n’ont pas encore reçu leur salaire du mois d’avrilAlors que le nouveau ré...
08/05/2024

SECTEUR DE LA SANTE – Plus de 800 travailleurs n’ont pas encore reçu leur salaire du mois d’avril

Alors que le nouveau régime n’a pas encore fait 45 jours aux commandes, deuk ba ngui mélni thine bouy bakh amoul roukh bou séd (ça chauffe de partout). Les travailleurs sénégalais vivent un vrai calvaire et cela est perceptible à travers les protestations des dockers au Port de Dakar, ce jeudi. De rudes accrochages avec les forces de l’ordre qui préfigurent un réchauffement du front social dans les tout prochains jours.

Comme s’il s’agissait d’une vraie malédiction, par ailleurs, plus de 800 travailleurs dans le cadre du projet (Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent) ISMEA triment difficilement depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye.

Ces derniers n’ont pas encore reçu leur salaire du mois d’avril. Aujourd’hui c’est le 8, délai de rigueur selon la réglementation pour opérer les virements aux fins de soulager ces braves pères et mères de famille, qui supportent la croix et la bannière pour survivre.

Une situation d’autant plus pénible que les déflatés sont affectés dans des régions médicales très éloignées comme Tambacounda, ou encore Kaffrine.

Nous espérons que le gouvernement va voler à leur secours. Par contre, ce qui m’intrigue, la Santé, qui ne fait pas partie des 5 axes prioritaires du Projet Diomaye-Sonko, semble ne pas trop préoccuper les nouvelles autorités qui affichent un luxe ostentatoire, loin de la galère du peuple dans les douceurs paradisiaques de l’Hôtel Azalaï. A suivre…

Thierno Diop





*Comment ils ont déshumanisé l’arbitrage du citoyen ordinaire !*Aujourd’hui, comme hier, la propagande politique peut de...
07/05/2024

*Comment ils ont déshumanisé l’arbitrage du citoyen ordinaire !*

Aujourd’hui, comme hier, la propagande politique peut de manière insoupçonnée façonner la démarche de la majorité du peuple. A cet égard, les moyens déployés, sur Internet et les réseaux sociaux ont un impact déterminant sur toute stratégie de communication.

A l’époque, Hi**er se définissait à ses tout débuts, comme un simple «tambour», chargé d’ouvrir la voie à un futur sauveur de l’Allemagne. Son discours collait déjà parfaitement au mélange de colère, de peur et de ressentiment animant son public. Simplicité et répétition étaient ses armes oratoires. Sa violence verbale déclenche immanquablement les vivats de la foule. En quelque temps, il devint la vedette de son parti qui, grâce à lui, gagna en audience et en adhérents.

En 1925, Goebbels, un des principaux maîtres penseurs de la propagande nazie, publie son premier manuel : Le Petit ABC du national-socialiste, dans lequel il expose ses idées. Son message relevait du dogme : « Le moteur d’un mouvement idéologique n’est pas une question de compréhension mais de foi.»

Sous sa houlette, son parti se lança dans la bataille électorale, en force. Pour la campagne des législatives de septembre 1930, internet et les réseaux sociaux étant inexistants, le NSDAP organisa 34 000 meetings ! L’essentiel est de marquer une présence massive. Résultat : une percée jamais vue ! Le parti d’Hi**er devient la deuxième force du pays avec 18,3 % des voix. Pendant les élections présidentielles de 1932, où un temps d’antenne radio était pour la première fois attribué aux candidats, les n***s ne lésinèrent pas sur les moyens : rassemblements de masse, véhicules avec haut-parleurs, films, disques, drapeaux, banderoles, tracts, journaux, brochures, affiches… Leurs mensonges agissaient comme un baume sur le pays meurtri. Et Hi**er remporta 36,7 % des suffrages, obligeant alors le président du Reich Paul Von Hindenburg, à nommer le candidat du NSDAP, au poste de chancelier, en janvier 1933.

Le culte de Hi**er s’imposa ainsi sans partage. Avec une opinion publique sous contrôle, le régime put faire du mythe de la fusion intime entre le peuple et son Führer, l’élément central de sa propagande, décliné sous de multiples facettes : le dirigeant issu du peuple ; le sauveur ; le chef humain, aimant se sacrifiant pour son pays ; le justicier, défenseur de valeurs morales.

Cette vague de populisme qui déferla, sur toute l’Allemagne, orchestrée par Goebbels, démontre bien qu’une stratégie de propagande intensive peut suffire à déshumaniser le regard du citoyen ordinaire.



Nouvelles prescriptions du FMI : du Sakho-Loum dans l'airLe Projet Diomaye-Sonko est -elle une nouvelle version du Plan ...
07/05/2024

Nouvelles prescriptions du FMI : du Sakho-Loum dans l'air

Le Projet Diomaye-Sonko est -elle une nouvelle version du Plan Sakho-Loum pour donner corps à la volonté du FMI et de la Banque mondiale?
Pour les plus jeunes, Pape Ousmane Sakho alors en mission commandée et Mamadou Lamine Loum constituaient le binôme de Peytavin chargé de conduire la vague de privatisation dans la foulée des ajustements structurels qui causèrent aussi fermeture d'entreprises, départs volontaires et licenciements.
En 1993, le mouvement syndical organisa une grande grève générale de trois jours qui paralysa une économie qui ne put se passer de la dévaluation du F CFA en janvier 1994.
La dette publique culmina à la veille de la chute de Abdou Diouf à 78%.
C'est dans ce contexte que les bijoux de famille comme la Senelec, la Sonacos ou encore la Sonatel connurent une privatisation.
Aujourd'hui, les planètes sont disposées de la même manière. Le FMI, depuis 2018, presse le gouvernement de reprivatiser la Sonacos et le projet de démembrement de la Senelec semble cacher une option similaire. La Poste ne devrait pas être épargnée.
C'est pourquoi il faut mettre le curseur sur les dernières prescriptions du FMI souhaitant un audit de la Senelec.
L'été s'annonce chaud !
Thierno Diop


Sonko, les putschistes et Mélenchon : le choix de l’arrière-garde (Par Dr Yoro Dia)En matière de politique extérieure, l...
06/05/2024

Sonko, les putschistes et Mélenchon : le choix de l’arrière-garde (Par Dr Yoro Dia)

En matière de politique extérieure, le duo Diomaye-Sonko danse la tango, c’est-à-dire un pas en avant deux pas en arrière. Autant le Président Faye a fait un pas en avant en réservant sa première sortie à l’étranger à la Mauritanie, signe d’avant-garde car avec le pétrole et le gaz, le Sénégal peut accélérer sa marche vers l’Emergence. Donc être à l’avant-garde économique après avoir été à l’avant-garde politique ( exception démocratique). Autant Sonko, avec son tournée pompeusement annoncée dans l’alliance des Etats putschistes (Guinée et l’Alliance des Etats du Sahel à savoir le Mali, le Burkina et le Niger), fait deux pas en arrière en réservant sa première sortie aux pays de l’arrière garde démocratique. Même s’ils sont sensiblement de la même génération, il y a un fossé politique entre le Président Faye et ces Présidents de l’alliance des Etats putschistes. Diomaye a été élu démocratiquement alors les autres ne sont que des putschistes qui cherchent à légitimer leur forfaiture par la manipulation idéologique d’un souverainisme désuet et anachronique.

Heureusement qu’au Sénégal, nous avons un Etat solide et des forces de défense et de sécurité qui ont été à la hauteur pour vaincre l’insurrection avant que nos frères égarés n’en reviennent à l’opposition légale pour prendre le pouvoir par les urnes. Si le General Moussa Fall et ses hommes n’avaient pas été à la hauteur pour mater l’insurrection, aujourd’hui le Sénégal aurait perdu son statut d’exception et serait membre de l’alliance des Etats putschistes où nul ne sait quand est-ce qu’auront lieu les élections.
L’avant-garde est souvent une illusion de l’arrière garde. C’est valable pour Ousmane Sonko s’il croit que l’avant-garde ce sont l’alliance des Etats putschistes et son gourou Mélenchon, un dinosaure idéologiquement fossilisé. Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es. Si Sonko suit son gourou Mélenchon, le Sénégal pétrolier sera un futur Venezuela, la référence de Mélenchon et non pas un futur Dubaï comme nous en rêvons. Le souverainisme est aujourd’hui dans l’économie comme l’ont compris l’Inde et la Malaisie qui se glorifient d’avoir un PNB qui a dépassé celui de l’ancien colonisateur et la Chine qui est passée du péril jaune à empire du milieu sur le plan économique en cherchant à le devenir sur le plan politique. Le souverainisme est dans l’économie et la croissance et non pas dans le fait de passer de supplétif français à supplétif russe comme l’alliance des Etats du Sahel ou être un supplétif idéologique de Monsieur Mélenchon. Quand Branco n’avait plus aucune crédibilité en France, il était venu se recycler en Afrique (au fait où en est-on avec sa fanfaronnade de poursuite à la CPI ? La presse s’honorerait en s’intéressant à la suite donnée à cette farce). Mélenchon aussi vient se recycler chez Sonko son supplétif idéologique car probablement durant toute sa carrière politique ce sera la première fois qu’il est annoncé à l’étranger comme un chef d’Etat et sera reçu probablement comme tel.

Le complexe d’infériorité a encore de beaux jours devant lui. La rupture ce n’est pas simplement de changer de maître blanc. Les Sénégalais ont opéré la rupture et réglé la question du souverainisme depuis 2000 et comme dans leur habitude de façon démocratique en élisant Wade alors que tout le monde savait que Diouf était le choix de la France. L’élection de Diomaye le confirme. Le débat sur le souverainisme est, soit de la manipulation pour légitimer la forfaiture politique des coups d’Etat, soit du Don Quichotisme politique au Sénégal. Le souverainisme est la bataille économique pour l’émergence, le seul combat qui vaille au Sénégal. Tout le reste est perte de temps et le « temps ne chôme pas ». Nous sommes tous des panafricanistes mais nous préférons le panafricanisme démocratique à celui putschiste de nos voisins qui instrumentalisent le panafricanisme comme arme de diversion politique pour masquer leur forfaiture politique. Ce n’est pas un hasard si les élites et les peuples de l’alliance des états putschistes rêvent du modèle démocratique sénégalais alors que notre Premier Ministre prend leurs dirigeants pour modèles. Quelle négation du Sénégal, de ses valeurs et surtout de son rang. Chez Sonko, l’avant-garde est toujours une illusion de l’arrière-garde !

Dr Yoro Dia, politologue

Avec seneweb



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