Le Journal Du Campus De L'ucad

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Pour un campus propreDéfis et pistes pour une gestion durable des déchets  Dans les méandres des cités universitaires, u...
13/05/2025

Pour un campus propre

Défis et pistes pour une gestion durable des déchets

Dans les méandres des cités universitaires, une réalité peu reluisante fait régulièrement surface : la gestion des déchets solides, biomédicaux ou organiques, continue de poser de sérieux défis. Pourtant, sur le terrain, des efforts sont bien visibles, notamment du côté du département de l'environnement qui organise des visites régulières et produit des rapports mensuels détaillés en parfaite collaboration avec le service de la gestion de la salubrité publique. Cette enquête-reportage met en lumière une réalité complexe : un écosystème en place, dynamique mais fragilisé, en attente de soutien concret pour se transformer durablement.

À première vue, sur certains campus comme Claudel ou le Grand campus, le système semble fonctionner. Les camions de la SONAGED, entreprise partenaire, passent en moyenne toutes les 24 à 48 heures pour évacuer les déchets solides vers la zone de collecte principale. Au département de lenvironnement du Coud, la gestion de la salubrité publique occupe un service dont Mme Ndéba Niane Sene est la cheffe. Elle revient sur la structuration de son service au sein du grand campus : « Je suis la cheffe de service, assistée par un adjoint. Nous avons également trois superviseurs généraux, des superviseurs, des agents et des employés de bureau. Tous sont mobilisés autour de la gestion des déchets sur le campus ». Le service de gestion travaille en étroite collaboration avec les autres structures.

Pour la direction, les relations se font à travers les départements. Avec les services techniques, notamment les chefs de service, la coordination est quotidienne afin dassurer des interventions rapides et efficaces, assure Mme Sene avant dévoquer les rapports de son service avec les étudiants. «Nous menons des actions de sensibilisation, notamment par le biais des chefs de résidence dans les pavillons, en lien avec le département de la Cité Universitaire (DCU). Cest une collaboration que nous jugeons globalement positive, malgré quelques difficultés que nous tentons de gérer», soutient-elle.

«La collecte commence dans les pavillons, où les étudiants déposent leurs déchets dans des poubelles. Les commis denvironnement ou techniciens de surface utilisent des big bags (grands sacs de collecte) quils acheminent vers le PNR (Point de regroupement normalisé) à laide de tricycles. Ensuite, un GIE privé prend le relais pour le transport les déchets depuis le PNR jusquà la décharge de Mbeubeus. Entre autres types de déchets, il sagit principalement de déchets organiques. Le tri nest pas encore en vigueur à notre niveau », explique-t-elle.

La cheffe de service relève tout de même des entraves à sa gestion. «Le manque de matériel (poubelles, big bags, etc.) et parfois de personnel constitue un frein. Cela peut impacter sur notre efficacité. Cependant, chaque vendredi, lors des réunions de coordination du département, nous faisons le point sur les problèmes rencontrés et les perspectives damélioration ». Pourtant Mme Sène trouve que « le système est en amélioration constante. Grâce aux campagnes de sensibilisation, la situation évolue positivement. Même si lon natteint pas encore 100 % de nos objectifs, nous constatons des progrès notables dans les comportements, tant chez les étudiants que chez les personnels. L'important, c'est de persévérer ».

Elle invite les étudiants à collaborer activement avec ses équipes car la salubrité est laffaire de tous. Elle souhaite que les bonnes pratiques adoptées sur le campus soient aussi appliquées dans la vie quotidienne, même en dehors de luniversité. Cest un engagement citoyen pour un cadre de vie plus sain. «Nous comptons sur la direction pour continuer de nous accompagner mais surtout sur son engagement pour l'obtention de la certification ISO 14001/2015 qui est un outil de gestion très adapté actuellement », déclare t- elle. Le service de gestion travaille en parfaite collaboration avec la cellule de suivi.

Les responsables de cette dernière font chacun en ce qui le concerne des remarques sur la situation de la salubrité au sein des campus universitaire.
Selon Abdoulaye Cissé membre de la cellule de suivi du bureau qualité environnementale et hébergement, au campus ESP, les visites récentes ont révélé une accumulation préoccupante de déchets. Pendant plusieurs jours, les camions nont pas circulé, provoquant un débordement visible des points de collecte. « Si les rotations se faisaient correctement comme ici au campus social, on naurait pas ce genre de problème », regrette M. Cissé sur place.
Lombre inquiétante des déchets biomédicaux

Plus discrets, mais bien plus dangereux : les déchets biomédicaux. Ils sont stockés à proximité du service médical, dans une zone sensible située derrière la mosquée. Une machine dincinération avait été acquise pour assurer leur élimination. Hélas, elle est tombée en panne peu après son installation. Les déchets sentassent depuis, avec des risques sanitaires élevés pour les usagers, le personnel et les passants. Des tentatives d'acheminement vers les hôpitaux comme Fann ou Gaspard Camara ont été entreprises, mais là encore, les constats sont alarmants : « «On y a vu des sacs de déchets exposés, sans traitement, à même le sol» », témoigne Ma Demba Gaye un agent de suivi de sécurité sanitaire et installation.

Par ailleurs, sur les huit restaurants installés sur le campus, chacun est censé gérer ses propres ordures. En réalité, peu respectent cette règle. Certains nont même pas de bac à déchets. Résultat : des ordures stagnent entre 48 à 72 heures sans évacuation. « Ce nest pas digne dun espace de restauration universitaire », affirme Wally sagne, un contrôleur qualité au niveau des restaurants des campus. Quelques initiatives émergent néanmoins. Dans un cas isolé, un éleveur vient récupérer les restes alimentaires pour nourrir ses porcs. Une pratique artisanale, mais qui pourrait inspirer un modèle de valorisation plus structuré à l'échelle du campus.

Autre constat préoccupant : un seul réseau deau alimente les douches, les cuisines, les espaces verts et sert à dautres usages collectifs. Résultat : aux heures de pointe, cest la pénurie. « Les étudiants se lèvent à 6h pour prendre leur bain, pendant que les jardiniers arrosent et les restaurants préparent le petit déjeuner. Forcément, tout le monde tire sur le même tuyau », déplore un responsable technique. Une solution existe pourtant : créer un deuxième réseau pour récupérer et recycler les eaux usées. Elles pourraient ensuite servir à larrosage ou au nettoyage, laissant le réseau principal pour les usages sanitaires et alimentaires. Un projet évoqué à plusieurs reprises, mais toujours sans financement.

Une dynamique d'équipe, freinée par le manque de moyens

Le département de lenvironnement ne ménage toutefois pas ses efforts. Armés de tricycles, les agents parcourent les sites chaque jour, trient les déchets, déposent les sacs aux points de collecte. Mais labsence de moyens logistiques, de camions propres et de solutions pérennes freine les ambitions. «Nous faisons des constats, des rapports, des recommandations. Mais tant que les autorités ne prennent pas les décisions et ne nous dotent pas des équipements nécessaires, nous resterons dans le provisoire », confie M. Cissé du bureau de la qualité environnementale.

Face à ces constats, léquipe en charge du suivi lance un plaidoyer : remettre en état la machine dincinération, renforcer les partenariats de collecte, équiper les sites en bacs adaptés, et surtout, financer les projets de transformation des déchets et de recyclage des eaux. «Il faut permettre aux étudiants et aux chercheurs dêtre acteurs de la solution. Certains ont des projets concrets. Lancer un appel à projets, leur offrir un espace dexpérimentation, ce serait déjà un grand pas », conclut le responsable qualité.

🚨Urgent 🚨Rupture de poissons au restaurant Argentin🥺🥹🥲
12/05/2025

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Rupture de poissons au restaurant Argentin🥺🥹🥲

Chers étudiants, le COUD lance la Digitalisation de ses restaurants. Une campagne d'enrôlement des cartes COUD à l'appli...
04/05/2025

Chers étudiants, le COUD lance la Digitalisation de ses restaurants. Une campagne d'enrôlement des cartes COUD à l'application Kpay va démarrer le 05 Mai pour l'achat des E-tickets.

Étudiants soyez au courant des examens et concours Dr El Hadji Abdourahmane DIOUF Le Journal Du Campus De L'ucad Meilleure École du Sénégal coud.sn Université Cheikh Anta Diop de Dakar

…. à suivre
03/05/2025

…. à suivre

30/03/2025

Lettre ouverte aux autorités sénégalaises : Ouvrons nos administrations publiques aux jeunes talents et
Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier ministre,
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Honorables
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Honorables autorités des institutions publiques et des représentations internationales,
Je vous écris aujourd’hui avec une profonde conviction : le Sénégal regorge de jeunes talents prêts à s’investir pour leur pays, mais trop souvent, ils en sont empêchés faute d’accès à l’expérience et aux opportunités de formation dans nos propres institutions.
Je vous écris aujourd’hui avec l’espoir que ces mots ne soient pas seulement lus, mais entendus et suivis d’actions concrètes. Cette lettre n’est pas une simple revendication, c’est un appel au bon sens et à la justice.
Nous sommes des milliers de jeunes Sénégalais, passionnés par l’administration publique, la gestion des politiques publiques, l’économie et la diplomatie. Nous avons choisi ces domaines par conviction, par ambition de servir notre nation et de contribuer à leur développement.
Mais comment peut-on nous demander d’être compétents et prêts à servir si les institutions mêmes que nous rêvons d’intégrer nous ferment leurs portes ?
L’administration publique : un mur invisible pour la jeunesse
Nos administrations publiques sont censées être les piliers du service à la nation, des lieux où se construisent les politiques publiques et où se façonne l’avenir du pays. Pourtant, pour nous, jeunes étudiants désireux d’apprendre et de servir, elles apparaissent souvent comme des forteresses fermées.
Alors que dans de nombreux pays, les institutions étatiques publient régulièrement des offres de stage ouvertes et accessibles à tous, au Sénégal, il faut connaître “Arame ou Mademba”, une personne bien placée dans le système pour espérer avoir une opportunité d’apprentissage. Cette culture du piston et de la cooptation informelle freine la jeunesse et prive notre pays de précieuses compétences.
Mais chez nous ?
🔹 Faire un stage dans un ministère relève de l’exploit.
🔹 Entrer à la Présidence pour apprendre est une illusion.
🔹 Accéder aux grandes agences publiques sans “recommandation” est pratiquement impossible.
🔹 Les ambassades et consulats, censés être des vitrines du Sénégal à l’international, n’offrent presque aucune opportunité aux étudiants sénégalais à l’étranger.
Pourquoi un jeune étudiant sénégalais devrait-il lutter contre un mur invisible pour simplement apprendre ?
Pourquoi nos administrations et nos ambassades, financées par les citoyens, fonctionnent-elles comme des clubs privés où seuls “ceux qui connaissent quelqu’un” peuvent entrer ?
Si nos propres États n’investissent pas dans la formation pratique de leur jeunesse, comment espérer des administrations compétentes, modernes et efficaces demain ?
Un vide dans le Projet Sénégal 2050 : une opportunité à saisir
J’ai pris le temps de lire attentivement le Projet Sénégal 2050, qui constitue le référentiel actuel des politiques publiques de l'État qui trace une vision ambitieuse pour le développement de notre pays.
Ce document exprime avec force votre volonté d’intégrer pleinement la jeunesse sénégalaise dans les stratégies nationales. Il souligne que la jeunesse est un vecteur clé de transformation économique et sociale. Toutefois, je n’ai trouvé aucune mesure concrète visant à résoudre le problème fondamental que je soulève aujourd’hui : l’absence de mécanismes formels et transparents permettant aux jeunes Sénégalais d’accéder à des stages ou des apprentissages au sein de nos administrations publiques.
Cette omission est préoccupante car elle prive des milliers de jeunes de la possibilité d’acquérir des compétences stratégiques au cœur même des institutions censées façonner l’avenir du Sénégal.
Cependant, je garde bon espoir. Votre gouvernement a maintes fois affirmé son ambition sincère d’inclure pleinement la jeunesse dans ses politiques publiques. Je crois que cette ouverture est possible, et que votre engagement envers la jeunesse peut transformer cette aspiration en réalité.
Certes, vos prédécesseurs n’ont pas su résoudre cette problématique. Mais vous avez aujourd’hui entre vos mains les leviers d’action politiques et administratifs pour y parvenir. La décision de remédier à cette situation vous appartient entièrement.
L’exemple inspirant de pays qui valorisent leurs jeunes talents
Le Sénégal ne manque pas de modèles à suivre dans le monde, sur ce plan. De nombreux pays ont su adopter des pratiques vertueuses en matière d’ouverture de leurs institutions publiques aux jeunes.
➡️ En France, bien que ce pays dispose d’une prestigieuse École Nationale d’Administration (ENA) pour former ses hauts fonctionnaires, il n’en demeure pas moins que des plateformes officielles publient régulièrement des offres de stages dans les ministères, la présidence, les agences publiques et les représentations diplomatiques. Ces stages sont accessibles à tous les étudiants qualifiés, selon des critères transparents, formels et méritocratiques.
➡️ Aux États-Unis, la Maison-Blanche elle-même offre des stages accessibles aux étudiants à travers un portail en ligne public et transparent. De nombreux jeunes y contribuent directement à la gestion du pays et à l’élaboration des politiques publiques.
➡️ En Allemagne, les ministères fédéraux et les institutions publiques accueillent régulièrement des jeunes talents via des programmes clairement définis, sans distinction de réseau social ou de proximité avec les autorités.
Ces pays ont compris que la compétence et le mérite ne connaissent ni piston ni favoritisme. Ils offrent ainsi à leur jeunesse les moyens de contribuer efficacement à la gestion de l’État, même avant l’obtention d’un diplôme.
Pourquoi ne pourrions-nous pas, nous aussi, au Sénégal, adopter ces pratiques modernes et justes pour encourager nos jeunes à intégrer nos institutions ?
Une anecdote personnelle : une jeunesse avide de se connecter avec la République
En 2021, lors d’une mission de formation que j’organisais auprès de jeunes enfants dans un village du département de Gossas, j’ai été frappée par une scène qui m’a profondément marquée. Ces enfants, pourtant dans leur propre commune, croyaient vivre un moment extraordinaire simplement parce que l’activité se déroulait dans les locaux de leur municipalité. Pour eux, entrer dans cet espace républicain relevait presque du rêve.
Cette expérience m’a fait prendre conscience d’une réalité préoccupante : l’État et ses institutions sont devenus étrangers à trop de jeunes Sénégalais. Pourtant, la République ne peut être une entité lointaine ou inaccessible. Elle doit être un cadre familier, dans lequel chaque citoyen, même le plus jeune, se sent impliqué, reconnu et valorisé.
L’accès aux institutions nourrit le sentiment d’appartenance à la nation. Permettre à nos jeunes de découvrir concrètement les rouages de nos administrations, c’est renforcer leur amour du pays, leur fierté nationale et leur engagement patriotique.
Une jeunesse pénalisée face à ses pairs à l’international
Je souhaite également attirer votre attention sur un effet collatéral inquiétant : cette fermeture des administrations publiques ne nous pénalise pas seulement sur le plan national, elle nous désavantage aussi face à nos pairs à l’international.
Nous, étudiants sénégalais formés à l’étranger dans des domaines comme les sciences politiques, le droit, les relations internationales, ou d’autres domaines régaliens, sommes souvent désavantagés face aux jeunes citoyens d’autres pays.
➡️ Eux ont accès, grâce à leurs institutions nationales, à des stages en présidence, en ministères et dans les agences publiques. Ils acquièrent ainsi des compétences spécifiques sur le fonctionnement de leurs États, ce qui leur permet de mieux comprendre les enjeux politiques et administratifs de leurs pays.
➡️ Nous, en revanche, sommes contraints d’apprendre ces métiers ailleurs, car nos institutions nous refusent ces opportunités. Il ne nous reste souvent que deux options :
• Accepter de nous former dans un État étranger, qui certes nous ouvre certaines portes, mais avec des limites évidentes car ces domaines sont réservés en priorité à leurs citoyens et y rester même après notre formation.
• Rentrer au Sénégal sans avoir pu expérimenter la réalité de notre propre administration, ce qui nous place dans une position de désavantage face à nos homologues internationaux.
Nous ne pouvons pas reprocher aux États étrangers de ne pas nous intégrer pleinement dans leurs structures politiques et administratives, car ce sont avant tout des enjeux régaliens. Cependant, il est regrettable que notre propre État ne nous offre pas ces opportunités dans lesquelles nous pourrions exceller et contribuer activement au bien-être national.
Des stages ouverts à toutes les compétences et à tous les talents
Je souhaite également souligner que cette ouverture des institutions publiques ne doit pas se limiter aux étudiants en sciences politiques, en droit ou en relations internationales.
✅ Les jeunes Sénégalais doués dans divers domaines que ce soit en informatique, en communication, en gestion, en sciences environnementales, en économie numérique, en arts et culture, ou encore en ingénierie doivent aussi pouvoir bénéficier de ces opportunités.
➡️ Un jeune programmeur pourrait apporter son savoir-faire dans la modernisation des outils numériques de l’administration.
➡️ Un étudiant en design pourrait contribuer à améliorer les supports de communication institutionnelle.
➡️ Un passionné de gestion environnementale pourrait s’impliquer dans les politiques écologiques locales.
Les institutions publiques doivent devenir des espaces d’innovation, où les jeunes talents, quels que soient leurs parcours, sont encouragés à apporter leur contribution au développement du Sénégal.
Des solutions concrètes pour intégrer les jeunes dans nos institutions
Je propose donc que l’État prenne des mesures ambitieuses et concrètes pour ouvrir ses institutions aux jeunes talents. Il est urgent de :
✅ Créer un portail national dédié aux stages dans les administrations publiques, avec des offres ouvertes, transparentes et accessibles à tous les étudiants, sans favoritisme ni réseaux informels.
✅ Imposer un quota minimum de stagiaires dans chaque ministère, chaque direction et chaque agence publique.
✅ Ouvrir les représentations diplomatiques (ambassades, consulats, missions permanentes) aux jeunes Sénégalais vivant à l’étranger, afin qu’ils puissent aussi contribuer et se familiariser avec le fonctionnement de notre diplomatie.
✅ Associer les jeunes dans les projets locaux, en faisant des municipalités, conseils régionaux et départements des espaces d’apprentissage et d’engagement citoyen.
Pour un Sénégal plus juste et plus inclusif
Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Président de l’Assemblée nationale, Mesdames et Messieurs les Ministres, il ne s’agit pas seulement de permettre aux jeunes d’apprendre ; il s’agit de leur donner la possibilité de participer à la construction du Sénégal d’aujourd’hui et de demain.
En leur ouvrant les portes de nos institutions, vous en ferez non seulement des citoyens mieux formés, mais aussi des Sénégalais plus attachés à leur pays, plus fiers de leur République et plus engagés dans son développement.
Vous avez aujourd’hui le pouvoir de résoudre ce problème et de marquer l’histoire. Le choix est entre vos mains.
L’avenir se joue maintenant : aux autorités de faire le bon choix
Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Président de l’Assemblée nationale, Mesdames et Messieurs les Ministres, vous avez aujourd’hui la possibilité de poser un acte fort et historique.
- Un Sénégal qui valorise leurs jeunes, c’est une administration publique plus compétente, plus efficace et plus proche du peuple.
- Un Sénégal qui intègre leurs jeunes dès aujourd’hui, c’est un avenir assuré.
- Un Sénégal qui continue de les exclure, c’est une jeunesse frustrée, en colère ou en exil.
Il est temps de choisir et d’agir. Faites le bon choix et agissez favorablement.
En tant que citoyenne sénégalaise et politiste en formation, j’ai identifié d’autres problématiques liées à la gouvernance et ai réfléchi à des solutions concrètes dont je suis prête à vous faire part, dans l’unique intérêt de contribuer au développement du pays que nous partageons. Je me tiens pleinement à votre disposition pour échanger sur ces questions et travailler avec vous à la recherche de solutions adaptées et efficaces.
La République appartient à tous ses enfants. Encore faut-il qu’ils y trouvent leur place !
Je vous remercie de l’attention que vous porterez à cette interpellation et reste disponible pour échanger davantage sur ces propositions.
Respectueusement,
Sokhna Fatou Kiné DIENE
Étudiante en Master recherche de Science Politique, Spécialité Politique Comparée à Sciences Po Paris
[email protected]

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