
19/11/2024
Si d’aucuns se réjouissent de ces législatives en y voyant l’effondrement du système, d’autres en concluent le contraire.
En effet, un système bercé et entretenu pendant plus de 60ans ne peut disparaître en deux éléctions et en une année.
Je suis de ceux qui croient que ce lendemain de scrutin ne consacre pas du tout la fin du système au Sénégal.
Bien que malmené et acculé, ce diable n’est toujours pas éliminé car ses hommes et son soubassement sont toujours là tapis dans l’ombre plus que determiné à empêcher la poursuite de l’exorcisme contre ce dernier.
Ainsi, pour parvenir à asphyxier et enterrer ce kraken et ses longs tentacules, il faut la combinaison de deux éléments.
Il s’agit en premier, pour le gouvernement, de tout faire pour réussir à imposer une véritable rupture tel que promis et de ne ménager auccun effort dans l’optique d’honnorer leurs engagements sur le plan économique, social, institutionnel et judiciaire.
En second, il faut nécessairement l’émergence d’une opposition « anti-système » à la tête delaquelle des hommes de la trempe de Sonko et certains de ses compagnons en terme de conviction, d’engagement, de détermination, de discours, d’integrité et surtout de QI.
Ainsi le système et ces pourfedeurs se verront entraînés, à jamais, dans les profondeurs des abysses pour devenir de piètres reliques symbolisant un passé peu réluisant.
Mouhamed Moussa Soumbounou