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Salaam,La 131ème édition du Grand Magal de Touba 2025 s’est tenue avec de plus en plus de succès tant sur le plan religi...
17/08/2025

Salaam,
La 131ème édition du Grand Magal de Touba 2025 s’est tenue avec de plus en plus de succès tant sur le plan religieux, organisationnel, scientifique, culturel, sécuritaire et diplomatique.

En attendant une évaluation exhaustive sur tous les aspects du grand Maggal, le comité d’organisation et beaucoup d’autres guides religieux et d’acteurs publics ont dénoncé le niveau de folklore qui gagne de plus en plus de l’ampleur durant l’événement. Une folklorisation d’un événement pourtant institué par Cheikh Ahmadou Bamba comme un moment de reconnaissance des bienfaits d’Allah et d’ascension spirituelle pour célébrer la sauvegarde du projet islamique malgré les manœuvres criminelles des autorités coloniales.

Il est à noter que la forme de célébration du Maggal a connu beaucoup d’évolutions dans le temps. Le Maggal a d’abord été recommandé par Cheikh Ahmadou Bamba comme un fait spirituel et social qu’on pouvait célébrer dans n’importe quelle localité du Sénégal et dans le monde.

Cette forme de pratique du Maggal a ensuite évolué avec le leadership de Serigne Fadilou MBACKÉ qui a finalement invité les fidèles à rallier Touba pour la Commémoration de l’anniversaire du départ d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon.
Et depuis lors, la célébration du Maggal n’a cessé de créer, d’années en années, l’attraction et le point de convergence des millions de musulmans du Sénégal, d’Afrique et du monde.

Cette affluence massive des populations vers Touba et la grande concentration humaine qu'elle provoque, développent forcément des formes de comportements sociaux parfois même marginaux et souvent contraires aux recommandations de Cheikh Ahmadou Bamba.

Les fondateurs des grandes confréries avaient tellement bien anticipé sur ces possibles formes de dérapages qu’ils ont même enjoint aux fidèles de ne jamais tenter de dénaturer les fondements spirituels des événements et pratiques qui ne doivent nullement être en déphasage avec la tradition de leur référence et guide, le Prophète Mouhamed (Sallahou aleyhi wa sallam).

Il faut cependant signaler que ces formes d’évolutions dans la pratique du Maggal se font en dehors du programme officiel du comité d’organisation, dans des espaces privés et maisons périphériques et surtout avec l’amplification des réseaux sociaux par des célébrités et autres acteurs du Buzz et du showbizz qui ont leurs propres agendas.

Je pense qu’il faut encore travailler dans la sensibilisation et dans l’éducation des consciences pour amener les populations à mieux comprendre la finalité de nos pratiques religieuses et surtout des événements commémoratifs religieux.

Les aspects spirituels, scientifiques, humanitaires et éducatifs du grand Maggal doivent mieux être plus être mis en avant que l’aspect populaire (nombre) pour ne pas s’écarter des recommandations de Cheikh Ahmadou Bamba.

Pour rappel, l’Islam n’a jamais privilégié la quantité sur la qualité. Même au pélerinage à la Mecque, l’affluence des fidèles est contrôlée par un système de quotas et d’autorisations d'entrées en plus d’une recommandation à la formation des potentiels pèlerins pour éviter le surnombre et le manque de maîtrise des règles du 5 ème pilier de l’Islam.

Salaam,Cette image de l’Inspecteur général Mame Seydou Ndour, Directeur général de la Police nationale et le Général de ...
14/08/2025

Salaam,
Cette image de l’Inspecteur général Mame Seydou Ndour, Directeur général de la Police nationale et le Général de division Martin Faye, Haut commandant de la Gendarmerie et Directeur de la Justice militaire est plus qu’ expressive.

La coopération en matière de sécurité publique nationale et de sûreté est un grand défi pour la stabilité l’épanouissement et le développement du Sénégal.

La police nationale et la gendarmerie sont deux corps des forces de défense et de sécurité (FDS) qui sont en ligne mire pour la sécurité publique.

La gestion de la sécurité nationale exige une parfaite interaction et une planification stratégique et opérationnelle entre les Etat-Majors et les bases pour mieux faire face aux défis et aux menaces multiformes.

Au delà, ces images renvoient à une exigence de dialogue permanente entre les commandements des différents corps pour la réussite de la mission sécuritaire.

03/08/2025

Salaam,
Cet incident qui met en scène le préfet de Kaolack, Latyr NDIAYE et le maire de la commune, Serigne MBOUP est pitoyable.
Il renseigne au moins sur deux choses :
Le préfet manque de respect à l’autorité du maire, malgré les prérogatives et les compétences que lui confère la loi.
L’utilisation, par le préfet, de termes blessants et humiliants qui sont d’un autre âge.

L’attitude du commissaire de police a été responsable en ce sens qu’il a éviter de tomber dans le zèle et dans la précipitation.

Un représentant de l’Etat est censé être un homme pondéré, mesuré, respectueux et républicain surtout à l’égard d’une autorité jouissant d’une légitimité institutionnelle et constitutionnelle.

Notre pays a connu des avancés remarquables dans les relations entre administrateurs et administrés ou entre représentant de l’Etat et élu territorial mais il y a toujours encore des survivances de certaines postures rétrogrades et arrogantes qui ne s’accommodent pas avec l’évolution de notre société surtout avec le respect des droits individuels et collectifs.

Salaam, L’analyse du discours requiert d’abord une bonne écoute.Dans son commentaire sur la présentation du Premier mini...
02/08/2025

Salaam,
L’analyse du discours requiert d’abord une bonne écoute.

Dans son commentaire sur la présentation du Premier ministre concernant le document du Plan de redressement économique et social, le Président de la République Bassirou Diomaye FAYE a évoqué entre autres questions, une information relative à l’acquisition du bâtiment du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) par l’Etat du Sénégal depuis 2014.

Le Président de la République a bien précisé que l’Etat du Sénégal avait déjà acheté l’infrastructure depuis 2014 tout en continuant à payer le loyer jusqu'à la dissolution de l’institution en 2024 pour un cumul total de 3 milliards de Cfa.

Je pense d'abord que ces révélations méritent que les députés et le président de l’Assemblée nationale interpellent, par question orale, l’actuel ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba qui était jusqu’à sa nomination, le 5 avril 2024, le Directeur de la Programmation budgétaire au sein de la Direction générale du Budget. C’est à dire, un acteur clé au moment de l’achat (2014) et un témoin avisé du ministère des finances qui peut apporter des éclairages sur cette affaire.

Pour rappel, l’achat d’un immeuble par l’Etat met directement sur orbit la responsabilité du ministère des finances et sa location engage cependant celle de la Direction du patrimoine bâti, actuel SOGEPA SN. L’interpellation de ces deux entités de l’Etat pourra aider à tirer au clair cette affaire, en attendant même une possibilité d’engager le tribunal pour une diligence judiciaire.

Si le Président de la République indique directement la responsabilité de l’Etat depuis 2014, c'est parceque le HCCT a été créé deux ans après et précisément après le référendum de 2016.

Le regretté président Ousmane Tanor DIENG et les membres du HCCT ont été installés le 31 octobre 2016 à Diamgnadio après les élections de septembre 2016.

Pour rappel, le HCCT n’a commencé à occuper son siège qu’en décembre 2019, après le décès de son premier président, Ousmane Tanor DIENG, le 15 juillet 2019 et la nomination de Aminata Mbengue en Novembre 2019.

Je rappelle que le premier mandat du HCCT s’est achevé en 2022 et c’est au cours du deuxième mandat que l’institution a été supprimée après l’élection du Bassirou Diomaye FAYE en 2024.

Je pense sincèrement que le fait de préciser le montage financier qui a abouti à l’acquisition de l’immeuble pourrait non seulement permettre de situer une éventuelle responsabilité de l’Etat mais aussi et surtout celle du ministère des finances dont un des témoins vivants est aujourd'hui, l’actuel ministre des Finances et du Budget.

Salaam,J'ai eu l'honneur de visiter la ville de Bouaké pour constater l'évolution de la situation d'après guerre.Bouaké ...
24/01/2024

Salaam,
J'ai eu l'honneur de visiter la ville de Bouaké pour constater l'évolution de la situation d'après guerre.
Bouaké était un des plus grands fiefs de la rébellion qui contrôlait le Nord du pays.

Après plusieurs années de guerre, la Côte d'Ivoire qui a enregistré son lot de morts, de blessés, de viols et d'exilés semble s'inscrire désormais dans une nouvelle ère de développement s'appuyant sur une forme de parfaite résilience et de regret.

J'ai emprunté le nouvel autoroute appelée "Autoroute du Nord" qui fait partie du grand projet autoroutier structurant d’intégration sous-régionale reliant Abidjan à Bouaké sur une longueur de 357 km.
Cette infrastructure a beaucoup contribué au désenclavement du nord. Elle fait partie du projet majeur de création d'ici à 2035, du corridor Dakar-Lagos.
L'axe de l'autoroute Yamoussoukro- Bouaké à été inauguré le 23 août 2023. Elle dispose des caractéristiques de 2×3 voies entre Cocody et Yopougon ensuite 2×2 voies entre Yopougon et Bouaké.

La crise politico-militaire en Côte d'Ivoire ou guerre civile ivoirienne commence le 19 septembre 2002, lorsque des soldats rebelles dont certains seraient venus du Burkina Faso tentent de prendre le contrôle des villes d'Abidjan, Bouaké et Korhogo. Ils échouent dans leur tentative de prendre Abidjan mais parviennent à occuper les deux autres villes, respectivement dans le centre et le Nord du pays.

La rébellion qui prendra plus t**d le nom de « Forces nouvelles » occupe progressivement la moitié nord du pays, le coupant ainsi en deux zones géographiques distinctes : le sud tenu par les Forces armées de Côte d'Ivoire (FANCI) et le nord tenu par les Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) avec Tiébissou comme linge de front qui séparait les deux belligérants.

Située à 43 km de Yamoussoukro et à 65 km de Bouaké, la petite ville de Tiébissou a vécu les moments les plus difficiles aux premières heures de la guerre. Les nombreuses attaques et les innombrables morts enregistrés à l'issue des combats, et surtout dans les rangs des populations en fuite, ont longtemps traumatisé les populations. Mais le pire, c'était cette ligne de front qui a divisé pendant plus deux ans cette ville et ses habitants en deux : une zone déclarée gouvernementale, et l'autre appartenant aux Forces nouvelles.

Un début de solution se profile le 24 janvier 2003 avec la signature des accords de Linas-Marcoussis. Cependant, une brusque crispation en novembre 2004 remet en cause toutes les avancées obtenues. Une promesse de règlement final se dessine enfin avec la signature de l’accord politique de Ouagadougou le 4 mars 2007, avant d'être remis en cause à l'occasion de l'élection présidentielle ivoirienne de 2010 et de la crise politique qui en résulte. Cette situation se résout à la suite de la victoire militaire des Forces républicaines de Côte d'Ivoire lors de la guerre ivoirienne de 2010-2011.

La crise ivoirienne de 2010-2011 dite crise post-électorale est une crise politique en Côte d'Ivoire qui éclate à l'issue du second tour de l'élection présidentielle ivoirienne de 2010, le premier scrutin depuis 10 ans, avec la contestation du résultat par le perdant, le président sortant Laurent Gbagbo. Elle constitue l'ultime étape de la crise politico-militaire qui a débuté en septembre 2002.

Bien qu'Alassane Ouattara ait été reconnu vainqueur par la Commission électorale indépendante et la communauté internationale, le président Laurent Gbagbo revendique une victoire que lui reconnaît le Conseil constitutionnel. Après cinq mois de vives tensions, Laurent Gbagbo est finalement arrêté le 11 avril 2011 à l'issue de l'offensive victorieuse des Forces républicaines de Côte d'Ivoire sur Abidjan. Alassane Ouattara est proclamé président de la République par le Conseil constitutionnel le 6 mai suivant.

Dans son rapport rendu le 10 août 2012, la Commission d'enquête nationale mise en place après l'investiture de Ouattara estime le nombre de victimes de cette crise à 3 248 (1 452 morts imputées au camp Gbagbo, 727 au camp Ouattara et 1 069 non attribuées

Quelles sont les causes de la crise ivoirienne ?
Contestation du résultat par le président Gbagbo.
Tentatives de l'UA et de la CEDEAO de négocier le départ de Gbagbo.
Sanctions financière et économiques contre le régime de Gbagbo.
Dégradation de la situation économique.
Affrontements militaires entre les deux camps.

NB:
Les images : hôtel Harmattan avant et après pillage (immeuble)
L’hôtel Harmattan qui a fait depuis de longues années, la fierté de Bouaké est en lambeau. Presque résiduel depuis les années 1990 à 2000, cet édifice hôtelier a succombé sous le coup de la rébellion de 2002. L’image que présente cet hôtel est aujourd’hui hideuse. C’est plutôt un bâtiment crasseux qu’il nous donne d’apercevoir. Tout a été emporté lors de la crise. Vitres, climatisations, tapis et autres accessoires ont été démontés par ces scélérats

-Autoroute
-Un des QG de Guillaume Soro qui a été bombardé

Salaam,Le Président de la République Macky SALL a abordé, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 5 avril 2023, l'e...
05/04/2023

Salaam,
Le Président de la République Macky SALL a abordé, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 5 avril 2023, l'enjeu de l'instruction civique et de l'éducation à la citoyenneté.
Le Président de la République a invité le Gouvernement à consolider l’ancrage du concept « Armée- Nation », notamment par le développement indispensable du service civique national et des activités civilo-militaires dans plusieurs secteurs de la vie économique et sociale.
A ce titre, le Président de la République a demandé au Ministre des Forces armées, au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de l’Enseignement supérieur et au Ministre de la Jeunesse d’engager une réflexion sur le renforcement des cours d’instruction civique et de promotion de la citoyenneté dans les programmes scolaires, en vue de mieux former, à la base, les élèves, étudiants et autres apprenants aux valeurs qui fondent la République et la Nation.
A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de lui présenter, dans une dynamique interministérielle, à la fin de chaque année, un rapport sur l’instruction civique et la promotion de la citoyenneté au Sénégal.

Je salue cette orientation déclinée par le Chef de l’État. Mais il ne faut surtout pas la limiter aux seuls apprenants du système éducatif.
Ce genre d'initiatives doit toucher toutes les couches de la population surtout celles qui n'ont pas eu la possibilité d'être scolarisées.
Je pense, à mon humble avis, que tous ceux qui sont en dehors du circuit scolaire et universitaire doivent être enrôlés dans un programme d'éducation civique.
Le programme doit aussi toucher les Daaras et autres écoles d'alphabétisation.
Les ouvriers, les marchands ambulants, les commerçants et autres acteurs du secteur informel doivent aussi être des cibles.

Je trouve que la solution pour toucher la grande masse pourrait être trouvée à travers le processus d'obtention du permis de conduire. Des modules simples et accessibles sur le civisme et la citoyenneté pouvaient être inclus dans le corpus du code de la route et dans le programme d'évaluation pour l'obtention du permis de conduire.

L'idée d'instauration du service militaire obligatoire doit être mûrie. Des modalités peuvent être trouvées sur un programme minimum d'instruction civique obligatoire dans l'armée, pour tous les jeunes d'un certain âge.

L'observation de la marche de notre société nous renseigne sur une grave crise du civisme et de la citoyenneté.
Le désordre devient inquiétant d'où l'urgence d'inventer une alternative.

Salaam,HOMMAGE AU FEU PRÉSIDENT SEYDOU CISSOKHO PRÉSIDENT DU PIT - SENEGAL (10 MARS 1986 - 10 MARS 2014) Le 10 Mars 1986...
10/03/2023

Salaam,
HOMMAGE AU FEU PRÉSIDENT SEYDOU CISSOKHO PRÉSIDENT DU PIT - SENEGAL (10 MARS 1986 - 10 MARS 2014)

Le 10 Mars 1986 nous quittait le Président Seydou Cissokho. Seydou fut un grand révolutionnaire, discret et efficace.
Magnifique témoignage du regretté Mocar Fofana Niang qui l'a fréquenté et bien connu.

LE PRESIDENT SEYDOU CISSOKHO DANS LE RÉTROVISEUR

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Inlassablement, le 10 Mars, nous nous souviendrons de Seydou Cissokho, cet illustre fils du Sénégal parmi tant d’autres.

Aujourd’hui nous admirons dans le rétroviseur pour évoquer l’organisateur et l’éducateur. Né à Bakel en 1929, la mort, l’inévitable nous l’arracha à notre affection le 10 Mars 1986 à Moscou où il participait au XXVIIe congrès du PCUS, en marge duquel, il accordera sa toute dernière interview. Déjà 20 ans ! Depuis ses premiers pas dans les activités de GEC (Groupe d’Etudes Communistes) des années quarante (40) à sa mort en 1986, Seydou restera fidèle à ses idéaux, égal à lui même en toutes circonstances. « Façonné » dans l’ambiance des chaudes luttes politiques et syndicales de Thiès, la ville ouvrière, il « donnera sa vie » pour les causes justes acceptant tous les sacrifices pour le mouvement ouvrier. Il y repose, dans la solitude, mais pas dans l’oubli loin de ses compagnons des périodes douloureuses de la répression.

Membre signataire du Manifeste du Parti Africain de l’Indépendance à côté des Sall Khalilou, Majhmout Diop, Malick Kamara, Abdou Mouminou, etc… il sera le seul en activité dans le parti, « vissé » sans faille ni pause, aux valeurs, à l’orientation et objectifs magnifiés dans le Manifeste du P A I du 17 Septembre 19 57 qui aura cinquante ans en cette année 2007- Un demi siècle de luttes et d’initiatives, de sacrifices et d’abnégation.

Les années 60-76 furent marquées par une répression implacable du régime néocolonial UPS-PS contre le P A I et l’ensemble du mouvement démocratique et patriotique. Notre parti, frappé de dissolution, trahi et /ou abandonné par des dirigeants, le P A I fut sérieusement affaibli, désarticulé et acculé. Mais forts de notre conviction, certains d’entre nous, dirigeants et militants ne baisseront jamais les bras. Au seuil de la période clandestine, Majhmout et autres étant contraints à l’exil, c’est avec courage et intelligence que Seydou et compagnons entreprirent de substituer au vide les structures clandestines, sous la direction exécutive territoriale de feu Mbagne Faly Diouf auquel succédera le camarade Abdou Kane.

Durant cette période, Seydou assurera en même temps les liaisons avec l’aile dirigeante à l’extérieur. En 1965 ce fut la grande répression « Franco-Senghorienne » suivie d’actes de trahison, mais aussi la grande débandade pour le parti. Il s’en suivit les retrouvailles Senghor Modibo Keïta et le départ de Majh de Bamako à Alger mais essentiellement de sa rupture définitive avec le parti resté constant dans l’activité au Sénégal, seul face au régime de Senghor.

La réorganisation de toute la charpente clandestine du P A I ne fut pas chose aisée et n’eut été l’obsession et l’opiniâtreté de Seydou et de quelques camarades dévoués dont Babacar Sy dit Baléva, Sadio Camara dit Alphonse, Mady Danfakha dit Diallo entre autres, le P A I « historique » n’aurait pas survécu. Totalement démunis, parfois sans pain ni ci******es, malgré la chasse policière, les contacts furent rétablis avec les militants dans les localités et quartiers, dans les entreprises et champs.

Le P A I renaissait contre vents et marées avec le soutien des populations qui constituaient pour nous l’océan protecteur pour reconstruire solidement notre organisation. Grâce à ses structures de base, à sa presse, au courage et à abnégation de ses militants et leur engagement dans les organisations sociales sous la conduite de Seydou Cissokho, le P A I fut le cadre d’opposition le plus conséquent, le plus influent et le plus mobilisateur. Il fut repère et référence, initiait des politiques de larges rassemblements et des actions politiques hardies.

L’activité politique est la seule expression de la fonctionnalité des structures et instances à tous les niveaux. La question des relais est et demeurera un baromètre dans la vie des partis. L’UPS-PS s’organisait autour, de personnalités « financièrement bien assises » qui étaient les responsables locaux, acheteurs-consommateurs des cartes du parti et de consciences des citoyens.

A cet effet, on couvrait cyniquement les détourneurs de deniers publics. Le PDS de Me Wade ne fait que cela en grand et de façon arrogante. Du P A I au P I T avant l’avènement du « Gouvernement de majorité élargie », l’organisation et la gestion des structures , des instances et des organes ont sans nul doute constitué les vrais leviers de la puissance et du rayonnement de notre parti à toutes les étapes et c’est pourquoi, il a su résister à tous les assauts ! Seydou fut un fervent organisateur et éducateur. Instituteur sorti de l’Ecole William Ponty, formé dans les activités des GEC, syndicaliste actif du SUEL, membre de l’UDS, pétri d’expérience, il avait une claire conscience du rôle organisateur de la réflexion et des décisions collégiales, de l’information et de la formation.

Il accordait à la presse militante une grande importance, convaincu du rôle de propagandiste, d’organisateur et d’éducateur collectif de celui-ci. Aujourd’hui dans notre pays, la presse qui connaît une large éclosion est un élément influent de la formation et de l’orientation de l’opinion publique. Membre du Secrétariat Exécutif Politique (SEPO) du P A I, Seydou fut Rédacteur en chef puis Directeur de publication de l’organe fédéral du P A I la Lutte. D’une grande capacité intellectuelle de synthèse, d’analyse et d’écoute il émerveillait l’assistance lors de ses interventions dans les débats.

Sous sa direction, appartenir au parti signifiait d’abord formation du militant. Il existait l’école du parti, l’organisation fréquente de séminaires, toute cette activité participait largement à l’acquisition d’une conscience politique et l’émergence de militants convaincus et disciplinés. L’éthique dans toute sa grandeur, qualificative du citoyen conscient devenait notre religion.

Au regard des événements de ces dernières années beaucoup d’interrogations fusent et l’inquiétude devient de plus en plus grande. Même en prenant en compte le refuge commode de « la fin des idéologies, des luttes de classes, de la guerre froide…. »

On peut se souvenir de Seydou, de la période héroïque pour évoquer le présent tant il est vrai que le socle d’activités et d’organisation qui a fondé les succès enregistrés semble faire défaut au sein des organisations actuellement. Avec l’alternance, comme par miracle, toutes les batailles dues sont restées inachevées au point de paraître, velléité de deal et de compromission.

La génération présente doit assumer toute sa responsabilité ici et maintenant, notre devoir est de la soutenir et cela est un impératif d’introspection. La lutte est longue et complexe, elle exige intelligence, compétence et engagement pour coller à l’évolution sociale, mais aussi et surtout « l’on ne soulèvera des montagnes » qu’avec le dynamisme de la jeunesse pour qui l’avenir est une question cruciale. La frémissante voix de Seydou tonne encore dans nos oreilles à l’occasion de la dernière intervention publique de sa vie (le 2 février 1986 , à la table ronde internationale sur le Développement Socioéconomique des pays d’Afrique noire et les problèmes de la démocratie), quand il affirmait avec conviction au sujet de la bourgeoisie bureaucratique : « …..Elle est celle qui bloque ! tant qu’elle restera à la barre de l’Etat, la voie du développement bien compris de ce pays ne sera ouverte….. »

SEYDOU est mort à la tâche. Il restera un repère et une référence. La commémoration cette année du cinquantième anniversaire du P A I doit offrir l’opportunité de confondre dans un même hommage, tous ceux qui ont fourni tant de sacrifices pour la dignité des peuples d’Afrique, pour l’indépendance nationale et les libertés démocratiques.

Les militants du P A I ont supporté le plus de poids de la répression du régime UPS-PS. Le Manifeste de 1957 a ouvert une période riche palpitante et indélébile dans l’histoire des luttes politiques anticoloniales et s’en souvenir doit être l’affaire de tous, les acteurs de quelque moment que ce fut, les scientifiques et la génération montante.

A cet effet, des initiatives seront prises et portées à la connaissance de l’opinion publique par un comité provisoire mis sur pied en conséquence.

Moctar Fofana Niang

Salaam, Depuis quelques semaines, la présence des navires russes a été signalée en mer. Ces bateaux pratiqueraient la pê...
22/02/2023

Salaam,
Depuis quelques semaines, la présence des navires russes a été signalée en mer. Ces bateaux pratiqueraient la pêche illégale incontrôlée non déclarée et non réglementée (INN).
Ces actes posés ne sont pas favorables à notre économie et ne profitent ni à l'Etat ni aux populations.
Pour rappel, le Président Macky Sall a paraphé en 2019 le protocole conventionnel de Fishing International Transparency Institut FITI, la sœur de ITIE dans le secteur de pêche et de l'économie maritime. L'autre paire de manche qui reste demeure la ratification de la FITI.
L'Etat du Sénégal et les acteurs du secteur doivent renforcer les actions de protection contre menaces qui pèsent sur notre sécurité et souveraineté alimentaire.
Le Président Macky Sall a été l'un des premiers chefs d'états africains à être décoré par Greenpeace internationale pour son engagement contre la pêche illégale.
Cette belle image et cette posture de notre pays doivent être maintenues par tous les moyens.
Il y a aussi que le ministère de la pêche et le gouvernement doivent être plus regardant sur la problématique de la délivrance des licences de pêche et le contrôle de nos eaux maritimes.
Le poisson est renouvelable et non inépuisable.

18/01/2023
Salaam,Le Sénégal est profondément touché par le tragique accident routier de ce jour, à Gniby, occasionnant 40 morts et...
08/01/2023

Salaam,
Le Sénégal est profondément touché par le tragique accident routier de ce jour, à Gniby, occasionnant 40 morts et de nombreux blessés graves. J’adresse mes condoléances aux familles des victimes eet à toute la Nation.
Je souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Le Président de la République a décrété un deuil national de 3 jours à compter du 9 janvier. Un conseil interministériel se tiendra à la même date pour la prise de mesures fermes sur la sécurité routière et le transport public des voyageurs.
Que le paradis soit leur demeure éternelle.
Innâ lillahi wa innâ ilayhi râji'ûn
( إنّا لله و إنّا إليه راجعون )

Salaam,Saisi de trois cents kilogrammes (300 kg) de co***ne par la Douane sénégalaise Les éléments de la brigade commerc...
29/10/2022

Salaam,
Saisi de trois cents kilogrammes (300 kg) de co***ne par la Douane sénégalaise

Les éléments de la brigade commerciale de Kidira ont intercepté le produit prohibé qui était caché dans un double fond métallique aménagé à l'intérieur d'un camion en provenance du Mali.
La dite saisie est estimée à vingt quatre millards de CFA (24.000.000.000).

C'est la plus grosse saisie de cocaïne opérée à l'intérieur du territoire national par un service de sécurité après celle réalisée au port de Dakar en 2019.
Le chauffeur et l’apprenti chauffeur ont été appréhendés et seront déférés au Parquet.
Toutes mes félicitations au DG de la douane, à Direction des opérations douanières (DOD), à Direction régionale de Kidira et aux agents opérationnels de la brigade commerciale de Kidira.

Salaam,Sa mort est une énorme perte pour les musulmans du monde entier. Son érudition et sa grande contribution à la vul...
28/09/2022

Salaam,
Sa mort est une énorme perte pour les musulmans du monde entier. Son érudition et sa grande contribution à la vulgarisation des sciences islamiques et surtout de la jurisprudence ont marqué sa vie dévouée à la religion.

Yûsuf Abdallah Al-Qaradâwî, né le 9 septembre 1926 à Saft Turab (royaume d'Égypte) et mort le 26 septembre 2022 à Doha (Qatar), est un théologien, prédicateur et universitaire.

Fondateur et doyen de la première université des études et sciences islamiques au Maroc en 1977, il est également président de l'Union internationale des savants musulmans, membre du Conseil européen de la fatwa et président de l'Union of Good.

Al-Qaradawi a publié plus de 120 ouvrages, dont Le Licite et l'Illicite en islam et L'Islam, civilisation de demain. Il a également reçu plusieurs prix internationaux pour ses contributions à la science et l'économie islamique et il est considéré comme l'une des personnalités musulmanes vivantes les plus influentes aujourd'hui.

Au sein de la confrérie islamiste égyptienne des Frères musulmans, Al-Qaradawi a une influence intellectuelle de premier plan considéré comme le théologien de référence mais il aurait refusé par deux fois (en 1976 et en 2004) un poste officiel ou même la direction de l'organisation.

Les points de vue d'al-Qaradawi étant considérés comme extrémistes, il s'est vu refuser un visa d'entrée au Royaume-Uni en 2008, et il est interdit d'entrée aux États-Unis depuis 1999 et en France en 2012. Dans le monde musulman, ses positions contre certains régimes lui ont valu l'interdiction d'entrée dans plusieurs pays arabes, dont les Émirats arabes unis et l'Égypte, où il a été jugé par contumace en 2013, et Interpol a lancé un mandat d'arrêt contre lui à la demande de l'Égypte.

Le Cheikh Hassan Dedew de la Mauritanie a dirigé la prière mortuaire ( صلاة الجنازة). Cet homme qui fait la fierté du monde musulman est aujourd'hui considéré comme le principal héritier de Al Qaradawi sur le plan scientifique et spirituel.

Que le paradis soit sa demeure éternelle.

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