23/06/2025
Netanyahou, Khamenei et Trump: : Les hommes qui forment le triangle de feu embrasant le Moyen-Orient.
Dans la nuit du 21 au 22 juin, les États-Unis ont lancé une opération militaire de grande ampleur contre trois sites stratégiques du programme nucléaire iranien. À 2h47 heure locale, des avions de combat américains F-35, des drones MQ-9 Reaper et des avions-ravitailleurs ont frappé simultanément le complexe nucléaire de Natanz, la base de missiles de Khorramabad et le site militaire de Parchin. Ces cibles, jugées critiques pour les capacités nucléaires et balistiques de l’Iran, ont été visées par des missiles de précision, causant des destructions majeures. À Natanz, malgré la protection renforcée, les installations souterraines ont été touchées ; à Khorramabad, les infrastructures de lancement de missiles ont été gravement endommagées ; et à Parchin, des explosions secondaires suggèrent la présence de munitions sensibles.
Le Pentagone a qualifié cette attaque d’action « défensive, limitée et nécessaire », justifiée par des renseignements évoquant une accélération illégale du programme nucléaire militaire iranien. Téhéran, de son côté, considère l’opération comme un acte de guerre. À 6h15, le guide suprême Ali Khamenei convoque un conseil de crise et ordonne une riposte immédiate. Quelques heures plus t**d, l’Iran lance des missiles contre deux bases américaines : Al Udeid au Qatar et Aïn al-Assad en Irak. Les deux sites, symboles de la présence militaire américaine dans la région, sont atteints avec précision, causant d’importants dégâts matériels. Après cette attaque de ce soir, le Qatar et l’Irak viennent s’ajouter à la liste des pays directement touchés par ce conflit.
Cette séquence marque un basculement dangereux vers une confrontation directe. Le Qatar et l’Irak, bien que non belligérants au départ, se retrouvent désormais impliqués malgré eux. Les ambassades occidentales commencent à évacuer leur personnel non essentiel, les marchés boursiers du Golfe s’effondrent, et la tension s’installe sur l’ensemble de la région. La communauté internationale appelle à la retenue, mais sans effet réel : Israël soutient l’opération américaine, la Russie appelle à la désescalade sans condamner, et la Chine, silencieuse, déploie sa flotte en mer d’Oman.
Le conflit entre Washington et Téhéran dépasse désormais le stade des menaces. Il est militaire, stratégique, et s’étend géographiquement. Une guerre de haute intensité au Moyen-Orient ne relève plus de l’hypothèse : elle est en cours.
Le scribe particulier du LeMond’Impact.